Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 2 – Chapitre 6

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Chapitre 6 : Évacuation de la colère

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Chapitre 6 : Évacuation de la colère

Partie 1

Mes actions contenaient de bonnes intentions, mais tout cela s’était retourné contre moi.

J’étais sur le pont de Partenaire.

Le vent était froid, mais j’étais sorti pour arrêter de penser à ces différentes idées que j’avais en tête. Cependant, c’était Livia qui était vraiment dans une position inconfortable.

Luxon flottait à côté de moi.

« Un animal de compagnie, n’est-ce pas ? » demanda Luxon. « En effet, elle aurait l’air d’un animal de compagnie vu l’affection que tu lui as donnée, Maître. Après l’avoir aimée comme si c’était ton personnage préféré dans un jeu, il semble que tu n’as rien pu lui dire. »

« — Je le sais, » déclarai-je.

Cette IA ennuyeuse ne m’avait pas du tout réconforté.

Les mots venant de cette chose m’avaient aussi transpercé le cœur.

« Il semble qu’elle soit déprimée à cause d’une véritable méchanceté envers elle effectuée à l’académie. Son état d’esprit est devenu instable. Je me demande s’il n’y a pas lieu de s’inquiéter, » déclara Luxon.

« Ne vas-tu pas me poser des questions sur moi aussi ? Je suis aussi blessé. Mon cœur est fragile comme du verre, » déclarai-je.

« Ton cœur est dans un verre spécial pare-balles. Tu n’auras pas une seule égratignure avec ce genre de petit truc, donc tout ira bien, » déclara Luxon.

« Oh, vraiment ? » demandai-je.

J’avais l’expérience de ma vie antérieure. J’avais la sagesse du monde.

Cependant, les paroles de Livia m’avaient d’une manière étrange vraiment transpercé le cœur.

J’avais secoué la tête.

« C’est bon ainsi. Un Mob comme moi dépasse ses limites et se fait écraser lorsqu’il s’approche de la protagoniste et de la méchante. C’était une bonne leçon pour moi, » déclarai-je.

« Ne trouves-tu pas inapproprié de te retirer à ce stade ? » demanda-t-il.

« Veux-tu dire que je devrais m’en occuper jusqu’à la fin ? Arrête de plaisanter. La protagoniste a refusé d’être traitée comme un animal de compagnie. Je m’attends à ce qu’elle soit plus active à partir de maintenant, » déclarai-je.

« Comme tu peux être boudeur, » déclara Luxon.

« Comme tu es agaçant, » répliquai-je.

J’avais été irrité qu’il me traite de boudeur. Mais j’étais surtout irrité d’avoir pris conscience de moi-même.

Je m’étais mis en colère après l’avoir réalisé.

Peu de temps après, j’avais parlé à Luxon.

« Où est-ce que je me suis trompé ? » demandai-je.

« Dans ce cas, il se peut que ce soit toi qui aies entravé la progression d’Olivia, Maître, » déclara Luxon.

« Entraver sa progression ? Hé, ne plaisante pas. Je l’aidais. Je donnais un coup de main dans le donjon de l’académie, ou dans bien d’autres —, » commençai-je.

Luxon n’avait pas cédé face à ma réponse.

« À l’origine, elle était censée résoudre seule ces problèmes, » déclara Luxon. « À court terme, ton aide a été bénéfique, Maître. Cependant, à long terme, tu as entravé la croissance mentale d’Olivia. C’est comme elle l’a dit. Maître, ne pensais-tu pas à Olivia comme à un animal domestique ? Sans aucun doute, tu l’as traitée comme ton adorable petite bête préférée. Pour toi, c’est une fille précieuse et pratique dans ce monde après tout. »

J’avais instantanément perdu mon illusion.

« Sale emmerdeur ! » criai-je.

Quand j’avais frappé Luxon, il s’était écrasé sur le pont et avait rebondi avant de revenir lentement vers moi.

« Tu t’es calmé ? » demanda Luxon.

« J’aimerais te frapper à nouveau, mais j’ai mal à ma main, » répondis-je.

Mon visage brûlait de colère. J’avais alors attendu que l’air froid refroidisse mon corps.

« Je vais continuer à parler. C’est important pour toi, Maître. Bien que tu aies l’expérience d’une vie antérieure, tu es comme un enfant qui a besoin de croissance mentale, Maître, » déclara Luxon.

« Croissance mentale ? Je n’ai pas besoin de ça. Tu ne connais pas la différence entre les adultes et les enfants ? » demandai-je.

« Si ce n’est pas dans un sens physique, qu’en est-il de la retenue personnelle ou d’autres choses de ce genre ? » demanda Luxon.

J’avais déjà eu bien assez de patience. Je n’en avais pas besoin de plus.

« Non, non. La différence entre les adultes et les enfants est de savoir s’ils peuvent ou non s’adapter à la société. Je suis assez adulte. Je vis dans ce monde sans essayer de détruire son bon sens malgré ton pouvoir, » déclarai-je.

Pour le meilleur ou pour le pire, des adultes s’adaptaient à la société.

Il y avait beaucoup de mots pour décrire ce que cela signifiait d’être un adulte, n’est-ce pas ? Ces mots étaient liés à la capacité de s’adapter à la société.

Il s’agissait des enfants qui allaient créer de nouvelles valeurs et changer la société.

Il y en a beaucoup de personnes qui n’étaient jamais devenues adultes.

J’étais un adulte. Oui, un adulte inutile !

« Les mots eux-mêmes étaient touchants, mais ils ressemblent à une blague en les entendant de ta bouche, » déclara Luxon.

« Vraiment ? » demandai-je.

Alors que je m’étais assis en raison de l’irritation, Brad était sorti sur le pont. Il tenait une épée dans sa main et avait une expression très dégoûtée en voyant mon visage.

Luxon s’était caché derrière mon dos.

« T’entraînes-tu avec ton épée ? » demandai-je.

« C’est bien ça, » déclara Brad.

Brad avait dit brièvement : « Je vais emprunter ce pont ». Puis il avait commencé à se déplacer dans le froid. Ses capacités n’étaient pas si importantes que ça.

Les miennes étaient encore meilleures.

« Et ne pratiques-tu pas la magie ? Ta spécialité est censée être la magie, » déclarai-je.

Brad s’était arrêté de bouger quand il avait entendu ce que j’avais dit. La sueur coulait sur son front.

Je me demandais si j’avais soulevé un sujet sérieux.

« Je le sais bien ! » déclara Brad.

Il avait pointé son épée vers moi.

« Pourquoi es-tu si énervé ? » demandai-je.

Brad avait recommencé à balancer son épée, mais il n’arrivait pas à se concentrer, peut-être en raison de ce que j’avais dit.

« T’entraînes-tu tous les jours ? » demandai-je.

« C’est une évidence. C’est nécessaire pour devenir chevalier, » déclara Brad.

« Ce n’est pas vraiment nécessaire, » déclarai-je.

« L-Les capacités martiales sont nécessaires ! » déclara Brad.

