Chapitre 12 : Le monstre à une corne
Partie 1
Dans un renversement complet par rapport à la situation antérieure, les sièges du public étaient envahis par des acclamations fébriles.
Noëlle se sentait choquée par cette atmosphère tout en regardant Léon continuer à battre Pierre d’une manière unilatérale.
Autour d’elle, le public revenait après avoir fui et se dirigeait vers l’avant pour observer de plus près la silhouette galante de Léon.
L’entourage de Noëlle était rempli d’un tel public.
Mais quand même, je n’aurais jamais pensé que personne ne bouge pour arrêter ça
C’était tout naturel quand elle pensait à ce que Pierre avait fait jusqu’à présent.
Non — .
C’est le sentiment des habitants de ce pays à l’égard des six grands nobles.
— Cela ne s’était pas arrêté là. Il y avait aussi un fort sentiment d’opposition envers les six grands nobles qui régnaient sur eux.
Quelqu’un des six grands nobles qui étaient en possession d’un pouvoir écrasant était vaincu de manière unilatérale par Léon qui n’avait pas la protection divine de l’arbre sacré.
Les gens d’ici étaient très excités à l’idée d’assister à cette scène.
Quelqu’un qui possédait la protection divine de l’arbre sacré et quelqu’un qui n’en possédait pas. Il y avait un grand mur entre ces deux types de personnes dans la République.
Le mécontentement du public à l’égard des six grands nobles avait atteint un niveau d’excitation fébrile qui les avait enveloppés d’une chaleur anormale.
Le bras de Noëlle avait soudainement été saisi alors qu’elle regardait Léon.
« Lelia ? » demanda Noëlle.
Noëlle avait trouvé Lelia face à elle quand elle s’était retournée.
Elle poussa à travers le public pour atteindre Lelia. La foule dense avait fait frissonner ses cheveux et ses vêtements.
« Grande sœur, viens avec moi un moment ! » déclara Lelia.
« Le duel n’est toujours pas terminé, » déclara Noëlle.
« Ce n’est pas le moment de dire quelque chose comme ça ! » s’écria Lelia.
Noëlle avait été éloignée de cet endroit par Lelia qui avait l’air très agitée.
Lelia avait parlé à Noëlle de la situation actuelle. « Il y a la guerre dehors ! »
Maintenant qu’elle l’avait mentionné, Noëlle se souvient que Clément avait dit quelque chose comme ça tout à l’heure. Elle tourna son regard vers Narcisse et le trouva en train de parler avec des gens.
Narcisse regardait vers l’arène du duel avec une expression confuse.
Lelia elle-même semblait très impatiente. « Les plans sont tous foutus à cause de leur faute. Si nous ne faisons pas quelque chose — . »
Noëlle avait secoué le bras de Lelia pendant qu’elle disait ça.
« — Grande sœur ? » demanda Leila.
Lelia regarda Noëlle dans la confusion.
« Je vais rester et regarder le duel de Léon ici, » annonça Noëlle.
Noëlle marcha alors pour voir le résultat du duel de Léon. Puis elle avait entendu la voix de Lelia derrière elle.
« Grande sœur ! Ne t’implique pas avec eux ! Ils sont — ! »
***
« Haa ~, je suis fatigué, » déclarai-je.
Je m’étais éloigné de Pierre alors que j’étais fatigué de frapper trop souvent.
« C’est incroyable que tu ne t’ennuies jamais de faire ce genre de choses. Est-ce si amusant que ça de tabasser des gens ? » j’avais donné un coup de pied dans la tête de Pierre avec mes orteils en le lui demandant. Il avait murmuré quelque chose d’inintelligible de sa bouche démolie.
« Je n’entends pas ce que tu dis. Eh bien, je suppose que ça n’a pas d’importance, » continuai-je.
J’avais gloussé après avoir dit ça.
C’est alors que Monsieur Narcisse avait déclaré la fin du duel. « Gagnant, Léon Fou Baltfault ! — Appelez vite le médecin ici ! »
Un médecin portant une robe blanche et une infirmière étaient entrés dans l’arène.
Ils avaient immédiatement examiné l’état de Pierre.
« C’est horrible. »
« Nous allons commencer le traitement. »
Ils avaient commencé à appliquer efficacement la magie de guérison et les premiers soins à un Pierre souffrant.
Il semblait que le docteur était un médecin compétent. Le visage de Pierre revenait peu à peu à la normale.
