Chapitre 10 : La Puissance de Livia
Partie 3
Quand j’avais regardé l’armure menaçante devant moi, cela m’avait rendu incapable de comprendre ce qui s’était passé.
L’armure ressemblait à une créature biologique, mais aussi à une machine.
Les yeux à la surface de l’armure étaient dégoûtants avec la façon dont ils bougeaient sans cesse.
« J’ai attendu tout ce temps pour le jour où je te combattrais, » déclara Bandel.
« Merci beaucoup pour ces désagréables aveux. Mais je ne voulais plus te rencontrer. Plus important encore, c’est une armure étrange, » déclarai-je.
Le chevalier noir avait ri. « Je pense qu’il fallait que je te dise merci — ainsi qu’au royaume. Ce bras droit magique, il était stocké dans la chambre au trésor du royaume. Vous n’en connaissiez même pas la valeur et vous l’avez envoyé à la principauté ! »
« Quoi !? » criai-je.
« La différence de spécification avec ton armure a été annulée avec ceci. Commençons un combat où la compétence pure est la seule chose qui compte ! » cria Bandel.
J’avais esquivé l’attaque du chevalier noir qui s’était élancé vers moi, mais il m’avait immédiatement tourné le dos.
La coquille vide m’avait prévenu. « L’ennemi s’approche par-derrière. »
« Ton temps de réaction est aussi trop lent ! » m’écriai-je.
Je l’avais bloqué avec mon fusil, mais la grande épée l’avait coupé en deux.
J’avais immédiatement jeté le fusil et j’avais tenu une nouvelle arme des deux mains.
La nouvelle armure du chevalier noir qui se déplaçait vraiment en douceur m’avait rendu incapable de sentir la moindre différence d’avec les spécifications de l’Arroganz.
Si c’est le cas, je ne pourrai pas l’égaler.
« Tu es obstiné, vieil homme ! » m’écriai-je.
« Je ne vais pas mourir avant d’avoir pris ta tête ! » cria Bandel.
Qu’est-ce que je t’ai fait ?
Le chevalier noir m’avait suivi quand j’avais volé plus haut avec Arroganz. Pas seulement cela — .
« MEURTTTT !! » cria-t-il.
Les yeux fixés sur l’armure du chevalier noir libérèrent de la magie.
De nombreuses boules de feu s’approchèrent de moi à une vitesse terrifiante.
J’avais essayé d’esquiver, mais elles étaient déjà derrière moi.
« C’est de la triche ! » criai-je.
Même quand j’avais augmenté la vitesse d’Arroganz pour m’en débarrasser, les boules de feu avaient encore plus accéléré.
« Fais sortir les drones ! » ordonnai-je.
« Drones déployés ! » répondit Luxon.
Des drones avaient été éjectés du conteneur et ils avaient commencé à attaquer.
Les drones ronds étaient équipés de mitrailleuses. Ces mitrailleuses avaient attaqué les boules de feu.
Cependant, bien que les boules de feu puissent être abattues, les drones avaient également été engloutis et détruits par les boules de feu.
Il y avait aussi des drones qui avaient été abattus par la grande épée que tenait le chevalier noir.
« Ce salaud de merde ! » criai-je.
« Seulement toi — non, pas du tout. Celui que je dois vaincre quoiqu’il arrive, c’est autre chose, » déclara Bandel.
Le chevalier noir s’arrêta soudain de bouger, puis il tourna son regard vers Weiss juste en dessous.
« Hé, ne déconne pas ! » criai-je.
« C’est vrai. Je dois détruire ce vaisseau à tout prix, » déclara Bandel.
Les yeux du chevalier noir avaient lancé des boules de feu d’un seul coup.
J’avais fait descendre Arroganz en piqué en toute hâte et j’avais flotté devant le pont détruit de Weiss.
Derrière moi, il y avait Livia et Anjie.
Marie était aussi là. Le passage était bloqué et il semblerait donc qu’elles ne puissent pas s’échapper même si elles essayaient.
« Déploie le bouclier, » ordonnai-je.
« Déploiement du bouclier effectué, » répondit Luxon.
J’étais devenu un bouclier pour protéger les trois filles contre les boules de feu qui nous attaquaient les unes après les autres.
Mais je ne pouvais pas toutes les bloquer. La pluie de boules de feu avait touché Weiss et causé de grosses explosions.
Les cinq gars étaient aussi venus avant que je réalise et ils avaient protégé Livia et les autres.
Quand Weiss avait été enveloppé de flammes et avait commencé à couler pour de vrai, la bataille avait également commencé à reprendre aux alentours.
« Même si ça allait enfin se terminer, » déclarai-je.
