Chapitre 12 : Des jours ordinaires
Partie 1
Le lendemain de l’effondrement de la cérémonie de mariage.
J’étais retourné au manoir et je me trouvais maintenant face à Noëlle.
Noëlle m’avait giflé.
Je pouvais l’esquiver, mais — j’avais choisi de l’encaisser.
« Es-tu satisfaite ? » avais-je demandé.
« Tu es vraiment le pire. Même si tu ne penses rien de moi, tu es venu me sauver — ne me fais pas avoir de telles attentes ! »
La raison de la colère de Noëlle était compliquée.
Elle semblait reconnaissant que je sois venu la sauver, mais elle était en colère contre le fait qu’un homme avec des fiancées fasse une chose pareille.
Il était tout à fait naturel pour elle d’avoir de telles pensées.
Pour être honnête — j’avais eu du mal à comprendre pourquoi elle m’avait choisi.
Que se passait-il au juste pendant ma période populaire ?
Est-ce parce que cette période n’est jamais venue dans ma vie antérieure qu’elle me revient maintenant avec des intérêts ?
Noëlle avait versé des larmes et elle les avait essuyées de sa main.
« Ne me fais pas espérer quelque chose comme ça. Même si je veux oublier — je ne pourrai pas oublier si tu fais quelque chose comme ça. »
Je reviendrais au royaume dans moins d’un an.
Ce que nous allions faire avec Noëlle n’était pas encore décidé, mais nous ne pouvions pas être ensemble même si je la ramenais avec moi.
« Je suis désolé. Malgré tout, je voulais te sauver. »
Noëlle avait secoué la tête en entendant mes excuses.
« En fait, je tiens également à te remercier. Je tiens à te remercier ! Mais — épargne-moi cela. C’est douloureux de tomber amoureux d’une personne qui a une fiancée. »
J’avais failli tendre la main vers Noëlle en pleurs.
Je m’étais demandé si je devais la tenir dans mes bras, mais j’avais abandonné l’idée.
Je ne pourrais rien faire même si je lui disais des paroles gentilles ici.
J’avais terminé mes excuses, alors j’étais sorti en laissant Noëlle dans la pièce.
Luxon et Creare attendaient à l’extérieur de la salle.
« Oh, le maître ne va-t-il pas l’étreindre et la consoler ? »
« Le maître est vraiment un homme pécheur. Je te respecte totalement. »
Des IA ennuyeuses.
« Dites ce que vous voulez. Au lieu de cela, quand vas-tu rendre Creare ? » demandai-je.
« Je repars bientôt. Après tout, je suis aussi inquiète pour les filles maintenant. Je devrai aussi vérifier comment vont les mauvais enfants, » répondit Creare.
« Les mauvais enfants ? » demandai-je.
« C’est un secret ! » me répondit-elle.
Que cachait-elle ?
Je voulais le lui demander, mais si Creare y retournait, je voulais qu’elle me livre des paquets souvenirs.
J’avais aussi besoin de préparer diverses choses, alors j’avais commencé à marcher. Luxon et Creare flottaient également à mes côtés.
Luxon m’avait parlé de la situation. « À propos de Loïc, il a vraiment essayé d’effacer le maître. Il n’a essayé de le faire qu’en coulisses, avec rien d’autre que des ruses sournoises, mais il ne fait aucun doute qu’il était un adversaire gênant. »
« Ce type est vraiment effrayant, hein. Ses spécifications étaient inutilement élevées. Je me demande pourquoi les cibles de capture sont toutes inutilement capables. »
Lorsque j’avais tourné mon regard vers la cour qui était visible depuis ce couloir, j’avais vu Julian et d’autres personnes y faire un barbecue.
Julian se tenait seul devant le grill et distribuait des brochettes de viande à tout le monde.
« Oui, c’est prêt. Jilk, prends ça. »
« Non, Votre Altesse. Votre Altesse n’a fait que cuisiner depuis le début, je vais donc prendre ta place maintenant. »
« Je fais cela parce que j’aime ça. Ne fais pas attention, amuse-toi. »
Ces gars avaient beaucoup aidé à infiltrer le lieu, alors je leur avais donné une prime spéciale qu’ils avaient utilisée pour ce barbecue.
On aurait dit qu’ils s’amusaient dans le jardin.
Marie avala une chope de bière bien fraîche en une seule fois.
« Kaaaah ! Ça s’infiltre en moi ~. »
Quel style de consommation d’alcool copieux !
Même si son apparence était celle d’une adolescente, elle buvait et mangeait comme un homme d’âge moyen.
Cara apporta alors des brochettes de viande pour Marie.
« Lady Marie, quelle splendide boisson ! Tiens, mange ça aussi, s’il te plaît ! Il y a aussi beaucoup de viandes ! Les légumes aussi ! »
« Muhohoho ! C’est le meilleur ! Cara, toi aussi tu manges beaucoup. Nous nous empiffrerons tant que nous le pourrons. Nous ne savons pas quand nous pourrons le refaire, après tout. »
« Oui Lady Marie ! »
Je m’étais demandé pourquoi cela me donnait envie de pleurer quand je regardais Marie et son groupe agir ainsi.
Mes yeux étaient flous et je ne voyais pas bien.
D’habitude, Kyle était avec Marie et Cara, mais en ce moment, il était avec Yumeria plus loin.
