Le garçon qui voulait se venger du monde – Tome 1 – Chapitre 29

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Chapitre 29 : La naissance d’une insurrection

1 mois plus tard

« ... Mon règne était-il une erreur ? »

Un homme qui ne savait plus quoi faire était assis sans force dans une chaise. Il s’agissait d’un homme qui riait amèrement, alors que des cheveux blancs se mélangeaient récemment dans ses cheveux dorés, mais maintenant il semblait plus vieux que d’habitude à cause de l’épuisement. Le nom de cet homme était Mestoa le Septième. C’était le roi du Royaume de Mestoa, et c’était aussi mon père, Henrir Mestoa.

La raison pour laquelle Père était devenu comme ça était due à une certaine lettre à portée de main. Un soldat qui était entré précipitamment dans la salle de conférence pendant la conférence qui se tenait chaque matin était à l’origine de l’affaire.

À l’origine, l’entrée n’était pas autorisée lors d’une conférence qui traitait des affaires du pays sauf si elle était significative, mais nous l’avions fait entrer parce qu’il avait dit que c’était une crise nationale majeure et que son contenu était impensable.

Pour le dire simplement, il s’agissait d’une insurrection menée par les nobles qui gouvernaient la région du sud. De plus, les territoires qui soutenaient la principale industrie de notre pays, la pêche, participaient tous à l’insurrection.

Les nobles participant à l’insurrection incluaient 20 nobles, et tous venaient de la région méridionale. Le Marquis, qui était un grand noble était également inclus parmi eux.

« Votre Altesse. Nous devrions discuter de cette question avec nos alliés, non ? »

« ... Ce ne sera pas le cas. Le fait de demander de l’aide parce qu’il y a une insurrection, bien qu’ils soient des alliés, provoquera plus de problèmes. Ils amèneront leurs soldats sans aucune retenue si nous leur disons. Et puis, je suis certain qu’ils vont imposer des exigences déraisonnables pour leurs mérites en réprimandant l’insurrection. Je pense surtout en ce qui concerne les prix de la pêche qui étaient uniques à notre pays. »

En effet, il existait de lourdes taxes sur l’exportation des produits de la mer qui étaient disponibles dans ce pays. La raison en était, qu’il était extrêmement coûteux de livrer des aliments frais qui sont sans salage, etc. Pour cette raison, si les prix des marchandises n’étaient pas élevés, le coût initial ne serait pas récupérable et la vente à d’autres pays n’aurait aucun avantage.

Naturellement, parce qu’il y avait aussi de multiples disputes avec les alliés à ce sujet, je pouvais dire avec certitude que si nous leur demandions de l’aide à cette occasion, ce sujet sera certainement abordé.

Mais, comme l’avait dit le ministre, il y avait aussi des problèmes majeurs si nous ne comptions pas sur nos alliés pour sortir de la situation actuelle.

« ... Pour l’instant, la question des alliés sera temporairement en suspens. Général, quel est le nombre approximatif de soldats qui peuvent être mobilisés immédiatement ? »

« Eh bien, si nous combinons les soldats de la capitale et les soldats des nobles environnants alors nous en avons probablement environ douze mille. Je pense que le nombre va presque doubler si nous avions une semaine supplémentaire. »

« Bon. Le Général préparera les troupes à être prêtes dans le pire des cas. Premier ministre, envoyez un émissaire au meneur. Nous avons encore le temps si c’est fait maintenant. »

« Compris, Votre Majesté. »

À l’écoute des derniers mots de Père, les ministres du Cabinet quittèrent la salle pour un contre-plan. Le seul qui restait dans la pièce était Père, qui était assis profondément dans sa chaise avec une expression épuisée et moi.

« ... Henrir, prépare-toi aussi, puisque tu devras te battre dans le pire des cas. »

« Je comprends. Mais je veux juste dire ça. Je ne pense pas que le règne de Père soit une erreur. »

J’avais dit cela juste avant de quitter la pièce. Je ne pensais absolument pas que Père ait fait des erreurs dans sa politique jusqu’à maintenant. Il était également populaire parmi le peuple, un Père qui était pour moi une source d’inspiration. Ce n’était pas comme si c’était une erreur.

Le problème, c’étaient les nobles qui provoquaient cette insurrection insignifiante. Dans la lettre, cela avait seulement été écrit comme s’ils ne pouvaient pas accepter Père en tant que roi. Ils avaient mené ce genre d’insurrection pour une raison énigmatique comme ça. Je ne pouvais pas le leur pardonner.

J’étais retourné dans ma chambre en pensant aux choses à faire à partir de maintenant. Là-bas se tenait Yunez, mon assistant et mon ami d’enfance.

