Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 3 – Chapitre 4 – Partie 3

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Chapitre 4 : L’Autre Côté de la Médaille

Partie 3

Alors qu’il regardait sa fille sortir en trombe de la pièce, Vince avait poussé un petit soupir.

« Bon sang —, pourquoi ne peut-elle pas être plus honnête ? » déclara Vince.

Il s’était levé après avoir vu sa fille maladroite quitter les lieux.

Gilbert était alors entré dans la pièce.

« Père, pourquoi Anjie est-elle partie en trombe avec un tel visage ? » demanda Gilbert.

« Je la surveillerais, alors ne t’inquiète pas. C’est peut-être douloureux pour Anjie, mais je ne sais pas ce qu’elle ferait si elle savait la vérité. Cette fille est trop émotive. Pourquoi ne peut-elle pas laisser ses sentiments se clarifier ? » répondit Vince.

« Jusqu’à présent, elle avait été élevée pour être destinée à un ménage spécifique. Ne serait-elle pas troublée quand on lui parle soudainement d’amour libre ? C’est compréhensible une fois qu’on se rend compte des circonstances, » répondit Gilbert.

Vince avait fait un petit rire.

« Il y a plusieurs problèmes délicats à ce sujet. Si nous sommes trop vigoureux, l’autre maisonnée se plaindra. En plus, ça dépend des sentiments de cette enfant. Est-ce que leur relation est juste en tant qu’amis, ou peut-être —, » déclara Vince.

Gilbert hocha la tête, comme s’il était convaincu de quelque chose.

Pour l’instant, il avait laissé de côté ce qu’Anjie avait dit et avait rapporté ce sur quoi il avait enquêté.

« J’ai enquêté sur ceux qui ont pris contact avec le vicomte dans le donjon. Il semble qu’il y a des gens qui sont contrariés de ne pas pouvoir faire fonctionner Partenaire. Une partie d’entre eux se disputent au sujet de la possibilité de le tuer pour voir s’il accepte un nouveau maître. Ils ont lancé un appel direct à Sa Majesté pour qu’il soit bientôt exécuté, » déclara Gilbert.

Vince avait croisé les bras. « Ont-ils peur du vicomte ? Je suppose que c’est inévitable. Après tout, c’est un chevalier qui, à lui seul, a forcé les troupes de la principauté à battre en retraite. Ils sont peut-être inquiets à l’idée qu’il puisse pointer sa lame vers eux. »

Du point de vue de la faction qui s’opposait à la maison ducale, ils ne savaient pas quand Léon allait pointer cette lame vers eux.

Vince comprenait leur anxiété.

« Les gens du Temple commencent aussi à faire du bruit. Bien qu’il s’agisse d’une lutte de pouvoir, à ce stade, il y a une limite à ce que les choses puissent s’intensifier. Si on ne s’en occupe pas correctement, le pays sera divisé par une guerre civile, » continua Gilbert.

Vince déplia les bras et parla. « L’heure est venue. Tôt ou tard, toute la pression qui s’est accumulée va éclater. Néanmoins, il semble que j’ai beaucoup d’ennemis. »

Vince, qui dirigeait ce qui avait été la plus grande faction jusqu’à il y a quelque temps, avait du mal à faire face à la faction montante du marquis.

« — Il semble que vous ayez fait quelque chose de stupide, Malcom, » en prononçant le nom du marquis Frampton, Vince regarda Gilbert et sourit.

« Gilbert — ne trouves-tu pas que l’œil d’Anjie pour les gens est quelque chose ? » demanda Vince.

Gilbert avait une expression indescriptible.

S’il n’y avait pas eu Anjie, la famille ducale se serait aussi méfiée de Léon.

La rupture des fiançailles avec Julian avait été un coup dur, mais grâce à cela, ils avaient réussi à conquérir Léon.