J’entends la voix du chevalier noir tout en bloquant les boules de feu qui continuaient à pleuvoir. « Je n’accepterai pas ce genre de fin. Cette bataille ne s’achèvera pas tant qu’un côté ne sera pas détruit ! Je ne laisserai personne y mettre fin ! »
J’avais alors donné des instructions au chevalier masqué. « Hé, chevalier pervers ! »
« Je t’ai dit que j’étais un chevalier masqué ! » répliqua Julian.
« Je m’en fiche, mais il faut évacuer ces trois-là rapidement. Je vais le retenir ici, » déclarai-je.
« — C’est compris, » répondit-il.
Il avait l’air de vouloir dire quelque chose, mais il semblait penser qu’ils ne pourraient rien faire ici, alors il s’était décidé d’obéir à l’ordre que j’avais donné.
— C’est très bien comme ça.
« Je vais m’occuper de ce vieux schnock, » m’écriai-je.
J’avais fait charger Arroganz vers lui. Le chevalier noir leva sa grande épée.
À ce moment-là.
La surface du lac s’éleva et une montagne apparut de là.
« Tu te fous de moi ! » m’écriai-je.
Cette montagne — une créature qui ressemblait à un ennemi — m’avait fait transpirer des sueurs froides.
« Nouvel ennemi confirmé. C’est un type différent de tout ce qu’il y a eu avant, mais c’est une autre espèce de monstre gigantesque, » la voix vide provenant de Luxon était entrée dans mon oreille.
Dès que j’avais baissé ma garde, Arroganz avait été frappée par le chevalier noir et il était tombé par terre.
***
Hertrude qui tenait la flûte magique regarda Rauda qui s’allongeait sur le sol.
Elle s’était excusée auprès de sa petite sœur bien-aimée.
« Pardonne-moi. Pardonne-moi d’être une grande sœur inutile — je me demande pourquoi ça s’est passé comme ça ? » demanda Hertrude.
Un noble de haut rang s’était approchée d’une Hertrude en pleurs.
Il était blessé et saignait du front.
« Ces filles inutiles. De simples déchets ! C’est pathétique comme vous avez échoué ! » cria-t-il.
Il n’y avait aucun respect envers la famille royale. Cet homme qui criait des insultes était un noble qui occupait un poste important.
Il avait donné un coup de pied à Rauda, alors Hertrude avait immédiatement couvert son corps et s’était fait donner un coup de pied à sa place.
« Arrêtez ! Rauda a fait de son mieux ! » cria Hertrude.
« Et alors ! Travailler dur ne sert à rien. Il faut obtenir un résultat sinon cela ne vaut rien ! Vous, parents et enfants, vous êtes vraiment inutiles. Votre père et votre mère s’opposaient aussi à la guerre. C’est pour ça qu’ils ont été tués et qu’on s’est servi de vous deux comme marionnettes, et pourtant —, » déclara le noble.
On dirait que le noble avait cédé au désespoir face à cette situation.
« C’est la fin. Tout est terminé. À ce rythme, le royaume va envahir la principauté pour sauver la face. Même si je pensais qu’on pouvait gagner en utilisant ce monstre… Je n’aurais jamais pensé que le royaume le neutralise ! » cria le noble.
Hertrude serra la main immobile de Rauda.
« Qu’est-ce que vous voulez dire ? » demanda Hertrude.
« Ne comprends-tu toujours pas, idiote ? Vous, parents et enfants, vous êtes tous stupides, hein ? Nous nous sommes servis de vous tous, » déclara le noble.
En entendant les paroles des hommes qui se trouvaient devant elle, la haine était née en Hertrude.
L’homme regarda Hertrude et rit. « Non, pas encore. Si j’offre ta tête au royaume, moi seul serai sauvé. Je deviendrai le héros qui arrêtera cette folie ! »
L’homme pointa un pistolet sur elle, mais le dirigeable trembla à ce moment-là.
La flûte magique tomba vers la main de Hertrude.
« B-Bon sang ! » s’écria le noble.
Le noble pointa à nouveau son pistolet, en même temps qu’Hertrude prit la flûte magique et souffla dedans de toutes ses forces.
Tout le monde — tout le monde devrait disparaître ! pensa-t-elle.
Puis des monstres étaient apparus aux alentours en émettant de la fumée noire.
Ils avaient attaqué l’homme et l’avaient dévoré.
« Arrêtez, arrêtez ça ! À l’aide ! » L’homme pleurait et criait. Les monstres l’avaient dévoré crus.
Hertrude se leva lentement. Elle se rendit à un endroit où elle pouvait voir l’extérieur avec la flûte magique à la main.
