Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 3 – Chapitre 7 – Partie 2

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Chapitre 7 : Destinée

Partie 2

Dans la salle d’audience.

J’avais déplacé mon regard à la recherche de Livia et d’Anjie, mais elles n’étaient nulle part.

Et maintenant, je me sentais un peu découragé.

Le groupe de cinq idiots était présent ici, mais d’après leur expression, leur cœur n’était pas ici à cause du problème avec Marie.

— Ces salauds sont angoissés par leur romance.

Même si moi aussi, je pense si sérieusement à l’amour !

En plus, même si j’avais de l’espoir pour vous et Marie, comme c’était parti, mon plan ne se réalisera pas.

Ce qui pouvait vaincre ce monstre gigantesque que même Luxon ne peut vaincre, c’est l’amour ! L’amour est vraiment incroyable ! L’amour est l’arme la plus puissante qui soit !

— N’y a-t-il pas de l’amour qui traîne quelque part pour remplacer ces types ?

Apprenez un peu de moi qui m’inquiète si sérieusement de tout ça, bandes d’idiots, vous cinq !

Les nobles et les chevaliers se tenaient en rang dans la salle.

Sa Majesté le roi souleva le coin droit de ses lèvres de manière significative et annonça comme s’il était de bonnes humeurs. « Le nombre de personnes ici est devenu vraiment peu faible, n’est-ce pas ? »

Beaucoup de nobles et de chevaliers s’étaient échappés de la situation. Même le nombre de soldats n’était pas satisfaisant.

Cela démontrait à quel point la situation semblait désespérer alors qu’ils pensaient tous que cette guerre était peine perdue.

Moi aussi, je m’enfuirais vite si je n’étais qu’un simple soldat.

Non, un civil ne deviendrait même pas un soldat.

« Cependant — ce ne sont que les individus qui restent ici qui sont les vrais héros ! La principauté apporte de méprisables monstres dans leur sillage et envahit le territoire de notre royaume. Messieurs, c’est le moment de risquer notre vie ! »

Je ne savais pas si les gens qui étaient restés derrière avaient des nerfs d’aciers, un culot monstrueux ou s’ils n’étaient tout simplement pas résignés à leur sort — .

« Pour nous opposer à la principauté, il nous faut nous battre comme un seul homme ! Vicomte Baltfault, avancez ! » continua le roi.

À la suite de cet ordre, j’avais marché sur le tapis rouge qui était étalé dans la salle d’audience et je m’étais agenouillé, la tête baissée devant Sa Majesté le roi.

« Je vous nomme commandant suprême en cette période critique, » annonça le roi. « Il y a sûrement aussi ceux qui se moquent de vous en raison de votre jeunesse. Il y a sûrement aussi ceux qui ne vous feront pas confiance à cause de votre manque d’expérience. Mais vous seul, vicomte, possédez la force de briser cette situation. Vicomte Baltfault, cette bataille — pouvez-vous la gagner ? »

Son discours était théâtral. — Mais, je n’aimais pas ça.

Mais je voulais essayer au moins une fois.

J’avais répondu par une réplique que j’avais entendue quelque part. « Si c’est ce que Votre Majesté souhaite. »

La zone environnante était devenue bruyante d’un coup.

Les voix qui m’étaient parvenues à l’oreille étaient du genre : « Ce néophyte » ou « Seule sa bouche est puissante. » ou « Hm ~, soixante-dix points ! » ou « J’ai entendu cette phrase de quelque part. » — les gars, c’est embarrassant alors fermez-la !

Regardez ! Sa Majesté est un peu en colère ! Hein ? Pourquoi est-elle en colère ?

« — Je vois. »

En revanche, Milaine rougissait légèrement. Avait-elle l’air heureuse ? Hein ? Pourquoi !?

Le roi proclama alors. « Nous nous attaquerons désormais à la bataille finale contre la principauté avec le vicomte Baltfault en tant que commandant suprême ! »

Après un tel échange, un noble vêtu d’une tenue extravagante — le marquis Frampton avait soulevé ses objections.

Il semblait fatigué comme on pouvait le voir de l’ombre sous ses yeux. Ses joues pendaient aussi en raison de la graisse accumulée là.

