Le Monde dans un Jeu Vidéo Otome est difficile pour la Populace – Tome 1 – Chapitre 10

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Chapitre 10 : Amour

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Chapitre 10 : Amour

Partie 1

Marie tremblait en regardant l’armure grise debout dans l’arène.

Quoi ? Qu’est-ce que c’est que ça ? Je n’ai jamais entendu dire qu’il y avait une personne forte comme ça. Je... Je ne sais pas qui c’est ! pensa-t-elle.

Une fois que l’armure grise avait retiré son pied du corps de Jilk, les responsables s’étaient précipités pour le récupérer. Il semblait que sa vie ne soit pas en danger, et qu’il s’était juste évanoui.

Kyle avait été surpris. « Est-ce que tout ira vraiment bien ? Ils ont tous les quatre perdu sans pouvoir faire quoi que ce soit. »

Julian avait serré le poing.

Il regarda son armure blanche.

« — Je ne pensais pas qu’il serait un tel adversaire. Cependant, mon armure a été fabriquée en utilisant la meilleure technologie du royaume. Marie ne t’inquiète pas, » déclara Julian.

Marie avait fait un sourire raide.

Tout le monde n’a-t-il pas dit ça et a quand même perdus !? Ça n’aide pas vraiment. Ça me rappelle que ces gars étaient inutiles pendant la guerre et qu’ils ont subi des défaites, alors j’ai fait que mon frère aîné finisse à 100 pour cent le jeu, pensa Marie.

Marie s’était remémoré de sa vie antérieure.

C’était une forme d’évasion, ne voulant pas accepter la situation actuelle.

Mon frère aîné était terrible ! pensa-t-elle. Il a dit à ma mère que j’étais partie en vacances, puis il est mort — et après, ma position dans la famille est devenue inexistante ! Ils ne m’ont même pas aidée quand mon partenaire s’est enfui après notre mariage ! C’est la faute de mon frère ! Je vois, ce Léon ressemble à mon frère, et cela me rend irritée !

Julian avait enlevé son manteau.

Puis, il avait mis sa tenue qui recouvrait tout son corps et qui ressemblait à des collants. Les vêtements réguliers devenaient un obstacle une fois entré dans l’armure, et en y réfléchissant, les vêtements utilisés étaient des vêtements semblables à des collants, qui soulignaient la silhouette du corps.

Marie avait réfléchi après l’avoir vu en direct.

C’est plutôt stupide, pensa-t-elle. Mais il est vrai que dans le jeu, j’avais été un peu excitée par l’apparition de ses muscles. Je préférerais qu’il porte au moins un gilet ou un pantalon comme l’imitation de mon frère aîné.

Une fois que Julian s’était placé dans l’armure, les yeux de son casque s’étaient mis à briller. Il avait deux yeux et ressemblait à un robot.

Kyle regarda l’armure blanche avec un regard d’envie.

« Comme c’est beau ~... Moi aussi j’aimerais bien avoir ça, » murmura Kyle.

Marie hocha négativement la tête. « Tu n’es pas un chevalier, tu ne peux pas. En plus, tu ne pourrais pas la faire bouger puisque tu es un elfe. »

« On ne saurait pas à moins d’essayer. Il y a une chance que ça marche puisque je ne suis qu’un demi-elfe, » déclara Kyle.

« Non. D’ailleurs, avoir une armure —, » commença Marie.

Après ça, Marie avait réfléchi un moment. H-Hein ? Les humains et les sous-races ne devraient pas être capables de faire des enfants... eh bien, puisque c’est un jeu, je suppose que ces détails ne sont pas clairs.

Julian avait fini de monter dans son armure, puis il avait regardé Marie.

« Marie, j’y vais, » déclara Julian.

Marie chercha dans sa tête les mots à répondre à Julian.

Dans ces moments-là, c’est absolument —, pensa-t-elle.

« D’accord. Je prierai pour ta victoire, Julian, » déclara Marie.

« Ah, laisse-moi faire ! » déclara Julian.

Son discours et ses manières imitaient ceux de la protagoniste. Devant les cinq personnes, Marie avait agi comme leur femme idéale.

*Soupir*, je suis fatiguée, pensa-t-elle. Tout d’abord, il est très difficile d’imiter la protagoniste innocente et sans défense qui a la tête pleine de fleurs.

Elle avait fait tout ce qu’elle pouvait pour prendre la place de la protagoniste dans sa seconde vie.

Elle était restée à l’affût aux bons endroits, avait chassé la protagoniste, puis avait imité son discours et ses manières pour charmer les garçons.

C’était très facile pour Marie, car elle comprenait les goûts et les personnalités des cinq garçons, et les choses allaient selon ses calculs.

Comme preuve à l’appui, elle avait pu rapidement faire tomber Anjelica de son piédestal. Cependant, un être irrégulier était apparu.

Léon.

Bref, je dois faire quelque chose pour ce Mob, me demandai-je. Ou plutôt, que vais-je faire si nous perdons ? Je pense que si c’était le jeu, j’aurais eu droit à un game over.

Cette affaire concernait son avenir, alors elle voulait que Julian gagne par tous les moyens.

C’est vrai, pensa-t-elle. Je ne peux pas laisser ça s’arrêter ici. J’ai besoin de m’amuser davantage dans ce monde. D’autres filles ont pu faire tomber beaucoup de garçons amoureux d’elles et vivre une vie de luxe. Mon monde précédent était cruel. J’ai enfin pu atteindre le bonheur... J’ai besoin que ce Mob perde !

 

♥♥♥

 

L’armure blanche était descendue lentement dans l’arène.

On aurait dit qu’elle brillait et qu’elle était l’armure la plus puissante du royaume. Une version plus forte apparaîtra plus tard, mais pour l’instant, il s’agissait de la plus puissante à disposition.

... Je ne saurais trop insister sur le fait qu’aucune autre armure n’est à la hauteur.

« Je ne m’attendais pas à ce que tu te retrouves face à moi. Je te félicite de ta lutte vaine, » déclara Julian.

Devant l’attitude arrogante du prince, le public avait applaudi avec joie.

Ce sont peut-être ces idiots qui ont parié toute leur richesse. Mais c’est moi qui vais gagner.

Les prières du public n’atteindront jamais le ciel.

Tout d’abord... Je savais que je n’étais qu’une personne insignifiante.

Si j’avais participé à ce duel, c’était parce que j’avais Arroganz, mais aussi parce que le prince et les autres étaient encore en première année.

