Chapitre 11 : Le Pouvoir de l’Amour
Table des matières
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Chapitre 11 : Le Pouvoir de l’Amour
Partie 1
Le navire de la famille royale qui coulait — Weiss.
Livia et les autres qui s’en étaient échappés étaient montés à bord d’un petit dirigeable.
Le chevalier masqué descendit de son armure et confirma leur sécurité. « On dirait que tout le monde est en sécurité. »
Anjie soutenait Livia qui semblait hagarde après avoir utilisé son pouvoir.
Et Marie était soutenue par Cara.
Anjie regarda le chevalier masqué. « Vous nous avez sauvés. Je vous remercie. »
« — Pas besoin. Plus important encore, la bataille a repris. Il y a même un nouveau monstre gigantesque qui est apparu. Nous sommes désavantagés maintenant que nous avons perdu la méthode pour le vaincre, » déclara le chevalier masqué.
Partenaire avait déjà vaincu le monstre gigantesque une fois, mais après cela, il avait été abattu. Anjie avait l’air un peu triste en voyant le naufrage du dirigeable dans lequel elle avait de bons souvenirs, mais elle secoua la tête et fit une expression sérieuse.
Le nouveau monstre gigantesque qui venait d’apparaître attaquait sans discernement, et à cause de cela, une lutte à trois camps avait commencé.
Jilk dans son armure avait visé avec son fusil et avait tiré sur les monstres qui approchaient.
« Ce sera dangereux ici. Nous devons battre en retraire, » déclara Jilk.
Greg s’y était opposé. « Il n’y a nulle part où se réfugier ici ! Cette énorme créature va aller à la capitale à ce rythme ! »
« Alors vous dites qu’on peut gagner contre ça !? Partenaire et Weiss ont coulé, nous n’avons aucun moyen de gagner maintenant ! » déclara le chevalier masqué.
Le chevalier masqué regarda Arroganz et le chevalier noir mener une bataille féroce. Il avait serré sa main.
« — Baltfault est aussi très occupé. Si seulement nous pouvions faire quelque chose, » déclara le chevalier masqué.
Marie leva le visage quand tout le monde était enveloppé dans une atmosphère sombre.
« Attendez. Il y a — il y a un moyen de gagner ! » déclara Marie.
Le chevalier masqué avait alors interrogé Marie qui avait dit ça. « Marie, non, Lady Marie, est-ce vrai !? »
« Oui, oui. Il y a la flûte magique, n’est-ce pas ? Ce gros monstre peut être dissipé si on demande à l’utilisateur de souffler une fois de plus sur la flûte. Mais —, » déclara Marie.
Ils ne savaient pas où se trouvait l’utilisatrice.
Et ensuite, l’utilisatrice soufflerait-elle encore une fois dans la flûte pour eux ?
« Je vois, nous aurons donc besoin de persuasion, » déclara le chevalier masqué.
Ce serait difficile. — Alors que tout le monde le pensait, Livia avait pris sa décision.
« — Allons-y. Cette bataille ne doit pas se poursuivre, » déclara Livia.
« Livia, tu devrais te reposer. Tu ne peux même plus te tenir droite, » déclara Anjie.
Livia secoua la tête même après qu’Anjie lui ait dit ça.
« Je veux arrêter cette bataille. D’ailleurs, j’ai l’impression que nous sommes les seuls à pouvoir le faire, » déclara Livia.
La zone environnante était dans le chaos et Léon était déjà surchargé. De plus, les communications s’étaient à nouveau détériorées.
« Nous sommes les seuls à pouvoir le faire, » déclara Livia.
Le chevalier masqué hocha légèrement la tête et parla à Kyle qui dirigeait le dirigeable. « Dirigez-vous vers l’emplacement de l’utilisateur de la flûte magique ! »
Mais, Kyle avait montré un visage très mécontent. Il devait être réticent à suivre l’ordre du chevalier masqué. « Pourquoi me donnez-vous de l’ordre ? Tout d’abord, nous ne savons même pas où se trouve le propriétaire. »
« Ah, je connais l’endroit que vous cherchez. »
Tous les regards s’étaient rassemblés sur la sphère blanche flottante.
« J’ai fini de localiser l’endroit. Laissez-moi la navigation, » déclara Creare.
Livia demanda à Creare. « Are-chan, s’il te plaît. Guide-nous là-bas. »
« Est-ce mon surnom ? Ça donne un sentiment de familiarité. Maintenant, nous devrions continuer d’avancer comme ça, » répondit Creare.
Kyle avait déplacé le dirigeable selon les instructions de Creare.
« En avançant sur un champ de bataille comme celui-ci…, je ne peux pas continuer si on ne me donne pas une prime spéciale, » Kyle avait fait son travail même en disant ça.
Le chevalier masqué avait pris une certaine pose. « Allons-y ! Nous mettrons fin à cette bataille ! »
Chris était mécontent envers le chevalier masqué. « Ce type, il a l’air familier. »
Des robots se rassemblèrent l’un après l’autre autour du dirigeable.
« Quoi, quoi !? » s’exclama le chevalier masqué.
Le chevalier masqué se hâta de se mettre sur ses gardes, mais Creare leur déclara que tout allait bien. « Ils montent la garde. On dirait que le grincheux est arrivé. »
« Grincheux ? » demanda Livia.
Une colonne de lumière était apparue du ciel. Cela avait été tiré à travers le monstre gigantesque, le transformant en fumée noire.
Le dirigeable s’était glissé dans cette fumée noire, se dirigeant vers le vaisseau amiral de la principauté.
