Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 4 – Chapitre 4 – Partie 2

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Chapitre 4 : Les Nobles de la République

Partie 2

C’était à peu près à l’époque où j’avais commencé à m’habituer à la vie ici.

« C’est fatigant aussi aujourd’hui, » murmurai-je.

Je me rendais au terminus du tramway pour rentrer de l’académie. Mais une voiture s’était arrêtée devant moi.

La voiture ressemblait à une voiture classique de luxe.

Le conducteur descendit de la voiture et ouvrit respectueusement la porte à l’arrière.

« — Ha ? » m’exclamai-je.

J’avais pensé qu’il m’avait peut-être confondu avec quelqu’un d’autre, mais une fille était descendue du siège arrière.

Les étudiants autour de nous devinrent bruyants. Louise m’avait invité à venir alors que cela se produisait.

« Je ne me suis pas bien présentée la dernière fois. Je suis Louise Sara Rault. Léon, un étudiant étranger, j’ai quelque chose à vous dire, » déclara Louise.

Je n’aurais jamais pensé, même dans mon rêve, que la méchante m’interpellerait.

Pourquoi s’intéresse-t-elle à moi ?

J’étais aussi curieux de savoir pourquoi elle faisait cette tête choquée quand on s’était rencontrés.

« Une discussion ? » demandai-je.

« Oui, c’est exact. Je serais ravie si vous pouviez m’accompagner, » répondit-elle.

J’avais haussé les épaules et j’étais entré dans la voiture comme elle me l’avait demandé.

L’intérieur de la voiture présentait une décoration très luxueuse.

Le siège était également souple. C’était vraiment une voiture que les riches auraient eue.

Louise s’était aussi assise à côté de moi. Ensuite, le conducteur avait fermé la porte avant d’entrer et de conduire la voiture.

Je ne savais pas si cette voiture avait la même structure que la voiture dans ma vie antérieure ou si elle avait seulement la même apparence, mais un mécanisme différent.

Mais, la voiture se déplaçait normalement.

Louise m’avait parlé avec un air nerveux alors que je me sentais nostalgique. « Vous êtes-vous habitué à Alzer ? »

Elle avait brisé la glace avec une question inoffensive et classique, mais le vrai sujet devait être autre chose.

« Oui, merci à tout le monde ici, » répondis-je.

« Vous pouvez me parler si vous avez des problèmes. Ça ne me dérangera pas non plus, même si vous utilisez mon prénom, » déclara-t-elle.

J’avais eu le sentiment que je pourrais m’en tirer avec beaucoup de problèmes si j’utilisais le prénom de la jeune demoiselle de Maison Rault.

Bien que je ne l’utiliserais pas parce que c’était effrayant.

« C’est vraiment gentil à vous, » répondis-je.

« Oh, pensiez-vous que je serais quelqu’un de plus méchant ? Noëlle a dû vous dire beaucoup de choses, » déclara Louise.

« Eh bien, quelque chose comme ça, » répondis-je.

Vous étiez l’image même d’une femme mesquine à notre première rencontre.

« Je ne suis pas comme ça tout le temps, » répondit Louise.

« Ce n’est pas du tout convaincant d’entendre cela de la part de la personne elle-même, » déclarai-je.

« Vous avez une sacrée bouche, » déclara Louise.

Louise avait l’air de s’amuser avec moi. Elle n’était plus du tout comme quand elle avait interagi avec Noëlle.

Le chauffeur m’avait regardé dans le rétroviseur quand j’avais parlé à Louise.

Regarde l’avant en conduisant.

« — et, que me voulez-vous ? » demandai-je,

alors que j’essayais de passer au sujet principal, Louise avait rapproché son visage de moi.

« Hein ? »

Elle me toucha la joue de la main gauche et me fixa le visage avec des yeux moites.

 

 

« Qu-Qu’est-ce que vous faites ? » demandai-je, en bégayant.

J’ai des fiancées ! Je pensai le dire avant de sauter de la voiture, mais Louise m’avait dit quelque chose d’inattendu.