Même si l’on pouvait utiliser une épée, on ne devenait pas un chevalier juste en raison de cela. C’était une autre histoire si l’on était au-dessus des autres au point d’être appelé un maître épéiste, mais beaucoup d’autres personnes n’étaient jamais devenues chevaliers, quoi qu’ils fassent.

Quand les nobles atteignaient un certain âge, ils devenaient presque automatiquement chevaliers.

« Je suis presque sûr que tu peux devenir chevalier sans faire de telles choses, » déclarai-je.

Brad avait fait disparaître sa frange d’une manière pompeuse et m’avait ensuite parlé. « Je fais ça pour gagner contre toi un jour ! Nous avons décidé de continuer à faire de notre mieux jusque-là ! »

Ils font de leur mieux. Comme c’est risible.

Attends un peu. Est-ce que ces gars pensaient à se battre à nouveau contre moi ?

« N’es-tu pas un idiot ? Je ne vais plus me battre avec vous. Vous n’aurez qu’à être des perdants pour la vie, » demandai-je.

Après ça, Brad avait fait une expression frustrée, mais avait repris son élan d’entraînement.

« Ne vas-tu pas répondre ? » demandai-je.

« Si j’en avais le temps, je m’en servirais pour m’entraîner. Je suis le plus faible des cinq, après tout, » déclara Brad.

Je m’étais gratté les cheveux.

Brad était un personnage spécialisé en magie.

Au contraire, il n’avait aucun talent autre que la magie. En raison de son caractère, il était difficile d’agir avec lui dans le jeu. Il était faible, mais il chargeait d’abord et se faisait ensuite abattre rapidement. Je ne me souvenais pas combien de fois je l’avais supplié de ne pas aller de l’avant.

« Tu devrais travailler le plus fort dans ton domaine d’expertise, » déclarai-je.

« Je fais de mon mieux aussi dans ce domaine ! Cependant, je ne veux pas perdre, » déclara Brad.

Brad avait ouvert ses vêtements au niveau de son torse pour révéler sa poitrine.

« Je veux que Marie me regarde. Je m’inquiète si je ne suis pas aussi bon que les autres parmi nous cinq. J’ai le plus beau look parmi eux. Cependant, la différence dans tout le reste est si grande que je ne peux trouver aucune excuse, » déclara Brad.

Ce type avait juste prétendu qu’il était le plus séduisant sans aucune hésitation.

Était-il vraiment de mauvaise humeur ?

« Quelles bonnes qualités vois-tu en elle ? C’est une petite fille à poitrine plate, » déclarai-je.

« Ce n’est pas son apparence ! C’est ce qui est à l’intérieur qui compte ! » déclara Brad.

Elle était pourrie à l’intérieur ! C’est elle qui avait enlevé la position de Livia, n’est-ce pas ? Elle était pleine de problèmes de personnalité, et son moi intérieur était devenu apparent dès qu’elle avait essayé d’obtenir un harem inversé.

Peu importe ce que ces gens disaient sur sa vraie nature, je ne les croyais pas.

« Même si tu disais que c’était à cause de son apparence, je ne te croirais pas. Elle n’a pas de poitrine, » déclarai-je.

« Qu’est-ce que tu viens de dire ? Les poitrines sont simplement pour la décoration ! » déclara Brad.

« Elles ne sont pas pour la décoration ! Retire ça ! La grande poitrine d’une femme est le rêve, l’espoir et le désir des hommes. Je ne peux certainement pas te permettre de dire ça, hein ? » déclarai-je.

Un robot flottant s’était alors approché de nous. Il tenait deux épées en bois dans ses mains. Il nous les avait remises à tous les deux, puis il était parti.

Brad avait une expression étrange.

« C-Ces morceaux de ferraille qui traînent sont un peu flippants, » déclara Brad.

Il avait reculé et avait tremblé. Brad était aussi un lâche. Un lâche narcissique... comme c’est gênant.

Il avait peur des robots à bord, alors qu’ils me semblaient plutôt mignons.

En tout cas, il y avait deux épées en bois.

Brad avait pointé la pointe de l’épée en bois sur moi.

« Faisons un match, Baltfault ! » déclara Brad.

« Je ne veux pas le faire. Il fait froid, » déclarai-je.

Brad semblait agacé et tapait des pieds.

Cependant, il avait repris sa pratique en me regardant de temps en temps, ce qui devenait ennuyeux. J’avais donc décidé d’accepter sa proposition.

Brad avait été content.

« Eh bien ! Dans ce cas, viens ! » déclara Brad.

« Pourquoi es-tu si content de te battre dans des domaines où tu n’es pas bon ? Es-tu stupide ou quoi ? »

« J’ai de meilleures notes que toi, donc je ne suis pas stupide ! En laissant cela de côté, je suis heureux de pouvoir te défier. Je vais à tous les cas gagner ! » déclara Brad.

Brad s’était préparé en le disant, mais il n’avait qu’une position décente quand il s’entraînait.

Quand je m’étais approché et que j’avais frappé, il s’était rapidement replié et avait ruiné sa posture. Je ne sentais aucun talent de sa part.

« Hé, qu’est-ce qu’il y a ? » demanda Brad.

Je n’arrêtais pas d’avancer, et Brad n’arrêtait pas de se déplacer.

Cependant, juste une fois — Brad avait fait un grand pas en avant en levant la main gauche pour se préparer à attaquer. Il frappa avec son épée de bas en haut, et c’était étonnamment puissant, ce qui avait fait vaciller ma posture.

« — Woah ! » m’exclamai-je.

Je pense que c’était de la simple négligence.

Brad s’était laissé emporter par sa première action et il s’était rapproché.

« Si je garde juste la pression — ah ! » déclara Brad.

Comme il avait agi avec insouciance, j’avais diminué la distance et frappé Brad à la tête avec la poignée, ce qui l’avait fait tomber à genoux.

« Il semble que tu sois vraiment stupide, » déclarai-je.

« B-Bon sang, je pensais que je pouvais le faire, » déclara Brad.

Je croyais qu’il avait quand même du talent avec une lance. Pendant le duel, il avait frappé avec un objet pointu, après tout.

Brad s’était levé et était retourné à l’intérieur du navire, peut-être après s’être entraîné avec mon épée en bois

« L-La prochaine fois, c’est sûr, » déclara Brad.

J’avais regardé Brad, qui tenait sa main contre sa tête quand il était reparti, tout en jetant un coup d’œil à mon épée de bois.

Cela faisait longtemps que je n’avais pas fait de balancement d’entraînement.

J’avais réalisé que je ne m’entraînais pas en solo ces derniers temps.

« Je n’ai pas fait grand-chose en dehors du travail en classe. C’est simplement une question de manque de pratique, » déclarai-je.

J’avais beaucoup pratiqué avant de quitter la maison de mes parents. J’avais pratiqué les techniques d’attaques presque tous les jours, mais j’avais abandonné ça après mon arrivée à l’académie.

La raison étant que j’avais été occupé avec beaucoup de choses.

