Prologue
La flamme de la lampe vacillante éclairait la pièce d’un faible éclairage, d’une teinte légèrement rougeâtre.
L’air était épais avec l’odeur de la sueur de deux corps et des phéromones mélangées ; c’était un parfum particulier des suites de relations intimes d’un homme avec une femme.
« Hahhhh…, » la femme souleva son corps en sueur du lit avec un soupir à parts égales de langueur et de satisfaction.
Elle jeta un coup d’œil sur l’homme qui dormait encore le dos tourné vers elle.
Elle était consciente que cet homme ne s’aimait pas, pas même le moins du monde. Il n’avait de valeur pour lui-même que comme un outil pour atteindre ses objectifs.
Cependant, la femme pensait que c’était parfaitement bien.
Un conquérant n’avait pas besoin d’affection, pour lui-même ou autrement.
La femme aimait les hommes forts.
Elle aimait les hommes intelligents.
Et surtout, elle aimait un homme qui brûlait d’ambition.
Elle trouverait un tel homme et le soutiendrait, l’assistant jusqu’au jour où elle le verrait prendre le pouvoir sur tout.
C’était son rêve.
Les vieux idiots de son clan disaient toujours que le bonheur d’une femme était d’être aimée et chérie par les autres. Mais cette femme pensait le contraire.
Elle voulait trouver un homme qu’elle jugeait digne, un homme qu’elle pouvait aimer et chérir. Si cet homme digne atteignait alors des sommets encore plus élevés, il n’y aurait pas de plus grand bonheur pour elle que celui-là.
Une fois qu’elle l’avait jugé digne, elle soutiendrait son homme de toutes les manières possibles, en public et dans l’ombre. Un jour, elle jura dans son cœur qu’elle ferait de lui un souverain suprême.
Elle était prête à devenir une sorte de démon pour le bien de son homme. Elle était prête à faire tout ce qu’elle avait à faire pour lui.
Même si cela allait à l’encontre de sa volonté.
J’ai un doute sur la phrase suivante :
Elle était consciente que cet homme ne s’aimait pas, pas même le moins du monde. – ne l’aimait pas peut-être ? –