Si cela avait été la fin de l’année, ils auraient commencé à se développer et nous aurions été à peu près égaux. C’étaient des gens talentueux qui allaient devenir forts à la fin de l’année, et à leur niveau actuel, leur manque de force venait de leur manque d’expérience.

Si je devais attaquer, ce serait maintenant. Cela m’arrangeait bien les choses.

« Donc tu serais fier de frapper un menu fretin... c’est ça ? » demandai-je.

J’avais essayé de le contrarier, mais le prince avait à peine réagi.

Il tenait un bouclier dans sa main gauche, et une épée dans sa droite.

Puis, venant de son sac à dos se trouvaient deux canons montés sur les épaules avec des chargeurs tournants.

Il s’agissait d’une armure très extravagante, qui convenait à un membre de la royauté.

C’était bizarre d’avoir une bataille où mon adversaire... était à l’origine quelqu’un lié à la protagoniste.

Je voulais lui demander s’il était vraiment d’accord pour que Marie soit celle qu’il protégerait...

« Votre Altesse, puis-je poser une question ? » demandai-je.

« Si je peux y répondre, » déclara Julian.

« Que penses-tu de l’étudiante d’honneur, Olivia ? » demandai-je.

La réponse du prince fut lente. Il semblait qu’il ne savait pas pourquoi j’avais posé une telle question.

« Olivia ? J’ai entendu dire qu’elle faisait de son mieux ici, mais qu’en est-il ? » demanda-t-il.

« ... Vraiment ? » demandai-je en retour.

J’avais préparé ma pelle. C’était une scène surréaliste maintenant que j’y ai réfléchi. Il serait peut-être bon de passer avec une lame maintenant ?

Si j’étais arrivé jusqu’ici avec une pelle, il vaudrait peut-être mieux se battre avec une pelle jusqu’à la fin.

L’arbitre avait fait une expression légèrement peinée.

Il me regardait... avec une expression qui disait « Vous savez ce que cela implique, n’est-ce pas ? ». Je me demandais s’il voulait me dire de ne pas causer de blessures.

L’arbitre avait levé le bras et l’avait fait basculer vers le bas. « Commencez ! »

Cependant, alors même que le début avait été annoncé, ni Julian ni moi n’avions bougé.

On aurait dit que le prince attendait en tenant son bouclier devant lui.

Luxon semblait insatisfait de cela.

« Essaie-t-il de retarder le combat ? » demanda Luxon. « Quelle personne désespérée ! La différence de capacité est évidente. Elle peut être supérieure à d’autres armures, mais elle n’en est pas moins une simple armure. »

« Dans ce cas, tout ce que nous pouvons faire, c’est prendre l’initiative, » déclarai-je.

Arroganz avait fait des pas de géant et il avança la pelle sur le bouclier. Sur quoi, le prince avait repoussé l’attaque et avait ensuite utilisé l’épée dans sa main droite pour me frapper.

J’avais arrêté le coup à l’aide du manche de la pelle, provoquant la formation d’étincelles.

« Je n’ai pas finiiii ! » cria Julian.

Il n’arrêtait pas d’attaquer avec son bouclier et son épée.

Je les avais bloquées en utilisant ma pelle et je les avais repoussés en me penchant vers le bas. En pensant peut-être que le prince m’avait submergé, il y avait là des acclamations passionnées venant du public.

« Ces gars ne veulent pas perdre leur pari, » déclarai-je à Luxon.

« Ils seraient soulagés si tu perdais, maître, » répliqua Luxon. « Après tout, tu as piétiné leurs émotions, même si tu le fais depuis un moment. Du point de vue du public, ils pensent probablement que tu es une nuisance. »

« Ne dis pas ça ! Wôw ! » m’écriai-je.

Une brusque impulsion du prince le fit s’approcher de moi, et je glissai comme si je patinais sur le sol. Il avait fait la même chose. Il avait glissé sur le sol comme s’il était sur des patins et m’avait attaqué avec son épée.

Quand j’avais arrêté sa frappe, j’avais entendu la voix du prince.

« Je ne perdrai pas. Pour le bien de la fille qui prie pour ma victoire — je ne perdrrrrrais pas ! » cria Julian.

La lueur sur sa lame devint plus brillante, peut-être à cause de ses émotions en folies.

Les flammes bleues qui sortaient du dos de l’armure du prince étaient très belles.

« Je reconnais tes techniques, » déclarai-je.

« Venant de toi, ce n’est pas de l’éloge. Mais de toute façon, je ne vais pas non plus abandonner, » répliqua Julian.

J’avais intercepté et repoussé chaque coup qu’il avait fait dans sa vigueur folle avec ma pelle. Je savais très bien que les capacités de la personne qui pilotait cette armure étaient au top.

« Comme attendu de Son Altesse Julian, » déclarai-je. « Ta vigueur est différente des quatre autres. Peut-être que tu pensais aux quatre autres ? Peut-être que tu ne veux pas perdre, car être le seul vainqueur pourrait signifier avoir plus de temps avec Marie ! »

« Ne plaisante pas ! Qu’est-ce que tu sais de nous ? » cria Julian.

Les flammes bleues à l’arrière de l’armure blanche devinrent plus fortes, et leur intensité s’accrut. Je m’étais rendu compte qu’il tentait de compenser la différence de capacité en mettant à rude épreuve son armure.

Il semblait qu’il était devenu sérieux...

« Je ne sais rien du tout. Mais je ne pense pas que ce que vous faites soit bien, » répliquai-je.

Quand j’avais regardé le public pour voir Olivia et Anjelica, elles avaient tourné leur regard vers moi.

Olivia m’avait encouragé en joignant ses deux mains comme si elle priait.

Anjelica affichait de son côté une expression compliquée. Je suppose qu’elle n’aimait pas me voir me battre avec le prince. Non, attends. Peut-être qu’elle craignait que je ne le blesse ?

J’avais continué à me battre tout en parlant avec le prince. « Votre Altesse, qu’est-ce que ça fait d’être totalement épris d’une autre personne ? Je ne peux pas comprendre un tel sentiment, tu vois. »

« Ce n’est pas étonnant, » déclara Julian en un cri. « C’est pour ça que tu es capable de t’immiscer si calmement dans les affaires des autres. Si tu avais vraiment quelqu’un que tu aimes, tu n’aurais pas provoqué un tollé en faisant ce duel ! Il aurait mieux valu que tu saches ce qu’est l’amour pour que tu renonces ! »

Je ne peux pas parler pour les autres, mais ces mots ne pourraient-ils pas aussi s’appliquer à lui ?