Ce qui était malheureux, c’est que c’était pour cette raison qu’il fallait chercher à se marier.

Luxon était de nouveau apparu. « Tu as l’air de t’amuser. »

« Tu t’es donné tant de mal pour faire quelque chose de gênant. Ce robot avec les épées en bois, c’était toi, n’est-ce pas ? » demandai-je,

« Certainement, » déclara Luxon.

Quand j’avais dirigé la pointe de l’épée de bois vers le ciel nocturne, j’avais vu les étoiles briller d’une manière magnifique.

« Il semble que ces gars ont aussi beaucoup de choses à réfléchir, » déclarai-je.

Brad était un travailleur inattendu, mais cela m’avait rendu un peu heureux de le constater.

♥♥♥

Il y avait un donjon dans la capitale royale.

Marie et Kyle étaient à l’intérieur, entièrement équipé.

Kyle portait un lourd bagage sur son dos pendant qu’il se plaignait à Marie. « Rentrons à la maison. Je dis ça, car cet endroit est vraiment dangereux. »

Marie et Kyle avaient traversé au-delà d’un panneau intitulé « Tenez-vous à l’écart », et ils étaient descendus dans un gouffre.

Marie, portant un bagage plus lourd que celui de Kyle, avait lâché une corde dans la fosse tout en grondant Kyle avec une expression qui faisait glacer le sang.

« Ne renonce pas ! Notre avenir est devant nous — une gloire prometteuse nous attend, » déclara Marie.

Kyle grogna. « J’aurais aimé qu’on puisse emmener tout le monde. Les monstres ici aussi sont forts. »

Alors qu’il disait cela, quelque chose s’était échappé du fond de la fosse.

Un grand monstre, semblable à un lézard, avait ouvert sa grande gueule et escalada un mur.

Il s’était agrippé au mur à l’aide de ventouses attachées à ses mains et s’était approché plus près de Marie.

« Quelque chose sortttt ! »

Tandis que Kyle criait, Marie avait sorti une grenade de ses bagages.

« Ne me sous-estime passsss ! » cria Marie.

Elle avait jeté la grenade dans sa grande bouche, et le crâne du monstre avait explosé en l’avalant, faisant apparaître une fumée sombre.

Cette explosion avait fait rugir le vent, secouant violemment la corde.

Marie avait fermement saisi la corde, appelant Kyle. « Kyle, accroche-toi bien ! »

« Je veux déjà rentrer chez moi ! » répliqua Kyle.

Marie et Kyle étaient le long de la corde jusqu’au fond du trou.

Kyle s’était alors assis quand il avait enfin atteint le sol et il semblait sur le point de pleurer.

Tout en faisant attention à ce qui l’entourait, Marie abaissa ses lourds bagages et sortit quelques outils.

D’accord. Je peux le faire. J’ai les connaissances nécessaires pour tout jusqu’ici, pensa Marie.

Dans le jeu, elle avait su se débrouiller avec ses propres forces jusqu’au milieu de la rencontre.

Elle savait qu’il y avait un objet caché à l’intérieur de la zone intitulé « Tenez-vous à l’écart ».

Si je peux récupérer ça — je peux me libérer de mon actuelle situation, pensa Marie.

Le visage de Livia était apparu dans son esprit.

C’est vrai. Elle sera mon tremplin vers le bonheur.

S’attaquer aux profondeurs d’un donjon avec seulement deux personnes était une action imprudente.

Elle avait gardé le silence à ce sujet de Julian et les autres puisqu’ils semblaient être occupés.

Il y avait aussi une autre raison.

Je pensais qu’Olivia ne pourrait rien faire, mais je ne peux pas être négligente quand ce Mob est à ses côtés. Si je ne récupère pas ce dont j’ai besoin le plus tôt possible, je risque de devenir foutue, dans mon plan de vie à me faire battre à mort.

Après une certaine affaire à la fête de l’école, Marie se méfiait de Léon. C’était peut-être stupide, mais son intuition lui avait dit que ce Mob n’était pas du genre à être négligent.

Ce garçon était toujours aux côtés d’Olivia quand elle entrait dans le donjon. Il était possible qu’il essaye de récupérer ça. Une telle possibilité effrayait Marie.

C’est pour cette raison qu’elle n’avait pas pu attendre que tout le monde se rassemble et qu’elle était allée le récupérer pendant les vacances.

Même si c’était irrationnel, Marie voulait l’obtenir à tout prix.

Alors qu’elle préparait un fusil de chasse, elle avait parlé à Kyle, qui était encore assis. « Allons-y, Kyle. »

Alors que Kyle se levait à contrecœur, il avait replacé son lourd bagage sur son dos et avait tenu une lanterne dans une main. Il avait éclairé le chemin de Marie.

« Qu’est-ce qui nous attend ? » demanda Kyle.

« Suis-moi et tu verras. Quand nous y serons, sois soulagé. Nous pouvons dire adieu aux problèmes de notre vie, » déclara Marie.

Même si le visage de Kyle s’était assoupi lorsqu’il avait appris qu’il allait être libéré de ses problèmes, il avait rapidement secoué la tête et s’était plaint à Marie.

« Attends, ne peut-on pas rentrer à la maison avant ça ? »

Marie s’avança avec son fusil de chasse prêt.

Elle avait une expression sérieuse et pleine de détermination.

« Bref, je vais prendre le trésor qui est juste devant. Notre vie est en jeu ici, » déclara Marie.

Tout cela dans le but d’atteindre sa vie idéale.

Marie s’avança vers les profondeurs du donjon avec Kyle.

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Partie 2

Le palais royal.

Julian et Jilk tenaient en ce moment une réunion stratégique.

Julian n’était plus le prince héritier, alors il ne s’attendait pas à ce que beaucoup d’individus soient là pour l’entendre.

Julian était heureux que les autres ne viennent plus lui rendre visite presque tous les jours.

« J’ai réfléchi à quelque chose, Jilk, » déclara Julian.

« Comme attendu de Son Altesse ! » Jilk avait fait l’éloge de Julian pour avoir simplement réfléchi.

« Et si on sortait secrètement du palais royal afin d’aider Greg et les autres ? » demanda Julian.

« C’est une bonne idée, » déclara Jilk.

« Ah, je m’en doutais. Cependant, comment pourrions-nous même nous faufiler dehors ? » demanda Julian.

Jilk avait réfléchi.

« Après tout, tu te démarques bien trop dans le palais royal, Julian, » répondit Jilk. « Milaine a demandé aux gardes de te surveiller. Ainsi, le fait de s’éclipser ne serait pas une chose simple. »

« Vraiment ? » demanda Julian.

Lorsqu’on lui avait demandé comment sortir en douce, Jilk avait répondu que cela ne serait pas facile.

« Je m’en occupe, Jilk ! » déclara Julian.

« Comme attendu de Son Altesse ! » déclara Jilk.

Julian avait dit ce qu’il pensait à Jilk. « Un masque. Préparons un masque. Je vais cacher mon visage — en fait, il vaudrait mieux aussi cacher mon corps, alors préparons aussi une cape. »

« Je vois, tu vas t’échapper en cachant ta silhouette, » déclara Jilk.