« C’était quoi cette lumière tout à l’heure ? » demanda Anjie.
« Hahahaha ! — C’était de la magie. Une magie incroyable, » déclara Creare.
C’était magique ! Le chevalier masqué et les autres avaient tous été surpris.
« Nous sommes proches de l’autre, » déclara Creare.
Le chevalier masqué ne pouvait rien voir dans ce champ de bataille couvert de fumée noire.
« La visibilité est mauvaise, mais rien ne peut être vu, » répliqua le chevalier masqué.
« Ce sera dangereux si nous ne réduisons pas la vitesse, » déclara Creare.
Kyle avait décéléré, puis un dirigeable était apparu de l’autre côté de la fumée noire.
Brad paniquait. « Aïe, on va s’écraser ! »
Creare riait de ça. « C’est bon. Nous arriverons sains et saufs à cette vitesse. »
Ils pouvaient voir Hertrude assise sur le pont.
Il y avait des monstres autour d’elle, la protégeant.
Le chevalier masqué était rentré à nouveau dans son armure.
« Je prends l’avant, » déclara le chevalier masqué.
Anjie qui soutenait Livia avait légèrement souri en voyant le chevalier masqué agir comme ça.
« Vous êtes fiable malgré votre masque étrange, » déclara Anjie.
« Appelez-moi chevalier masqué, » le chevalier masqué était finalement monté dans son armure et avait parlé à tout le monde. « Suivez-moi ! »
Mais, Jilk avait fait une tête insatisfaite. « S’il vous plaît, ne nous donnez pas d’ordres ! »
Les cinq avaient ensuite vaincu les monstres autour d’Hertrude, puis ils avaient aidé Livia et Anjie — et aussi, Marie à descendre sur le pont.
***
Livia et les autres descendirent sur le pont et se déplacèrent devant Hertrude.
Le chevalier masqué et les quatre autres étaient autour d’elles pour les protéger.
Hertrude était seulement assise, tenant la flûte magique. Elle n’avait montré aucun signe de résistance.
« Mademoiselle Hertrude, nous avons une requête, » déclara Livia.
Hertrude ne répondit pas, mais Livia continua à parler. « S’il vous plaît, arrêtez cette guerre. Tout le monde mourra à ce rythme. »
Même après ça, Hertrude n’avait pas réagi. Anjie s’était fâchée. « Souhaitez-vous vous entretuer jusqu’à la fin ? La bataille est déjà décidée. Rendez-vous. »
Marie serra fermement le bâton de la Sainte et regarda autour d’elle.
La bataille se poursuivait. Elle avait peur qu’une balle perdue ne leur tombe dessus.
Tranquillement, Hertrude souleva son visage qui avait des cernes sous les yeux. « Hih ! » Marie fut choquée, tandis que Livia plaidait sincèrement.
« Finissons-en maintenant. On ne peut pas permettre que cela continue. À ce rythme, le peuple de la principauté périra aussi, » déclara Livia.
Anjie ajouta quelque chose aux mots de Livia. « L’armée de la principauté est également presque détruite. Demandez la retraite. Ce sera dans l’intérêt des deux parties. Ce monstre peut être arrêté avec cette flûte, non ? »
Hertrude baissa les yeux une fois de plus et gloussa. Elle serra fermement la flûte magique et se mit à rire bruyamment. « Vous avez raison. Il serait plus sage d’abandonner ici. — Mais, je ne le ferais absolument pas. »
Hertrude se leva et cria, les deux mains étendues. « Tuez-moi si vous le voulez ! Mais la divinité gardienne de la terre ne s’arrêtera pas même si vous me tuez. Elle continuera à ressusciter, peu importe combien de fois elle sera détruite. Je me demande comment vous allez tous faire face à un tel adversaire. »
Livia persuada Hertrude qui était désespérée.
Weiss avait déjà coulé. Ils n’avaient aucun moyen de se débarrasser de ce monstre gigantesque.
La colonne de lumière aussi, elle pleuvait chaque fois que le gigantesque monstre renaissait, même si le monstre ne voulait pas rester vaincu.
« Elle attaque aussi les gens de la principauté. À ce rythme —, » déclara Livia.
« Qu’en dites-vous ? » demanda Hertrude.
« Hein ? » demanda Livia.
« Je ne peux que rire. L’un de mes serviteurs l’a dit à la fin. Il m’a avoué que nous avons été utilisés par eux. Je ne ferai plus confiance à personne. Tout le monde — tout le monde peut disparaître ! » cria Hertrude.
Livia s’approcha de Hertrude et parla. « Ce n’est pas bien ! Il y a sûrement aussi des gens qui ont pensé à vous, Hertrude. »
« Oui, il y en avait ! Bien que Bandel mourra aussi bientôt. En plus, Rauda, ma seule sœur est morte, » répondit Hertrude.
Livia avait reculé en raison de la surprise alors qu’Hertrude riait.
« Le prix à payer pour invoquer la divinité gardienne avec cette flûte magique est la vie de l’utilisateur. Même si cela s’est soldé par un échec, ma petite sœur est aussi morte quand la divinité gardienne a disparu. C’est vous qui nous avez tous manipulés, » déclara Hertrude.
Hertrauda l’avait dit avec sa frustration, son ressentiment, et aussi sa haine élevée.
« C’était vraiment cruel. Vous, qui avez même joué avec nos cœurs êtes les pires êtres au monde, » déclara Hertrude.
Livia baissa les yeux, mais Anjie la couvrit.
« Arrêtez de nous sortir ces idioties. Avez-vous l’intention de fermer les yeux sur ce que vous avez vous-même tous fait ? » demanda Anjie.