Eh bien, on n’y peut rien.

Après la bataille contenant toutes les forces disponibles dans l’immédiat, la principauté qu’il croyait être son alliée s’en était sortie sans aucun problème.

« S’il vous plaît, attendez Votre Majesté ! Nous ne pouvons pas faire confiance à cet arriviste. Cette personne était soupçonnée de trahison ! Nous dites-vous de nous battre sous quelqu’un comme ça ? Avez-vous l’intention de nous ridiculiser ? » cria le marquis.

Les nobles qui étaient d’accord avec le marquis Frampton avaient également exprimé leur objection.

« C’est vrai. Nous devrions plutôt négocier avec la principauté. »

« S’il vous plaît, laissez-moi m’en occuper. Je jure que je ferai de la négociation avec la principauté un succès ! »

« C’est une erreur de se fier à quelqu’un comme ça ! »

Je m’étais relevé et j’avais regardé le visage du roi et de Milaine. Le roi avait fermé les yeux, mais Milaine avait ouvert la bouche sans expression.

« Arrêtez avec ce numéro inesthétique ! » déclara Milaine. « Le vicomte n’est pas un traître. Vous êtes ceux qui ont fabriqué les accusations. D’ailleurs, c’est Sa Majesté qui nomme le commandant suprême. Êtes-vous en train de dire que vous désobéissez ? »

Utiliser le nom de Sa Majesté pour me nommer avec force commandant suprême — c’était une méthode grossière, mais il n’y avait pas d’autre moyen.

Le visage du marquis Frampton était devenu rouge et il avait protesté. « Quoi ? Même pour la reine, cette façon de parler est inexcusable ! Nous ne nous unirons pas pour nous battre si les circonstances sont comme ça ! »

Ils résistaient désespérément contre mon camp parce qu’ils savaient que si le royaume gagnait avec moi comme commandant suprême — alors ce serait la fin pour eux.

Ils s’opposaient désespérément pour faire un grand retour, quoi qu’il arrive.

Je m’étais lentement retourné et j’avais regardé vers le marquis et ses cohortes.

À l’intérieur de la salle d’audience où les nobles, les militaires et les représentants du gouvernement faisaient la queue, j’avais sorti une arme de poing de ma poche et j’avais tiré avec vers le plafond.

Le bruit d’un coup de feu et le bruit d’une douille tombant sur le sol résonnèrent à l’intérieur de la salle.

Avec ce signal, les gardes du palais, et les chevaliers de la maison ducale entrèrent dans le hall.

Vince hocha légèrement la tête quand je l’avais regardé.

— La permission avait également été donnée. C’est mon tour à partir de maintenant.

« Fermez votre sale gueule, bande d’ordures, » déclarai-je.

« Qu-Qu’est-ce que vous avez dit ! Gardes ! Qu’est-ce que vous faites tous ? Capturez vite ça… Quoi ? » s’écria le marquis Frampton.

Les gardes du palais se déplacèrent pour appréhender les nobles qui étaient en opposition tout à l’heure — les individus de la faction du marquis Frampton.

« Ce n’est pas moi qu’il fallait arrêter pour trahison. C’est vous les gars, pour avoir un lien avec la principauté et pour avoir poussé le royaume dans un danger, » déclarai-je.

Les gardes du palais avaient retenu les bras du marquis Frampton et l’avaient traîné jusqu’à là où je me tenais.

« Ne faites pas l’imbécile ! Pourquoi sommes-nous les traîtres ? Nous avons agi en pensant au bien du pays. Qu’est-ce qu’un néophyte comme vous sait !? » s’écria le marquis Frampton.

« Vous êtes arrêté parce que vous avez perdu contre ce néophyte. C’est comme vous le dites, je ne suis qu’un débutant. Cependant, ce n’est pas bon si les gens qui travaillent au cœur du pays perdent contre ce néophyte, n’est-ce pas ? » répliquai-je.

Votre gaffe me tendait un piège.

— Mais j’ai pitié de vous. Parce que ce n’est pas contre moi que vous avez perdu, mais contre Luxon.

