Le Maître de Ragnarok et la Bénédiction d’Einherjar – Tome 1 – Chapitre 3 – Partie 4

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Acte 3

Partie 4

« Bonjour encore une fois, Père ! As-tu terminé tes leçons ? » demanda Sigrun.

Son changement d’attitude était si rapide et si drastique que personne ne se douterait qu’elle avait été l’entraîneuse démonique il y a quelques instants de ça.

« On en est seulement à la moitié, » déclara Yuuto. « Mais oublie ça. Plus tôt, tu étais vraiment incroyable. Tu as arrêté cette attaque sans même regarder ainsi que toutes les autres choses que tu as réalisées. Cela doit faire partie du pouvoir accordé par le Dévoreur de la Lune Hati, non ? »

« Eh oui. Je peux savoir la position des armes par le son produit par la lame tranchant dans le vent..., » répondit-elle.

« Ahh, ça a du sens. Et bien, un chi... Je pense que cela doit être que le sens de l’ouïe d’un loup est à un tout autre niveau que celui d’un humain, » répondis-je.

Il avait rapidement masqué le fait qu’il avait commencé à se référer à elle comme un chien. D’une façon ou d’une autre, ces derniers temps, Yuuto remarquait de plus en plus les attributs de chien de Sigrun.

« Comme toujours, Run, je suis vraiment jaloux de tes différentes capacités, » ajouta-t-il.

« Ce-Ce n’est pas vrai ! Comparé à toi, Père, je ne suis rien du tout..., » répondit Sigrun.

« Non, ne te dévalorise pas comme ça. Je te trouve vraiment fantastique, » Yuuto croisa les bras, hochant la tête à plusieurs reprises alors qu’il affirmait ça.

Le désir de devenir fort était un but fondamental et primitif pour tout homme. Un homme ne pouvait s’empêcher d’aspirer à de telles capacités physiques prééminentes.

Quand il était arrivé ici, Yuuto avait eu une intoxication alimentaire environ une fois par semaine. Alors que maintenant son corps s’était habitué à la nourriture, à l’époque c’était tellement catastrophique qu’il avait même développé une aversion quant au fait de mettre de la nourriture dans sa bouche. On ne pouvait pas survivre sans manger, donc cela avait été une période infernale pour lui. S’il avait eu sa force, il était sûr que tout serait allé beaucoup plus en douceur.

« Mes pouvoirs ne servent à rien en dehors de la bataille, » Sigrun lui déclara cela. « Ils ne pourraient rien faire quand il s’agit d’affronter 100 soldats. Mon pouvoir n’est rien comparé à la capacité qui te permet de diriger des dizaines de milliers de personnes, Père. »

« Hein !? Attends ! Ne m’as-tu pas dit dans le passé que je ne servirais jamais à rien ? » demanda-t-il.

« Arg, euh ! Ce-Ce qui est arrivé à l’époque représente le plus grand embarras de ma vie..., » l’expression de Sigrun s’embrumait de mécontentement, l’air égaré.

Les choses étaient vraiment différentes maintenant. Il y avait une période de sa vie où elle avait été quelque peu méchante avec lui, et maintenant elle ne pouvait pas s’empêcher de le traiter avec le plus grand respect.

À l’époque, elle n’avait pas été la seule à penser qu’Yuuto était complètement inutile et qu’il fallait tout simplement l’abandonner. La majorité des membres du Clan du Loup avaient fortement méprisé Yuuto et ils l’avaient tous regardé de haut dès la moindre interaction.

Quand il était arrivé en portant d’étranges vêtements selon le point de vue des habitants de ce monde, un petit nombre avaient pensé qu’il pourrait être un émissaire des cieux, mais cela n’avait pas duré longtemps. Après un petit plus d’un mois, ces mêmes individus avaient constaté que sa faiblesse n’était nullement feinte, et qu’ils s’étaient trompés en pensant ça.

Il ne pouvait même pas parler la langue de ce monde. Il n’avait pas été capable de faire le moindre travail manuel, et il n’avait même pas été apte à gérer des tâches simples qu’un enfant n’ayant aucun sens commun pouvait faire sans problèmes. Il se fatiguait après le moindre effort et s’il forçait le moindrement, son estomac l’indisposait, le faisant tomber malade. Après ça, il devait absolument aller s’allonger pendant un moment.