Des hommes en armes s’étaient rassemblés autour de nous et avaient commencé à encercler Pierre.
Pierre semblait les considérer comme ses alliés qui venaient l’aider. Son attitude de coq était revenue.
— Ce type est vraiment facile à comprendre.
Monsieur Narcisse et Louise étaient également descendus des gradins et s’étaient dirigés vers nous. Puis Pierre s’était mis à protester contre eux.
« Narcisse ! C’est ce type ! Ce type est un enfoiré de tricheur ! Il m’a piégé pour gagner ! » s’écria Pierre.
Monsieur Narcisse n’avait pas prêté attention à l’affirmation de Pierre.
« Pierre, arrêtez de faire porter la faute aux autres. Il y a quelque chose que nous voulons vous demander, » déclara Monsieur Narcisse.
Il est important de faire attention à votre comportement quotidien.
Monsieur Narcisse avait l’air anormalement en colère pendant qu’il interrogeait Pierre. « Pourquoi attaquez-vous votre propre famille ? Même la flotte combinée d’Alzer a dû être envoyée pour l’arrêter. »
« — Hein ? » demanda Pierre.
Pierre avait fait une tête emplie de surprise quand on lui avait posé la question.
Même Louise avait l’air en colère. « Il y a aussi toutes les injustices que vous avez commises dans ce duel. Il y a trop de problèmes avec vos actions. J’aimerais que nous puissions immédiatement enquêter sur tout ce que vous avez fait, mais avant cela, votre navire — le navire que vous avez volé à Léon, vous devez l’arrêter. »
Pierre montrait l’expression de quelqu’un qui ne comprenait pas ce qu’on lui disait.
« Vous devez vous méprendre. Je ne sais rien de ce que vous dites. Rien ! C’est lui ! C’est uniquement lui ! Il me tend un piège ! » s’écria Pierre.
Je regardais Pierre qui me montrait du doigt et souriait.
« Ee ~ ~, tu es le propriétaire actuel du navire, n’est-ce pas ? Sur cette note, et si tu remplissais déjà ta promesse ? » demandai-je.
Monsieur Narcisse m’avait parlé pour que je ne le dérange pas dans sa discussion. « Monsieur Léon, ce n’est pas le moment. Les subordonnés de Pierre utilisent votre vaisseau pour se déchaîner. Si possible, je veux que vous nous disiez la faiblesse du vaisseau. Cela fait beaucoup de dégâts en ce moment même. »
J’avais fait disparaître mon sourire et j’avais plissé mes yeux.
Certaines personnes autour de moi s’étaient même mises sur la défensive en voyant mon changement d’attitude.
« Coopérer ? Vous me dites de coopérer avec ce bâtard qui a volé mon vaisseau et fait une chose si terrible à mes compatriotes sans que personne ne lève le petit doigt ? Vous devriez continuer à dormir en parlant seulement quand vous êtes endormi. En tout cas, je suis le vainqueur du duel. — Pierre, amène Einhorn devant moi tout de suite, » déclarai-je.
Des veines jaillissaient sur le front de Pierre et il agissait avec agacement.
« C’est pourquoi, j’ai dit que je ne sais pas —, » commença Pierre.
Mais Pierre semblait comprendre la situation alors qu’il était en train de parler. La couleur quitta rapidement son visage.
« Quoi ? Tu ne peux pas l’amener ici ? Oublies-tu ton serment à l’arbre sacré ? » demandai-je.
Il avait tremblé et m’avait supplié de lui pardonner. « Je le rendrai, c’est sûr. J-Je suis honnête ! C’est pourquoi donne-moi du temps ! Je te le rendrai, c’est sûr, je te donnerai même ce que tu veux. Je ferais n’importe quoi, alors donne-moi juste un peu plus de temps ! »
Louise avait vu la réaction de Pierre et s’en était rendu compte. Elle avait tourné son regard vers mon visage.
« Ne me dis pas —, » commença Louise.
— Malheureusement, il était trop tard.
« Alors tu pleures et tu supplies pour le pardon. Si c’est toi, pardonneras-tu à quelqu’un qui te supplie comme ça ? Bien que — on dirait que l’arbre sacré — c’est le sage arbre qui se fâche le premier plutôt que moi ! » déclarai-je.
Pierre avait perdu le duel et il avait aussi été incapable de tenir sa promesse — il semblait qu’il mettait en colère l’arbre sacré.