D’abord, je ne pourrais pas gagner si je n’avais pas Luxon.

Hein ? En y réfléchissant bien, je ne me laisserais pas entraîner dans ce genre de lutte politique si je n’avais pas Luxon.

Eh bien, ça n’a pas d’importance.

« Où est la preuve que nous sommes liés à la principauté ? Votre Majesté ! C’est une erreur. Vous ne devez pas prêter l’oreille aux paroles d’un néophyte comme lui ! » cria le marquis Frampton.

Le roi ne répondit pas du tout. Il ne faisait que regarder le marquis Frampton.

Le marquis Frampton avait été irrité de voir ça. Il fixa Milaine qui s’était assise à côté du roi.

« Ce doit être votre travail. Monstre perfide ! » s’écria le marquis Frampton.

Dire une chose aussi terrible à Milaine — ce type, peut-être qu’il avait besoin d’une punition ?

« Marquis Frampton, c’est inesthétique. Ceci est votre défaite. »

Quand Milaine avait dit cela avec un regard de pitié, le marquis Frampton avait fait du grabuge comme pour dire qu’il n’avait toujours pas perdu.

« Qu’est-ce que vous racontez ? Comment allez-vous prouver ma trahison dans cette situation où il n’y a aucune preuve ? Sachez que la punition divine sera infligée pour cet acte diabolique ! » s’écria le marquis Frampton.

Les nobles qui l’entouraient crièrent aussi. Les nobles se trouvant à l’extérieur de la faction du marquis regardèrent d’un regard glacial ou alors ils avaient l’air déconcertés.

Malgré tout, ce type ne savait pas quand abandonner.

Amusant. On va se moquer de lui.

« Voulez-vous tant que ça la preuve ? » demandai-je.

Après que j’eus dit ça, Luxon était apparu et avait projeté une image 3D au centre de la salle d’audience.

Ce qui était projeté là, c’était le marquis et d’autres nobles — les membres de la faction du marquis.

La salle était devenue bruyante avec l’apparition de la projection 3D, alors j’avais haussé la voix et j’avais rassemblé l’attention de tous.

« Trop bête. C’est vraiment dommage. J’ai de la compassion, alors j’avais prévu de vous pardonner si vous vous unissez et combattez avec nous ici. Vous avez laissé partir votre dernière chance, Marquis Frampton, » déclarai-je.

— Eh bien, je mens quand même. Lui pardonner ? Ce n’est pas possible.

« Qu-Qu’est-ce que vous êtes !? Votre Majesté ! S’il vous plaît, arrêtez-le. Cette personne a apporté une arme dans la salle d’audience ! Il est dangereux ! Votre Majesté devrait le comprendre aussi. Cette personne ne peut pas errer librement ! Votre Majesté ne doit pas se laisser tromper par ce genre de tromperie ! » cria le marquis Frampton.

La projection 3D avait commencé à bouger puis une voix avait retenti à l’intérieur de la salle. « Marquis ! Un rapport dit que la reine recommande Baltfault comme commandant en chef ! »

La bouche du marquis projeté à l’intérieur de la projection s’était ouverte. « C’est pathétique comme elle s’est fait cajoler par un jeune comme ça. Elle est tout à fait capable, mais comme on pouvait s’y attendre, c’est une femme. Le roi est aussi vraiment pathétique avec sa fougue. Mais même ainsi, je n’aurais jamais imaginé que la principauté romprait notre accord secret — . »

Il avait l’air vraiment agacé à l’intérieur de la projection.

« Nous avons perdu beaucoup de compatriotes. Que devons-nous faire à partir de maintenant ? » demanda un autre noble.

« Utilisez Son Altesse Hertrude pour négocier. Ces types devraient vouloir reprendre la princesse et la flûte magique quoiqu’il arrive. N’oubliez pas de faire avancer les choses secrètement par rapport au roi. Après ça, ne laissez pas ce Baltfault faire ce qu’il veut. L’atout de la principauté était une erreur de calcul de notre part, mais ce type est aussi dangereux, voire plus encore. Quand le moment sera venu, nous rejetterons la faute sur le roi et nous conclurons un accord avec la Principauté, » déclara le marquis de la projection.