« Est-ce à propos d’Anjelica ? Je crois qu’elle t’aime, Votre Altesse, » lui demandai-je.

« — Elle ne pense pas ainsi de moi, » répliqua Julian.

« Hein ? »

Les flammes sur son dos augmentaient en force, ce qui augmentait la vitesse de l’armure.

Il était plus rapide que les quatre autres et avait fait une série d’attaques rapides.

Les choses devenaient assez sérieuses avec ça.

« Ce qu’elle ressent, ce n’est pas de l’amour ! » cria Julian. « Elle ne tient pas compte de mes propres sentiments ! Elle est comme toutes les autres filles du palais royal ! Ma vie de roi m’a été imposée ! Je ne voulais pas naître dans la famille royale. Je vivais dans le palais royal, où personne ne me voyait pour moi-même, alors — . »

Il n’y avait rien à faire. Après tout, il était le prince héritier.

Je voulais le lui dire, mais le fait d’être né dans la royauté ne signifiait pas que l’on aimerait toujours leur situation.

« Marie est la seule femme qui reconnaît mes sentiments, » continua Julian.

Il n’y avait aucun type de femmes qu’il recherchait dans le palais royal, donc il avait pu facilement être trompé au milieu de son trouble intérieur.

Olivia devait à l’origine intervenir ici. Mais c’était dans le jeu.

Les choses avaient mal tourné en raison de quelqu’un d’autre qui s’était réincarné ici.

Elle avait mené ces cinq gars par le bout du nez dans un acte de disgrâce impensable.

« Il en va de même pour toi, qui n’arrêtes pas de dire ces choses égocentriques ! » continua-t-il à crier. « Tes paroles ne valent rien ! On ne peut pas s’appeler chevalier quand on n’est qu’un enfant arrogant après avoir côtoyé une grande puissance ! Est-ce que tu t’amuses bien ? Comment se sent-on face à l’utilisation de ce pouvoir pour submerger les autres et ensuite les gronder avec une attitude condescendante ? »

« — C’est vraiment le pied !! » criai-je.

« Quoi !? » s’écria Julian.

Quand j’avais essayé de frapper l’armure du prince, il l’avait bloquée avec son bouclier. Il avait volé vers l’arrière en un instant et avait tiré avec les canons sur ses épaules, mais je ne m’étais pas protégé face à eux.

Arroganz avait tremblé, mais je n’avais pas eu une seule égratignure.

« C’est la meilleure sensation possible ! » déclarai-je. « C’est rafraîchissant de pouvoir utiliser ma puissance écrasante pour vous accabler et vous réprimandez tous, vous, les hommes dominateurs et pleins de courage. Cependant, j’ai un problème avec vos compagnons qui ne répliquent pas après ça. Eh bien, je suppose que ceux qui répondent en dépit de leur défaite n’inviteront que la misère ! Alors, laisse-moi te dire quelque chose. Je suis peut-être arrogant, mais tu ne pourras pas gagner contre moi. Qu’est-ce que ça fait de le savoir ? Qu’est-ce que ça fait de perdre face à un type de rang inférieur à toi, Votre Altesse Royale !? » J’avais exprès déclaré la fin ainsi, afin de le fâcher encore plus.

« Toiiiiiiiii ! » cria Julian.

J’avais tenu en échec mon adversaire avec une puissance écrasante tout en le condamnant.

 

 

Je trouvais que cela devenait addictif.

De plus, mes adversaires étaient des individus qui me regardaient de haut... alors mes sentiments de culpabilité étaient vraiment très minces.

Luxon avait la même opinion que moi.

La voix de ce truc ne s’était pas fait entendre dehors. Ma conversation avec lui n’avait pas non plus été entendue par les autres. C’était très efficace.

« Il a fini de te démentir à ce stade, maître, » déclara Luxon. « Mais je présume qu’il ne peut pas se défendre du choc d’avoir perdu le débat. Tout bien considéré, l’humanité est une vraie saloperie. Je suis impressionné. »

Quand j’avais défoncé le bouclier que le prince tenait dans sa main gauche, de la fumée avait commencé à s’en échapper. C’était peut-être à cause du fardeau qu’il causait à son armure.

Le bouclier s’était déformé et le prince l’avait jeté. Les doigts de son armure étaient pliés, et il semblait que sa main n’était plus utilisable.

« Je dirai encore une chose. Est-ce que tu comprends au moins tes propres sentiments, idiot !? As-tu au moins une vague idée de ce que je ressens !? De plus, sais-tu au moins ceux d’Anjelica —, » demandai-je.

« Ta gueuleeeee !! » cria Julian.

Quand il m’avait frappé avec une épée, j’avais utilisé ma pelle pour bloquer nos armes ensemble, ce qui nous avait fait nous retrouver face à face. J’avais l’avantage en termes de poids et de taille.

L’armure du prince semblait avoir été écrasée par un important fardeau.

« Tu dis que tu ne voulais pas naître dans la famille royale, » déclarai-je. « As-tu déjà couru le risque d’être vendu à de vieilles femmes perverses ? As-tu déjà eu l’expérience de devoir être servile et baisser la tête pour demander à une fille d’être ta femme ? Une fille t’a-t-elle déjà dit qu’elle déteste la campagne et qu’elle comptait aussi avoir d’autres amants ? C’est vraiment misérable. Connais-tu le sentiment de voir des personnes devenir malheureuses toute leur vie après le mariage et de te faire dire qu’on t’a élevé pour être l’amant de quelqu’un, en sachant que tu finiras comme eux, hein ? »

J’avais exprimé mes pensées honnêtes, et il y avait certainement beaucoup de garçons qui seraient d’accord avec moi.

Je pouvais voir les visages des garçons dans l’auditoire hocher la tête ou verser des larmes de compréhension.

Tout le monde... Je vais infliger une juste punition à ce garçon gâté qui ne sait rien de ce monde, alors regardez-moi de là !

« P-Pourquoi dis-tu des choses pareilles ? N’es-tu pas libre de faire ce que tu veux ? Tout ce que tu as à faire est de trouver une bonne partenaire ! » répliqua Julian.

Je l’avais frappé plusieurs fois en raison de la colère. Chaque fois, Julian tremblait à l’intérieur de son armure blanche et criait pour tenter de résister à l’impact.