« C’est vrai ! » déclara Julian.

« Cependant, Votre Altesse, comment allons-nous préparer un masque et une cape ? » demanda Jilk.

Julian était troublé par la question de Jilk. « Ce serait un problème. »

« Ce serait vraiment le cas, » déclara Jilk.

Les deux s’interrogèrent pendant un bref instant.

« J’ai trouvé ! » déclara Julian.

Pensant que Julian avait une idée, Jilk l’avait loué. « Comme attendu de Son Altesse ! »

Les deux individus étaient tellement excités à l’idée de sortir en douce du palais royal qu’ils n’avaient pas réalisé qu’ils avaient perdu de vue leur objectif initial.

Julian avait réfléchi. D’accord, si je sors, que dirais-tu que je voie Marie ? Quelle merveilleuse idée j’ai eue !

Il avait commencé à penser à sortir et à rencontrer Marie.

Maintenant que les deux individus avaient été libérés de la pression de leurs pairs, ils avaient une quantité étrangement élevée d’énergie.

Dans un sens, il était possible que les deux soient heureux maintenant.

« Allons-y, Jilk ! » déclara Julian.

« Oui, Votre Altesse ! » déclara Jilk.

♥♥♥

Milaine lisait un rapport d’un subordonné.

« Je me demande ce que font ces enfants, » déclara Milaine.

Milaine se sentait étourdie à la lecture d’un rapport sur la façon dont Julian et Jilk avaient fait une demande pour utiliser le budget du palais royal pour préparer des masques et des manteaux.

La raison qu’ils avaient donnée semblait fausse, alors elle ne pouvait que supposer qu’ils complotaient quelque chose.

Milaine semblait sur le point de crier. « Je me demande si ces enfants sont vraiment idiots. Mais je les trouvais vraiment superbes avant qu’ils soient déshérités. Est-ce qu’ils pensent sérieusement s’éclipser du palais royal en utilisant une méthode comme celle-ci ? Si c’était le cas, alors je suis vraiment inquiète... inquiète de tant de façons. »

Milaine voulait les interroger sur leur tentative d’évasion en achetant des masques et des manteaux sur le budget du palais royal.

C’était correct s’ils les achetaient, mais elle se demandait s’ils s’étaient rendu compte qu’elle serait au courant de leur demande.

« En laissant cela de côté, qu’ont-ils prévu de faire en quittant le palais royal ? N-Ne me dis pas qu’ils n’ont pas pensé à ce qu’ils feraient après leur départ ? C-C’est impossible, » déclara Milaine. « Leur stupidité ne peut pas être si grande. Mais j’ai l’impression qu’ils n’ont pas réfléchi à ce qu’ils devaient faire après avoir quitté le château. »

Milaine s’était demandé quelle serait la meilleure ligne de conduite à adopter.

Après tout, Julian était son fils mignon.

Elle avait aussi de l’affection pour Jilk, puisqu’elle le connaissait depuis qu’il était jeune.

« Non, ça ne peut pas être ça, » déclara Milaine. « Ces deux-là sont des enfants honnêtes et superbes. Ils doivent être confus, car ils n’ont jamais rien fait de tel avant comme de vouloir s’éclipser. En fait, peut-être qu’ils voulaient que je les remarque ? Ou peut-être que c’est quelque chose qui me déconcerte ? Je ne suis pas trop sûre de la possibilité d’une telle chose. Cependant, comme ces deux-là sont d’excellents enfants, je suis sûre que c’est quelque chose que je ne réalise pas encore. Que serait une mère si elle n’avait pas foi en son propre fils ! C’est certainement les fondements d’un grand plan qu’ils ont. »

Cependant — .

« Malgré tout, c’est un fait que les deux essayaient effectivement de s’échapper du palais royal, alors peut-être que je devrais les convoquer et leur faire des reproches, » déclara Milaine.

— Milaine les convoqua rapidement.

♥♥♥

C’était le lendemain.

C’était la pire approche du matin sans savoir quel genre de réponse je devais faire.

Il y avait deux personnes autour d’une table, Greg, qui consommait avec gourmandise la cuisine préparée, et Brad, qui mangeait avec élégance.

« C’est seulement le matin, et ton odeur corporelle est horrible, » déclara Brad.

Comme Livia s’enfermait dans sa chambre, Luxon lui livrait des repas.

Greg s’essuya la bouche.

« Je ne veux pas voir ton visage ce matin. Bref, qu’est-ce que tu comptes faire maintenant ? Les principales troupes des pirates des cieux sont toujours là, non ? » demanda Greg.

Il restait encore des pirates des cieux, et maintenant, on m’avait demandé si je devais les subjuguer ou les laisser en paix.

En ce qui concerne le jeu, c’était bien de laisser les choses en l’état jusqu’au milieu de la deuxième année scolaire.

Cependant, l’affaire deviendrait très difficile à ce moment-là.

En plus, je voulais détruire les pirates des cieux plus tôt que prévu.

Les pirates du ciel appartenant au Requin Ailé avaient été classés comme vraiment odieux.

Je voulais m’occuper d’eux avant que les dégâts ne s’étendent.

J’avais tendance à frapper quand le fer était encore chaud.

De plus, le laisser de côté pour plus tard était problématique. Il m’avait semblé qu’il serait facile de profiter de cette occasion pour tout résoudre.

« Nous cherchons en ce moment l’endroit où ils se cachent. Attendez encore un peu et nous embarquerons, alors..., » répondis-je.

À ce moment-là, j’avais reçu un rapport de Luxon. « Maître, il semble que les pirates des cieux lancent une attaque en ce moment. »

Quand je m’étais levé et que j’avais regardé par la fenêtre, les deux autres m’avaient regardé avec des expressions nerveuses.

« Ils se sont mobilisés étonnamment vite, » déclarai-je.

Alors que j’allais les accueillir, les deux autres individus s’étaient levés.

Greg m’avait parlé. « Baltfault, je peux me battre avec une armure cassée. S’il te plaît, prête-m’en une. »

Brad avait aussi une expression sérieuse. « J’ai aussi trouvé une armure que je pouvais utiliser hier. Je veux l’emprunter. »

Qu’est-ce qu’ils comptaient faire avec une armure cassée ?

« Ce n’est pas la peine. Pourriez-vous vraiment faire fonctionner des produits défectueux ? Vous avez tous les deux besoin d’y réfléchir..., » déclarai-je.

Greg inclina la tête. « Je t’en supplie ! Je sais que je suis un fardeau pour toi. Mais je ne peux pas rester assis et regarder. »

Brad inclina aussi la tête. « C’est égoïste de ma part. Je le sais bien. L’armure brisée t’appartient — et à toi seul. Cependant, veux-tu bien nous la prêter ? Nous voulons nous battre nous aussi. »

J’avais pensé à le leur refuser, mais j’avais détourné le visage en voyant l’attitude directe et le regard qu’ils avaient.

