Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 3 – Chapitre 10 – Partie 2

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Chapitre 10 : La Puissance de Livia

Partie 2

Je m’étais retourné après avoir abattu un monstre qui approchait.

Les armures environnantes ainsi que les dirigeables ne bougeaient plus.

La bataille s’arrêta, puis les monstres se transformèrent en fumée noire avant de disparaître.

Une lumière chaude enveloppait le champ de bataille. Cette lumière était émise par le Weiss.

« — Ainsi donc, c’est donc l’arme ultime, » murmurai-je.

Les monstres disparaissent en raison de la lumière. Même le gigantesque monstre du dessus ferma les yeux et croisa les bras pour se protéger.

Mais, ce corps gigantesque s’était dissipé peu à peu sous l’effet de la lumière.

« Donc c’est la fin de tout ça, » déclarai-je.

Beaucoup d’Armures lâchèrent l’arme présente dans leur main.

En plus, les communications s’amélioraient. Même le nuage épais qui recouvrait le ciel avait disparu et le ciel bleu était devenu visible.

« L’amour est incroyable, hein ! — Pff ! » m’exclamai-je.

Alors que j’étais sur le point de rire en pensant que nous avions gagné, mon esprit combatif se dissipa soudainement.

En même temps, j’avais ressenti de la peur. J’avais l’impression qu’on m’enlevait mon esprit combatif avec force.

— Je pouvais entendre une voix.

« Ne vous battez plus. Je — ne veux pas voir une telle bataille. S’il vous plaît, arrêtez de vous battre ! »

Il s’agissait de la voix de Livia.

« Je vois, c’est donc la vérité derrière Livia…, » murmurai-je.

La voix de Livia atteignait clairement le cœur des gens.

Même si ce n’était pas une parole de sagesse qui ébranlait le cœur, cela s’emparerait des sentiments des gens si c’était Livia qui le disait.

La voix de Livia atteignit directement le cœur des gens des environs alors qu’elle se tenait sur Weiss.

— Je ne pouvais pas désobéir.

« Arrêtons maintenant. À ce rythme, beaucoup de gens deviendront des sacrifices. S’il vous plaît, arrêtez de vous battre, » continua Livia.

Il n’y aurait pas de difficultés si la guerre pouvait s’arrêter avec de telles paroles.

Il n’y avait pas d’autre solution que de laisser pénétrer dans le cœur le sentiment d’avoir vraiment souhaité l’arrêt de la guerre.

La coquille vide de Luxon murmura. « Attaque mentale détectée. »

C’était bien ce que c’était. Cette chose était une attaque très puissante.

La capacité de Livia, renforcée par la fonction de Weiss, était scandaleusement atroce.

Les chevaliers de la principauté qui en veulent au royaume avaient jeté leur arme et écoutaient la voix de Livia.

{Ne déconnez pas ! Qui va laisser les choses se terminer comme ça !}

— De tels sentiments se dissolvaient devant l’émotion de tristesse de Livia.

Et puis, ce que j’avais vu —, c’était le souvenir nostalgique de ma vie antérieure.

Je levai les yeux vers le gigantesque monstre qui fit entendre une voix étrange et disparaissait en murmurant.

« C’est vraiment une attaque terrifiante ! » déclarai-je.

Ce pouvoir ne devait plus jamais être utilisé — c’était vraiment ce que je pensais.

***

 

Hertrauda regardait cette scène depuis le vaisseau amiral de l’armée de la principauté.

Les larmes coulaient.

« Pourquoi êtes-vous triste pour nous ? Arrêtez. Vous devez tous être nos ennemis. Ne soyez pas triste ! Je vous en supplie — arrêtez, » cria Hertrauda.

La douleur se trouvant dans le cœur de Livia avait afflué. Sa poitrine était douloureuse.

Les gens autour d’elle étaient aussi dans un état d’étourdissement ou en train de verser des larmes et de s’asseoir sur place.

Leur esprit combatif leur avait été enlevé.

« Une telle chose. Vous nous dites d’oublier notre ressentiment avec quelque chose comme ça ? Quelque chose comme ça, » murmura Hertrauda.

— Mortifiant.

Mais, son désir de vengeance lui était enlevé.

Peu à peu, ils ne savaient plus s’ils avaient vraiment raison.

Hertrude serra Hertrauda dans ses bras.

« Rauda, finissons-en maintenant. La divinité gardienne du ciel a complètement disparu, » déclara Hertrude.

Hertrauda secoua la tête. « Non. Pas possible. Si ça finit comme ça, je ne saurai pas pourquoi j’ai perdu la vie. Je dois me battre quoiqu’il arrive ! — Pourquoi je meurs comme ça ! »

Hertrauda serra la Flûte enchantée contre elle. Son cœur était réticent, même si elle voulait se battre.