Yuuto jeta un coup d’œil à l’adjudant qui se tenait à ses côtés.

« Hm ? Quel est le problème, Grand Frère ? » Félicia pencha la tête, intriguée.

Lors des premiers jours après son arrivée, elle avait été la seule à montrer à Yuuto une telle gentillesse et une telle familiarité. Non, attendez, il y avait également eu une autre personne. Il s’agissait du véritable frère aîné de Félicia, un homme qui avait été un ami fidèle et sans pareil pour Yuuto. Il avait été fort, intelligent et populaire. Il était celui sur qui le Clan du Loup avait placé leurs plus grands espoirs.

Mais il n’était plus là.

« Non, ce n’est rien, » Yuuto avait fait une légère secousse de la tête.

Il n’avait nullement le droit de parler de cet homme. Il n’aurait pas non plus eu le courage de le faire. De la même manière que Félicia se sentait redevable envers Yuuto, Yuuto se sentait également redevable envers Félicia.

La raison en était que c’était Yuuto qui avait volé le seul et unique membre de la famille de sang de Félicia.

« En ce qui concerne l’introduction expérimentale de ce système Norfolk [1] que tu as proposé, Grand Frère, le développement des quatre cultures tests semble se poursuivre sans rencontrer le moindre problème, » déclara Félicia.

En tant que patriarche souverain, passer ses journées à examiner des informations, à approuver des demandes et à régler des problèmes non résolus faisait partie du travail quotidien d’Yuuto.

Chaque jour, à partir de midi, Yuuto s’était retrouvé complètement débordé par tout ça. Ayant été absent pendant plus d’un mois maintenant, une montagne de travail l’attendait maintenant.

« Au moins, il semble que nous avons eu un bon départ, » répondit-il.

Considérant que la majeure partie du territoire du Clan du Loup était des régions montagneuse ou vallonnée, ce terrain n’était pas adapté à l’agriculture. Cependant, les habitants ne pourraient naturellement pas survivre sans nourriture.

Donc, tout en réfléchissant à la façon d’augmenter la rentabilité de leurs cultures, la première chose qui était venue à l’esprit d’Yuuto était quelque chose qu’il avait vu dans son manuel scolaire sur les cultures semestrielles, ou avoir deux récoltes par an. En ayant deux récoltes différentes chaque année sur la même parcelle de terrain, on pourrait augmenter la productivité des cultures.

Mais c’était un état d’esprit d’un pur amateur. Après avoir effectué d’autres recherches, Yuuto avait appris que la culture à deux récoltes par an était une énorme surcharge pour la terre. Alors que c’était une bonne utilisation en tant que solution temporaire, il comprenait que cela détruirait rapidement tous les nutriments et que cela rendrait stériles les terres arables. Il était évident qu’après cinq à dix ans d’utilisation répétée, la terre serait épuisée.

Tout en faisant des recherches sur la possibilité de faire deux récoltes par an, il avait découvert le système de quatre champs de Norfolk, une méthode de division d’une parcelle en quatre parcelles, avec dedans de l’orge, du trèfle, du blé et des navets, qui était affecté à tour de rôle sur un terrain différent tout au long des années.

Il y avait aussi des préoccupations au sujet de l’assèchement de la terre sur Yggdrasil, si bien qu’à l’heure actuelle, ils ne pouvaient pas récolter deux fois par année pour se prémunir contre un tel résultat.

Mais avec le système de Norfolk, en plantant des trèfles, ainsi qu’une culture de la famille des pois qui pourrait restaurer la terre à la place de faire une jachère et en plantant une racine comme des navets qui pourraient devenir des aliments pour le bétail, ils pourraient améliorer la production agricole et restaurer en même temps les nutriments de la terre. De plus, cela augmenterait sûrement la production alimentaire pour le bétail.

« Eh bien, il faudra plusieurs années avant que nous sachions à quel point il s’agit d’un système vraiment efficace, » déclara Yuuto en poussant un soupir.