« Dans un sens, nous avons eu de la chance. Nous n’avons pas besoin de côtoyer “Son Altesse le Prince”, alors je suppose que tu as raison, » répondit Gilbert.

Vince était d’accord avec cette opinion.

« Maintenant, rentre sur ton territoire et prépare-toi à la guerre. Il y a quelque chose que je dois faire ici, » déclara Vince.

Gilbert hocha la tête et sortit brusquement de la pièce.

Vince se dirigea ensuite vers le palais royal.

 

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Au-dessus de l’académie flottait un navire de guerre appartenant à l’armée du royaume.

Les chevaliers en armure surveillaient les alentours, et les chevaliers et les soldats étaient envoyés au sol.

Au milieu d’un travail de police exagéré, les étudiants de l’académie avaient pris conscience de l’atmosphère tendue qui régnait à l’école.

C’était comme la tension avant la guerre.

À son retour, Anjie avait vu Livia se précipiter sur elle.

Alors qu’elle s’approchait, elle avait saisi ses bras et parla de près. « Anjie ! C’est Léon ! Léon a été arrêté ! »

Voyant l’état de confusion de Livia, Anjie avait retenu ses larmes.

Il y avait d’autres élèves et surtout, elle était devant l’entrée de l’école. Il y avait beaucoup de monde.

« Je le sais. Allons à l’intérieur, » déclara Anjie.

Anjie avait emmené Livia et s’était dirigée vers les dortoirs des filles.

Livia s’inquiétait de la situation.

« Léon a été emmené, Clarisse et les autres sont aussi parties loin de l’académie. Qu’est-ce qui se passe dans le monde ? » demanda Livia.

Ce n’était pas seulement le palais royal qui était agité.

L’académie avait également été touchée.

« Il y a une guerre, » répondit Anjie.

« La guerre !? » s’écria Livia.

« Calme-toi. Ne parle pas si fort, » déclara Anjie.

Elles pénétrèrent rapidement dans la chambre de Livia.

Anjie, soulagée après être entrée dans la chambre, avait perdu toutes ses forces.

Tout en se soutenant en utilisant le corps de Livia, elle s’était assise sur un lit et avait commencé à parler. « Il y a des individus qui sont liés à la principauté. Ces gens ont fait arrêter Léon et l’ont jeté dans le cachot du palais royal. Ils ont également saisi Partenaire et Arroganz. »

« Q-Quoi ! Léon n’a rien fait de mal ! » s’écria Livia.

« Ce n’est pas pertinent. Léon est un obstacle pour eux. — Si seulement j’avais plus de pouvoir, j’aurais pu le protéger, » déclara Anjie.

En voyant Anjie, qui se sentait pathétique et déprimée, Livia avait parlé comme si quelque chose lui avait traversé l’esprit. « La reine ! Si on demande à Milaine — . »

Anjie secoua la tête, croyant que si Milaine avait fait quelque chose, elle l’aurait su. Comme Léon n’avait reçu aucune aide, la reine ne pouvait probablement rien faire.

« Milaine ne peut rien faire. Je pensais qu’elle donnerait un coup de main, mais comme elle ne l’a pas fait, cela doit vouloir dire que quelqu’un annule ses ordres. Ou c’est peut-être un cas où elle ne peut pas se permettre de s’impliquer avec Léon, » déclara Anjie.

La faction du marquis s’était soudainement mise à bouger.

Anjie en connaissait le sens.

Après avoir vérifié l’information de chez elle, elle avait compris ce que cela signifiait, même si elle ne l’aimait pas.

« Livia, il va y avoir une lutte de pouvoir dans le palais royal. Si elle n’est pas gérée correctement, elle se transformera en guerre civile, » déclara Anjie.

« Hein ? P-Pourquoi !? » s’écria Livia.

En réponse à Livia, qui avait été surprise d’entendre parler d’une guerre civile, Anjie avait exprimé ses pensées. « Nous sommes en état d’alerte maximales. Mon père et mon frère se déplacent, alors c’est déjà comme si une guerre avait commencé, sans qu’on verse du sang dans le palais royal. »

Anjie croyait que le dirigeable arrivant à l’académie avait été déployé au cas où quelque chose se produirait.