Marie parla timidement. « Si vous soufflez encore une fois sur la flûte magique, je crois que cela ne vous tuera pas à la fin. »
Hertrude avait été impressionnée par Marie. « Je suis étonnée que vous le sachiez. L’utilisateur ne mourra certainement pas s’il s’arrête à mi-chemin, bien que je ne pourrais plus utiliser la flûte magique et que la divinité gardienne essaiera de me tuer. Mais vous savez, je n’ai pas peur de la mort en ce moment. Je ne peux m’empêcher de vouloir détruire ce monde sans espoir. — Je veux juste venger ma petite sœur ! »
Livia s’était fermement opposée au cri d’Hertrude. « Malgré tout, quelque chose comme ça ne va pas. La vengeance ne vous apportera rien ! Votre petite sœur n’en sera pas contente ! »
Les opinions des deux parties n’avaient pas réussi à s’entendre. Celle qui en était furieuse était — Marie qui devrait être une alliée.
Marie s’avança devant Livia. « La ferme, cervelle emplie de champ de fleurs ! »
Livia et Anjie furent surprises. Même Hertrude avait l’air surprise.
Marie tenait le bâton avec sa main droite et plaçait sa main gauche sur sa taille — .
« Qu’est-ce que vous appelez mal en premier lieu ! Même si c’est mal pour vous, c’est la bonne chose d’où cette fille se tient ! La vengeance, est-ce mal ? On s’en fout de tout ça ! En plus, dites-vous que Hertrauda ne devrait pas vouloir se venger ? N’agissez pas comme mandataire d’une autre personne comme bon vous semble ! C’est sans vergogne ! »
« Mais, à ce rythme, personne ne le sera —, » Livia avait essayé de se défendre, mais Marie n’avait pas permis de réfutation.
« À cause de ça, dites-vous à cette fille de devenir malheureuse sans abattre son ennemi ? S’il vous plaît, arrêtez de dire ça, comme si la vengeance est mauvaise. Alors qu’allez-vous faire à propos des sentiments de cette fille ? Vous agissez haut et fort en la grondant, mais resterez-vous silencieuse si votre personne importante était tuée ? Ne vous vengeriez-vous pas parce que c’est mal ? »
« C-C’est…, » commença Livia.
« Avez-vous déjà eu quelqu’un d’important pour vous qui est mort ? Avez-vous vécu les nombreux regrets que cela vous ait causé ? C’est douloureux. C’est vraiment douloureux quand une personne importante meurt ! En plus, vos mots sont superficiels. Vous n’êtes qu’une gentille petite fille qui dit de jolies choses sans aucune substance ! » cria Marie.
Anjie avait protégé Livia qui avait été coincée. « De quel côté êtes-vous ? Je ne m’intéresse pas à la vengeance de Hertrude ou quoi que ce soit. Arrêter ce monstre est la priorité pour l’instant ! »
« La ferme ! La ferme ! Un monde qui sera détruit par une telle chose devrait déjà être détruit ! » Le cri de Marie qui venait de son cœur avait même fait trembler Anjie.
Malgré tout, Marie ne s’arrêta pas.
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Partie 2
Marie était irritée.
La vengeance n’est pas une bonne chose — une telle chose était juste pour la commodité de l’entourage.
C’est exact. Je déteste cette fille avec un champ de fleurs pour cerveau. Même dans le jeu, elle ne disait que de jolis mots et des répliques qui semblaient faux. La guerre, c’est mal ? La vengeance n’est pas bonne ? Quelque chose ne va pas avec ta tête ?
« Elle sait que c’est quelque chose qui ne va pas et qui n’est pas bon. Malgré tout, elle ne peut pas s’arrêter et c’est pour cela qu’elle a agi ! » déclara Marie.
Même Marie elle-même ne comprenait pas pourquoi elle défendait Hertrude.
Mais elle n’avait pas pu ne pas agir face à Hertrude à qui l’on racontait seulement comment elle s’était trompée.
D’ailleurs — Marie avait aussi des regrets quand sa personne importante était décédée.
Quand son grand frère était mort dans la vie précédente, elle s’était sentie vraiment triste.
Anjie avait reproché à une telle Marie. « Et va-t-elle tuer beaucoup de gens à cause de ça ? Regardez autour de vous ! La bataille est déjà décidée. Si cela continue plus que cela, la personne importante de quelqu’un d’autre mourra. Encore plus de morts s’accumuleront. Ne comprenez-vous pas ça !? »
— Les soldats et les chevaliers qui sont morts au combat doivent avoir leur propre personne importante.
Il devait y avoir aussi des gens qui attendaient leur retour.
Alors qu’ils regardaient autour d’eux, l’armée de la principauté levait le drapeau blanc.
Ils avaient été attaqués par le monstre gigantesque et l’armée du royaume. Le nombre de leurs dirigeables qui flottaient encore était faible.
« Il n’y a plus de sens à se battre. S’ils se retirent ici, il y aura toujours un terrain de négociation. Où est la nécessité de continuer à se battre inutilement comme ça ? » demanda Anjie.
Marie ne pouvait pas répondre.
« Avez-vous l’intention de poursuivre cette guerre d’usure complètement inutile ? » demanda Anjie.
Même si l’armée de la principauté se ralliait après cela, leur force militaire serait trop diminuée, il n’y aurait plus de sens.
Ils seraient attaqués par un autre pays un autre jour et perdraient.