« Kyle ! Regarde, je nous ai récupéré des brochettes de viande. Ahhh ~ n . »
« Je peux manger tout seul ! Et maman, tu ne manges que de la viande ! Tu dois aussi manger tes légumes ! »
Il ne devait pas vouloir que d’autres personnes les voient si proches, mais Yumeria avait été découragée par ce refus.
Kyle voulait consoler sa mère qui était comme ça, mais il était incapable d’être honnête avec lui-même.
« Ah la jeunesse. »
« Le maître aussi est jeune, tu sais ? »
J’avais ignoré la réplique de Luxon et j’avais regardé Cordelia qui avait l’air troublée alors qu’elle se tenait dans la cour.
La raison pour laquelle elle était troublée en regardant autour d’elle était de voir comment les jeunes nobles qui étaient vraiment acclamés par tout le monde dans le royaume s’étaient retrouvés.
Jilk plaçait ses brochettes usagées sur une étrange assiette fêlée.
Brad qui nourrissait pigeon et lapin l’avait vu et il lui avait demandé. « Jilk, cette assiette n’est qu’une poubelle, n’est-ce pas ? »
« Quelle impolitesse ! Ne comprends-tu pas à quel point cette assiette est merveilleuse ? »
« Je ne veux pas paraître impoli, mais as-tu vraiment réussi en tant qu’antiquaire ? Je ne peux pas m’empêcher de me méfier. »
« — Brad, toi, aussi, ton affirmation selon laquelle tu as réussi en tant qu’artiste interprète est-il un mensonge ? En premier lieu, tes tours de magie sont peu habiles. »
« C’est bien, même si c’est réalisé sans talent. Après tout, j’ai reçu de l’argent pour avoir affiché mon existence parfaite avec de la magie en prime. »
Ces gars, j’étais inquiet quand j’avais entendu qu’ils avaient été chassés du manoir, mais il semblerait qu’ils vivaient correctement là-bas.
La vitalité que j’avais ressentie de leur part était déjà au niveau des cafards.
Mais, tous — leur caractéristique unique s’était encore renforcée par rapport à avant qu’ils ne soient chassés.
Greg et Chris avaient également été incroyables.
Chris avait prévenu Greg quand il avait vu son allure.
« Greg, et si tu portais des vêtements ? »
« Ah ? J’en porte déjà. »
« Que dis-tu alors que tu ne portes qu’un maillot de bain ? »
« Tu es stupide, Chris. Regarde bien ! Comme ça on voit mes muscles pectoraux ! »
La peau de Greg lorsqu’il avait fait une pose scintillait sous le soleil.
Et puis Chris, qui avertissait Greg pour son allure, n’était lui aussi vêtu que d’un seul pagne.
« Ce n’est qu’un sous-vêtement ! Les muscles ne sont pas non plus des vêtements ! »
« Tu ne portes toi-même qu’un seul vêtement ! »
« Es-tu idiot ? Je porte aussi un plastron. »
Vous êtes tous les mêmes, les gars, je voulais répliquer comme ça.
On ne pouvait pas s’empêcher de constater comment Cordelia avait l’air troublée.
Cordelia, qui était dans un tel état, parlait avec Julian.
Quand j’avais regardé Julian qui transpirait avec un sourire rafraîchissant devant le grill, cela m’avait semblé mystérieux, car il avait l’air normal, les quatre autres étant si terribles.
À l’origine, Julian était le prince héritier du royaume de Hohlfahrt.
Sa position ne lui permettait pas de faire quelque chose comme griller de la viande.
« Dites-moi, Votre Altesse. »
« Qu’est-ce qu’il y a ? »
« Pourquoi faites-vous griller de la viande depuis le début ? Dois-je vous remplacer ? »
Julian avait enlevé la plaque du grill et avait secoué les objets brûlés qui s’y étaient attachés.
« Tout le monde me l’a demandé, mais c’est en faisant cela que je me sens le plus calme. En outre, mon expérience fait cruellement défaut pour devenir un véritable cuisinier de brochettes de viande. Je veux accumuler l’expérience dans ce genre de moment. »
Quelle attitude admirable — pas cela !
À l’instant, qu’a-t-il dit ?
Cordelia avait jeté un regard froid sur Julian. « Votre Altesse est toujours un prince du royaume de Hohlfahrt, je crois que vous ne pourrez pas devenir quelque chose comme un cuisinier, non ? »
Elle avait fait une réplique calme.
Julian avait fait ouvrir et fermer les pinces avec des claquements tout en répondant à Cordelia. « Ne pensez-vous pas qu’il serait bon qu’il y ait au moins un prince qui maîtrise la manière de griller la viande ? »
« Je ne le pense pas. » Cordelia avait instantanément répondu. En la voyant, j’avais eu le sentiment que je pourrais bien m’entendre avec cette personne.
C’est-à-dire, en tant que personne de bon sens.
Alors que je regardais Marie et les autres personnes par la fenêtre comme ça, cela me semblait un peu absurde.
« On dirait que ces gars s’amusent. »
Creare m’avait proposé d’inviter Noëlle. « Et si le maître invitait Noëlle-chan à se joindre à eux ? »
« Stu ~ pide. Cela ne fera que rendre l’atmosphère gênante alors même s’ils s’amusent en ce moment. Plus important encore, je dois me préparer avant ton départ. Bon, on y va. »
J’avais amené Luxon et Creare vers le port.
merci pour le chapitre