Pour qu’un vassal fasse en sorte que le roi prenne ses responsabilités, cela ne pouvait être considéré que comme de l’irrévérence.

Le marquis Frampton avait pâli et me regarda. « Men… mensonges ! Ce n’est qu’une tromperie ! C’est une illusion que ce traître a inventée ! Ce traître essaie de me piéger ! »

J’avais appuyé le canon de mon arme sur le front du marquis Frampton et j’avais souri. « Vous êtes stupide ou quoi ? Vous êtes allé si loin. Si c’est la seule preuve que j’ai, même le roi et la reine ne feraient rien. Ils ont permis que cela se produise, ce qui signifie que la preuve que j’ai en ma possession est à ce point inébranlable. »

J’avais sorti des lettres et des notes de ma poche et je les avais jetées.

Le marquis Frampton ouvrit en grand les yeux et trembla violemment. « Co-Comment ? Ces lettres — devraient déjà être brûlées. »

Les nombreuses lettres lui étaient familières parce que l’écriture était exactement la sienne. Les lettres contenaient son échange avec la principauté.

Luxon les avait copiées exactement comme l’original — elles étaient fausses.

« Ah, il y a aussi un message pour vous de la princesse Hertrude. “Il est inopinément inutile, n’est-ce pas ?” dit-elle. Elle a facilement avoué le genre de conversation qu’elle avait eue avec vous, » déclarai-je.

Elle avait parlé du genre d’entente secrète qu’elle avait échangée avec le marquis Frampton qui n’avait pour elle plus aucune utilité.

Du point de vue de la princesse Hertrude, elle devait s’amuser à regarder le royaume en conflit interne dans ce genre de situation.

Elle avait tout révélé sans rien cacher en sachant qu’elle avait accompli son rôle.

Peut-être pensait-elle que nous nous disputerions encore plus en faisant cela ?

Bon sang, c’est vraiment une princesse gênante.

Le marquis à l’intérieur de la projection avait continué à parler avec un ton insatisfait.

En revanche, le marquis Frampton devant moi devenait rouge vif et murmura. « Cette… cette petite fille » et ainsi de suite en raison de sa vexation.

« Jusqu’au dernier d’entre eux ne comprennent rien à tout ça ! Ne comprennent-ils pas qui est le plus dangereux ici ? Cette Sainte est aussi gênante, mais elle n’est rien qu’on ne puisse gérer. Mais, cet homme seul est déjà en soit une catastrophe ! En solo, il peut faire le travail de qui sait combien de flottes ? Ne comprennent-ils pas ce que c’est que d’être capable de gagner complètement contre une flotte de plusieurs douzaines de navires avec un seul navire ? » déclara le marquis de la projection.

« Cependant, le problème, c’est la principauté, à l’heure actuelle. Nous devrions aussi coopérer avec le duc Redgrave —, » déclara un autre noble.

« Alors, faites en sorte que Baltfault s’oppose à la principauté pour qu’ils s’écrasent l’un contre l’autre ! » déclara le marquis de la projection. « Prenez sa famille en otage. Je me fiche de la méthode que vous utilisez ! Ne le prenez pas pour un simple chien de garde du duc. Le rapport mentionne que son dirigeable n’a même pas besoin d’un équipage, pas un seul individu. Est-ce que vous comprenez ? C’est lui le vrai danger ! »

« Mais, dans notre état actuel, nous n’avons pas beaucoup d’influence —, » déclara l’autre noble.

Le marquis à l’intérieur de la projection était furieux. « Ce Vince aussi, à quoi pense-t-il ? Permettre à ce jeune homme de faire ce qu’il veut, c’est ce qui mettra fin à ce royaume. Cela n’aura aucun sens même si nous gagnons contre la principauté comme ça. Quoi qu’il arrive, quoi qu’il en coûte, nous devons l’écraser ! »

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

3 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.
    Prit la main dans le sac !

  2. Rhaaaa le chapitre de la révélation.
    Merci pour le chapitre.

  3. Ha j’aime les chapitres comme ça !
    Merci pour le chapitre.

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