« La famille royale Fanoss était également un parent de la famille royale Hohlfahrt si leur origine est retracée. Il est encore possible d’organiser une négociation s’ils se retirent ici, » déclara Anjie.
Hertrude baissa les yeux et gloussa. « C’est vrai. Mais ce qui attendra la principauté, c’est un avenir d’esclave. »
La réalité douloureuse allait frapper le pays vaincu.
Livia avait parlé à Hertrude. « Les soldats ont aussi de la famille qui les attend à la maison. S’il vous plaît, ne les laissez pas mourir inutilement plus que nécessaire. »
Même Marie l’avait compris.
Livia et Anjie avaient raison — alors, qu’arriverait-il à Hertrude ?
Hertrude bougea ses lèvres avant que Marie ne puisse dire quelque chose.
« Je n’ai jamais pensé que je serais défendue par la pathétique sainte. Pourquoi défendez-vous quelqu’un comme moi ? Si seulement vous n’étiez pas là, je n’aurais pas ce genre de sentiment, » déclara Hertrude.
En disant cela, Hertrude avait soufflé dans la flûte magique.
Cette chanson était douce.
« Êtes-vous d’accord avec ça ? »
Interrogée par Marie, Hertrude avait séparé ses lèvres de la Flûte enchantée et avait souri.
« C’est désagréable de ne pas pouvoir se venger. Mais voir la Sainte agir ainsi m’a permis de me calmer. C’est vrai. Je comprends cela. Je sais qu’il n’y a pas de sens même si je fais quelque chose comme ça — mais, je ne pouvais pas m’en empêcher. Pourquoi quelque chose comme ça m’arrive-t-il à moi…, à nous, » déclara Hertrude.
Hertrude avait éclaté en sanglots et s’était effondrée sur place. Marie serra doucement les épaules d’Hertrude dans ses bras.
Au moment où ils l’avaient remarqué, les environs avaient cessé de se battre.
Les cinq avaient placé leurs armures pour protéger Marie et les autres. L’environnement était devenu très calme.
Hertrude essuya ses larmes.
« La principauté — la capitulation. »
Creare avait fait un avertissement après qu’elle l’ait déclaré. « Une armure approche rapidement ! Tout le monde, attention ! »
Les cinq armures qui les entouraient se mirent sur la défensive. Puis une armure noire avait atterri violemment sur le pont.
L’armure était abîmée et du liquide s’en échappait. On aurait dit qu’il saignait.
— C’était le chevalier noir.
« Éloignez-vous de la princesse. Bande de monstres du royaume, » cria le chevalier noir.
Plusieurs yeux étaient apparus sur l’armure. Ils regardaient Marie et les autres.
« Ce type est dégoûtant, » murmura Marie.
Hertrude avait crié en voyant le chevalier noir dans cet état. « Bandel, ça suffit. Finissons-en maintenant. Tu t’es bien battu pour quelqu’un comme moi. Je te remercie. C’est pourquoi ça suffit maintenant. C’est fini. »
La bataille était enfin terminée.
Tout le monde pensait ça, mais le chevalier noir n’avait pas voulu l’accepter. « — Princesse, vous ont-ils trompé ? »
« Bandel ? » demanda Hertrude.
« Ne vous inquiétez pas, s’il vous plaît. Regardez-moi, je vais immédiatement disperser l’armée du royaume, » déclara Bandel.
Le chevalier noir se tenait debout. Du liquide jaillissait de tout son corps comme du sang.
« Tu te trompes. C’est déjà fini, Bandel ! » déclara Hertrude.
« Je ne vais pas laisser ça finir ! » cria le chevalier noir.
Le chevalier masqué avait tenté de frapper le chevalier noir, mais il avait été repoussé avec sa grande épée.
Les autres armures avaient aussi attaqué, mais elles ne correspondaient pas en puissance, vitesse ou solidité.
« C’est exact. Ça ne s’arrêtera pas. Je ne peux toujours pas laisser cela se terminer — la vengeance pour ma famille n’est pas terminée. Je ferai en sorte que le peuple du royaume ressente la même chose — ça ne s’arrêtera pas tant que je ne vengerai pas ma femme et ma fille ! » cria Bandel.
Le chevalier noir s’approcha de Marie et d’autres.
Et puis, le monstre gigantesque ressuscité s’était aussi dirigé vers eux.
Pendant un instant, Marie s’était dit : est-ce la fin ?
Même dans sa deuxième vie, elle avait échoué sans cesse, ce qui la rendait triste.
Livia s’avança devant le chevalier noir et étendit les mains. « Chevalier noir, s’il vous plaît, arrêtez ça. »
Marie avait tendu la main.
« Mais, idiote, qu’est-ce que tu fais même dans cette situation ? » s’écria Marie.
Le chevalier noir s’arrêta de bouger, puis il leva sa grande épée.
« Tu es la fille de la dernière fois. Alors, je dois te tuer ici — tu ne peux pas vivre, » déclara le chevalier noir.
Marie serrait son bâton dans ses bras. Elle avait déployé un bouclier de pouvoir magique avec son pouvoir de Sainte.
Ce bouclier avait été facilement détruit par la main gauche du chevalier noir.
« Donc même la Sainte n’a qu’une si faible puissance ! » déclara Bandel.
« Arrête ça, Bandel ! » cria la princesse.
Même quand Hertrude avait crié, le chevalier noir avait abaissé sa grande épée sur Livia.
« Livia ! » Anjie se précipita vers l’avant afin de protéger Livia.
Marie ferma les yeux.
À ce rythme-là, elles allaient mourir toutes les deux — et puis, elle allait elle aussi mourir. Au moment où elle avait pensé cela, ce qui était apparu dans son cœur.