« Libre !? » criai-je. « Trouver une bonne partenaire ? Tu dis que je — nous sommes libres !? Ne nous traite pas avec légèreté, sale gosse pourri gâté ! As-tu senti que ta chasteté était en danger en raison d’une femme de trois fois ton âge !? As-tu déjà mis ta vie en danger !? As-tu déjà embarqué seule sur un petit bateau ? As-tu déjà mis les voiles dans le ciel sans aucun compagnon !? Tu as le droit d’avoir une belle fiancée et de flirter avec une autre fille... pourquoi ne veux-tu pas être né dans la famille royale ? N’est-ce pas toi qui prends ton pied ? Reprends-toi en main ! »

« Je ne plaisante pas ! Je suis sérieux ! » répliqua Julian.

« C’est encore pire ! » répliquai-je.

Normalement, il aurait dû être le compagnon d’une fille d’un ménage de vicomte. Peut-être l’avait-il été à un moment donné ?

En tout cas, je ne connais pas les détails, mais obtenir la fille d’un duc comme fiancée n’était pas quelque chose à ignorer.

Maintenant que j’en parlais — l’élite, ou plutôt le royaume dans son ensemble, seront-ils en sécurité à l’avenir ?

Il en va de même pour les nobles influents.

Le fait d’avoir les mêmes genres de femmes autour d’eux n’allait que créer des problèmes.

J’avais repoussé son épée avec un coup de pelle, j’avais saisi son bras et je l’avais écrasé.

Maintenant qu’il ne pouvait utiliser aucun de ses bras, il avait pris de la distance et avait commencé à utiliser ses canons pour me frapper.

Je les avais évités et j’avais attendu que ses tirs s’arrêtent.

Puisqu’il y avait une limite à ses munitions, il allait bientôt devoir s’arrêter.

« *Soupir*... n’est-ce pas suffisant ? J’en ai marre de jouer. Ton opposant est là-bas. Compris ? » déclarai-je.

Quand j’avais utilisé mon pouce pour montrer du doigt Anjelica et Olivia dans le public, Anjelica affichait un visage triste. Je me penchai vers l’avant et attendis la réponse du prince.

Anjelica avait un faible pour le prince. Non, je pouvais dire qu’elle l’aimait. Ce duel avait eu lieu parce qu’elle voulait que Marie se sépare du prince.

Le prince, qui avait cessé de se battre, parla. « ... Ce n’est pas fini. »

« Hein ? » demandai-je.

« Ce n’est pas encore fini, » déclara Julian. « Je préfère mourir plutôt que de laisser Marie m’être retiré ! Je n’accepterai pas la défaite. Si tu veux me tuer, fais-le ! C’est un duel ! J’interdis à ce duel de s’arrêter jusqu’à ce que toi ou moi mourions ! »

Il voulait que personne ne se mette en travers de notre chemin.

Il était devenu provocateur.

Puisque c’était quelqu’un de la famille royale qui disait cela, cela pouvait être considéré comme un ordre de ne pas intervenir et de ne pas nous arrêter. Parlé de deux poids, deux mesures... cela allait bien si c’était lui qui le faisait, mais il s’énerverait si d’autres essayaient de le faire.

Cependant, maintenant qu’on en était arrivé là, il serait difficile de traiter avec lui.

« D’accord ! Et si je te tourmentais jusqu’à ce que ton cœur se brise ? » demandai-je.

Luxon murmura sa surprise à voix basse. « Cette discussion s’est avérée être la pire des conversations qui n’aient jamais eu lieu. Cependant, les mots que tu as prononcés il y a quelques instants étaient remplis d’une émotion plus sincère que je ne l’avais ressenti auparavant. Voilà mon évaluation. »

C’était évident. Ils viennent d’expériences réelles que j’avais vécues.

Dénoncer la stupidité de certaines personnes, c’était génial ! Je n’étais pas là pour les négociations.

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Partie 2

Bien que les deux bras de l’armure blanche de Julian se soient cassés, il frappa quand même l’armure de Léon.

On pouvait ressentir un sentiment de désespoir en regardant cette scène.

Anjelica s’agrippa à la main courante en le regardant se battre contre Léon, qui tenait une puissance écrasante, et elle se lamentait.

« Il semble... que vous êtes sérieux, Votre Altesse. Il semble que vous l’appréciez vraiment, » murmura Anjelica.

Anjelica essuya ses larmes et accepta que ses sentiments ne lui parviennent pas.

Je vois. Je dois me retirer. Si c’est ce que Son Altesse veut que je fasse... alors je me résignerai, pensa Anjelica.

Son champ de vision se concentrait sur l’autre côté de la tribune circulaire de l’auditoire.

Elle dévisagea le visage de Marie, qui maintenait une expression sombre.

Cependant, je ne vous approuverai pas. Vous n’êtes pas quelqu’un qui peut se tenir à côté de Son Altesse. Vous n’êtes qu’un obstacle pour lui. C’est la seule chose que je ne permettrai pas, pensa-t-elle.

Même après avoir renoncé, elle essayait toujours de séparer Marie et Julian. Elle pensait que c’était pour le bien de Julian.

Cette femme avait quatre autres hommes près d’elle comme amants — et quelqu’un comme elle ne devrait pas prendre la position de reine.

La femme avait réussi à piéger cinq personnes en peu de temps.

Il était possible qu’elle augmente encore le nombre d’hommes qu’elle avait à ses côtés.

Si Marie devenait la reine, il était évident que les germes du conflit seraient en soudaine augmentation.

De plus, le palais royal ne pourrait pas non plus se taire à ce sujet.

Anjelica regarda Marie, qui devint pâle et consternée de voir Julian se faire dominer.

Quoi qu’il m’arrive, je vous entraînerai avec moi. Je ne vous laisserai absolument pas faire ce que vous voulez avec Son Altesse, pensa-t-elle.

C’était déchirant de briser la relation de Julian avec une fille qu’il prétendait aimer, mais c’était quelque chose qu’Anjelica avait prévu de faire quoiqu’il arrive.

Et là-dessus —

« Ç-Ça ne peut pas être vrai ! »

— s’écria Olivia.

« Vous aimez peut-être Marie, Votre Altesse, le prince héritier. Mais, mais ! Anjelica vous aime ! Après tout, elle a regardé ce combat tout en ayant l’air peinée en permanence ! C’était peut-être difficile pour elle, mais elle continuait à regarder avec une tristesse sans détourner le regard ! Vous ne pouvez pas dire que ce n’est pas de l’amour ! »

Anjelica avait parlé à Olivia en vitesse. « H-Hé, stop. »

Elle avait saisi l’épaule d’Olivia et avait essayé de réfréner son état d’agitation, mais Olivia n’avait pas arrêté.