En considérant à quel point c’était innovant, ce n’était pas quelque chose qui pouvait être entièrement mis en œuvre immédiatement. Après tout, la seule expérience d’Yuuto avec ce système était d’avoir lu des documents sur ça. Il avait découvert qu’il y avait beaucoup de connaissances dans le monde qui ne pouvaient être obtenues que par l’exécution concrète.

Par exemple, Yuuto avait compris l’idée primitive quant au fait d’allumer un feu en pressant un bâton de bois dans l’espace entre deux planches de bois et en le faisant tourner rapidement, mais il n’arrivait toujours pas à le faire même après deux ans. Le fait de seulement savoir quelque chose était très différent de le mettre en pratique.

Bien qu’il ait suivi de près ce qui était écrit dans les livres, s’ils mettaient en œuvre le système sur une plus grande échelle et que cela échouait, il était probable que certaines personnes pourraient mourir de faim. Donc, ils ne faisaient que l’essayer sur une petite parcelle de terrain.

Le problème était qu’ils ne pouvaient récolter qu’une fois par an pour l’instant. Donc, chaque cycle prendrait au total quatre ans. Il s’agissait ainsi d’une réforme qui prendrait beaucoup de temps à mettre en œuvre.

« Suivant, » déclara Félicia. « Ce papier que tu as introduit, Grand Frère, est devenu de plus en plus populaire, et beaucoup ont demandé une augmentation de la production. »

« Tu dis que je l’ai introduit, mais franchement, le papier et le système Norfolk ne sont pas des choses que j’ai inventées... il s’agit de méthodes que j’ai acquises en trichant, » déclarai-je.

« Mais tu devrais également reconnaître que, grâce à ces idées, un grand fardeau a été retiré des épaules de nombreux citoyens. C’est donc quelque chose de vraiment louable, » répliqua Félicia.

« C’est vrai, » déclara-t-il. « C’est bien que nos habitants aient assez à manger dorénavant. »

Quand Yuuto était venu pour la première fois dans ce monde, il avait ressenti plusieurs fois ce qu’on ressentait quand on avait très faim, et cette sensation de faim avait créé en lui de l’irritabilité.

Alors que l’écriture existait sur Yggdrasil, le « papier » en lui-même n’avait pas encore été inventé. Les mots étaient gravés sur des tablettes d’argile et des blocs de bois et c’étaient ainsi les principales méthodes de transmission de l’information.

Étant originaire du Japon moderne, la première chose qui avait surgi dans la tête d’Yuuto était le mot « papyrus » qu’il avait vu dans un manuel. Naturellement, il avait cherché en ligne des informations et avait trouvé quelque chose à propos de la création de papier à partir de mauvaises herbes.

Cela semblait si simple que même un profane pouvait le faire. Alors Yuuto avait tenté d’en faire un peu, et bien que le produit final avait été d’une qualité si médiocre qu’aucune personne moderne ne le considérerait comme digne d’être vendu, ce papier avait rapidement disparu des étagères des stands des marchands proches du palais dès les premiers jours. Les mauvaises herbes avaient toujours abondamment germé dans la région. Et la production de papier ne prenait pas plus de temps que de les cultiver. Le papier devint ainsi une autre source de revenus et c’était ainsi devenu un autre point en sa faveur.

Avec les bénéfices produits par le papier, il achetait tout le blé que les marchands avaient à offrir, puis le moulinait dans les moulins à eau dont ils avaient discuté ce matin lors du petit-déjeuner, puis vendait la farine obtenue pour encore plus de profits. À travers cette chaîne de stratégies économiques, la situation alimentaire et financière du Clan du Loup s’était considérablement améliorée.

Le fait d’avoir permis de préserver son peuple de la famine en générant un revenu constant, d’améliorer le niveau de vie et d’avoir chassé les envahisseurs étrangers lui avait valu un important soutien du peuple. Ainsi, les réactions enthousiastes des personnes lors du défilé de la victoire de la veille n’étaient pas hors de propos.

« Eh bien, que veux-tu faire ? Allons-nous augmenter la production ? » demanda Félicia.

« Non, nous ferions mieux de ne pas le faire. Pour le moment au moins, nous devrions maintenir nos prévisions, » répondit Yuuki.

« Compris. Eh bien, je ferai ce que tu as demandé, » déclara Félicia.