« — Je vous donne une chance. Faites ce que vous voulez, » déclarai-je.

« Je te suis redevable ! » déclara Brad.

« Je vais te montrer que je peux être utile cette fois ! » déclara Greg.

Leurs voix se firent entendre.

Ils étaient sur le point d’aller au combat, mais semblaient optimistes.

Luxon n’avait pas attendu mes ordres. « Eh bien, j’avais déjà commencé la fourniture et l’entretien de deux armures afin de les mettre en bon état. »

— Il ne me l’avait dit qu’à ce moment-là.

Quelle chose détestable c’était ! J’étais fâché de voir à quel point il était capable, mais j’avais vraiment de nombreuses plaintes à son égard.

Je ne pouvais pas le gronder maintenant.

« Comptez sur moi pour vous les préparer, » déclarai-je.

♥♥♥

C’était devenu bruyant dehors.

Livia, qui était assise sur le sol, se leva et regarda par la fenêtre.

Ses yeux étaient enflés par ses pleurs. Elle avait un mauvais teint et ses pieds tremblaient.

« Pourquoi Partenaire est-il en train de bouger ? » demanda Livia.

La conscience de Livia revint peu à peu quand elle sentit l’oscillation du navire.

De l’autre côté de la fenêtre, on pouvait voir Léon dans le ciel en train de se battre avec Arroganz.

« Léon ? » murmura Livia.

Des dirigeables semblables à ceux des pirates des cieux d’hier s’approchaient de là.

Ils étaient cinq.

Il s’agissait surtout de gros dirigeables qui semblaient s’étendre sur trois cents mètres.

Alors qu’ils flottaient côte à côte et que leurs canons ouvraient le feu, les boulets de canon s’étaient jetés successivement sur Partenaire.

« Eek ! » cria Livia.

Bien qu’elle se soit accroupie et qu’elle se soit couvert la tête, Partenaire avait été protégé par une lumière vive, et le navire n’avait pas reçu une seule égratignure.

« C-C’est incroyable, » déclara Livia.

Tandis que Livia observait la scène à l’extérieur, Léon avait fait face au vaisseau amiral ennemi et fonça vers lui.

Le mât du dirigeable adverse avait été détruit.

Livia avait été soulagée en voyant ça, puis elle était tombée sur le sol.

J’ai dit quelque chose de terrible à Léon. Je dois m’excuser. Je me demande pourquoi j’ai dit de telles choses, pensa Livia.

Elle avait déjà regretté ses actes.

Elle ne savait pas pourquoi elle disait de telles choses à Léon, qui l’avait aidée jusqu’à présent sans rien demander en retour.

Livia était hésitante et inquiète, mais elle avait vu Léon être soufflé par l’armure d’un adversaire.

« — Hein ? » s’exclama Livia.

Contrairement aux autres armures, l’armure de ce pirate des cieux était aussi grande qu’Arroganz.

Il était plus massif, il semblait fort, et avait été en fait capable de mettre à terre Arroganz.

Voyant ça, la poitrine de Livia s’était serrée.

Peut-être parce qu’elle était fatiguée et que son jugement s’estompait, Livia avait décidé de sortir, bien qu’elle ne puisse rien faire toute seule.

Elle sauta précipitamment hors de la pièce et courut à travers un passage pour atteindre le pont.

L’intérieur du Partenaire était spacieux, il fallait donc aussi beaucoup de distance pour atteindre l’extérieur.

Sur le chemin, il y avait des robots flottants qui essayaient d’empêcher Livia de partir.

« Je suis désolée, laissez-moi passer ! » déclara Livia.

— Quand Livia l’avait dit d’une voix forte, les robots s’étaient arrêtés un instant.

Après leur redémarrage, ils l’avaient poursuivie en toute hâte, mais à la fin, ils n’avaient pas pu rattraper Livia.

Même si elle n’était pas encore arrivée sur le pont, des bruits violents de combat, qu’elle n’entendait pas depuis les profondeurs du navire, lui perçaient les oreilles.

Il y avait le bruit des explosions de la poudre à canon.

Les sons de la magie s’entrechoquant.

Quoi qu’il en soit, le champ de bataille était dominé par des secousses intenses, des bruits d’explosions et de la fumée de la poudre à canon.

Livia avait ouvert la porte du dirigeable pour chercher Léon. Il ne s’agissait pas d’être utile ou non, elle voulait confirmer la sécurité de Léon.

« Léon. — Léon ! » cria Livia.

À ce moment-là, une grande armure était tombée juste devant elle.

Quand elle l’avait regardé, ce n’était pas l’Arroganz gris, mais une armure avec des piques qui possédaient un crâne et des os en croix dessinés dessus.

« — Hein ? » s’exclama Livia.

Il s’agissait de l’armure qui avait repoussé Arroganz, celle qu’elle avait vue juste avant.

En prenant dans sa main droite une grosse arme en forme de hache, l’armure avait dirigé vers Livia sa main gauche.

C’est une main assez grande pour engloutir la tête de Livia qui s’était approchée d’elle. Des cylindres robotisés avec des bras étaient intervenus pour protéger Livia, qui ne pouvait pas bouger à cause de la peur.

Une voix étouffée s’était fait entendre de l’intérieur de l’armure. « C’est quoi, ces conneries ? »

C’était la voix rauque d’un homme.

L’armure avait repoussé les robots avec ses poings et avait encore une fois dirigé sa main vers Livia.

Livia ferma les yeux et baissa la tête. Non — Léon, aide-moi !

« Crois-tu que je vais te laisser faire ? » Celui qui avait aidé Livia n’était pas Léon.

Brad, utilisant l’une des armures prises aux pirates des cieux, avait foncé sur l’ennemi.

Cependant, l’adversaire s’était replacé en position de combat et n’avait été que légèrement repoussé sur le pont.

Avec l’armure de Brad, on aurait dit un enfant qui essayait de repousser un adulte. Il y avait une grande différence de taille.

Tandis que Livia, si surprise par la série d’événements qui s’était produite devant elle, avait oublié de respirer, le pirate des cieux attrapa Brad et le jeta plus loin.

« Ne sois pas arrogant, morveux ! » déclara le pirate.

L’armure de Brad avait roulé sur le pont.

Dès qu’il s’était levé et avait essayé de faire face à son adversaire, cette fois Greg et son armure étaient arrivés sur le lieu du combat. Muni d’une lance, il avait chargé et détruit l’armure d’un autre pirate des cieux.

« Aah, hors de ma vue ! » cria Greg.

Bien que la lance de Greg ait tenté de percer le ciel, elle n’avait pas pu passer à travers l’armure encombrante une fois qu’il avait attaqué le pirate dans son armure massive.

« Comme c’est solide ! » déclara Greg.

Le pirate des cieux avait sorti la lance logée dans l’armure et l’avait poussée plus loin sur le pont. Puis il avait ensuite frappé en plein sur l’armure de Greg.

Brad s’était levé pour protéger Livia, qui n’avait pas pu s’enfuir en raison de la terreur qu’elle ressentait à cause de cette bataille.

