Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 4 – Chapitre 3 – Partie 1

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Chapitre 3 : Les jumelles

Partie 1

À l’académie du Royaume de Hohlfahrt.

C’était le début d’un nouveau mandat et Anjie était alors submergée de travail.

Le nombre d’élèves de sa classe avait diminué après la guerre contre la principauté.

Il y avait beaucoup de nobles dont le titre leur avait été retiré. Les raisons en étaient diverses. Trahison, lâcheté, et ainsi de suite.

L’académie avait également aboli le système de serviteur exclusif pour les étudiants. Pour ces raisons, elle avait l’impression qu’il n’y avait pas beaucoup de monde à l’intérieur de l’académie.

Dans une telle situation, la position d’Anjie à l’académie était élevée.

Aujourd’hui aussi, elle était en conversation avec un camarade de classe supérieure au sujet d’une affaire à l’intérieur de l’académie.

Anjie parlait avec Clarisse dans une salle de classe que Léon utilisait souvent pour prendre le thé dans le passé.

« Le mécontentement des étudiantes ? » demanda Anjie.

« C’est exact. Jusqu’à présent, elles avaient un serviteur exclusif pour répondre à leurs besoins. Leur serviteur les réveillait le matin et les aidait à s’habiller. Mais maintenant, il leur est soudain interdit d’avoir un serviteur exclusif. Il y a beaucoup de filles qui ne peuvent pas arriver à l’heure maintenant. Non seulement cela, mais beaucoup d’entre elles sont aussi incapables de s’habiller elles-mêmes, » répondit Clarisse.

Anjie ferma les yeux avec exaspération quand elle entendit cela.

« Le palais a également l’intention d’éduquer sévèrement les filles en profitant de cette chance. Elles peuvent se retirer de l’académie si elles sont mécontentes, » déclara Anjie.

« Le problème, c’est que nous ne pouvons pas non plus le faire, » répondit Clarisse.

Clarisse avait tracé le bord de sa tasse avec son doigt.

« Néanmoins, le thé de Léon me manque, » déclara Clarisse.

« Qu’entends-tu par là ? » demanda Anjie.

Anjie avait regardé Clarisse en face. En réponse, Clarisse répondit de façon ambiguë pour taquiner Anjie. « Qui sait ? Je me demande ce que ces mots pourraient signifier. Et surtout, une lettre de Léon ? »

Anjie avait rougi légèrement quand Clarisse lui demanda si elle avait reçu une lettre de Léon.

« E-Euh, j’en ai reçu une. C’était il y a quelques jours. Il semble qu’il fasse de son mieux là-bas, » répondit Anjie.

« Il est vraiment diligent, n’est-ce pas ? » demanda Clarisse.

Clarisse avait trouvé inattendu que Léon n’ait pas oublié d’écrire. Elle avait ensuite changé de sujet à nouveau. « Anjelica, les filles sont problématiques, mais les problèmes des garçons sont aussi en augmentation. »

« Les garçons aussi ? » demanda Anjie.

« Il semble qu’ils n’arrivent pas vraiment à maîtriser la situation. Beaucoup d’entre eux sont déconcertés parce que les filles ont soudainement changé d’attitude, » répondit Clarisse.

Le traitement des garçons devrait être en amélioration, mais il y avait encore quelques mécontentements de leur part.

Anjie avait essayé de savoir quel genre de mécontentement ils avaient. « Mais je n’ai rien entendu à ce sujet. Comment est-ce possible ? »

« C’est parce que tu es la fiancée de Léon. Il est très populaire auprès de certains garçons. C’est pour ça qu’ils ne veulent pas t’attirer d’ennuis, » déclara Clarisse.

Léon était populaire parmi la population masculine de l’académie parce qu’ils avaient pu échapper à la situation absurde du mariage grâce à lui.

Il était particulièrement populaire parmi les nobles démunis de la campagne comme Daniel et Raymond.

Ils se plaignaient beaucoup de Léon, mais à l’intérieur ils se sentaient redevables envers lui.