Sauve-nous, Onii-chan !
Peut-être que cette voix avait été entendue. Car ce qui s’était fait entendre à leur oreille, c’était — .
« — je vais te tuer, espèce d’enfoiré ! »
***
« Ces salauds se mettent sur mon chemin, » criai-je.
Les armures de la principauté m’avaient assailli afin d’aider le chevalier noir.
Après les avoir tous vaincus et avoir regardé autour de moi, le chevalier noir n’était nulle part.
Quand j’avais pensé que je l’avais enfin trouvé après avoir recherché le chevalier noir en fuite, il était sur le dirigeable d’une principauté, sur son pont.
Pour une raison ou une autre, Livia et les autres y étaient aussi. Ils allaient se faire tuer, même maintenant.
J’avais tout de suite perdu mon sang-froid.
« Qu’est-ce que tu fous ? Je vais te tuer, espèce d’enfoiré ! » criai-je.
Arroganz l’avait plaqué au sol puis il l’avait soufflé loin de là. Le chevalier noir avait crié quelque chose.
« Ça n’a pas fini ! Je ne laisserai pas ça s’arrêter ! Je massacrerai tous les monstres du royaume ! » cria le chevalier noir.
Luxon secoua son seul œil en entendant cette voix. « Il n’est plus sain d’esprit. Il est sous le contrôle de cette chose. »
Le chevalier noir qui était sous l’emprise du bras droit magique avait pris position avec sa grande épée.
« Maître, finissons-en vite. Le gigantesque monstre se dirige vers nous, » déclara Luxon.
J’avais aussi préparé ma grande épée et accéléré.
« Vieux schnock, endors-toi maintenant ! » criai-je.
Le chevalier noir s’approchait — j’avais copié son mouvement, de plus Luxon me soutenait.
Nous avions échangé des coups avec le chevalier noir plusieurs fois. Nous avions fait des blocages et des attaques à maintes reprises.
J’avais l’impression que le charme qui pendait à mon cou brillait légèrement.
« Bâtarddddd ! » cria le chevalier noir.
Nous avions tous les deux frappé avec nos grandes épées. La grande épée du chevalier noir s’enfonça profondément dans l’épaule d’Arroganz.
— Mais mon épée était entrée dans le torse du chevalier noir.
« Luxon, fais-le ! » ordonnai-je.
« S’il te plaît, laisse-moi faire. — Impact ! » déclara Luxon.
La lame de la grande épée brilla d’étincelles rouges et déchaînées. Le chevalier noir avait été envoyé dans un vol plané.
C’était comme si un ballon rempli d’eau avait été envoyé en vol. Un liquide noir jaillissait de là et le chevalier noir était tombé sur le pont du dirigeable.
Le bras gauche d’Arroganz qui était presque en train de se détacher s’était tendu tout seul.
La main gauche avait saisi et arraché la partie qui ressemblait au bras droit d’une armure.
Un œil était apparu sur le dos de sa main. Quand il regarda Arroganz, il bougea comme s’il était paniqué.
On dirait qu’il avait peur d’Arroganz.
« Maître, la préparation est achevée, tu peux le faire à tout moment, » déclara Luxon.
Quand je l’avais jeté au loin, la lumière était venue du ciel et avait anéanti le bras droit magique.
« Te sentais-tu rafraîchi ? » lui demandai-je.
« Oui. Et maintenant, le prochain, » déclara Luxon.
Devant mon regard se trouvait une montagne en mouvement — le monstre gigantesque.
« Fais-le d’une manière tape-à-l’œil, » ordonnai-je.
« Ce sera fait, » répondit Luxon.
Arroganz rangea la grande épée et étendit les deux mains largement.
***
Hertrude s’accrocha à Bandel qui était tombé sur le pont.
« Bandel ! » cria Hertrude.
Bandel avait ouvert les yeux, mais du sang coulait quand il avait touché son estomac.
Il avait aussi perdu son bras droit.
« — Ah, alors j’ai perdu, » déclara Bandel.
Bandel avait souri en voyant les pleurs de Hertrude.
Ce morveux est devenu fort.
« Princesse, mes excuses, » déclara Bandel.
« Ne me laisse pas ! » déclara Hertrude.
« — On dirait que cela va finir ainsi, » déclara Bandel.
Quand il regardait le ciel, Arroganz étendait ses mains largement.
Plusieurs cercles magiques étaient apparus et s’étaient superposés dans la préparation de quelque chose.
Même Bandel qui n’était pas spécialisé en magie pouvait deviner que ce devait être une magie étonnante.
Et puis, les cercles magiques qui se chevauchaient émirent un bel éclat.
Une grande quantité d’énergie avait été comprimée, créant une lumière qui ressemblait à un boulet de canon pour être tirée vers la divinité gardienne de la terre. Arroganz avait laissé échapper une décharge électrique crépitante. D’après les étincelles qui sortaient de ses articulations, il semblait se forcer.
Et puis — quand le projectile de lumière avait été tiré, il avait frappé la divinité gardienne de la terre et avait explosé. En voyant l’explosion et la fumée du haut du dirigeable qui tremblait, Bandel avait l’impression que tout était fini.
Le feu avait éclaté de tous les côtés d’Arroganz à cause du contrecoup de l’utilisation de la magie. Il tomba alors vers le lac.
Livia et les autres prirent alors un dirigeable afin d’aller dans la direction d’Arroganz.
Mais Marie était restée à côté d’eux deux. Elle veillait sur Hertrude.