Elle était incapable de haïr l’adversaire qu’elle devait haïr.

« — Lâche. Le royaume est vraiment horrible, comme je le pensais, en faisant quelque chose comme ça. Ils sont les plus bas des hommes pour faire quelque chose comme ça qui ne nous permet même pas de haïr ou d’en vouloir. Pour m'enlever la volonté de combattre comme ça. C’est injuste d’aller jusqu’à dominer le cœur des gens comme ça, » déclara Hertrude.

Hertrude serra Hertrauda dans ses bras et versa des larmes.

« Je suis désolée. Pour que tu fasses ça à ma place, je suis vraiment désolée, » déclara Hertrude.

La divinité gardienne du ciel avait disparu.

La flûte magique de la main de Hertrauda s’était alors brisée en morceaux.

« — Mensonges. Même la divinité gardienne des mers est vaincue, » déclara Hertrude.

La vitalité d’Hertrauda s’évanouissait progressivement. Sa conscience s’éloignait dans les bras de sa grande sœur.

« Rauda ! »

« Grande sœur — pour une raison ou une autre, c’est chaleureux même si c’est effrayant, » déclara Hertrauda.

Toutes ses peurs disparaissaient peu à peu grâce aux capacités de Livia. Elle avait l’impression d’être enveloppée dans quelque chose de chaud et de réconfortant.

Sa volonté de se battre lui ayant été enlevée, le visage de Hertrauda devint paisible.

« Je suis désolée, grande sœur, de te laisser seule, je suis désolée, » murmura Hertrauda.

Quand Hertrauda ferma lentement les yeux, elle comprit que sa conscience était en train de disparaître.

Elle pouvait entendre la voix triste de Hertrude, mais même cette voix disparaissait peu à peu de son ouïe.

***

Bandel se tenait à côté de Hertrude.

Les pleurs de Hertrude commençaient peu à peu à se transformer en un sourire.

« Princesse, » déclara Bandel.

« Bandel. C’est étrange. Même si je devrais être triste, mon cœur est chaud et heureux. Même si Rauda est morte, je n’ai même pas le droit d’être triste, » déclara Hertrude.

Le peuple du royaume est vraiment horrible. Chuchota Hertrude. Bandel posa doucement sa main sur son épaule.

« S’il vous plaît, laissez-moi m’en occuper. Moi, Bandel, je mettrais fin à tout pour vous, » déclara Bandel.

« Bandel ? » demanda Hertrude.

Peut-être en raison de l’effet du bras droit magique, l’attaque mentale n’avait pas fonctionné sur Bandel.

« Maintenant, s’il vous plaît, donnez-moi votre ordre tant que vous avez encore la volonté de vous battre, » demanda Bandel.

Hertrude avait fait une expression de détresse. Bandel se sentait nostalgique de voir ce visage qui était le même que celui de son enfance.

« Princesse ! » déclara Bandel.

« — Bandel, vas-y. Montre-leur la fierté de la principauté, » ordonna la princesse.

Bandel acquiesça d’un signe de tête résolu et s’éloigna de cet endroit de façon majestueuse.

Quand il était sorti, sa main avait appuyé sur sa bouche et il avait toussé.

Sa paume était teinte en rouge de son sang.

« Bon travail d’avoir tenu si longtemps, » il remercia son propre corps en regardant son bras droit. « Au moins, je dois couler le bateau du royaume, quoi qu’il arrive. »

Le vaisseau blanc qu’il pouvait voir au loin.

Bandel pensait qu’on ne pouvait pas laisser une telle chose tranquille. Il avait mis de la force dans son bras droit. Il avait gonflé et cela avait recouvert tout son corps, prenant la forme d’une armure.

« — Maintenant, commençons, » déclara-t-il.

Bandel s’était envolé, se dirigeant vers le navire blanc — Weiss, en ligne droite.

***

Je me sentais distrait en ce moment.

Même si je ne devais pas m’endormir dans cette situation, j’avais sommeil — voici mon état actuel.

Ou n’était-ce pas cela ?

Bref, ça me semblait stupide de vouloir me battre.

« La corruption mentale du Maître est confirmée, » la voix de la coquille vide de Luxon était entrée dans mon oreille, mais je n’avais pas envie de faire quoi que ce soit en ce moment.

En y repensant maintenant, pourquoi est-ce que je me battais ?

D’abord, il s’agissait de la faute de Marie.

Personne ne m’en voudrait même si je l’abandonnais.

Personne — non, peut-être que seuls mes parents de ma vie antérieure que je ne pourrai plus rencontrer seraient en colère contre moi, enfin, je pense ?