Sa voix était bien audible et ses cris avaient attiré l’attention des autres.

Le public dans l’arène, tant les élèves que les enseignants avaient rassemblé leur regard vers elle.

« Pourquoi êtes-vous dans le déni ? Insinuez-vous que ce n’est pas de l’amour à moins que les sentiments soient réciproques ? » cria Olivia.

« Ça suffit, arrête. Olivia, arrête tout de suite ! » demanda Anjelica.

« Non, s’il te plaît, laisse-moi finir. Anjelica, tes sentiments sont l’amour. Celui qui reçoit l’amour est libre de l’accueillir ou non. Cependant, ne le nie pas tout bonnement ! » déclara Olivia.

Les paroles d’Olivia atteignirent aussi Marie.

 

♥♥♥

 

... Colère.

C’était le véritable sentiment de Marie en ce moment.

C’est pour ça que je déteste les filles gentilles et pures. Sa tête est pleine de fleurs, n’est-ce pas ? L’amour est ennuyeux quand les sentiments sont unilatéraux ! C’est très ennuyeux. Le simple fait d’entendre son discours m’irrite, pensa Marie.

Marie n’était pas d’accord.

Cependant, quand Olivia avait conquis les individus autour d’elle avec sa voix claire, Marie avait révélé un visage frustré.

— Elle avait l’impression d’être mise à nue.

Elle avait pris conscience du fait qu’elle n’était qu’une imposture.

Elle avait arraché la position qui appartenait à une autre fille à l’origine.

C’est Olivia qui, à l’origine, avait des garçons riches et influents qui tombaient amoureux d’elle. Même si sa position lui avait été enlevée, elle brillait toujours.

Qu’est-ce qu’elle a à soutenir un Mob un peu fort ? J’ai de tout de mon côté. C’est vraiment bien mieux que d’être avec un Mob qui se pense drôle et qui se trouve être fort, pensa Marie.

Olivia avait regardé Marie droit dans les yeux.

Son regard était effrayant.

Elle prit un peu de recul, ayant l’impression que sa tromperie avait été démasquée.

Marie avait l’impression qu’Olivia disait qu’elle reprendrait sa position qui était couverte de mensonges.

— Quelque chose s’était produit à ce moment-là.

« — Est-ce tout ce que vous vouliez dire, jeune fille ? » Julian avait fait entendre sa voix.

Julian répondit à Olivia d’une voix étouffée venant de l’intérieur de son armure. Son ton était rempli de fureur.

« — Est-ce de l’amour s’il m’est imposé d’un seul côté ? » continua Julian. « Est-ce de l’amour si la fille ne voit en moi que le prince héritier ? Je... J’ai trouvé une femme qui me regardera comme je suis. Elle me comprend. C’est ça, l’amour. Voilà ce qu’est l’amour ! Anjelica, as-tu déjà essayé de me comprendre ? Tu m’as imposé tes sentiments. Ce n’est pas de l’amour. Ne t’implique plus jamais avec moi ! »

Marie s’était ressaisie après avoir entendu Julian.

C-C’est vrai ! Je n’ai pas tort, pensa Marie. C’est elle qui a tort. Qu’est-ce qu’il y a avec la protagoniste qui se tient debout au côté de la méchante ? Si c’était le jeu, ne s’affronteraient-elles pas ? Va et battez-vous l’une contre l’autre !

Julian avait toujours prévu de se battre.

« Alors, continuons. Ce duel ne s’achèvera pas tant que l’un de nous ne mourra pas. Je me suis résolu. Et toi !? » déclara Julian.

L’armure grise se tenait simplement debout tout en tenant sa pelle.

Julian est le prince héritier, pensa Marie. Si c’était un noble, il pourrait lire la situation. Que dirais-tu de tuer le prince de ton propre pays ? Tu te rendrais compte que tu as besoin de perdre, n’est-ce pas ?

Mais après ça, Léon... commença à tourmenter Julian encore plus qu’avant.

« Tu t’es résolu, dis-tu ? Donc, tu n’avais pas été préparé à ce combat avant ça ? » demanda Léon. « Es-tu en train de dire que tu as décidé de ta perte ? Est-ce que tu me regardes de haut ? En fait... c’est comme ça que les duels se sont passés en premier lieu. Nous ne prenons pas la vie des autres simplement à cause d’une règle tacite au sein de l’académie, mais si nous devenions sérieux, les choses seraient bientôt terminées. Tu n’as pas remarqué ? Ça irait même si je devais m’occuper de vous cinq à la fois. Mais le plaisir n’aurait pas été identique. J’étais prudent puisque vous aviez confiance en votre force, mais vous êtes tous plus faibles que je ne le pensais. Foutez-moi la paix, vous cinq. Quand c’est comme ça... on dirait que c’est moi qui intimide les faibles. »

En plus de le critiquer, il s’était vraiment moqué de Julian et les autres.

Marie avait réfléchi pendant un moment.

Q-Qui est ce type ? C’est quelqu’un d’horrible et d’agaçant qui se plaint des autres, comme mon frère aîné ! pensa Marie.

« Se pourrait-il que tu ne te sois pas préparé avant, mais maintenant que tu perdes, tu l’es ? » demanda Léon. « Je sais que tu es têtue, essayant de gagner en utilisant ta vie comme bouclier. Cependant, il est tout à fait évident que tu espères à peine que je me rétracte quand tu dis ça. Je suppose que je devrais accepter la défaite en réalisant que je ne peux pas te tuer, toi, le prince héritier, non ? Comme c’est mignon. Tu es, Son Altesse le prince héritier, alors tu t’en sers pour gagner des batailles. Je saluerai ton entêtement à utiliser ton statut au maximum tout en prétendant que tu ne voulais pas naître dans la famille royale ! »

Tout dans le stade avait une pensée dans leur tête.

— Ce type est le pire.

Bien qu’il le torturait lourdement, il n’y avait aucune faute à son argument. En fait, Julian n’avait pas répondu et il n’avait pas bougé. Il y avait le faible espoir que le cœur de Léon vacillerait au moins quelque peu.

Cependant, Léon n’avait pas bougé d’un poil.