En la voyant, Bandel se sentit un peu soulagé. S’inquiète-t-elle pour la princesse ? S’il y a quelqu’un comme elle, peut-être que ça ira quand même. Avec ça, ma vengeance est aussi terminée. Je vais là où est ma famille — .
Bandel avait vomi du sang, puis il avait souri avant de fermer les yeux.
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Partie 3
Sur le lac.
Arroganz avait déployé une bouée de sauvetage et il flottait maintenant sur le lac.
Je regardais en ce moment le ciel depuis l’intérieur du cockpit avec Luxon.
« Je me demande si j’ai raison ? » demandai-je.
Si, dès le début, j’avais utilisé le corps principal de Luxon non pas de l’autre côté, mais de ce côté, cela se serait terminé sans que personne ne meure. Il y avait aussi une raison pour laquelle je n’avais pas fait ça. Mais, c’était moi qui avais choisi cette façon de combattre.
« Au cas où le maître révélerait mon corps principal, une vie où le maître ne pourra pas baisser la garde t’attendra. De plus, se battre de l’autre côté du pays aurait été trop dangereux pour le royaume. Le monstre géant de la mer ne pouvait pas non plus être ignoré. Ce résultat n’est pas le meilleur, mais c’est peut-être aussi le meilleur, non ? » répondit Luxon.
Des épaves de dirigeables et d’armures flottaient sur le lac.
En voyant ça, je m’étais mis à réfléchir.
Ne devrais-je pas pouvoir faire mieux ?
« En fin de compte, je n’ai pas été capable de t’utiliser habilement, » déclarai-je.
« Je suis d’accord. Mais, tout ira bien tant que le maître apprendra à partir de maintenant, n’est-ce pas ? » répondit Luxon.
« Beaucoup sont morts. J’ai beaucoup tué, » déclarai-je.
« Les humains se battent depuis l’aube des temps, alors ne t’inquiète pas. Quelqu’un comme le maître est toujours dans la division inférieure, » répliqua Luxon.
« Je ne suis pas du tout content d’entendre ça, » répliquai-je.
« Après tout, je ne suis pas doué pour consoler quelqu’un, » répliqua Luxon.
« J’irai sûrement en enfer, » déclarai-je.
« C’est seulement si l’enfer existe. Dois-je accompagner le maître ? » demanda Luxon.
« J’ai l’impression que tu vas te battre avec le roi Yama. Cela ne fera qu’alourdir mon péché, alors je refuse, » répliquai-je.
« C’est le maître qui est toujours en train de se battre avec son entourage, » répliqua Luxon.
« Tu es un idiot, hein ? Je comprends au moins quel adversaire ne doit pas être en colère. Je suis doué pour la flatterie. J’ai commencé à réfléchir à des mots pour beurrer le roi Yama à partir de maintenant, » déclarai-je.
« Comme prévu. C’est trop horrible, je n’ai pas de mots pour le décrire, » répliqua Luxon.
Je me distrais en faisant des bêtises.
« C’est aussi un fait que beaucoup de gens ont été sauvés grâce aux actions du maître. Le royaume et la principauté sont épuisés et il sera difficile de continuer la guerre. En voyant le résultat, je crois que le maître s’en est bien sorti. Le maître a également été en mesure de démontrer que Partenaire et Arroganz sont désormais irréparables. Selon la méthode, le maître pourra peut-être obtenir la paix que tu désires tant, » déclara Luxon.
Si c’était le personnage principal d’une histoire qui l’avait fait, alors il sauverait sûrement tout le monde et aurait une fin heureuse.
Je n’avais pas pu avoir la fin heureuse. — Comme prévu, je ne suis qu’un Mob.
S’il y avait un personnage principal qui pouvait tout sauver, je ferais tout ce que je pourrais pour le flatter.
— C’est pourquoi, aide-moi. Tout le monde va bien, je veux qu’on m’aide.
— Je ne peux pas obtenir une grande réussite comme un personnage principal ou un héros.
« Je voulais faire mieux. C’est ma responsabilité, » déclarai-je.
« Il y aurait eu une guerre entre les deux pays, quelle que soit l’existence du maître. Le maître est excessivement présomptueux, » déclara Luxon.
À sa façon, cela devait être une consolation de la part de ce type.
Il était irritant, mais c’était beaucoup mieux que lorsqu’il n’était qu’une coquille vide.
« C’est de ma faute pour Partenaire et Weiss. Ils ont été coulés, » déclarai-je.
« Je vais récupérer Partenaire et le réparer. En ce qui concerne Weiss, je juge que l’attaque mentale est dangereuse. Il semble qu’il y avait un appareil qui a été chargé dans le navire plus tard. Le vaisseau lui-même n’avait pas une telle fonction, » répondit Luxon.
« C’est effrayant d’arrêter la guerre avec l’amour. Se faire enlever son esprit combatif ou son désir de se battre, c’est trop effrayant, » déclarai-je.
« Il serait plus pratique de continuer à le laisser couler comme ça. Sinon, la vie d’Olivia et Anjelica sera en danger. — J’ai compris la raison pour laquelle le royaume le cachait en tant qu’atout, » déclara Luxon.
Je ne veux plus que ces deux-là s’en servent.
Si le navire continuait d’exister, les deux filles qui en devenaient propriétaires seraient constamment sous la menace d’être assassinées.
Pour elles, il était important de faire croire à tout le monde que l’atout ne pouvait plus être utilisé.
« Je ne veux plus m’en servir. Qu’est-ce qu’ils veulent dire par amour ? C’est juste une attaque mentale, » déclarai-je.
