Le garçon qui voulait se venger du monde – Tome 1 – Chapitre 2

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Chapitre 2 : Démon

« ... Sorcier des ténèbres ? »

Quelle était cette capacité ? Ce n’était pas comme si je les connaissais toutes, mais c’était la première fois que j’en entendais parler. De plus, quel « sorcier des ténèbres » ? Cela n’aurait pas dû être normalement juste Magicien. Je savais cependant comment utiliser la sorcellerie.

Oui... et bien, peu importe. J’ai bien le temps d’y penser plus tard. Il y avait encore du monde derrière, donc j’allais rapidement m’éloigner. Comme je ne pouvais toujours pas rencontrer Lig et Stella qui avaient reçu ces incroyables occupations, j’allais d’abord retourner dans les chariots.

Je m’étais incliné devant le prêtre et j’étais sur le point de partir. Juste au moment où je me dirigeais vers la sortie, ma main gauche fut fermement saisie par quelqu’un. J’avais été surpris et je regardais vers l’arrière. Celui qui m’avait attrapé la main était le prêtre.

Je ne voyais pas son expression puisqu’il regardait vers le bas, mais il sembla marmonner quelque chose. J’étais un peu effrayé par ça.

« Euh, euh, monsieur le Prêtre ? Qu-Qu’est-ce qui ne va pas ? »

J’avais décidé d’essayer de regarder l’expression du prêtre alors je m’étais légèrement accroupi pour jeter un coup d’œil et, j’étais tombé sur mes fesses à cause du choc.

La raison était que le visage du prêtre était déformé par une colère écrasante.

Puis, le prêtre avait eu un regard rempli de tant de colère que cela me fait penser : « Son regard est suffisamment puissant pour me tuer », il me montra du doigt et cria.

« Chevaliers ! Arrêtez ce garçon ! Arrêtez ce possesseur de l’occupation “Sorcier des ténèbres”, ce démon qui s’oppose à la Déesse ! »

Au moment où le prêtre avait crié, tous les chevaliers sans rien comprendre de la situation me regardèrent en même temps. Les regards étaient imprégnés de colère, la même que celle qu’avait le prêtre.

J’avais senti au fond de mon cœur que je devais m’échapper. Je serais sans aucun doute tué si j’étais attrapé ici. Mais, mon corps contrairement à mon cœur ne bougea pas. Mon corps avait été gelé par la colère qui jaillissait sur moi dans les environs.

Et quand je l’avais réalisé, j’avais été frappé. Il s’en était suivi d’une douleur dans l’estomac. Je ne savais pas ce qui m’avait été fait, mais mon estomac souffrait énormément. Je ne pouvais rien faire d’autre que de m’accroupir à cause de cette douleur excessive. Alors que j’étais étourdi, j’avais l’impression que quelque chose s’enroulait autour de mon corps. À cause de cela, j’étais devenu incapable de bouger.

Quand j’avais levé mon visage, la vue de Stella qui tendait les mains vers moi était visible. Mais elle avait été empêchée d’avancer par le chevalier et le mec richement habillé.

Un choc extrême traversa ma tête à ce moment-là. Ma vue devint floue, la dernière chose que je vis fut la silhouette de Stella qui criait.

◇ ◇ ◇

... Déjà, combien de jours s’étaient-ils écoulés ? À l’intérieur de cette pièce sombre, le sens du temps se détraquait ici, car le soleil n’entrait pas ici. Après avoir été enfermé ici, tout le temps, je m’étais fait tabasser, mes ongles avaient été arrachés, des parties de mon corps avaient été brûlées. Mon cœur était déjà à sa limite.

Peu importe combien j’avais crié, combien j’avais supplié, personne ne s’était arrêté. Quand j’essayais de dire quelque chose, je me faisais tabasser et je me faisais abuser par les environs.

Et même si je voulais mourir, je ne le pouvais pas non plus à cause du prêtre ou de celui qui me guérissait suffisamment pour que je ne meure pas. Je ne pouvais plus supporter cela et j’avais essayé de me mordre la langue pour me tuer, mais j’avais été frappé par les gens qui l’avaient remarqué, et j’avais été ensuite bâillonné.