« Qu’est-ce que tu fais !? Baisse-toi ! » cria Greg.

« M-Mes jambes ne bougent pas, » répondit Livia.

Livia avait été immobilisée par la peur occasionnée par les combats d’armure se déroulant devant elle.

♥♥♥

J’étais dans les hauteurs des cieux.

Je m’étais fait frapper et j’avais riposté sur un pirate des cieux alors que j’étais vraiment en colère.

« Vous êtes sur le chemin ! » criai-je.

J’avais attrapé l’armure du pirate des cieux et je l’avais lancée vers les dirigeables des pirates des cieux.

Autour de moi, il y avait des armures flottantes provenant des pirates des cieux.

Ma respiration tremblait.

À l’intérieur de l’armure étroite, j’avais crié un ordre à Luxon. « Ne les tue pas. Saisis tout le monde ! »

Luxon s’était plaint de mon instruction. « Je dirais que c’est déraisonnable. C’est difficile à faire ça, et c’est le moins qu’on puisse dire. »

Quand j’avais déployé des drones successivement à partir d’un conteneur sur le dos d’Arroganz, ils m’avaient entouré comme pour me protéger.

Les pirates des cieux, qui avaient des fusils, criaient. « Monstre ! » « Qui est ce type ? », « C’est quoi ? », « Il a repoussé toutes nos balles — pas possible ! ». Tout en ignorant leurs conversations, je m’étais souvenu de ce qui s’était passé il y a peu de temps.

Le chef des pirates des cieux.

C’était un homme qui utilisait une grande armure et avait une prime sur la tête.

En général, les armures étaient minces. Des pirates des cieux qui avaient également une armure aussi mince s’étaient précipités vers moi à grande vitesse.

Cependant, le chef de ces ruffians avait utilisé une armure massive qui était aussi grande qu’Arroganz.

« Je veux capturer ce type dès que possible, » déclarai-je.

Luxon m’avait prévenu alors que je commençais à m’impatienter. « Maître, ton temps de réaction est plus lent qu’avant. Tes capacités de manœuvre et autres capacités se sont détériorées. »

— C’était bien le cas. J’avais clairement manqué d’entraînement.

« C’est de ma faute. J’étais trop occupé, » répondis-je.

« Non, c’est un problème lié à ton état mental, » répliqua Luxon.

L’armure grise et lourde d’Arroganz s’était envolée dans le ciel.

L’armure repoussait les balles tirées par les pirates des cieux. Mon armure était certainement la plus forte, capable de submerger les pirates des cieux à la fois en vitesse et en puissance.

J’utilisais une armure si forte, et pourtant je me débattais pour les vaincre.

J’avais sous-estimé mes adversaires.

Le chef des ruffians m’avait laissé à ses subordonnés et avait évité de me combattre.

Les pirates des cieux ne faisaient que m’entourer et n’attaquaient qu’avec leurs fusils.

C’était très gênant quand les ennemis volaient partout.

Je m’étais approché, j’avais attrapé l’un de mes adversaires et j’avais écrasé la tête de son armure. Des minables dans des armures..., je pouvais voir le visage effrayé du pilote pirate des cieux dedans.

« Combien de temps comptez-vous continuer comme ça ? Finissons-en tout de suite ! » déclarai-je.

« Maître, le chef des pirates du ciel a atterri sur le pont de Partenaire. De plus, Olivia est sur ce pont, » déclara Luxon.

« Quoi !? » criai-je.

Alors que j’étais surpris, un dirigeable pirate des cieux s’était tourné vers moi et avait tiré des boulets de canon l’un après l’autre.

Ils étaient entrés en collision contre Arroganz et avaient causé des explosions.

J’avais critiqué Luxon depuis l’intérieur de l’armure. « Pourquoi l’as-tu laissée sortir ? »

« Toutes mes excuses. Les robots ouvriers étaient temporairement déconnectés. Il semble que quelque chose ait causé des perturbations —, » répondit Luxon.

« Assez ! Nous devons tout de suite aller l’aider ! » déclarai-je.

Sur une projection devant moi se trouvait l’image de Brad et Greg défiant le chef des pirates des cieux.

Ils allaient avec résolution face à lui avec leur armure qui appartenait autrefois aux pirates des cieux et qui avait été réparée pour eux deux.

« Il semble que c’était la bonne décision de les faire participer. En ce moment, ils se battent pour défendre Olivia, » déclara Luxon.

Cette image — Livia étant protégée par les deux hommes — semblait naturelle et m’avait laissé une forte impression.

C’était une image que j’avais vue plusieurs fois dans le jeu, une scène où les garçons qui étaient des cibles de conquête défendaient la protagoniste.

J’avais penché la tête et j’avais ri. « — C’est vrai. N’est-ce pas comme ça que c’est censé finir ? Les cibles de capture et la protagoniste vont de pair ! Un individu de la foule comme moi à ses côtés, c’est une incohérence complète qui ne peut être acceptable ! »

« Maître ? » demanda Luxon.

« — C’est vrai. Ne le savais-je pas déjà depuis le début ? Je ne devrais pas m’en étonner en voyant ça, » déclarai-je.

J’avais pris une grande inspiration, j’avais serré les manches de commande devant moi et j’avais éteint la projection devant moi.

Je n’avais pas besoin d’avoir des pensées inutiles. Tout ce que j’avais à faire, c’était de mettre un terme à ce qui se passait juste devant moi.

C’est vrai, j’avais ma place dans le coin, et ce n’était pas autrement.

— Après tout, ne suis-je pas un simple individu de la foule, un Mob ?

N’était-ce pas présomptueux de ma part de penser que je pouvais me tenir aux côtés de la protagoniste — Livia ?

Ce n’était pas mon rôle.

« Augmente le rendement. Une fois que tu auras fait cela, utilisons ce qui se trouve dans le troisième conteneur, » déclarai-je.

« — Compris, » répondit Luxon.

Sentant peut-être que mon aura avait changé, Luxon ne parlait pas beaucoup. Qu’est-ce qu’il y avait ? Dis quelque chose. Je me sentais vraiment seul de ne pas l’entendre se chamailler avec moi.

Arroganz avait saisi deux hachettes dans le conteneur, une pour chaque main.

Tandis que chaque main tenait fermement les grandes hachettes, j’avais lentement relevé la tête vers le haut.

 

 

« — Écrasons-les, » déclarai-je.

+++

Partie 3

Livia s’était assise là où elle était.

Devant elle, Brad et Greg s’étaient effondrés devant l’armure du chef des pirates des cieux.

« B-Bon sang, » déclara Brad.

« Pourquoi est-il si grand, mais si efficace ? » demanda Greg.

Les deux hommes étaient encore en vie. Cependant, ils pouvaient à peine se lever.

Le chef des pirates des cieux tenant une grande hache dans la main droite alors qu’il tendait la main gauche vers Livia.

« Ça a pris du temps. Ma petite dame, tu es désormais notre otage, » déclara le pirate.

