Le garçon qui voulait se venger du monde – Tome 2 – Chapitre 37

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Chapitre 37 : Le pays démoniaque Estekia

Le Pays démoniaque d’Estekia

« ... Bon sang, le Saint Royaume est une gêne. »

« Effectivement. »

Je parlais devant le majordome de ce château qui se trouvait devant mes yeux, Lulsch. Il était venu me donner une lettre. Peut-être que Lulsch ressentait la même chose que moi, car il avait montré le même sourire amer que moi.

« Je me demande qu’est ce qu’ils ne peuvent pas supporter chez nous. Est-ce l’apparence physique ? En effet, nous possédons une corne que les humains n’ont pas et nos yeux sont rouges. Il y a aussi parmi nous ceux qui ne sont pas humains. Cependant, notre façon de penser ne diffère pas des leurs. Comme la race humaine, nous avons aussi des émotions. Nous nous réjouissons quand il y a quelque chose de joyeux, et nous pleurons quand il y a quelque chose de triste. Nous tombons aussi amoureux, nous pouvons aussi rêver. Si c’est le cas, est-ce la force ? Nous possédons un pouvoir magique au-dessus de la race humaine, et nous avons aussi de la force physique. Il y a aussi ceux qui possèdent des capacités uniques... mais, ce n’est pas tout. Il y a aussi ceux de la race humaine qui peuvent nous battre, et la différence de nombre est évidente. Peu importe la force qu’on nous donne, nous ne pouvons pas gagner contre cette différence de nombre. »

« Je pense qu’aucune réponse ne viendra, même si vous pensez à ce sujet, Votre Majesté. C’est une question que la génération précédente, la génération d’avant, et les démons même avant cela y avaient continuellement réfléchie. Même ainsi, c’était quelque chose qui n’a pas pu être résolu. »

« C’est vrai, mais... ne devrions-nous pas être capables de nous comprendre ? Actuellement, plusieurs races vivent dans notre pays. Naturellement, la race humaine est également ici. »

« C’est probablement aussi une horreur selon la perspective du Saint Royaume. C’est le Royaume sacré qui revendique une doctrine de la suprématie de la race humaine et même dans le meilleur des cas, il parle de nous comme des “diables”, etc. Et pourtant, nous qui sommes d’une autre race, nous acceptons les autres sans remettre en question les races, pour le Saint Royaume, c’est probablement quelque chose d’inacceptable. »

« ... C’est gênant. »

J’étais assis sur mon trône. Cela faisait déjà 10 ans que j’étais monté sur le trône, et même si je n’avais pas encore d’expérience, j’étais un roi qui dirigeait un pays. Peu importe ce qu’il fallait, je devais au moins éviter de perdre le pays.

« C’est vrai, ce n’est pas quelque chose à craindre en restant tout seul, jeune maître. Je vais vous donner des conseils. »

« ... Ne revenez pas soudainement à votre rôle d’enseignant. »

Lulsch me parlait comme quand il me donnait des cours dans le passé. Je n’étais pas de taille pour cette personne.

« Et, ceux qui ont des vues sur ce château... le héros et sa compagnie, que faisons-nous à leur sujet ? Si vous souhaitez les exterminer, j’enverrai l’un des sept généraux-démons. Sinon myse... »

« Non, c’est bien d’être seulement vigilant pour le moment. Ils viennent juste d’entrer dans la forêt. Cet endroit, ils ne pourront pas facilement le quitter même si c’est un héros. En outre, “Eclair” est également parmi eux. Il n’y a pas besoin d’attaquer avec force. »

« Celui qui est dit être le plus proche des Douze Saints Devas, huh. Il est proche de “l’Eclair Pourpre”, ce héros d’il y a 400 ans, ou quelque chose comme ça selon les rumeurs. »

« Ah, je ne pense pas que les Sept Démons généraux vont perdre face à quelqu’un qui n’est pas des Douze Saints Devas. Cependant, il n’y a pas non plus besoin de nous forcer et de subir une blessure. Si cela se résumait à ça, j’agirais aussi. »

Les douze saints deva du royaume sacré. Il s’agissait des 12 personnes les plus fortes du Royaume sacré qui utilisaient les 12 signes astrologiques comme fondement. Si nous devions perdre face à quelqu’un qui n’était pas parmi eux, ce sera dur même pour notre pays. Cependant, le royaume saint avait beaucoup de personnes talentueuses, en proportion de sa très grande population. Cet aspect était quelque chose de plutôt rude.

« ... Hmm ? »

« ... Oui ? »

Lulsch et moi étions en train de parler du héros et des humains en général, mais il y avait la présence d’individus qui couraient dans le couloir. La course n’était en principe pas autorisée dans le couloir devant mon bureau à moins que ce ne soit une urgence. Cependant, ces personnes étaient celles qui se déplaçaient avec de petits pas. Ces personnes étaient...

Bammm !

La porte s’était ouvert avec un grand bruit. Et puis, deux petites silhouettes étaient entrées par cette porte.