« En toute honnêteté, je veux enseigner aux citadins comment utiliser le papier, » Yuuto ne pouvait pas réfréner ses sentiments de culpabilité quant au fait que les personnes vivant dans le palais monopolisaient des ressources accrues. Il s’était souvent imaginé que peut-être le fait d’enseigner aux citadins comment produire le papier leur apporterait aussi une prospérité accrue.

Le papier était assez simple à faire que même un étudiant moyen comme Yuuto pouvait le faire en regardant simplement des informations en ligne. Il n’a pas besoin de compétences hautement spécialisées. Il en était de même des outils. S’il enseignait cela aux citadins, c’était quelque chose qui pourrait facilement se propager dans le reste du monde. Et puis d’autres commenceraient à le produire, et le Clan du Loup n’aurait plus le monopole.

L’implication de tout cela était qu’ils régresseraient à ces temps de pauvreté, dans lesquels la nourriture avait été rare. Qui voyagerait sur de longues distances et paierait de grosses sommes d’argent pour quelque chose qu’ils pourraient faire eux-mêmes chez eux ?

En tant que souverain, il devait à tout prix éviter une telle situation.

Un garde s’était soudainement précipité dans le bureau, puis s’était tenu au garde-à-vous, et avait annoncé. « Pardonnez-moi pour l’interruption ! Nous avons reçu une correspondance de la part du Clan de la Corne ! »

Le système précédent avait exigé de passer par de nombreux gardes avant d’atteindre le souverain lui-même, mais Yuuto avait trouvé que c’était le summum du ridicule, et donc, après avoir effectué seulement un contrôle pour s’assurer que le visiteur ne portait pas d’armes, ils pouvaient maintenant se rendre immédiatement auprès du souverain.

Cela avait suscité beaucoup de plaintes des anciens au sujet de l’autorité et de la dignité ainsi que beaucoup d’autres arguments du genre. Cela avait souvent amené Yuuto à réfléchir sur le fait que le changement était difficile.

« Oh Mon Dieu ! Comme c’était rapide, » les yeux de Félicia s’écarquillèrent en raison de la suspicion, puis elle accepta la plaquette massive d’argile de la part du garde.

Yuuto avait envoyé une correspondance cinq jours plus tôt, après la fin des combats. En envoyant seulement une lettre et en demandant également uniquement une lettre en retour, le temps de voyage ne prenait que quelques heures, mais le fait de prendre son temps avec une lettre et sa réponse était une coutume non seulement des anciens, mais aussi de l’ensemble de la population d’Yggdrasil.

Mais pour Yuuto, la vitesse de propagation de l’information était la différence entre la vie et la mort. Cela lui avait fait penser à ce que Sun Tzu avait dit au sujet de l’influence de la vitesse sur la guerre. Une différence de quelques heures pourrait avoir un impact sur le cours de la guerre. Dans ces moments-là, Yuuto voulait ne pas avoir de regrets.

« Eh bien..., » Félicia ramassa le marteau en bois sur le bureau d’Yuuto et l’abattit sur la tablette d’argile. Elle avait brisé la simple tablette d’argile, ornée seulement d’un sceau appartenant vraisemblablement au Clan de la Corne. De l’intérieur était apparue une seconde tablette d’argile avec un texte gravé dedans.

Les correspondances importantes telles que celle-ci étaient scellées de cette manière : la lettre elle-même était cuite dans une seconde tablette d’argile simple dans un effort pour la dissimuler aux yeux des autres.

« Voyons voir. “À l’intention du Seigneur Souverain Yuuto du Clan du Loup, je suis Rasmas, du Clan de la Corne.”, » tenant la tablette d’argile, Félicia avait lu l’introduction.

Cette forme de tournure de phrase de commencer une lettre avec « À l’intention__, je suis __, » était une forme très formelle et traditionnelle d’écriture de lettres sur Yggdrasil.

Comme le taux d’alphabétisation sur Yggdrasil était inférieur à un pour cent, il était courant que les lettres et les lectures soient traitées par un secrétaire, qui était professionnellement formé pour lire et écrire. Par conséquent, le « À l’intention __ » était en fait une directive pour le secrétaire lisant la lettre de le faire en la présence de cette personne en particulière.