Si c’est le cas, est-ce que mon père ou Milaine ont participé à la mission du dirigeable de l’Académie ? Se demanda Anjie.

Vince avait dit qu’il était prêt vis-à-vis de l’académie, donc l’académie était probablement en sécurité.

Pendant qu’elle réfléchissait à de telles choses, Livia semblait mal à l’aise et demanda quelque chose.

« — Qu’arrivera-t-il à Léon ? »

Pendant un moment, Anjie avait pensé à faire un mensonge pour la soulager, mais — elle avait dit la vérité à Livia.

« Je suis désolée. Ma famille a abandonné Léon. Ils ne voient plus aucune valeur en lui maintenant que son Artefact Perdu n’est plus en sa possession. Je ne sais pas non plus si Milaine l’aidera. Si le pire devait arriver, il serait exécuté. »

Livia avait baissé la tête en entendant ça, puis s’était soudain levée.

Elle était sur le point de sortir de la pièce avec une marche instable, alors Anjie avait saisi son bras pour l’arrêter.

« Où est-ce que tu vas !? » s’écria Anjie.

« Anjie — Je suis désolée. Je veux aider Léon. Pour ça, je veux essayer tout ce que je peux, » déclara Livia.

« Toi —, » commença Anjie.

Tout en pleurant, Livia avait tenté de quitter la pièce.

Anjie avait deviné à quoi elle pensait.

« Attends. — J’y vais aussi, » déclara Anjie.

Ainsi, Anjie et Livia avaient toutes deux quitté la pièce ensemble et avaient décidé de se tourner vers quelqu’un qui pourrait potentiellement aider Léon.

 

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Étant la sainte, l’académie avait fourni une salle spéciale pour Marie.

C’était la plus grande chambre du dortoir des filles — utilisée par les filles nobles avec un rang égal à celui d’Anjie.

Dans cette pièce, Marie était assise sur un canapé, les jambes croisées.

Elle se sentait revigorée en voyant les deux personnes debout devant elle.

« Voulez-vous que j’aide ce type ? Pourquoi devrais-je le faire ? » demanda Marie.

Tandis que les disciples de Marie riaient, Anjie l’implorait une fois de plus.

« J’ai jugé que vous pouviez aider puisque vous êtes la sainte. S’il vous plaît, je veux que vous aidiez Léon, » déclara Livia.

Livia hocha la tête. « S’il vous plaît ! S’il vous plaît, sauvez Léon. »

Marie avait pris une gorgée de son verre tout en souriant triomphalement.

J’ai été ravie d’apprendre l’arrestation de ce Mob, mais je ne m’attendais pas à me sentir aussi bien en voyant ces deux-là me demander de l’aide ! pensa Marie.

Celle vers laquelle elles se sont tournées, c’était — la Sainte Marie.

Et bien, je n’ai aucune obligation d’aider ce type et je ne sais pas non plus comment je le ferais, pensa Marie.

Bien que Marie soit la sainte, elle ne l’avait pas été depuis longtemps et elle ne savait pas comment influencer une organisation.

Elle ne connaissait pas la procédure pour libérer Léon, mais elle avait néanmoins décidé d’utiliser cette opportunité.

Elle regarda Anjie et Livia, puis parla. « Mais tu m’as déjà dit tant de choses avant ça. »

Anjie s’était excusée. « P-Pardonnez-moi, s’il vous plaît. J’ai été stupide. »

« Bien sûr ! Et toi, la naïve, » déclara Marie.

« O-Oui ! » répondit Livia.

Marie avait posé une question à Livia, qu’elle avait qualifiée de naïve. « Ne penses-tu pas qu’il y a une courtoisie quand on demande une faveur ? »

« Courtoisie ? E-Euh —, » balbutia Livia.