« Une sage décision. Mais — n’est-ce pas un fait que l’amour est ce qui a arrêté la guerre ? » demanda Luxon.
« Ça ? Même moi, j’en ai été consterné, » répondis-je.
« Le maître n’a-t-il pas aidé le royaume parce que tu les aimes ? En outre, le sentiment du maître qui veut protéger sa famille et d’autres connaissances est aussi de l’amour. C’est exactement grâce à cela que le royaume a été capable de gagner, » déclara Luxon.
« C’est merveilleux. En même temps, ce qui a déclenché la guerre, c’est aussi l’amour, n’est-ce pas ? » demandai-je.
« Il y a plusieurs raisons, mais l’amour est efficace s’il peut être utilisé. Lorsque c’est utilisé à l’instigation de la population, leur moral augmentera si on leur dit que c’est pour protéger leur famille et leurs êtres chers, » déclara Luxon.
« Ça m’a donné envie de vomir, » répliquai-je.
« L’homme peut se battre pour l’amour. Ils peuvent risquer leur vie pour les autres. C’est quelque chose de merveilleux, » déclara Luxon.
Alors que j’étais d’accord avec le sarcasme de ce type, un petit dirigeable avait atterri près d’Arroganz.
Il avait atterri sur l’eau, ce qui avait provoqué des vagues qui avaient secoué l’armure.
Sur le navire se trouvent Livia et Anjie.
Elles pleuraient toutes les deux.
« Hein ? Pourraient-elles penser que je suis mort ? » demandai-je.
« Ne plaisante pas. Et si le maître sortait et les rassurait ? Si le maître ne se résout pas rapidement à le faire, même moi, je serai irrité. Le maître aime ces deux-là, n’est-ce pas ? » demanda Luxon.
« Tu es un idiot, hein ? — C’est parce que je les aime que je prends à cœur tout ça, » déclarai-je.
Se décider ? Poser la main sur quelqu’un que je ne peux pas épouser, ou plutôt sur quelqu’un dont je ne peux pas prendre la responsabilité est impossible pour moi.
Parce que je suis un homme sincère après tout.
« J’ai travaillé dur pour toute une vie. Je veux vivre paisiblement la prochaine fois, » déclarai-je.
« Même s’il y a un avenir paisible pour le maître, je ne pense pas que ce maître sera capable de s’éloigner de ces deux-là, » déclara Luxon.
« Penses-tu que je suis digne de ces deux-là ? Il y a des hommes plus dignes d’elles, » déclarai-je.
« C’est à ces deux-là et à toi de décider. Sois rassuré, s’il te plaît. S’il s’agit de frais de subsistance, je ferai quelque chose, » déclara Luxon.
« Je suis si heureux que je vais pleurer maintenant, » déclarai-je à Luxon.
L’écoutille d’Arroganz s’était ouverte et j’en étais sorti. Livia et Anjie avaient sauté du dirigeable et m’avaient pris dans leurs bras.
« Léon ! » cria Livia.
« Quel idiot ! » s’écria Anjie.
J’avais été enlacé, puis j’avais mis mes bras dans le dos des deux filles.
« Je n’ai pas réfléchi à ce que je devais dire ici. Mais pour l’instant —, je suis de retour, » déclarai-je.
Livia avait versé des larmes et avait appuyé son front contre ma poitrine.
« Léon, ne nous fait plus nous inquiéter comme ça, » déclara Livia.
« Hein ? Tu t’inquiétais ? » demandai-je.
Anjie m’avait pincé le bras, mais je portais une combinaison de pilote, donc cela ne faisait pas vraiment mal.
« Ne plaisante pas. Et pourquoi t’es-tu enfui cette fois-là ? » demanda Anjie.
« Cette fois-là ? » demandai-je.
« Cette fois dans le sous-sol du palais —, quand il est apparu que Livia et moi étions amoureuses l’une de l’autre, » déclara Anjie.
Pour une raison ou une autre, ça m’avait donné envie de taquiner Anjelica quand elle avait l’air gênée comme ça.
« Eh bien, c’est parce que je pensais que ce serait mal si je me mettais en travers de votre chemin, » déclarai-je.
« Qui a dit que tu te mettrais en travers du chemin ! — Ne dis plus un truc comme ça. Tu es une personne importante pour nous deux, » déclara Anjie.
Le dirigeable de mon père avait atterri près de nous.
On dirait qu’ils étaient venus nous chercher.
La guerre semblait également terminée. Il ne restait plus qu’à mettre de l’ordre et à faire face aux conséquences.
***
De retour au palais, l’endroit était très occupé et beaucoup de choses semblaient avoir été décidées.
Sur la question de la principauté, les deux parties avaient fait la paix pour le moment.
La raison en était que le royaume était attaqué par d’autres pays dans différents endroits et qu’ils n’avaient pas le temps de se concentrer uniquement sur la principauté.
Même si le royaume voulait envahir, il n’avait pas de marge de manœuvre.
Cependant, le pays appelé principauté était terminé.
Ils avaient fini par entrer sous l’égide du royaume sous le nom de la Maison Ducale Fanoss.
En même temps, ils étaient également liés par un accord humiliant.
Bien sûr, ils devaient payer des réparations, mais c’était aussi le royaume qui décidera de la force militaire qu’ils pouvaient posséder et ils seraient condamnés à une amende s’ils violaient l’accord.
Il avait également été décidé que le royaume y enverrait un surveillant.
Ils devaient aussi envoyer leur armée si le royaume l’exigeait et ils n’avaient pas le droit de refuser.
— Leur traitement était bien pire que celui d’autres seigneurs féodaux.