Tu es son grand frère, alors prends soin de ta petite sœur, disaient-ils.

Mais, ce n’était pas mon caractère — .

« L’ennemi approche. Ils se dirigent vers Weiss, » déclara Luxon.

Quand j’avais tourné mon regard, une armure épineuse toute noire qui ressemblait à une imitation d’Arroganz chargea vers Weiss.

J’avais l’impression d’avoir aussi vu cette armure quelque part.

Je ne me souvenais toujours pas où je l’avais vu.

« Hm ? Weiss ? » murmurai-je.

Juste après, un trou avait été ouvert dans la coque de Weiss par l’armure noire qui chargeait et une explosion s’était produite.

« C’est mauvais ! » déclarai-je.

J’avais saisi la manette de commande en toute hâte. Mon esprit s’était éclairci alors que j’avais fait bouger Arroganz.

« Quoi ? C’était comme si je rêvais, » déclarai-je.

« C’était une attaque mentale. L’attaque mentale de Weiss a affecté tout le monde, qu’il soit ennemi ou allié, » expliqua Luxon.

« C’est donc l’attaque mentale de Livia. C’est terrifiant, » déclarai-je.

La sensation d’être enveloppé dans ce quelque chose de chaud me donnait de l’euphorie, mais en même temps je ressentais aussi la peur.

Les dirigeables et les armures environnants étaient toujours immobiles.

« Même ainsi, cette armure —, » déclarai-je.

« C’est l’armure qui a enlevé Hertrude et la flûte magique du palais, » répondit Luxon.

« Alors c’est le vieux chevalier noir ! » déclarai-je.

Alors que je pensais que ce serait dangereux à ce rythme, j’avais accéléré Arroganz afin d’avoir sa pleine vitesse.

***

De l’autre côté du continent.

Luxon confirma que le gigantesque monstre avait disparu, tout en jugeant que la puissance qui effaçait l’ennemi était dangereuse.

« C’est donc le pouvoir d’Olivia. C’est certainement approprié d’être vu comme une arme ultime, » déclara Luxon.

De la fumée sortait de la coque de Luxon.

« Les communications semblent s’améliorer de minute en minute. Mon lien avec mon extension sera bientôt rétabli, » déclara Luxon pour lui-même.

Pendant ce temps, il avait submergé la coque dans la mer, provoquant l’évaporation de l’eau en raison de la chaleur.

L’environnement était couvert de vapeur blanche. C’était comme si la coque de Luxon était enveloppée de brume.

« Ce serait bien s’il ne se passait rien de mal, » déclara-t-il.

Il pensait même que tout irait bien tant que Léon survivrait, même si tout le reste était catastrophique.

Luxon avait tranquillement refroidi sa coque en pensant au plan après cela — puis il s’était lentement déplacé.

***

Bandel avait utilisé la grande épée qu’il tenait pour découper la coque blanche et belle. Il était ensuite monté à bord du navire.

« Quoi ? » s’exclama Bandel.

Là, il avait trouvé quelque chose qui ressemblait à une armure sans jambes qui le chargeait avec une arme dans les mains.

Il l’avait frappée avec sa grande épée et l’avait saisie avec son bras gauche.

« Il n’y a pas de pilote ? C’est très bizarre, » déclara-t-il.

Il l’avait écrasé dans sa poigne, puis il s’était avancé dans les entrailles en détruisant le vaisseau.

« Ce genre de vaisseau ne doit pas exister. Comme je pensais, le royaume est maléfique. Le mal — oui, c’est un mal qui doit être détruit ! » déclara Bandel.

Son bras droit avait gonflé, puis plusieurs yeux s’étaient ouverts et de la magie avait été libérée d’eux.

L’intérieur du vaisseau avait explosé. Weiss avait été très endommagé.

Son altitude baissait progressivement. Les feux commençaient à s’allumer partout.

« C’est vrai. Je dois les vaincre — le royaume est ennemi ! » cria Bandel.

Bandel avait causé de la destruction en avançant, puis il était arrivé au pont.

Là, il avait trouvé trois filles.

« Femmes ? Je vois. Donc c’est vous trois qui avez fait ça, » déclara Bandel.

Bandel leva sa grande épée devant les trois femmes craintives.

Une fille aux cheveux bruns s’avança. « S’il vous plaît, attendez. Arrêtons ça tout de suite. Ce genre de bataille, il faut absolument y mettre fin ! »

« Pas encore ! » répliqua Bandel.