Livia avait réalisé qu’elle serait utilisée comme otage contre Léon, et elle avait tenté de s’enfuir. À ce moment-là, le chef des pirates des cieux avait enfoncé sa grande hache dans l’armure de Brad.

« — Gah ! » Brad avait fait entendre sa voix en raison de la douleur.

« Brad ! » cria Livia.

Une voix étouffée était sortie de l’armure du chef. « Si tu t’enfuis, je les tue. Maintenant, viens ici tout de suite. »

Les pieds frémissants, Livia se dirigea vers l’armure du chef, dont la main était tendue vers elle. Elle ne supportait pas de voir Brad être ainsi.

Elle avait honte d’avoir fait cela.

Je suis... un fardeau. J’ai seulement causé des ennuis à tout le monde, pensa Livia.

Quand elle avait versé des larmes de frustration, le chef des pirates des cieux, qui était là il y a un instant, avait été mis à terre.

Un coup de vent avait soufflé dans les cheveux et les vêtements de Livia. La cause de cette rafale était une armure grise.

« Léon ! » Livia avait laissé sortir une délicieuse joie, mais son expression s’était vite embrouillée. « — Hein ? »

L’Arroganz de Léon, tenant de grandes haches dans chaque main, coupa les bras de l’adversaire.

Arroganz avait son propre charme idiot lorsqu’il avait utilisé une pelle pendant le duel avec Julian et les autres, mais l’armure devant elle semblait maintenant sinistre.

Arroganz avait été construite pour le combat, et en voyant l’armure remplir cette fonction, le sourire de Livia s’était transformé en choc.

« Ne fais pas ça. Léon, non ! » cria Livia.

Léon balança ses deux bras alternativement, s’amusant avec le chef des pirates des cieux. Alors que son armure était progressivement découpée pièce par pièce, le chef avait fait un cri d’horreur.

« À-À l’aide ! Je me rends. J’ai dit que je me rends ! » cria le chef.

Léon avait souri.

« Se rendre ? Héhé, ne trouves-tu pas ça ennuyeux pour un pirate des cieux tristement célèbre ? Tu devrais faire preuve de plus de résistance jusqu’à la toute fin. Allez, montre-moi un peu d’esprit combatif ! » déclara Léon.

Il avait piétiné l’armure sous lui. Il avait donné des coups de pieds à plusieurs reprises, faisant pleurer le chef et mendier pour sa vie.

« Aidez-moi, s’il vous plaît ! Je vous en supplie. À l’aide ! » cria le pirate.

« Ne penses-tu pas que tu en demandes trop après avoir fait un tel saccage ? Tu es censé dire à tes subordonnés de se rendre en premier, non ? Allez, fais-le vite ou sinon tu pourrais mourir ! » déclara Léon.

Léon faisait face au chef des pirates des cieux, qui venait de combattre Brad et Greg avec aisance, comme un moucheron.

Face aux ordres de leur chef, les pirates des cieux avaient proclamé leur reddition. Cependant, Léon avait continué à détruire l’armure du chef. Arroganz avait arraché l’armure de l’adversaire et arraché son important cadre squelettique.

Voyant cela, Livia avait pensé que c’était effrayant.

Arroganz avait ensuite enfoncé sa main dans l’abdomen de l’armure de son adversaire, et avait sorti quelque chose de là.

Léon avait souri en voyant ce qu’il avait récupéré. « Je l’ai trouvé. »

Le chef des pirates des cieux avait parlé d’un ton triste. « R-Rends-moi ça ! C’est le précieux — »

« Ne comprends-tu pas ? Ce n’est pas le tien. C’est à moi à partir d’aujourd’hui ! Si tu as une plainte, viens donc me voir ! » déclara Léon.

Arroganz avait alors fait un coup de pied à l’armure comme si cela ne l’intéressait plus, et l’envoya rouler sur le pont.

Le chef avait fait un gémissement, mais il semblait vivant.

Il y avait de la fumée noire provenant des dirigeables des pirates des cieux, peut-être en raison des actions de Léon. Ils se maintenaient à flot, et certains pirates des cieux avaient tenté de s’échapper en sautant sur de petits bateaux.

La plupart des armures étaient tombées et flottaient sur la mer. En cas de chute, des objets ressemblant à des bouées de sauvetage étaient attachés à l’armure. Ils se gonflaient et flottaient sur la mer jusqu’à obtenir des secours.

Les pirates des cieux étaient sortis de leur armure et avaient levé les yeux vers le ciel avec des regards désespérés.

Livia s’était alors souvenue que Brad avait été blessé, alors elle se précipita vers son armure pour vérifier ses blessures.

« Je vais vous faire soigner tout de suite, » déclara Livia.

Brad, apparaissant depuis l’intérieur de l’armure, avait des sueurs froides et semblait souffrir énormément.

Cependant, il avait fait un sourire forcé devant Livia.

« M-Merci, » déclara Brad.

« Non, c’est ma faute si vous avez été blessé..., » déclara Livia.

« Ce n’est pas ça, » déclara Brad.

« Hein ? » s’exclama Livia.

« Greg et moi savions tous les deux dans quoi nous nous embarquions. Nous nous sommes battus pour vous protéger. Après tout, nous voulons devenir chevaliers. Si un chevalier n’est pas correct avec les femmes — ah, ça fait mal ! » déclara Brad.

Pendant la guérison du bras blessé de Brad, Livia s’était sentie soulagée d’apprendre qu’il ne lui en voulait pas. En même temps, elle se sentait terriblement pathétique.

Quand elle avait posé sa main sur les blessures de Brad, une lumière magique était apparue et cela l’avait guéri. Brad avait été impressionné lorsqu’il avait vu les blessures disparaître.

« Il semble que vous soyez douée pour la magie de guérison, comme Marie. Vous m’avez été d’une grande aide, » déclara Brad.

Livia avait posé une question en réponse à cela. « Marie peut-elle aussi utiliser la magie de guérison ? »

Comme il y avait peu de gens qui pouvaient utiliser la magie de guérison, Marie semblait être une personne précieuse.

Brad avait souri en se vantant. « Oui, c’est notre déesse. Toute blessure est un jeu d’enfant tant que Marie — . »

Pendant qu’il parlait, Brad avait perdu connaissance parce qu’il était soulagé.

Léon était sorti d’Arroganz en regardant Livia appliquer un mouchoir sur les blessures de Brad.

« Léon. E-Euh ! » déclara Livia.

Avant que Livia ne puisse dire quoi que ce soit, Léon avait souri.

Cependant, cela paraissait triste selon Livia. Cela n’était pas un sourire empli de joie, loin de là.

« Cela te convient bien. Après tout, tout était censé redevenir comme avant, » déclara Léon.

Elle se demandait de quoi il parlait.

Quand Livia essaya de se lever, Léon se tourna vers Greg. Une fois sorti de son armure, il avait pu voir qu’il n’avait pas été blessé.