Un cercle magique rouge s’était formé avec Pierre au centre. Les gens de la République avaient tous sauté hors de la zone en un éclair et s’étaient éloignés du cercle.
Même Louise et Monsieur Narcisse avaient réagi de la même façon.
J’étais resté là où j’étais et j’avais regardé le cercle magique.
« C’est donc ce qu’on appelle la colère de l’arbre sacré, » déclarai-je à voix haute.
Ce phénomène avait été écrit dans les notes de Marie. Apparemment, un cercle magique rouge apparaîtrait si l’arbre sacré se mettait en colère.
Et en parlant de ce que cette chose ferait — .
« Non. NOOOOOOO ! » cria Pierre.
— Pierre avait crié et s’était éloigné de cet endroit, mais il s’était écroulé au sol quand les vignes étaient sorties du cercle magique et s’étaient enroulées autour de la cheville de Pierre.
Puis cela l’avait ramené vers le centre du cercle magique.
Pierre pleurait et criait en s’agrippant au sol pour résister. « Pardonnez-moi ! S’il vous plaît, pardonnez-moi ! Je ne le répéterai plus ! Je ne trahirai plus vos attentes, alors je vous en supplie, ne me l’enlevez pas ! — Je ne veux pas perdre la protection divine ! »
Louise avait vu Pierre crier et pleurer avant qu’elle ne ferme les yeux et n’évite son visage.
Monsieur Narcisse semblait détenir un intérêt. Il regardait Pierre, mais il n’avait pas l’air enchanté.
Moi ? Je regarde la scène avec le sourire.
« Abandonne tout ça. C’est parce que tu ne peux pas tenir ta promesse en plus de perdre, » déclarai-je.
Des vignes s’enroulaient autour du corps de Pierre et enveloppaient totalement sa main droite.
De la morve était tombée du nez de Pierre quand il l’avait vu et il avait crié aussi fort que possible. « Que quelqu’un m’aide ! AIDEZ-MOI ! »
Même Pierre, qui était un individu à ce point égoïste, avait été poussé à avoir peur comme ça par le cercle magique rouge.
Cette chose était le symbole de la peur pour ceux qui possédaient le symbole qui était la preuve de la protection divine de l’arbre sacré.
Après tout, la fonction de ce cercle magique était d’enlever ce symbole.
Quand tout fut terminé, les vignes se flétrirent et le cercle magique disparut.
Pierre n’était là qu’à verser des larmes comme s’il avait l’air épuisé.
« U-uguh ! »
Je m’étais approché de lui et j’avais regardé le dos de sa main droite. Il n’y avait pas de symbole.
J’avais posé ma main sur l’épaule de Pierre qui avait été réduit à une coquille vide et j’avais murmuré à son oreille. « Sais-tu pourquoi on t’enlève ton symbole ? »
Pierre n’avait rien dit en réponse.
« C’est parce que tu t’es battu avec moi, » déclarai-je.
Pierre regarda mon visage et trembla.
« Je n’irais pas si loin si tu n’étais pas arrogant et si tu nous avais simplement ignorés, mais c’est dommage pour toi. C’est toi qui as commencé cette bagarre. Apprends de tout ça pour faire mieux la prochaine fois. Ah, il y a encore une chose. J’avais envie de te le dire, » continuai-je.
J’avais beaucoup souri et j’avais déclaré. « Pierre, tu es vraiment un magnifique clown. »
Le visage de Pierre qui s’était fait traiter de clown s’était plissé et il s’était mis à pleurer en baissant la tête.
Louise m’avait approché. « Tu es encore plus méchant que je ne le pensais. »
Elle n’avait pas l’air de me critiquer sérieusement, même quand elle me traitait de mauvais enfant.
« Et ? Léon, ton navire peut-il être arrêté ? Nous n’aurons pas d’autre choix que de le détruire s’il ne peut être arrêté, » déclara Louise.
— Ce sera impossible. Luxon en ce moment retournera facilement toute situation quant à toutes les tentatives de destruction d’Einhorn.
Je regardais Arroganz qui s’était fait décorer d’un look en pointes.
« Je vais essayer de l’arrêter, » annonçai-je.
Ce type en ferait trop si je n’y allais pas bientôt. Ce serait troublant.
Merci pour le chapitre.
Tant de sadisme j’aime ce que je lis.
Généralement je déteste les sadiques mais avec Léon et l’autre prince parfait, je pense que j’ai changé d’avis même si c’est beaucoup de manipulation et un peu de méchanceté.
Merci pour le chapitre