Bandel avait vomi du sang tout en évacuant ses sentiments vers les trois femmes. « Ça n’est pas encore fini. Je ne laisserai personne l’arrêter ! Tant que la principauté existera, et tant que le royaume existera, nous continuerons à nous battre. C’est naturel de penser cela avec tout ce que vous avez fait ! »

L’autre femme qui avait l’air forte avait ouvert la bouche. « Ne vous foutez pas de nous. Ne parlez pas comme si la principauté n’avait rien fait du tout. »

Par son ton, Bandel avait compris que cette femme connaissait le passé de la principauté.

Mais Bandel n’avait pas cédé.

« Alors qu’en est-il ? Savez-vous ce que cela fait de voir sa famille mourir ? Ma femme a essayé de protéger ma fille. Ma fille était encore petite. Même si elle était encore petite, mais vous tous… ! » cria Bandel.

Alors que Bandel était sur le point de balancer la grande épée, il avait été attaqué depuis son dos.

Un câble l’avait ligoté et il avait été traîné de force hors du pont.

Quand il se retourna, il y avait cinq armures voyantes de couleurs différentes.

« S’en est fini de ce que vous pouviez faire ! » Une armure blanche portant une cape s’approcha de lui avec une épée à la main.

Bandel arracha avec force le fil et bloqua l’attaque avec sa grande épée.

Bandel avait ri à l’intérieur de l’armure. « Ne pense pas que tu peux m’arrêter avec ton niveau ! »

Après qu’il ait envoyé l’armure voler au loin, cette fois, l’armure de couleur verte lui avait tiré dessus avec un fusil.

Bandel n’avait pas esquivé cette attaque parce qu’il savait que son armure allait dévier les balles.

« Donc cela a été dévié, » il sentait clairement à quel point son adversaire était anxieux.

Quand il regardait autour de lui, il y avait des lances qui flottaient pour entourer Bandel.

Elles avaient attaqué simultanément et percé les trous dans l’armure — les parties articulaires.

« Et comme ça ! Vous ne pouvez pas vous échapper de mes lan — . »

« Hmph! » Quand Bandel avait exercé sa force, les lances s’étaient détachées des zones qui avaient été poignardées et étaient devenues inutilisables.

« TOIIIII ! »

« Je ne vous laisserai pas faire ! »

L’armure rouge et l’armure bleue lancèrent une attaque en tenaille sur Bandel, mais il envoya une armure volant avec sa grande épée et frappa l’autre avec sa main.

Bandel se mit à rire, en faisant face aux cinq armures avec Weiss qui commençait à couler. « Qu’est-ce qui ne va pas, sales gosses ? Pensez-vous que vous pouvez me faire tomber, moi, Bandel, avec ce niveau de compétence !? »

L’homme qui pilotait l’armure blanche avait été surpris. « Bandel ? Le chevalier noir, hein. »

« C’est exact. En ce moment, je suis un ancien chevalier noir. Mais même ainsi, je peux m’occuper de gens comme vous instantanément, » déclara Bandel.

Il accéléra et frappa avec sa grande épée pour couper en deux l’armure blanche, mais l’armure rouge l’attaqua et troubla son élan.

L’armure bleue s’était avancée et l’avait frappé.

« Cet art de l’épée. Le saint à l’épée, hein ! Non, c’est plus grossier que le sien, » déclara Bandel.

« UOOOOOOOO ! »

Il s’était défendu contre les attaques féroces de l’armure bleue avec sa grande épée tout en riant, même en étant entouré d’ennemis.

« C’est exact. Faites preuve d’un effort encore plus sérieux ! Amenez des adversaires encore plus forts contre moi, Bandel — le chevalier noir Bandel ! » cria Bandel.

Ses yeux étaient injectés de sang et son esprit devenait peu à peu instable.

Les cinq armures étaient désavantagées face à un Bandel déchaîné.

L’armure de Bandel — l’équipement magique gonfla et des yeux apparurent sur tout son corps. Cette apparence inquiétante avait fait vaciller les cinq armures.

 

 

« Alors vous avez eu peur, lâches ! Alors, mourez ! » cria Bandel.

Quand il avait frappé avec sa grande épée en riant, une armure était arrivée et elle l’avait fait voler.

« — Quoi !? »

Il avait été choqué par la frappe d’une puissance monstrueuse, mais il s’était réjoui quand il avait appris la véritable identité de l’adversaire.

Bandel avec sourit avait férocité alors qu’il avait enfin pu le rencontrer. « J’ai attendu, chevalier démoniaque ! »

Il y avait Arroganz qui flottait. « En me collant un nom étrange comme ça sur moi. Si je suis un démon, alors tu es encore pire que ça. »

Le sang coulait du coin de la bouche souriante de Bandel.

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

2 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre.
    Avoir des yeux partout sur le corps, ça me semble vraiment étrange comme mutation.

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