« Votre Altesse Henrir, avez-vous entendu ? »

« Bien sûr. C’est le chaos au Palais Royal à cause de ça. Alors, quelle est la situation ? »

« Ce n’est pas bon. Le nombre de soldats des nobles qui ont soulevé l’insurrection est d’environ 7 000. Si on le combine avec les aventuriers qui ont été embauchés, on peut dire qu’il y a environ 9 000 hommes. »

« ... Ce n’est pas bon pour le pays si nous gagnons ou perdons, hein. »

Mais, nous ne pouvions pas perdre ainsi. Même si la puissance nationale baissait, c’était de loin préférable à une défaite. Pour comparer, le pays lui-même sera détruit si nous perdions.

Je discutais un moment avec Yunez au sujet de l’insurrection lorsqu’on entendit le bruit d’un quelqu’un frappant à la porte. Yunez me regarda et je hochais la tête, la porte s’ouvrit. Et puis celui qui était entré était :

« J’ai entendu, Henrir, que les nobles de la région du sud rassemblaient des soldats. »

« C’est vrai. Mais, grande soeur, tu seras en attente ici. »

« Quoi !? Pourquoi suis-je laissée ici ? »

La femme frappa mon bureau avec un « Paa! ». C’était une femme avec des cheveux roux et une queue de cheval, ma sœur aînée et la Première Princesse de ce pays, Akfia Mestoa.

Elle possédait l’aptitude rare appelée Épéiste magique. Parce que même parmi ceux-là, sa spécialité étant une épée qui pouvait utiliser les flammes, elle était appelée la « Princesse des flammes » avec admiration par les soldats et les alliés.

Cependant, en raison de son caractère masculin lié au fait d’aimer plus l’épée que les études, d’aimer la magie plus que la broderie, et bien qu’elle ait 23 ans, soit 2 ans de plus que moi, elle n’avait toujours pas trouvé de partenaire de mariage. En vérité, j’étais déjà marié.

« Grande soeur, nous ne pouvons absolument pas te laisser toi, qui es le plus puissant potentiel de guerre, quitter le pays aussi facilement. Tu comprends, n’est-ce pas ? De plus, ce n’est pas une extermination de monstres et de leurs semblables. Nos adversaires sont, même si l’on est ennemis, des habitants de notre nation. As-tu l’intention de les réduire tous en cendres ? »

« ... Muu, tu as raison, mais... »

« S’il te plaît, grande soeur, tu protégeras cette capitale. Je pense que je vais finir par y aller, mais, dans la capitale, il y a aura Père et Mère, et également ma femme. C’est parce que tu es parmi eux que je suis capable de regarder en avant et de me battre. »

Ma grande soeur, bien qu’à contrecœur, avait accepté ce que j’avais dit. Si possible, ce serait génial si ce combat se terminait sans que ma grande soeur agisse, mais, pour une raison quelconque, « Ça ne se passera pas comme ça ». J’y réfléchissais d’une façon ou d’une autre, c’était ce que je pensais.

◇ ◇ ◇

« ... Akfia Mestoa, hmm »

« Oui, c’est la première princesse de ce pays, celle qui est également crainte comme la “princesse des flammes” par les autres pays. »

Mylène poussait ses lunettes. Quand j’avais fait venir Mylène pour qu’elle me parle de ce pays, le nom d’une telle femme était apparu. Sa spécialité était les flammes, hmm. Puisque la faiblesse des morts-vivants était soit le feu soit un attribut sacré, je devais faire attention au moment où cette femme allait apparaître.

« Je peux demander à Liscia d’aller contre cette femme. Est-ce que tu iras bien quand il le faudra ? »

« Bien sûr. Fufuu, j’en suis déjà excitée. »

Hmm..., j’étais mal à l’aise, mais ça irait probablement bien si c’était Liscia qui l’affrontait. Cette fois, nous allions juste regarder depuis le début. Je devais faire faire de mon mieux avec ces nobles qui étaient manipulés. Sinon, il serait inutile de rassembler et de laver le cerveau des nobles.

L’objectif de la guerre était cette fois d’obtenir des morts-vivants qui deviendront mes sous-fifres et en même temps obtenir une parcelle de terrain qui nous servira de forteresse. Il fallait faire ça sans réduire nos effectifs, mais plutôt en augmentant le nombre de cadavres.

Si cela se passait bien, ils auraient un conflit d’intérêts. Dans tous les cas, je limiterais le massacre aux soldats, car le pays ne pourrait pas fonctionner si je tuais les civils. Ce serait pénible si cela arrivait et, surtout, Liscia serait agacée s’il n’y avait pas de délicieuse nourriture à disposition.

Je voulais aussi tester la création de Chronos, mais je le ferais s’il y avait une occasion. Le prendre trop à la légère et perdre était ce que je détestais le plus.

Il faudrait encore un laps de temps de deux jours avant que nos soldats affrontent les leurs. Jusque-là, j’allais me renseigner un peu plus sur les pays voisins avec l’aide de Mylène. Puisque tout ce que je savais concernait le Saint Royaume et l’endroit où je vivais, j’avais besoin de faire ainsi.

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4 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre !

  2. Merci pour le chapitre

  3. pierrick clementia

    Merci pour le chapitre ?

  4. Merci pour le chapitre.

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