Marie avait parlé à une Livia perplexe. « Vous deux —, agenouillez-vous devant moi devant le public. Si vous faites ça, je penserai à faire quelque chose pour ce Mob. »

Bien que Marie ait donné cette condition, elle avait des intentions différentes à l’intérieur. La fierté d’Anjelica est trop grande pour qu’elle soit d’accord. Olivia le ferait peut-être, mais ça ne sert à rien vu que j’ai dit qu’elles devraient s’agenouiller toutes les deux. Je serais inquiète si elles étaient d’accord de le faire.

— C’était ses pensées.

 

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Marie avait rapidement eu des regrets.

Elle était sur la place de l’académie.

Ce n’est pas possible. Pourquoi ? Pourquoi en est-on arrivé là ? pensa Marie.

Elle s’était mise à transpirer des sueurs froides.

Un cercle de gens entourait Marie.

Au centre se trouvaient Marie et ses disciples.

« Écoute, Marie. Regarde l’état lamentable de ces individus. »

« La fille du duc et la roturière baissent la tête. De plus, leur front est contre le sol. »

« Comme c’est laid. »

Les élèves qui les entouraient riaient.

À côté de Marie, Kyle était très découragé. « Est-ce bon d’aller aussi loin ? Honnêtement, même moi, je ne veux plus voir ça. »

Sur la place, Livia et Anjie s’agenouillaient ensemble — et devant la protagoniste et la méchante, il y avait Marie, qui continuait à transpirer.

Elles ont fait ce qu’elle leur avait dit de faire. Malgré cela, elle ne pensait pas qu’elles iraient jusqu’au bout.

Peu importe à quel point Marie pouvait être arrogante, même cela n’était pas quelque chose dont elle pouvait rire.

Attends ! Vraiment, attends ! Je leur ai dit de s’agenouiller parce que je ne pensais pas qu’elles le feraient ! Je n’ai aucune idée de ce qu’il faut faire à propos de leur problème ! pensa Marie.

D’abord, Marie n’avait pas trouvé un moyen d’aider Léon.

Maintenant, elle devrait révoquer sa promesse malgré le fait que les deux femmes s’étaient agenouillées.

Elle pouvait entendre des rires dirigés vers les deux femmes. — Les gens autour d’eux étaient plus ravis que Marie.

« C’est pathétique pour la fille du duc. »

« Dire que j’étais un partisan d’une telle personne. Je vais pleurer. Sa fierté de noble a-t-elle disparu ? »

« C’est pour le bien de ce type. Qu’est-ce qu’il a de bien, ce Baltfault ? »

Les gens qui étaient les disciples d’Anjie chuchotaient entre eux.

Si une personne de haut statut baissait la tête si facilement, elle perdrait son autorité.

C’était pour ça que Marie pensait qu’Anjie ne le ferait pas.

Les disciples de Marie adoptaient une attitude arrogante envers Anjie et Livia.

« Hé, fais un bon travail en faisant ta demande à Marie ! »

Quand Anjie s’était inclinée et a supplié « Je veux que vous sauviez la vie de Léon », ils avaient joué avec elle.

« Ce n’est pas comme ça qu’on fait, hein ? Il y a un moyen précis de faire une demande, n’est-ce pas ? Se pourrait-il que la fille du duc ignore comment demander quelque chose aux gens ? »

« S’il vous plaît, sauvez la vie de Léon, M-Marie ! » déclara Anjie.

Marie ne pouvait pas parler à celui qui avait forcé la fière Anjie à s’incliner et à lui parler poliment.

« Roturière, parle. »

« S’il vous plaît, sauvez Léon, Marie, » déclara Livia.

« Quel état misérable êtes-vous maintenant que Baltfault n’est plus là ! Vous vous cachiez derrière cet homme pour vous protéger. »

Les disciples de Marie et les étudiants environnants avaient ri.