Mais, cela n’était pas limité aux étudiants masculins de l’académie — apparemment Léon était également populaire parmi les hommes en dehors de l’académie.

« Ils sont comme ses fans. Je pense qu’il y en a même qui sont vraiment amoureux de lui, » déclara Clarisse.

Entendre cette information désagréable avait fait froncer les sourcils d’Anjie.

« Ça m’a donné un sentiment mitigé. Je suis contente que Léon soit accepté, mais il n’est pas le genre à s’intéresser à cette direction, » déclara Anjie.

Clarisse avait souri en entendant cela. « C’est une bonne chose. »

Anjie avait jeté un regard aiguisé quand elle avait entendu Clarisse dire ça.

« Qu’est-ce que tu veux dire par là ? » demanda Anjie.

« Hmm, je me le demande ? » demanda Clarisse.

Anjie se demandait combien de fois elle avait répété cette question. Elle n’avait pas pu s’empêcher de penser que Clarisse n’avait pas abandonné Léon.

Mettant de côté la plaisanterie, Anjie déplaça son regard vers l’intérieur de sa tasse.

Quoi qu’il en soit, les mécontentements s’accumulent tant chez les hommes que chez les femmes en raison du changement radical qui se produit actuellement. C’est un peu gênant.

Anjie apporta sa tasse sur ses lèvres. Comme Clarisse l’avait dit, le thé que Léon faisait lui manquait.

L’instant d’après, les yeux de Clarisse devinrent sérieux. « Ah, j’allais oublier. L’augmentation du nombre d’étudiants boursiers a également causé beaucoup de problèmes. Veux-tu bien rappeler à Olivia d’être très prudente à ce sujet également ? »

« Des problèmes avec les étudiants boursiers, hein ? » demanda Anjie.

Jusqu’à présent, l’académie avait été un lieu d’apprentissage pour les nobles. Et pourtant, aujourd’hui, des gens issus du milieu des marchands ou des aventuriers — des roturiers ayant des capacités exceptionnelles — pouvaient s’inscrire.

Naturellement, des problèmes étaient également survenus à cause de cela.

« Il y a beaucoup d’étudiants qui ont choisi de se battre avec les étudiants boursiers, » expliqua Clarisse.

L’environnement changea rapidement après la guerre contre la principauté. Pour diverses raisons, même l’académie avait des problèmes.

Quelle situation très pénible ! J’espère que cela pourra se calmer avant que Léon ne rentre à la maison, pensa Anjie.

***

Je passais mes journées à étudier à l’académie en tant qu’étudiant étranger.

Cet endroit était différent du royaume, même si je me sentais un peu nostalgique de voir ce qui se passait dans la salle de classe.

Cela m’avait rappelé mes années de lycée.

J’écoutais le cours du professeur dans la langue de la République tout en prêtant attention au rapport de Luxon dans mon oreille.

« Maître, j’ai enquêté sur tous les jeunes hommes de la catégorie des cibles de conquête, sauf deux d’entre eux, » déclara Luxon.

J’avais tapoté sur mon bloc-notes une fois en utilisant mon stylo pour signaler à Luxon de continuer son rapport.

Pour les personnes autour de moi, cela devrait sembler que je suivais le cours au sérieux.

« D’après les renseignements de Marie, il y a un personnage caché à l’extérieur de l’académie. Je suis toujours en train d’enquêter sur cette personne. Quant à la cible de conquête au sein de l’académie sur qui je ne peux toujours pas enquêter, c’est l’héritier de la Maison Rault, » continua Luxon.

Apparemment, le fils du dernier boss était aussi l’une des cibles de conquête.

La relation avec le personnage principal était très complexe.

Cependant, l’héritier de la Maison Rault était un enfant adoptif, alors ce n’était peut-être pas vraiment un problème.

La Maison Rault avait aussi une fille. Il semblait que cette personne était la méchante du deuxième jeu.

Mais quand même, de penser que l’héritier de la Maison Rault était l’une des cibles de conquête de l’héroïne.