« “Plusieurs membres de nos échelons supérieurs, y compris moi-même, seront présents à la Cérémonie du Calice. Nous prévoyions d’arriver dans les sept jours. Nous croyions que vous traitez notre dirigeant avec hospitalité.” Et c’est daté d’il y a trois jours, » dit Félicia.

Le contenu était assez concis, mais la tablette d’argile était aussi grande que la main d’Yuuto. Et le fait d’avoir scellé la correspondance l’avait rendue encore plus encombrante. Par rapport au papier, c’était vraiment un matériau problématique.

« La traiter avec hospitalité, hein ? » demanda Yuuto. « En parlant de ça, est-ce qu’elle va bien ? Elle ne se sent pas malade ou quoi que ce soit du genre, n’est-ce pas ? »

« En effet, elle va extrêmement bien. On me dit qu’elle avait mangé tout son petit-déjeuner ce matin, » répondit Félicia.

« Je vois. Si elle mange normalement, alors je suis sûre qu’elle va bien, » Yuuto poussa un soupir de soulagement.

Bien qu’elle ait consenti à devenir une petite sœur subordonnée, ce n’était encore qu’un contrat verbal. Naturellement, il ne pouvait pas la laisser errer librement, alors elle était actuellement confinée dans un coin du palais.

Bien qu’elle deviendrait bientôt sa petite sœur subordonnée, elle était encore une souveraine de la nation voisine, le Clan de la Corne. Il ne serait pas bon de la traiter d’une manière incorrecte.

En arrivant au palais, ils avaient détaché ses cordes et lui avaient accordé une chambre afin de lui permettre de se détendre en paix. Pourtant, il n’était pas impensable qu’elle puisse avoir un brusque changement d’avis et qu’elle se mettent à croire qu’elle pouvait être un obstacle pour son propre clan avant de tenter de se suicider. Yuuto avait eu peur de la situation potentielle qui pourrait en découler. Et à un niveau personnel, Yuuto ne pouvait pas supporter l’idée d’une fille d’un âge si tendre qui meurt.

« Assurez-vous de la traiter avec hospitalité, comme le dit la lettre, » ordonna-t-il. « Mais aussi, fais attention à ce qu’elle ne s’enfuie pas d’ici. »

« Hehe, » Félicia se mit à rire.

« Qu’est-ce qu’il y a, Félicia ? Ai-je dit quelque chose de drôle ? » demanda Yuuto.

« Nullement. Je pensais uniquement à quel point tu es devenu fiable comparativement à ce que tu étais il y a deux ans, » répondit-elle.

« ... Tu n’as vraiment pas besoin de me flatter ainsi, » répondit Yuuto.

« Mais tu as déjà tellement fait pour nous, » déclara Félicia. « Depuis que tu es arrivé ici, Grand Frère, nous, du Clan du Loup, n’avons pas vu de fin quant aux améliorations apportées à notre clan. Je suis reconnaissante du fond du cœur que cela soit toi qui soit devenu notre chef, » Félicia regarda Yuuto avec une expression passionnée.

Tandis qu’il regarda dans ses yeux, Yuuto ne pouvait pas sentir le moindre soupçon de mensonge. Son visage était immédiatement devenu rouge. Alors qu’Yuuto s’était habitué à des louanges dans ce genre de situation, il avait coutume de taquiner Félicia à ce moment-là, mais le fait de rencontrer un tel regard sincère était carrément injuste. Il ne pouvait pas supporter de la voir ainsi.

« Hehe ! Haha ! » elle se mit à rire. « Tu sais, la façon adorable dont tu réagis est une autre facette de ton charme, Grand Frère. »

Yuuto aurait pu être fier de voir la manière dont il avait évolué positivement au cours des deux dernières années, mais il sentait que peu importe combien de décennies il allait passer ici, il ne s’habituerait jamais à Félicia.

Notes

  • 1 Système Norfolk : Il s’agit d’un type de culture basé sur la rotation culturale des champs afin d’augmenter les rendements. Le système Norfolk a été inventé dans le comté de Norfolk en Angleterre au 17e siècle.

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Un commentaire :

  1. amateur_d_aeroplanes

    On a un gros indice sur comment Yuuto est devenu le big boss dans cet article 🙂

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