« Dis-nous que tu as perdu, » continua Léon. « Supplie-moi de te laisser gagner parce que tu ne veux pas être séparée de ta Marie chérie. Dis-moi que tu ne t’attendais pas à perdre, et que tu me supplies de te pardonner. Non, attends, tu peux même en faire un ordre en tant que prince héritier ! »

Julian avait refusé. « C-Ce n’est pas possible ! C’est un duel sacré. C’est de la courtoisie pour nous deux de nous battre ! »

« Hein ? Tu veux dire que je devrais faire ce que tu veux et admettre ma défaite ? » demanda Léon. « Votre Altesse Julian, comme c’est dur de ta part ~. Peu importe la façon dont tu le considères, admettre la défaite ici ne serait-il pas une insulte à ce duel sacré ~ ? On ne peut pas faire demi-tour après être allés si loin. Ou peut-être vas-tu faire un discours parfait qui me touchera profondément ? Eh bien, je ne pense pas que mon cœur vacillera. Bien que vous soyez cinq, vous entendre me donne envie de pencher la tête et d’y voir une plaisanterie. Mon cœur n’a pas bougé d’un iota. D’un autre côté, je suis impressionné par le nombre de fois où vous pouvez faire des discours boiteux ! »

L’ambiance dans l’arène s’était détériorée.

Le mécontentement du prince héritier avait grandi au fur et à mesure que Léon le tourmentait. Les cris de « Votre Altesse, le prince héritier, achevez ce type ! » s’étaient peu à peu faits plus fort parmi les filles de l’auditoire.

Ce type est révoltant. Il semble que la pire sorte d’hommes soit partout, pensa Marie.

Beaucoup de filles et de garçons haïssaient Léon.

 

♥♥♥

 

J’avais poussé un petit soupir à l’intérieur d’Arroganz.

Luxon m’avait parlé comme si j’étais la pire personne. « Tu en avais beaucoup à dire, n’est-ce pas ? Te sens-tu le mieux en ce moment ? »

« Je crois que j’en ai trop dit, » déclarai-je. « Cependant, je serais dérangé si ces cinq-là ne se rendaient pas compte au moins un peu de leur propre situation. Ces gars seront dans le futur le centre du pays. »

D’accord, je serais dérangé si ces cinq-là restaient les mêmes qu’à l’heure actuelle. Au moins, je serais dérangé s’ils ne se rendaient pas compte qu’ils étaient au sommet de la hiérarchie.

De plus, ce serait mal s’ils ne se calmaient pas au moins un peu... et si Marie continuait à tromper tous les cinq.

« Essayais-tu de te forcer à être un méchant ? Était-ce amusant ? » demanda Luxon.

« ... Pour être honnête, c’était vraiment amusant. Mais je ne crois pas que je recommencerai, » déclarai-je.

Avec moi comme méchant dans l’arène, les voix soutenant le prince étaient devenues fortes.

... C’était très bien.

Julian s’était approché de moi pendant que les individus autour de moi me houspillaient.

Il avait essayé de me frapper, alors j’avais encaissé le coup.

« ... Votre Altesse Julian, je ne reculerai pas, » déclarai-je.

« Lâche prise. Espèce de monstre qui ne connaît même pas la voie des chevaliers ! Même si je ne peux pas gagner contre toi, je n’ai pas l’intention d’arrêter de lutter contre ça —, » cria Julian.

Arroganz avait facilement immobilisé l’armure blanche en furie.

C’était vraiment bien qu’il y ait une telle différence de capacité.

« Devrions-nous avoir une discussion sérieuse ? Tu crois vraiment que tu trouveras le bonheur de cette façon ? » demandai-je.

« Q-Qu’est-ce que tu veux dire !? » s’écria Julian.

Il avait affirmé que son amour pour une femme qui avait d’autres garçons avec elle et le fait qu’il insultait sa fiancée était tous deux de l’amour sincère. J’avais versé une larme en pensant à la façon dont ce type allait devenir le roi à l’avenir.

Les individus qui l’entouraient le considéraient encore comme un étudiant, alors ils ne s’en rendaient pas vraiment compte. Non, attends ! Peut-être que ceux qui l’ont réalisé ne voulaient pas y penser trop longtemps.

Il était évident qu’à l’avenir, quelque chose se déclencherait avec Marie au centre.

Si une fille entourée de cinq garçons avait un enfant, cela serait l’enfant de qui ? Cela soulèverait certainement certains doutes, et de tels doutes deviendraient certainement un sujet central parmi eux.

Si cela arrivait, que ferait ce type ?

Allait-il revenir à la raison et trouverait-il une femme pour faire un héritier avec elle ?

Eh bien, il y avait encore beaucoup de chemin à parcourir avant ça.

Même s’il est le prince héritier, il était nécessaire d’avoir des soutiens dans ce monde. De puissants ministres et chefs — les nobles seigneurs féodaux.

Le gouvernement ne fonctionnerait pas bien avec un roi que les autres n’acceptaient pas.

Des factions ou des choses de même nature pouvaient être graves pour un roi.

De plus, après quelques recherches, il s’était avéré que les plus grands commanditaires du prince héritier étaient la famille ducale Redgrave. La maison d’Anjelica.

Ils avaient unifié les factions et les avait fait soutenir le prince.

Ce type se faisait volontiers l’ennemi de son plus grand partisan.

Dans le jeu, c’était là que la Sainte intervenait, mais le problème était que Marie n’était pas une Sainte. Elle n’était qu’une personne réincarnée qui agissait en sachant quoi faire.

En d’autres termes... un Mob comme moi.

Elle allait tout gâcher à un moment donné. Non, attends, elle était déjà en partie sur la bonne voie.

J’avais l’impression que j’allais devoir nettoyer après le désordre de Marie.

+++

Partie 3

Je voulais tant lui dire qu’elle était comme ma petite sœur de ma vie antérieure.

« L’amour est merveilleux, n’est-ce pas ? Je reconnais ta volonté d’aller jusqu’à rejeter ton droit sur le trône afin de l’obtenir, » déclarai-je.

« ... ! »

Julian n’était pas un idiot. Il était au courant de cela.

Mais même s’il le savait, il avait quand même choisi Marie.

Attends. Dans ce cas, ça ne l’a-t-il pas rendu pire que l’idiot moyen ?

« Irais-tu jusqu’à abandonner ta position actuelle ? » lui demandai-je.

« Tu rigoles comme un fou ? Je ferais tout de même ça pour cette fille. Je n’ai pas besoin de statut ou de prestige. L’avoir est suffisant..., » répondit Julian.

« Je pense que les autres te choisissent à cause de ton statut et de ton prestige. Je crois que les personnes ne feraient pas attention à toi si tu n’étais pas le prince héritier, mais juste un Julian ordinaire, » répliquai-je.