La vérité sur la mort accidentelle de ses parents, les paroles de l’homme, la mort de Rauda — tout cela l’avait rendue incapable de comprendre ce pour quoi elle avait risqué sa vie jusqu’à maintenant.
Hertrude était allée sur le pont. Ses yeux étaient ternes.
La bataille avait repris à l’extérieur. Weiss venait d’être détruit par Bandel.
Hertrude versa des larmes et souffla la flûte magique.
Un son mystérieux résonna dans la région.
C’est assez. Je me fiche de ce qui se passe — mais, tout le monde doit mourir.
La flûte magique appelait la divinité gardienne de la terre.
À l’origine, c’était un monstre qui devait faire son apparition en tant que dernier boss.
Hertrude lâcha la flûte magique et se mit à rire avec folie. « Tout le monde devrait disparaître ! »
— La divinité gardienne de la terre avait répondu à cet ordre fou.
***
Le père de Léon, Barcus, donnait l’ordre depuis le pont. « Un autre énorme monstre fou est apparu ! Qu’est-ce qui se passe, bon sang ? »
Juste au moment où l’armée du royaume avait chargé dans l’armée de la principauté, leur conscience avait soudainement disparu.
Quand ils avaient remarqué que le monstre gigantesque dans le ciel était en train de disparaître, un autre grand monstre était ensuite apparu depuis le lac.
Il n’arrivait pas à suivre la situation.
Nicks, qui était aussi sur le pont, pointait vers l’extérieur. « Père, les monstres sont réapparus. De plus, le nombre est beaucoup plus élevé qu’avant ! »
« Envoie les armures. Je sors aussi, » déclara son père.
« Non, Père, tu dois donner des ordres depuis ici ! Je vais…, » commença Nicks.
« Attends ! Écoute, il y a des choses à faire partout. Tu devrais rester ici. Si quelque chose arrive, protège notre maison et notre famille. As-tu compris ça ? » demanda son père.
Nicks ne pouvait pas mourir.
Barcus le pensa et posa sa main sur la tête de son fils avant de parler brutalement.
« S’il m’arrive quelque chose, tes frères et sœurs doivent bien s’entendre. Si Léon survit, travaille dur avec lui pour protéger notre territoire. Ce type est capable, mais c’est un idiot après tout. Prends bien soin de lui, » déclara son père.
« C’est impossible pour moi de m’occuper de ce type ! D’abord, il vaudrait mieux que ce soit papa qui reste derrière ! » déclara Nicks.
« Tu ne vas pas mourir plus tôt que moi ! Les gars, prenez soin de Nicks, » Barcus avait dit ça et était sorti du pont.
***
Le dernier boss était apparu comme prévu, le chevalier noir possédait une force absurde, et je ne savais pas pourquoi cela s’était passé comme ça.
« CHEVALIER DÉMONIAQUEEEEEEE! » cria Bandel.
Weiss était en train de couler et cette fois, le chevalier noir n’arrêtait pas de me pourchasser.
Je n’étais pas heureux du tout. — Même si ce serait mieux d’avoir une jolie fille qui me pourchasse.
« Pff ! »
Ma hache était endommagée par les nombreux blocages de la grande épée du chevalier noir.
« Missiles ! Tous ! » ordonnai-je.
« Je tire tout ! » répondit Luxon.
Le conteneur à missile s’était ouvert et de petits missiles attaquèrent le chevalier noir.
Le chevalier noir s’était alors éloigné de moi et les avait tout esquivés.
Son mouvement était dégoûtant, en plus les yeux sur tout son corps avaient tiré des boules de feu qui avaient intercepté les missiles.
Mon arme n’était plus que la hache dans ma main.
Même quand j’avais essayé de l’attraper et de lui envoyer une onde de choc, je n’avais en premier lieu pas pu rattraper le chevalier noir.
« La situation est la même même quand j’ai triché. Ça me fait me haïr, » déclarai-je.
J’avais ainsi été pris au piège et je m’étais retrouvé à court de moyens — juste au moment où je le pensais, le gigantesque monstre avait produit des épines à partir de sa partie du corps qui ressemblait à une montagne.
Il avait tiré ces épines et avait frappé les dirigeables environnants l’un après l’autre.
Il avait commencé à attaquer sans différencier le royaume ou la principauté.
« — Ha ? »
Comme prévu, même le chevalier noir s’était énervé en voyant ça. « Princesse. » Cria-t-il.
Le monstre gigantesque se déchaîne sans discriminer l’ennemi ou l’allié.
« Comment va l’état de Partenaire ? » demandai-je.
« Il est entravé en ce moment et ne peut pas attaquer le monstre gigantesque de manière satisfaisante, » répondit Luxon.
Partenaire avait continué à attaquer le monstre gigantesque, mais l’armée de la principauté l’entourait et l’inondait d’un feu concentré.