« Hé, essaie de m’appeler “Onee-chan”. »

« — Hein ? »

Mon cerveau imaginait une beauté qui rapprochait son visage et me disait « je t’aime » avec les yeux humides, mais en pensant qu’elle me demanderait plutôt « Appelle-moi Onee-chan ».

Comme je m’y attendais, même moi, je ne pouvais pas le prévoir.

« N-Non, je…, » balbutiai-je.

« Ne le veux-tu pas ? » demanda-t-elle.

Louise avait dit cela alors qu’elle ressemblait à une enfant gâtée, mais aussi avec une expression légèrement déprimée. Elle était mignonne.

Peut-être se moquait-elle vraiment de moi ?

« Pour moi, le mot grande sœur n’est associé qu’à de mauvaises images, c’est pourquoi je n’arrive pas à me résoudre à le dire, » lui avais-je avoué.

« Alors tu as une grande sœur, » déclara Louise.

« C’est une grande sœur qui a placé un explosif près de son petit frère, » répondis-je.

J’en avais parlé en riant. Les yeux de Louise s’étaient ouverts en grand en entendant cela.

« C’est une très grande sœur très extrême. Mais tu allais bien, n’est-ce pas ? » demanda Louise.

« Oui, je m’en suis bien sorti, mais c’était de peu, » répondis-je.

Je m’étais souvenu du duel avec Julian et les autres nobles avant les vacances d’été.

Le bâtard Jilk avait utilisé ma grande sœur pour planter une bombe à l’intérieur d’Arroganz dans mon duel contre ces gars.

Heureusement, je m’en étais sorti indemne, mais une grande sœur qui avait posé une bombe pour tuer son frère était une horrible grande sœur, peu importe comment on la regardait.

Eh bien, ce serait aussi trop dur de blâmer la grande sœur si vous teniez compte de sa position à ce moment-là.

Et j’étais indemne de toute façon, donc je ne lui en voulais pas.

« Détestes-tu ta grande sœur ? » demanda-t-elle.

« Je ne peux pas exprimer ma relation avec mes sœurs par un simple mot de haine ou de sympathie. C’est plutôt comme si je ne pouvais pas les haïr complètement, même si elles sont détestables ? » répondis-je.

« Tu es gentil Léon, » déclara Louise.

J’étais heureux que Louise me le dise, mais je n’avais pas pu faire quelque chose contre cette proximité.

Elle avait légèrement reculé, mais la distance entre nous était encore trop faible.

Notre cuisse se touchait, et alors que j’avais réalisé que ma main était à sa portée…

C’est quoi cette situation ?

La voiture ne faisait que tourner en rond autour de l’académie. Il n’avait pas de destination particulière.

Est-ce que ça voulait dire qu’elle n’avait pas l’intention de me laisser partir ?

« Et pourquoi me demandez-vous de vous appeler Onee-chan ? Est-ce votre hobby ? » demandai-je.

« Ce n’est pas un hobby ! Ça prendra trop de temps si j’en parle ici. Et je ne sais pas non plus si tu me croiras ou non, » répondit-elle.

Elle avait prétendu que ce n’était pas à cause de son hobby qu’elle m’avait demandé de l’appeler Onee-chan.

Mais quelle pourrait en être la raison ? C’était curieux.

Pourquoi voulait-elle que je l’appelle « Onee-chan » ?

« Plutôt, pourquoi moi ? » demandai-je.

« Voilà, c’est pour ça, c’est…, » Louise était devenue gênée. Elle avait évité de me regarder alors que son visage rougissait.

Sa bouche ne faisait que marmonner des mots vagues sans montrer aucun signe qu’elle m’en dirait la raison.

Hein ? Cette personne, n’est-elle pas un peu mignonne ?

Une transmission de Luxon était arrivée juste après que j’ai pensé à ça. « Maître, je suis désolé de te déranger pendant que tu t’amuses. »

Je voulais répliquer « Je ne m’amuse pas ici ! » tout de suite, mais Louise était là aussi.

Luxon m’avait ignoré et avait continué son rapport.

« Un problème s’est produit à l’académie, » continua Luxon.

— Hein ?

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

2 commentaires :

  1. Julien Bonneau

    Merci pour le chapitre.

  2. Ethan Nakamura

    Merci pour le chapitre.

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