Marie ne ferait-elle pas attention à lui s’il perdait son statut, son prestige, sa fortune et tout le reste ? Je n’avais pas pu m’empêcher de le penser.

Elle était du genre à traîner avec lui à cause de son physique, mais elle ne penserait pas au mariage.

« Ce n’est pas vrai ! Marie me suivrait. Marie serait toujours avec moi — avec nous, » répliqua Julian.

Je disais tout ça parce que Marie était une fille terrifiante. Son imitation des actions de la protagoniste parle d’elle-même, n’est-ce pas ? C’était à tel point que je pensais que Marie avait un talent pour ce genre de choses.

Je ne pense pas que ce qu’il avait en elle, c’était de l’amour sincère.

D’abord, si c’était vraiment de l’amour, il n’y aurait pas six garçons autour d’elle.

« Comme ça doit être agréable. Cependant, si tu perds, tu devras t’abstenir de t’associer avec elle à partir de maintenant, » déclarai-je.

J’avais lâché le prince et je l’avais frappé aussi fort que j’avais pu avec la pelle.

Il y avait une bosse sur l’armure blanche, et le prince fit secouer grandement à l’intérieur, le déséquilibrant.

Luxon m’avait informé que les préparatifs étaient prêts.

« Analyse terminée. Assurer la sécurité du pilote est possible, » déclara Luxon.

« C’est pénible d’y aller mollo avec toi. Tiens, ça va y mettre fin, » déclarai-je.

J’avais lâché la pelle et j’avais utilisé ma main droite pour toucher la poitrine de l’armure du prince. En la touchant, le bras droit d’Arroganz s’était mis à bouger. Son intérieur brillait, menant à l’instant suivant.

« Impact, » déclara Luxon.

Dès que Luxon avait déclaré cela, un impact avait fait exploser l’armure du prince en morceaux. Le public avait hurlé quand l’armure s’était brisée.

L’armure avait été détruite, mais le prince à l’intérieur semblait en sécurité.

C’était super qu’il n’ait pas résisté puis qu’il se soit évanoui.

Une fois que mon bras droit était revenu à la normale, j’avais récupéré la pelle que j’avais fait tomber et je l’avais placé sur l’épaule.

L’arène s’était tue.

Quand j’avais regardé l’arbitre, il avait envoyé un médecin avant d’annoncer le vainqueur.

Ils avaient la priorité de confirmer la sécurité de Julian.

Lorsqu’ils s’étaient rendu compte qu’il s’était seulement évanoui, le vainqueur avait été déclaré.

« Le vainqueur est Léon Fou Baltfault... et donc, le vainqueur de ce duel est Anjelica Rafua Redgrave. Conformément au serment du duel, les deux —, » déclara l’arbitre.

La déclaration se terminait en disant que le perdant du duel devait obéir aux exigences du vainqueur. À ce moment-là, les billets bleus signifiant les paris effectués sur Julian et les autres avaient flotté à l’intérieur de l’arène.

L’arène était engloutie par les sons très agréables des cris et des railleries.

C’était en effet agréable d’entendre ces huées qui s’adressaient à moi.

« Rends-moi mon argent ! »

« Tricheur ! Comme si un tel duel pouvait être reconnu ! »

« Rends-le-moi. Rends-moi mon argent ! »

J’avais levé ma pelle et m’étais lentement retourné en observant les visages du public.

Tant d’entre eux affichaient des expressions du désespoir, mais certains qui avaient parié sur moi avaient mis leur important ticket rouge dans leur poche.

Puis, je m’étais adressé à l’auditoire. « Tout le monde... joue de façon consciencieuse ! »

Après avoir dit cela, ils s’étaient agités et avaient commencé à me jeter des ordures. Cependant, je les avais magnifiquement évités en riant bruyamment et en retournant là où Olivia et Anjelica se tenaient.

Après avoir posé l’armure et en être sortie, l’armure s’était automatiquement rangée dans une boîte et était retournée vers le ciel.

« ... Je me demande si je pourrai toucher mes gains, » déclarai-je.

« Ne serait-ce pas une évidence ? » demanda Luxon.

La boîte avait disparu dans le ciel, et j’avais mis un manteau qu’Olivia m’avait donné.

« Comment était-ce, ma belle dame ? J’ai eu beaucoup de succès, » déclarai-je.

Anjelica affichait une expression complexe.

Et bien, c’était logique qu’elle ait eu des émotions compliquées après m’avoir vu battre le prince qu’elle aimait.

« C’est vrai. Je te remercie, » déclara-t-elle.

Son visage ne disait pas qu’elle était reconnaissante. Son teint était pâle, et il semblait qu’elle s’inquiétait pour le prince.

Alors, j’avais parlé avec une expression sérieuse. Je ne m’étais pas amusé de ça. « Il n’a aucune blessure. Il s’est juste évanoui. »

Si quelque chose avait mal tourné, ce serait la faute de Luxon. Ce n’est pas ma faute.

Olivia avait aussi une expression complexe. Par-dessus tout, elle semblait sentir un sentiment de danger imminent lorsqu’elle regardait les individus autour d’elle.

« H-Hé, est-ce que c’était vraiment bien ? Il y a quelque chose dans les regards des gens qui nous entourent, » demanda Olivia.

Les étudiants me fusillaient du regard.

Il y avait ceux qui me maudissaient et ceux qui pleuraient.

« Qu’est-ce que je suis censé faire !? Ce qui est arrivé à toute ma fortune, c’est à cause de toi ! »

« Je t’en supplie, rends-le-moi ! J’ai des dettes. J’ai fait des paris avec de l’argent emprunté ! »

« Qui reconnaîtrait un tel pari !? »

Ce fut une bonne leçon pour les enfants de nobles qui se moquaient de la société. J’avais entendu des gens parler d’emprunter de l’argent, mais ces individus étaient stupides d’essayer de le faire.

Ils étaient stupides de jouer quand ils ne savaient pas qui serait le gagnant ou le perdant. Ils seraient mieux lotis s’ils ne jouaient que lorsqu’ils étaient sûrs de gagner, comme moi.

Hmm ? Attends un peu... ces gars ont fait des paris parce qu’ils étaient absolument sûrs que je perdrais, n’est-ce pas... ? Je m’en fiche, de toute façon. J’avais gagné contre cinq personnes et j’avais gagné un pari. Voilà le résultat.