« Il y a un ennemi que vous devez vaincre avant de viser mon vaisseau ! » J’avais crié en préparant ma hache en même temps. Je l’avais fait basculer et la grande épée du chevalier noir l’avait bloquée.
« Je n’ai plus le temps de t’affronter. Meurs maintenant ! » cria Bandel.
« Je refuse ! Je ne veux pas mourir dans ce genre d’endroit ! » répondis-je.
J’avais absolument refusé de mourir dans un endroit comme un champ de bataille.
« Tu n’as pas d’orgueil de chevalier ni de volonté. Tu es vraiment un démon ! » cria Bandel.
« Qu’est-ce qu’il y a ? Ne force pas sur moi ta propre fierté et ta volonté, » répliquai-je.
La chevalerie ?
Pardon, il semblerait que la chevalerie du royaume existe pour protéger les filles.
C’est pourquoi je ne peux pas accepter ton esthétique.
Partenaire avait libéré toutes ses munitions restantes et avait fait exploser le monstre gigantesque.
En même temps, la coquille vide de Luxon m’en avait informé. « Partenaire est à sa limite d’opération. »
« Tsu! »
Partenaire qui était continuellement inondé de feu concentré avait perdu sa barrière et avait été touché juste après par des obus de canon et de la magie. Il s’était enflammé et était tombé vers le lac.
J’avais de la peine pour Luxon en voyant ça.
Et la lame du chevalier noir s’approcha de moi. « C’EST LA FINNNNN ! »
J’avais saisi la manette de commande pour lutter jusqu’à la fin — .
La voix de Luxon — revenue à son ton habituel. « Largage du conteneur. »
« Toi ! » criai-je.
Le conteneur sur le dos d’Arroganz avait été largué, puis il avait volé vers le chevalier noir.
Le chevalier noir avait coupé le conteneur et il avait été englouti par une explosion.
Mais, la mobilité de mon armure était devenue lente avec ça. Parce que les tuyères du moteur étaient fixées sur le conteneur.
« Que vas-tu faire de cette situation, en apparaissant si soudainement comme ça ? » demandai-je.
La prochaine fois que le chevalier noir attaquera, je ne pourrai même pas m’enfuir.
« Il n’y a pas de problème. Schwert arrive, » répondit Luxon.
Venant du ciel, Schwert avait complètement changé de forme.
« Qu’est-ce que c’est ? » demandai-je.
« C’est Schwert, » répondit Luxon.
« La forme est différente ! » déclarai-je.
« Une affaire mineure, » répondit Luxon.
Schwert était arrivé sur le dos d’Arroganz et s’était immédiatement combiné à la partie qui était reliée au conteneur.
« Ça se combinait ! Génial ! » m’écriai-je.
« Échange de pièces. Il y a une grande lame, alors s’il te plaît, utilise-la, » déclara Luxon.
Arroganz avait sorti l’épée qui avait surgi de Schwert. C’était une grande épée semblable à celle du chevalier noir.
La nouvelle forme de Schwert pouvait être vue comme un avion ou un bouclier selon la façon dont vous la voyez.
Arroganz qui avait une telle chose installée sur son dos avait l’air d’avoir des ailes sur son dos.
« Peut-on se battre avec ça ? » demandai-je.
« Il n’y a pas de problème. La mise à jour du système est aussi terminée, » déclara Luxon.
Le chevalier noir s’était envolé hors de la fumée provenant de l’explosion du conteneur, alors j’avais fait descendre Arroganz.
L’accélération était plus grande qu’avant. Le contrôle était difficile.
« C’est trop rapide ! » déclarai-je.
« S’il te plaît, habitue-toi. Commence aussi à attaquer, » déclara Luxon.
Des lumières qui ressemblaient à des lasers avaient été tirées depuis Schwert. Ils avaient attaqué le chevalier noir.
« Le laser s’est tordu ! » m’écriai-je.
« S’il te plaît, tais-toi ou tu vas te mordre la langue, » répliqua Luxon.
— C’est quoi cette IA qui ne traite pas son maître comme un maître ?
Je me sentais seul avant ça, mais maintenant, je me sentais étrangement énervé.
« Mais, je suppose qu’il sera possible de combattre le chevalier noir avec ça, » déclarai-je.
Je m’étais tourné vers le chevalier noir et j’avais pris position avec la grande épée.
« Gamin — tu avais donc toujours un tel atout dans ta manche, » déclara le chevalier noir.
« Celui qui gagne en dernier est le plus fort. Alors, ne te plains pas, vieillard ! » déclarai-je.
Merci pour le chapitre.
Merci pour le chapitre.
Merci pour le chap ^^