Il était dans une position très compliquée, et cela m’avait fait de la pitié pour lui.

Après tout, son père adoptif et sa grande sœur se transformeraient automatiquement en ennemis s’il devenait l’amoureux de l’héroïne.

« Il y a aussi une information un peu gênante, » déclara Luxon.

Je ne voulais pas écouter de mauvaises nouvelles, mais je ne pouvais pas non plus les ignorer s’il y avait un problème.

Pendant que je réfléchissais, le professeur, Monsieur Clément, s’était tourné vers moi. « Comprenez-vous ce que j’ai expliqué jusqu’à présent ? »

C’était un bon professeur qui avait agi avec prévenance envers moi et Brad.

« — J’ai compris, » répondit Brad.

« Je n’ai pas de problème, Monsieur Clément, » répondis-je.

C’était un professeur doux et bienveillant, mais…

« Bien. Monsieur Léon et Monsieur Brad, n’hésitez pas à me demander s’il y a quelque chose que vous ne comprenez pas, » déclara Monsieur Clément.

— Monsieur Clément m’avait fait un clin d’œil. Je me sentais coupable d’agir ainsi envers lui, mais ce clin d’œil m’avait fait frissonner.

Il avait une grande silhouette qui était couverte d’une chemise si serrée qu’on aurait dit qu’elle allait éclater.

Comme sa poitrine remplissait sa chemise jusqu’à l’éclatement, sa forme pouvait clairement être vue. Son visage présentait un long menton avec une fente au milieu et une moustache épaisse.

Il s’était rasé les cheveux. Mon visage était devenu blanc.

Oui, Monsieur Clément était un homme musclé.

Et pourtant, il parlait d’une manière efféminée comme une femme.

La cloche avait sonné à ce moment-là. Monsieur Clément avait fermé son manuel.

« C’est tout pour aujourd’hui. N’oubliez pas de revoir la leçon à la maison. N’oubliez pas de vous préparer pour la prochaine leçon. Sinon, je vais punir le mauvais enfant qui oublie, » déclara Monsieur Clément.

Monsieur Clément avait lâché un baiser à la classe. Les garçons avaient crié « Hih ! » en réponse.

C’était notre professeur principal. C’était un très bon professeur, à part son apparence.

— Si seulement il n’avait pas ce genre d’apparence.

 

***

Le cours était terminé. Quand la pause était arrivée, Noëlle qui était assise devant moi s’était retournée.

Elle s’était assise en serrant le dos de la chaise et avait regardé mon cahier.

 

 

Néanmoins, s’asseoir avec les jambes ouvertes comme ça — je ne pensais pas que c’était approprié pour une fille.

J’avais l’impression que sa culotte serait visible si elle bougeait un peu plus, mais à la fin, elle était à peine en sécurité.

« Tes notes sont plus faciles à comprendre que les miennes, » déclara Noëlle.

Je suppose qu’elle voulait me demander si j’avais réussi à suivre la leçon, mais malheureusement mes notes étaient assez complètes, grâce en partie à Luxon.

« J’apprécierais beaucoup si tu m’aidais déjà avec les parties que j’ai ratées, » déclarai-je.

Noëlle m’aidait quand il y avait des mots que je ne comprenais pas ou une phrase que j’entendais mal. Elle avait été très utile.

La confiance de Noëlle était revenue quand je lui avais dit ça. « Je suppose que c’est une bonne chose d’être en tant qu’accompagnatrice. »

J’avais jeté un coup d’œil en direction de Brad.

Il n’avait pas l’air d’avoir besoin de l’aide de Noëlle avec tant de filles autour de lui.

Ce type était un jeune homme de la noblesse pour de vrai, donc il était meilleur en langue étrangère que moi.

Il avait appris non seulement la langue de la République, mais aussi d’autres langues étrangères.

Un homme aussi compétent s’était fait avoir par Marie. Ça m’avait rendu triste quand j’avais pensé ça.