« C’est bien de les ignorer. Ces personnes ont parié tout ce qu’elles avaient. Elles récoltent ce qu’elles ont semé. Si elles étudient et réussissent bien, l’académie pourrait réduire leurs frais de scolarité, » déclarai-je.

Anjelica soupira. « Bien dit. Ces personnes parient sur une grosse somme, sachant que les choses pourraient se passer ainsi, n’est-ce pas ? Tu m’as vraiment sauvée cette fois. Merci... Je te montrerai un gage de ma gratitude après. Je vais aller voir Son Altesse dès maintenant. »

Après avoir vu Anjelica disparaître alors qu’elle se dirigeait rapidement vers lui, nous nous étions dirigés vers les vestiaires.

Olivia s’inquiétait pour moi. « Léon, pourquoi as-tu dit des choses si cruelles à Son Altesse et aux autres ? N’aurait-il pas mieux valu ne rien dire ? »

Nous avons parlé en chemin, mais il semblait qu’Olivia se faisait des illusions à mon sujet. Elle semblait penser que j’aurais pu faire mieux.

En fait, pourquoi était-elle si gentille avec moi ? Je n’avais aucun souvenir d’avoir fait beaucoup de choses spéciales pour elle.

Peut-être que c’était juste la protagoniste qui était ouverte d’esprit ou attentionnée ? En tout cas, n’était-ce pas un problème que j’étais le seul avec qui elle était proche ?

« Les gens me détestent, comme prévu, » déclarai-je.

« C’est une bonne chose ? Je pense que ta situation quant au mariage sera instable à partir de maintenant. Tout le monde est vraiment en colère contre toi, » déclara Olivia.

« Aah, c’est très bien. Je vais quitter l’académie, » déclarai-je.

Olivia avait fait entendre une voix bizarre, disant « Hein ? » vers ce que j’avais dit.

Cependant, elle était d’une grande beauté. Même avec cette expression, elle avait l’air mignonne.

 

♥♥♥

 

Il y avait juste Anjelica et Julian dans le cabinet médical.

Julian s’était seulement évanoui et n’avait pas de blessures, alors les médecins et les infirmières avaient compris la situation entre eux et ils étaient partis.

Anjelica avait versé des larmes en voyant la silhouette de Julian.

Il s’était assis sur le lit, pencha faiblement la tête, puis il entendit le résultat du duel, et il en fut choqué.

Anjelica savait qu’il n’était pas d’accord.

« Votre Altesse, je suis vraiment contente que vous soyez en vie, » déclara Anjelica.

Julian se tourna vers Anjelica avec un regard sans émotion.

« Arrête ton jeu éhonté. N’est-ce pas ton représentant du duel qui m’a envoyé dans une telle situation ? » déclara Julian.

Anjelica ne pouvait pas lui répondre.

Il disait que ce qui s’était passé était de sa faute.

« ... Votre Altesse, s’il vous plaît, écoutez-moi. Qu’est-ce que je ne peux pas faire ? Je... J’ai fait de mon mieux pour votre bien, » déclara Anjelica.

Anjelica s’était efforcée d’être une femme convenable pour le prince héritier. Elle y avait fait tant d’efforts que c’était devenu sa fierté.

En tant que membre d’une famille ducale, elle avait suivi un entraînement sévère du matin au soir afin de devenir un jour reine. Tout avait commencé avec l’étiquette et de nombreux sujets liés à la culture et aux beaux-arts, et Anjelica avait continué à persévérer pour devenir quelqu’un de convenable pour Julian.

C’est pourquoi elle ne pouvait pas accepter des filles comme Marie qui pouvaient être près de Julian sans aucun effort.

Anjelica avait dû sacrifier beaucoup de choses pour Julian et travailler dur depuis son enfance. Malgré tout, elle avait perdu face à des filles comme Marie qui étaient soudainement apparues.

Julian avait fait un petit rire.

« Pour mon bien ? Je pense que c’est simplement que tu veux être la femme du prince héritier, » répliqua Julian.

« Ce-Ce n’est pas ça ! Ce n’est pas ma relation avec vous ! » répliqua Anjelica.

« Je n’ai pas tort. Tu ne m’as jamais vu tel que j’étais. Moi aussi, j’ai des preuves. Sais-tu au moins quel est mon plat préféré ? » demanda Julian.

« Je-je le sais ! C’est cette soupe..., » commença Anjelica.

Elle avait décrit le plat préféré de Julian, mais sa réaction avait été négative.

« — Faux, » répliqua Julian.

« Hein ? »

« J’aime les brochettes grillées que je mange quand je me faufile dehors en étant déguisé. Ils m’ont dit que les aliments plus communs ne me convenaient pas, alors je ne pouvais pas te le dire. Je suis sûr que tu voudrais aussi m’en priver, » déclara Julian.

Elle ne pouvait pas dire quel était le plat préféré de Julian.

En entendant cela, Anjelica essuya ses larmes.

« Je ne le ferais pas ! Si vous m’aviez dit ça, j’en aurais tout de suite fait —, » commença Anjelica.

Cependant, Julian l’avait interrompue.

« Marie l’a remarqué sans même que je le dise. Quand nous sommes sortis ensemble, elle m’a compris et m’a invité dans une échoppe, » déclara Julian.

En entendant cela, les larmes d’Anjelica tombèrent sur le sol en grosses gouttes.

... Je ne l’ai pas remarquée, et pourtant cette fille l’a remarqué ? Cependant, j’ai été aux côtés de Son Altesse tout ce temps..., pensa-t-elle.

Se sentant peut-être coupable, Julian s’était excusé auprès d’Anjelica.

« ... Je sais que c’est impoli envers toi et ta famille. Cependant, la seule que j’aime, c’est Marie, » déclara Julian.

Les sanglots d’Anjelica avaient commencé à pleuvoir.

« C-C’est toujours correct. Tant que je serai à vos côtés, Votre Altesse — Julian, » commença Anjelica.

Julian secoua la tête. « Je... ne peux pas t’aimer. »

Anjelica, réalisant les sentiments de Julian, décida de prendre du recul. Elle s’était retournée pour quitter la pièce.

« Votre Altesse, je suis désolée, je ne dirai plus rien. Cependant... Je me réjouirai de votre bonheur de loin, » déclara Anjelica.

Julian avait fait une remarque cynique quand Anjelica avait quitté la pièce. « Inutile de ne le dire qu’à ce stade... Je voulais que tu me le dises plus tôt. »

+++

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Claramiel

Bonjour, Alors que dire sur moi, Je suis Clarisse.

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