C’était un avenir où ils ne seraient pas tués, mais ne seraient autorisés à vivre qu’en étant exploités pendant plusieurs centaines d’années. Voici ce qui les attendait.
Ce n’était pas une affaire qui me concernait, alors que j’étais retourné au palais. C’était à ce moment-là où j’avais été — .
« Sire Léon, il semblerait que vous ayez accompli un grand exploit. »
« Vous êtes vraiment un héros. »
« Permettez-moi de pouvoir écouter vos réalisations, Seigneur Léon. »
— entouré par des filles dans le palais.
« Hahahahahaha ! J’aimerais pouvoir vous montrer mes efforts. Je n’arrêtais pas de déchirer ces hommes de la principauté et de les jeter, répétant ainsi inlassablement ! » déclarai-je.
Au fait, les filles qui m’entouraient n’étaient pas des étudiantes de l’académie.
Il s’agissait des filles plus jeunes qui entreraient dans l’académie à l’avenir.
C’était de jeunes femmes de grande classe qui n’amenaient même pas d’esclaves avec elles. C’était encore des filles pures qui n’avaient pas été souillées dans un mauvais sens commun par la société ou plutôt par les filles de l’académie.
C’était des filles de nobles, alors elles devaient donc avoir d’autres arrière-pensées, mais elles étaient quand même toujours meilleures que les filles de l’académie.
En plus, c’était le meilleur sentiment que d’avoir des filles qui faisaient des histoires comme ça pour moi !
Tous les jours, des filles venaient me rendre visite et alors que j’étais actuellement à moitié emprisonné dans le palais.
Il y avait quelques signes de mouvement derrière la scène, mais je ne voulais plus vivre en m’inquiétant de beaucoup de choses.
Pour l’instant, je voulais profiter de ce moment.
« L’année prochaine, quand nous nous serons inscrites, Sire Léon sera notre aîné. »
« C’est comme un rêve de pouvoir aller à la même académie. »
« J’attends avec impatience d’aller au goûter de Sire Léon. »
J’avais bombé ma poitrine devant les jolies filles.
Contrairement aux filles de l’académie, elles étaient de jeunes filles non souillées — peut-être est-ce le début de ma vie ? Cela avait-il enfin commencé ?
La guerre était finie, alors j’aurais peut-être pu être libéré de la contrainte de ce jeu vidéo Otome !
« J’attends aussi avec impatience que tout le monde s’inscrive, » déclarai-je.
Les filles rougirent.
Même quelqu’un comme moi sera populaire quand il deviendra un héros.
Mon rire ne pouvait plus s’arrêter.
Je m’étais réincarné dans un autre monde et au moment même où je pensais que c’était un monde qui plaçait la femme au-dessus de l’homme, un développement normal du harem m’attendait désormais.
C’était la meilleure sensation !
Pendant que je m’amusais comme ça, Milaine était arrivée.
« Vicomte Baltfault, puis-je vous demander un peu de votre temps ? » demanda Milaine d’une manière très formelle.
« — Votre Majesté Milaine. »
Son expression sérieuse était légèrement colorée de tristesse.
Arrête ça. Ne me regarde pas avec une telle expression.
Après que les filles eurent lu l’humeur et sortirent de la pièce, je m’étais agité comme un homme qui s’était fait prendre à avoir une liaison.
« Milaine, il y a plusieurs circonstances à ce sujet, » déclarai-je.
« Je comprends, » répondit-elle.
« Hein ? » demandai-je.
Il semble qu’elle comprenne quelque chose, mais, peut-elle vraiment comprendre mon sentiment qui devient lâche d’avoir des filles qui s’agitent pour moi ? C’est vraiment une femme ouverte d’esprit. Milaine est trop belle.
« Tu te distrais en faisant ça, n’est-ce pas ? Nous t’avons fait vivre des choses douloureuses. J’ai entendu dire que tu as obtenu des réalisations vraiment spectaculaires — ce doit être exactement pourquoi c’est douloureux pour toi, n’est-ce pas ? » demanda Milaine.
— Je pensais qu’elle se méprenait beaucoup, mais on dirait qu’elle cherchait où elle devrait regarder.
J’avais arrêté de trouver des excuses et j’avais haussé les épaules.
« Je suis découvert. Mais, c’est la vérité que j’étais heureux d’avoir des filles qui se disputent pour moi. C’est quelque chose que je n’ai jamais vécu à l’académie, » déclarai-je.
« Les garçons. » Milaine avait dit ça et avait souri. Elle s’était ensuite assise de l’autre côté de moi.
« Tu te souviens ? J’ai dit que je te dirais tout, » déclara Milaine.
« Tu parles de ce que tu m’as dit avant la bataille ? Est-ce le moment de le faire ? » demandai-je.
Milaine hocha la tête. Elle avait redressé sa posture et m’avait regardé droit dans les yeux.
« Pourras-tu tout l’accepter, vicomte Baltfault ? Ce qu’on pourrait appeler une vérité cruelle, » déclara-t-elle.
Elle avait dit quelque chose à propos de la cause pour laquelle le royaume était devenu comme ça.
Y a-t-il une raison à la mise en place du scénario du jeu vidéo Otome ?
J’avais redressé ma posture.
« Bien que je paraisse comme ça, mais je ne suis pas un garçon pur et innocent. Je suis résolu, » déclarai-je.
Je regretterai plus tard d’avoir dit cette phrase sans réfléchir.
« Alors, je dirais tout en expliquant aussi sa relation avec la conclusion de cet incident, » déclara Milaine.