Hein ? Quoi ? Ces disciples sont effrayants. Ces types n’utilisent-ils pas mon nom pour exprimer leur colère ? Je ne peux pas leur faire confiance, pensa Marie.

Se détournant du fait qu’elle leur avait dit de s’agenouiller, Marie s’était sentie déconnectée des gens qui l’entouraient.

Alors —

« Marie, voilà un repose-pieds, » l’un des disciples de Marie désigna la tête d’Anjie.

« Hein !? » s’exclama Marie.

Les autres partisans l’avaient suivi.

« Oh, dans ce cas, tu devrais utiliser la fille du duc comme chaise et le roturier comme repose-pieds. »

« N’es-tu pas contente d’être la chaise de la Sainte, Anjelica ? »

« Dis quelque chose ! »

Marie voulait crier sur la fille qui piétinait Anjie.

Qu’est-ce que vous faites tous !? Allez-vous me tuer ? Si ce Mob découvre ce qui se passe, il viendra pour se venger ! I-Il va me tuer ! pensa Marie.

Imaginant Léon portant un fusil avec une expression vide, les jambes de Marie ne pouvaient s’arrêter de trembler.

C-C’est vrai. N’a-t-il pas un objet de triche ? S’il se fâche, je suis —, pensa Marie.

Une main était intervenue pour arrêter le partisan qui aggravait la situation, et cette main appartenait à Julian. « Vous avez toutes les deux montré que vous étiez prêtes à aller si loin. Marie, cela n’a pas besoin d’aller plus loin. »

Brad avait ensuite parlé. « C’est vrai. Maintenant que nous en sommes arrivés là, nous devons montrer notre sincérité. »

Jilk hocha la tête. « Laissons le passé derrière nous. Marie, pardonnons-leur. »

Chris était d’accord. « Si nous les déshonorons encore plus, ton nom sera terni, Marie. »

Greg frappa sa paume avec son poing et sourit à Marie. « Elles en ont fait autant. Aidons Baltfault, Marie. »

Puisque ce monde n’avait pas une culture basée sur le fait de s’agenouiller comme ça, ils leur avaient pardonné comme elles étaient allées aussi loin. Cependant, Léon comprendrait le sens de quelqu’un qui accomplit cette action. (Note : Le Japon a cette « culture du dogeza », où s’agenouiller avec le front en contact avec le sol, ce qu’on appelle un dogeza, est considéré comme un style très fort et humiliant pour s’excuser).

Après tout, c’était un camarade réincarné.

Marie tremblait en pensant à ce qui arriverait si Léon apprenait la nouvelle.

Ce n’est pas bon. Si je leur dis que je ne peux pas les aider, ma vie est finie. Ou plutôt, ce type peut probablement s’évader avec son propre pouvoir. Je n’ai rien à faire. C’est assez stupide, n’est-ce pas ? pensa Marie.

Marie, incapable de faire quoi que ce soit, demanda de l’aide aux cinq gars confiants. « Tout le monde, puis-je vous demander de l’aide ? »

Les cinq se tournèrent vers Marie et hochèrent la tête, puis quittèrent les lieux.

Quoi qu’il en soit, Marie voulait échapper à sa situation.

Quand elle tourna le dos aux deux autres, qui étaient encore à genoux, et s’éloigna comme si elle les ignorait, ses partisans l’accompagnèrent.

« Comme c’est généreux de ta part, Marie. »

« Si c’était moi, je les piétinerais. »

« Oh, si c’était moi, je les déshabillerais et je les obligerais à s’excuser. »

En entendant ses partisans dire de telles choses, Marie se sentait mal à l’aise.

Ce n’est pas drôle. — Ça ne l’est vraiment pas. Je ne comprends pas ces suiveurs. Qui sont ces gens ? Ils sont complètement différents de ce que je pensais qu’ils étaient, pensa Marie.

Parmi les partisans turbulents, Cara était la seule à avoir suivi Marie en silence.