Puis Noëlle m’avait demandé mes projets pour aujourd’hui. « Je vais faire visiter l’académie à Marie et Cara aujourd’hui. Et si tu venais aussi avec nous, Léon ? »

Noëlle était essentiellement l’accompagnatrice des étudiantes étrangères.

Il vaudrait mieux que Marie et Cara soient également placées dans la même classe qu’elle. Mais parce que notre venue ici avait été décidée si soudainement, le personnel de l’académie n’avait pas pu tout préparer parfaitement.

Je suppose que le fait que nous avions été placés dans la classe de Noëlle était aussi l’effet de cette préparation précipitée.

« Je vais demander à Jean de me faire visiter aujourd’hui, donc on peut remettre ça, » déclarai-je.

« C’est vraiment dommage, » déclara Noëlle.

Noëlle parlait sans hésitation de ce qu’elle avait en tête. C’était une fille vivante avec une personnalité facile à vivre.

Certes, je l’avais trouvée facile à vivre après lui avoir parlé ainsi.

« Même si j’avais prévu de te demander de porter nos affaires sur le chemin du retour, » elle avait aussi parlé franchement de ses véritables intentions.

« Tu es vraiment honnête, » déclarai-je.

« Croyais-tu que je t’invitais à sortir ? Dommage. Même si je suis comme ça, je ne suis pas une femme facile, » déclara Noëlle.

La façon dont elle se comportait ne donnait pas l’impression aux gens qu’elle était une fille prudente.

Mais sa garde était-elle si solide ?

Mais je préférerais qu’elle baisse encore plus sa garde et qu’elle ait un petit ami. De cette façon, je me reposerais mieux.

« J’ai pensé que tu devais avoir un petit ami vu comme tu es mignonne. N’y a-t-il pas un garçon avec qui tu es proche ? » demandai-je.

L’expression de Noëlle était devenue troublée.

« Je pense que mon ami masculin proche pourrait être juste Jean ? Nos maisons sont proches l’une de l’autre, et récemment nous avons eu beaucoup plus d’occasions de parler, » déclara Noëlle.

— Notre autre accompagnateur Jean ? Mais il ne devrait pas être l’une des cibles de conquête.

Elle avait dit qu’ils étaient proches. Ça voulait dire qu’ils ne sortaient toujours pas, non ?

« Je veux un petit ami, mais le fait d’en avoir un me causera aussi un autre problème, » déclara Noëlle.

« Un autre problème ? Est-ce un problème différent de celui de la princesse de Maison Rault dont tu as parlé l’autre jour ? » demandai-je.

« Ouaip. Et les ennuis viennent cette fois d’un prince, » déclara Noëlle.

Un prince ?

J’avais appris une chose en arrivant à la République.

Chacun des six grands nobles était un roi qui régnait sur leur île flottante respective.

Ces six rois se rassemblaient sous l’arbre sacré et gouvernaient ensemble le pays appelé la République.

À cause de cela, le deuxième prénom de chacun des six grands nobles était différent.

Quel cadre gênant !

« C’est ce type qui s’appelle Loïc. Il s’échauffe tout seul et ne veut pas m’écouter. Je ne l’aime vraiment pas. Il dit à tout le monde qu’il est mon petit ami, mais je ne l’accepterai absolument pas. — Même si c’était un type bien avant ça, » déclara Noëlle.

Noëlle semblait déprimée. J’avais regardé son visage en transpirant de sueur froide.

— Par Loïc, voulait-elle dire celui qui a été traité comme la cible principale, même parmi les cibles de conquête ?

Noëlle le détestait-elle vraiment ?

« Dit-il à tout le monde qu’il est ton petit ami ? » demandai-je.

« Ne le prends pas au sérieux. C’est juste son mensonge, » déclara Noëlle.

Je voulais lui en demander un peu plus à ce sujet, mais l’enseignante était entrée dans la classe à ce moment-là.

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

2 commentaires :

  1. Julien Bonneau

    Merci pour le chapitre.

  2. Ethan Nakamura

    Merci pour le chapitre.

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