« Otou-sama ! »

« Oto-chama ! »

Il s’agissait de mon fils et ma fille bien-aimés. Lucus qui avait 7 ans cette année et Silune qui avait 4 ans cette année. Les deux coururent vers la place devant mon bureau en secouant leurs cheveux argentés semblables aux miens.

Et puis, celle qui était entrée dans la pièce après, c’était la chevalière qui se trouvait être la gardienne et l’escorte des deux enfants, Sera. Une ogresse avec des cheveux blancs et deux cornes qui poussaient sur sa tête. Elle était âgée d’environ 20 ans.

La mère de ces enfants, en d’autres termes, ma femme, était actuellement loin du château. Peut-être parce que son nom était à l’origine bien connu en tant que commandant militaire avant qu’elle m’épouse, il semblerait qu’elle devait souvent travailler à l’extérieur, faisant le tour des rues dans les environs du château, s’occupait de choses comme de la sécurité.

D’ailleurs, parce qu’elle rentrait à la maison tous les deux jours pour les enfants, j’avais également donné ma permission.

« M-mes excuses, Votre Majesté ! »

« Quoi ? Ça n’a pas d’importance. Ces enfants n’entreront pas non plus dans la pièce sans raison. »

Je caressais doucement la tête des enfants en souriant à Sera. Elle travaillait de toutes ses forces pour le bien de mes enfants. Je n’avais que de la gratitude pour elle, alors il n’y avait pas besoin de se fâcher.

« Alors, qu’est-ce qui se passe, Lucas, Silune ? Quelque chose est arrivé ? »

« Ha ! C’est vrai ! Nous sommes venus avec une demande pour Otou-sama ! »

« Desu ! »

Lucas qui se sentait bien en raison de mon tapotement revient à lui et me disait ça. Et puis, au moment où j’apprenais ça, Silune me regarda aussi... ah, ils refirent leur apparence emplie de bien-être. Adorable.

« Une demande pour moi ? Qu’est-ce que c’est ? »

« Ceci, desu ! »

Au moment où je le lui avais demandé, Silune leva ses deux mains au-dessus de sa tête et sortit soudainement quelque chose. Ce qu’elle avait mis au-dessus de ses mains était un œuf d’environ 30 cm de diamètre. Peut-être que c’était lourd, Silune chancela au moment où elle le portait dans ses mains, mais Lucas s’attendait à ça, donc il l’avait aidé. C’était un spectacle agréable, mais plus important encore.

« ... Silune, juste à l’instant, cette magie. »

Silune transporta l’œuf jusqu’à un endroit vide. Eh bien, je ne savais pas si c’était de la magie d’invocation qui avait amené l’œuf d’un endroit différent ou de la magie spatiale qui l’avait transporté d’un autre endroit, mais...

Je regardais Sera, mais elle secoua la tête. Il ne semblerait pas qu’elle soit celle qui l’avait enseignée.

« ... C’est ce qu’ils appellent un génie. Comme attendu de l’enfant de Votre Majesté. »

... Lulsch, ne pleure pas comme un grand-père qui voit son petit-fils. Les enfants vous regardent tous surpris.

Je toussais tout en regardant Silune avec un sourire. Je savais ce qu’elle voulait dire avec cet œuf, mais je le confirmerais au cas où.

« Quel est cet œuf ? »

« Je l’ai ramassé dans la forêt ! Je veux l’élever ! »

Hum, c’était génial qu’elle soit énergique. C’était génial, mais... quel genre d’œuf était-ce ? Je ne ressentais rien de sinistre alors je pensais que ce n’était pas quelque chose de dangereux.

Parce que Sera et Lulsch firent aussi un regard perplexe quand je les regardais, ils ne le savaient probablement pas.

« Est-ce bon de l’élever ? »

Silune me regardait avec des yeux pétillants. Mumu, que devrais-je faire. Je pensais et

« C’est bon, n’est-ce pas ? »

« Lulsch ? »

« Princesse et Prince, une responsabilité vient avec l’élevage d’une chose vivante. Serez-vous capable de l’élever jusqu’à la fin ? »

« Lulsch, je ferai de mon mieux ! »

« Lulsc..., je ferai aussi de mon mieux ! »

« Vraiment ? Eh bien, je vais aussi vous aider. Je vais aussi demander à Beluce de vous aider, alors ce sera parfait, Votre Majesté. »

... Si le dompteur de monstre Beluce était aussi dans les parages alors cela irait bien. De plus, Lulsch était là. Il n’y avait probablement aucune chance qu’un scénario catastrophe se produise.

« Vous deux, je ne vous pardonnerai pas si vous abandonnez à mi-chemin, d’accord ? »

« “Oui !” »

Quand je donnais mon approbation, tous les deux levèrent l’œuf en faisant le tour de l’endroit tout en chantant une chanson étrange. L’adorable paire, Lulsch et moi-même avions adouci naturellement nos expressions.

Je souhaitais que ce moment puisse continuer.

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3 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre

  2. Merci pour le chapitre !

  3. Merci pour le chapitre.

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