... Kaa-san était probablement inquiète pour moi. Ce serait bien si Stella et les autres allaient la réconforter.

Comme je pensais distraitement à de telles choses, « Gigii », le son de l’ouverture de la porte pouvait être entendu. Aa, c’était déjà le moment. Encore une fois, j’allais être battu. Ou, j’allais être brûlé. Quoi que ce soit, je ne le voulais pas.

Mais, moi qui ne pouvais pas mettre de force dans mes jambes, je m’étais effondré sur place. Et quand je l’avais fait, une douleur me transperça l’estomac. Je l’endurais sans laisser échapper un gémissement. Je l’avais appris durant ces quelques jours. Quand ils m’entendaient crier, ils trouvaient cela amusant et me battaient encore plus. C’était pourquoi j’allais le supporter.

« Ora, lève-toi vite, démon ! »

Une fois de plus, j’étais forcé de marcher. Je ne le savais pas parce que j’avais les yeux bandés, mais on dirait que j’étais amené quelque part.

Parfois, j’étais attaché sur un poteau puis battu. On me donnait des coups de pied pendant que je marchais, j’entends les voix bruyantes des gens qui parlent. Ce que j’avais entendu était « C’est un démon... » « Dégoûtant » « Pourquoi est-il vivant ? » Ce genre de chose, et rien que cela.

Avant que je ne le sache, j’avais l’impression de marcher dans une rue. Mais, pourquoi devais-je être réprimandé de cette façon ? Que dites-vous que j’avais fait ?

Je marchais alors que je nourrissais une colère qui n’avait pas d’exutoire approprié en moi et un impact avait traversé ma tête. J’avais senti quelque chose de dur me frapper. Quand une personne commençait à se lâcher, les gens autour commençaient aussi à se lâcher contre moi les uns après les autres. Pas une personne n’avait montré un signe d’arrêt. Je ne pouvais que serrer les dents et le supporter.

Depuis combien de temps marchais-je ainsi ? J’avais l’impression d’avoir marché toute une journée. Même si je n’en étais pas sûr parce que j’avais les yeux bandés et que je ne pouvais pas voir les environs. Quand je l’avais réalisé, l’impact d’un l’objet dur s’était brisé, de temps en temps, j’étais juste frappé par-derrière.

Mon corps était probablement sale avec du sang et de la boue. Même si je n’avais pas choisi de devenir comme ça, l’entourage continuait de me traiter de « démon dégoûtant ».

Déjà, mon cœur ne me faisait plus mal, peu importe ce qu’on me disait. Mon cœur pouvait déjà être sur le point de se briser. C’était ce que je pensais, mais, à ce moment, mon cœur n’était pas brisé. Non, en y pensant après, ça aurait pu être mieux s’il avait cassé. Si c’était le cas, ça aurait pu se terminer sans que je ressente tout ça.

Apparemment arrivé quelque part, j’avais été forcé de m’asseoir sur place. Ensuite, le bandeau m’avait été enlevé. Parce que cela faisait longtemps que je n’avais pas ouvert les yeux, ma vision était floue au début et je ne savais rien, mais, petit à petit mes yeux s’étaient habitués et, j’avais compris que j’étais entouré de beaucoup de monde.

Alors, que je commençais à regarder autour de moi, je tremblais à la vue de ce paysage familier. C’était vrai, l’endroit où l’on m’avait traîné était le village où j’étais né et où j’avais grandi.

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9 commentaires :

  1. La haine aveugle fait encore des ravages

  2. Merci pour le chapitre

  3. Merci pour le chapitre.

  4. Eh c’est grave bien, j’ai hâte de lire la suite!

  5. Merci pour le chapitre.

  6. Dominique Ringuet

    Merci pour le chapitre !
    Ps: Oh la prophétie tragique basique!! XD : Deux enfants qui s’aime, l’un porte l’espoir de ce monde et l’autre ne connaitra que les ténèbres qui l’entoure… xD

  7. Merci pour le chapitre

  8. Merci pour le chapitre, mais que fait la protection de l’enfance?

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