 

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Marie était partie.

Pendant que les gens des environs riaient, Anjie et Livia s’étaient levées.

Les voix de ceux qui les entouraient étaient froides.

« Vont-elles aussi loin ? »

« Oh, la maison du duc est vraiment tombée bien bas. Elle ne comprend pas ce que c’est que de baisser la tête. »

« En effet, quelle humble femme ! Elle s’entend bien avec les roturiers. »

Les deux femmes s’étaient éloignées de la scène en étant ridiculisées.

Livia avait parlé à Anjie. « Ça aurait été mieux s’il n’y avait que moi, alors pourquoi tu l’as aussi fait, Anjie ? Hmm — avec la position de ton ménage et tout. »

Anjie avait fait un sourire un peu triste. « Je pensais que c’était le meilleur choix. C’est peut-être mauvais pour ma maison. Mais surtout, je voulais aider Léon. Je suis vraiment une imbécile, n’est-ce pas ? »

Anjie, qui avait incliné la tête devant Marie, parla ainsi — et pleura.

« Avec ça, je me suis vraiment déshonorée. J’ai sali le nom de ma maison. Cependant, même ainsi — si cela signifie aider Léon, c’est bien, » déclara Anjie.

Anjie avait l’air un peu revigorée.

Marie lui avait volé son fiancé, Julian, et les fiançailles avaient été rompues.

C’était douloureusement amer pour Anjie de s’incliner devant Marie.

— Dire qu’Anjie ferait ça pour Léon, pensa Livia.

Livia avait mal à la poitrine en se comparant à Anjie.

 

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Un groupe était amassé au-dessus du ciel de la Principauté de Fanoss.

Une flotte, avec une île flottante qui avait été transformée en dirigeable servant de vaisseau amiral, couvrait le ciel.

Il y avait plus de cent cinquante dirigeables avec des monstres qui les entouraient.

Peu importait que la flûte magique soit avec le royaume.

Après tout, il existait une autre flûte magique dans la principauté.

L’utilisatrice de cette flûte magique était la seconde princesse, Hertrauda.

Elle avait quatorze ans.

Elle avait les cheveux noirs et lisses, tout comme sa sœur aînée.

Bien qu’elles se ressemblaient, Hertrauda était supérieure lorsqu’il s’agissait d’utiliser une flûte magique.

Elle était capable de commander de nombreux monstres, et la flûte magique elle-même était plus puissante que celle d’Hertrude.

À l’origine, l’équipe de Hertrude aurait dû suffire à couler le royaume. Cependant, Léon avait à lui seul ruiné leurs plans, provoquant une ruée folle vers la principauté.

La principauté n’avait pas l’intention à l’origine que Hertrauda parte pour le front. Celui qui avait changé cela, c’était Léon.

« Ce chevalier hérétique ne peut rien faire. Est-ce que c’est exact ? » demanda Hertrauda.

Le serviteur de Hertrauda avait répondu à sa question. « Il n’y a pas de malentendu. Les rapports indiquent que son artefact disparu, le dirigeable et son armure ont également été saisis. Les nobles stupides du royaume sont assez négligents. »

Les meneurs avaient encerclé Hertrauda.

Un chevalier lui avait fait un rapport. « Princesse, les préparatifs sont prêts. »

D’un petit signe de tête, la jeune fille, Hertrauda, s’embarquait pour une bataille qui déterminera l’avenir de la principauté.

« Attaquez le royaume d’ici. Préparez tout le monde. Notre objectif est la capitale royale du Royaume d’Holfault. Ne faites pas attention aux autres petits avortons ! Partez ! »

En réponse à la voix de Hertrauda, les dirigeants dans les environs avaient répondu avec vigueur.

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

Un commentaire :

  1. Ethan Nakamura

    Merci pour le chapitre. Les feux de la guerre vont ronger le pays pour le meilleur ou pour le pire…

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