Léon parla à Greg avec le sourire. « J’apprécie tes efforts. Dis-moi, n’es-tu pas assez fort ? »

« Est-ce censé être sarcastique ? En laissant ça de côté — désolé, j’ai cassé l’armure que je t’ai empruntée. »

« C’est très bien ainsi. J’en ai d’autres. Bref, peux-tu m’aider à porter Brad ? » demanda Léon.

« Est-ce qu’il va bien ? » demanda Greg.

Léon avait parlé à Greg, qui s’inquiétait pour Brad. « Ne t’inquiète pas. Ses blessures ont été guéries par Olivia. »

Livia avait saisi fermement sa poitrine avec ses mains.

— Son cœur semblait souffrir terriblement.

Ça lui faisait si mal qu’elle avait envie de serrer son cœur.

Elle s’était levée et avait essayé de crier quelque chose, mais sa voix ne pouvait pas sortir. Alors que Léon passait devant Livia dans un tel état, il n’avait même pas eu de contact visuel avec elle.

Une fois que lui et Greg avaient sorti complètement Brad de son armure, des robots étaient venus avec une civière sur laquelle ils avaient placé Brad.

Quand les trois individus étaient retournés à l’intérieur du dirigeable, Livia s’était mise à pleurer.

« Pourquoi ? — Appelle-moi Livia, » déclara Livia.

Elle s’était repliée sur elle-même et avait continué à pleurer.

♥♥♥

Le trésor des pirates du ciel était devant moi, mais ça ne m’intéressait pas.

J’avais placé le trésor que j’avais pris aux pirates des cieux dans un des entrepôts de Partenaire.

Même si j’avais trouvé quelques objets qui me rendaient nostalgique du jeu en plus du trésor en or et en argent, je m’étais vite séparé d’eux.

« J’en ai stocké beaucoup, » déclarai-je.

Luxon avait répondu en flottant à mes côtés. « Je n’envisage que tu puisses obtenir cette rémunération de la part de la famille Wein, mais je pense que la destruction d’un groupe de pirates des cieux et la capture de leur chef peuvent être des récompenses pour toi. Selon les normes du royaume, ce sera toute une fortune. »

Je n’étais pas intéressé à ce point à tout ça.

Que pourrais-je faire avec une telle somme d’argent ?

Tout cela n’avait aucun sens.

« Je suppose que je pourrais acheter un nouveau service à thé. Je ne sais pas quoi faire du reste, » déclarai-je.

Je pensais à cette image de Greg et Brad protégeant Livia — Olivia. C’était ainsi que cela devait idéalement être, mais il y avait une étrange discorde dans mon cœur.

Je m’étais tourné vers Luxon.

« Hé, as-tu trouvé des preuves qui relient la maison du comte aux pirates des cieux ? » demandai-je.

« En effet. J’ai trouvé plusieurs documents concernant des interactions entre eux, » répondit Luxon.

« Devrions-nous le dire au palais royal ? Il y a aussi l’affaire de la famille ducale Redgrave. Ce serait un bon scandale pour leur faction adverse, » déclarai-je.

« Un scandale, ou peut-être un point faible flagrant. Il est possible que la famille de comte vienne récupérer les pirates des cieux, » déclara Luxon.

« — Était-ce bien de ne faire que de les brutaliser ? » demandai-je.

Je me posais des questions en ce moment sur ce que j’avais fait jusqu’à présent.

N’ai-je pas été idiot d’avoir ce genre de puissance, mais de ne pas l’utiliser ?

C’est vrai. Un idiot.

J’ai été un idiot.

« Si les ordures comme eux disparaissaient, le royaume deviendrait peut-être un peu plus décent. Non, ça ne marcherait pas. Le royaume lui-même est un déchet, ou mieux encore, le jeu vidéo Otome lui-même est un déchet, n’est-ce pas ? » demandai-je.

Luxon, en me regardant sourire sans réfléchir, ne parlait pas avec son langage abusif habituel.

« Es-tu sûr de ça ? » demanda Luxon. « Je n’hésiterais pas à détruire le royaume, ou ce monde. Si tu me donnes les ordres, je peux les exécuter très bientôt. Après cela, il te sera également possible de créer un monde comme bon te semble, Maître. »

Un monde comme je l’entends ?

Ce serait la meilleure solution !

« Comme c’est gentil de ta part, » déclarai-je. « Et si on faisait un harem avec des femmes ? Peut-être rassemblé des elfes ou des filles bêtes à oreilles de chat. Que dirais-tu de cette fois, faire le genre de monde où les femmes sont traitées comme des déchets !? »

C’est alors que j’avais compris ce que je disais.

C’était la même situation, mais les positions des hommes et des femmes s’étaient inversées.

« — Ne suis-je pas en réalité aussi vile que les filles de l’académie ? » demandai-je.

« Tu connais probablement la réponse à cette question en toi. As-tu éclairci tes pensées après avoir exprimé ta colère sur les pirates des cieux ? » demanda Luxon.

Pas du tout.

Les sentiments refoulés se tortillaient à l’intérieur de mon cœur.

Je voulais les expulser immédiatement, mais je ne savais pas comment le faire.

Luxon m’avait réconforté. « C’est à propos d’elle, n’est-ce pas ? Je ne pense pas qu’Olivia te déteste, Maître. Cependant, l’instabilité émotionnelle — »

« Je le sais. Pensais-tu que j’étais en colère contre elle ? Pensais-tu que je la voyais comme une sorte de profiteuse ingrate ? » demandai-je.

« Très certainement, » déclara Luxon.

« Mais pour qui me prends-tu ? » demandai-je.

Quand elle était sortie, j’avais pensé : Qu’est-ce que cette idiote fait ? Cependant, d’un autre côté, j’avais pu voir l’esprit chevaleresque de Brad et Greg grâce à cela.

Ce qui s’y était passé était ce qu’aurait dû être la relation entre la protagoniste et les cibles de conquête. La situation idéale.

Je pense que c’est un développement majeur. Eh bien, c’était parfait ainsi. Je ne devais plus agir vis-à-vis de leurs rôles. Il était temps pour moi de redevenir une personne de la populace, un vulgaire Mob.

J’avais sorti le Collier Saint de ma poche.

« Dans ce cas, comment dois-je lui transmettre ça ? » demandai-je.

Plutôt que de le lui offrir en cadeau, je m’étais demandé qui serait le plus facile à raisonner et à le faire bien s’entendre avec Olivia. Brad ou Greg ?

Ce serait mieux si c’était l’un d’eux.

Je voulais par tous les moyens que les deux soient à ces côtés.

J’avais donc décidé qu’ils devaient retourner à la position qu’ils auraient dû occuper.

« J’ai décidé quoi faire du trésor, » déclarai-je.

J’avais fait ma propre conclusion et j’avais mis le collier dans ma poche.

Luxon m’avait alors informé de quelque chose. « Maître, il semble qu’une flotte de la famille du comte se rapproche. Et en plus de cela — il semblerait qu’un dirigeable de la famille du duc de Redgrave se dirige ici aussi. »

La journée d’aujourd’hui s’était avérée très turbulente.

+++

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

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