Le garçon qui voulait se venger du monde – Tome 2 – Chapitre 54

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Chapitre 54 : Le chemin que j’ai choisi

« La-lâche-moi ! Crois-tu que tu peux me faire quelque chose comme ça ? »

Le Roi criait malgré le fait qu’une corde soit enroulée autour de son corps... non, c’était un comte maintenant, n’est-ce pas. Parmi les autres ministres, il y en a la moitié qui imitèrent le comte et l’autre moitié qui avaient abandonné.

Mais c’était tellement bruyant, vu qu’il n’arrêtait pas de crier. Même si j’étais déjà irrité à cause de la Déesse, le fait qu’il me crie dessus comme ça me donnait envie de le tuer rapidement.

Mais pour l’instant, j’allais l’endurer fermement. Ce n’était pas moi qui devais leur faire ça. Je jetais un coup d’œil à côté de moi, puis je détournais le regard.

« Tais-toi un peu, Comte Mestoa. J’ai atteint la limite de ma tolérance avec l’incident d’aujourd’hui. Je ferai en sorte que tu reçoives la punition appropriée. »

« Que nous soyons punis, dites-vous ! Quelle autorité avez-vous pour dire quelque chose comme ça ? Quelqu’un comme toi n’est qu’un déchet devant Lady Fistoria ! Nous qui pouvons être utilisés par cette personne, nous sommes au-dessus des merdeux de ton genre ! »

Le comte crachait des propos incohérents. On leur avait certainement fait quelque chose. Le comte d’avant n’était pas le genre d’individu qui disait des choses aussi bizarres... du moins, probablement. En réalité, même Fia regardait le comte comme si elle regardait quelqu’un qu’elle avait rencontré pour la première fois.

De plus, ce n’était pas seulement le comte, les autres ministres et même le prince me donnaient la même impression. Alors j’avais supposé qu’on leur avait certainement fait quelque chose.

J’avais ignoré les cris du comte et j’avais regardé vers Fia. J’aurais certainement dû me charger de leurs sentences, mais je supposais qu’il valait mieux la laisser prendre la responsabilité.

C’était peut-être parce que Fia avait compris assez bien mes intentions que pendant un moment elle avait fait un regard triste. Mais quand elle ferma les yeux et leva le visage d’un coup, elle avait ce regard de Princesse, comme celui qu’elle avait eu en nous affrontant la première fois. Non, à partir de maintenant elle regardait le comte avec les yeux d’une reine.

« Père, je vais te faire descendre du trône »

« Qu’est-ce que tu dis, Fia ? Ce pays va changer à partir de maintenant. Même ainsi, tu me dis d’abdiquer ? Si c’est le cas, Fia, tu es trompée par ce type là-bas, hein ! »

« ... Père. »

« Tout d’abord, Fia, ça ne se serait pas passé comme ça si tu n’avais pas perdu ! Se pourrait-il que tu aies eu cette intention dès le début et que tu veuilles vendre le pays ? Espèce de traître ! Je n’ai pas de fille comme toi ! »

Je ne supportais pas d’entendre ça. Même s’il subissait un lavage de cerveau, ce n’étaient pas des mots qu’il fallait dire à sa propre fille. Moi aussi, si ma mère m’avait dit quelque chose comme ça quand elle était vivante, j’étais sûr que mon cœur allait se briser.

Cependant, Fia, tout en faisant une expression amère, avait dégainé une épée de rechange qu’elle porte encore et qui n’était pas cassée. Elle avait brandi son épée de la même manière que la dernière fois. Peut-être, qu’il n’aurait jamais pensé qu’elle allait frapper, la tête du comte était tombée alors qu’il avait encore un regard vide.

« ... Je régnerai sur le royaume de Mestoa à partir de maintenant ! En tant que reine Akfia Mestoa ! Si vous dites que vous vous opposerez à moi, vous aussi, vous subirez le même sort que Père ! »

Déclara Fia tout en pointant son épée vers les ministres. Incapables de la reconnaître, les ministres crièrent « traître », « usurpatrice », etc. Fia avait abattu ceux qui criaient les uns après les autres. Jugeant à quel point Fia était sérieuse, les ministres s’étaient finalement calmés quand leur nombre avait diminué de moitié.

Ceux qui avaient survécu furent remontés en haut des squelettes et il n’y avait que moi, Liscia, Mylène, Néron et Fia qui étions restés au sous-sol. Mars et Tierra avaient ramené les enfants qui étaient en danger afin qu’ils puissent rentrer chez eux.

Fia fixa intensément le cadavre de son père. On n’y pouvait rien, hein. Nous étions partis sans faire de bruits et nous nous étions dirigés vers Mars et les autres. Même si c’était quelque chose qu’elle avait décidé d’elle-même, j’avais supposé qu’elle avait besoin de faire le point dans son esprit. J’allais la laisser seule un moment.

◇ ◇ ◇

« Fu, je suis de retour. »

« Content de vous revoir, Lady Fistoria. »

L’homme s’agenouilla sur un genou et baissa la tête à côté du lit où je dormais. Mon serviteur, l’Archange qui commandait l’escouade des Anges, l’unité sous ma supervision directe, Sigurd, attendait mon réveil.

« Je suis de retour, Sigurd. S’est-il passé quelque chose d’étrange ? »

« Rien de particulier. Si je dois dire quelque chose, je suppose que le Saint Roi est venu pour une audience. »

« Aa, ce gros lard, hein. Cet homme se prend peut-être pour une personne remarquable, mais il me regardait, moi, une déesse, avec des yeux remplis de luxure. J’avais pensé le tuer, mais il obéit à mes ordres, alors je vais le laisser vivre encore un moment. »

« Et, cette fois-ci »

« Aa, c’est vrai, j’ai été gêné par quelqu’un qui possédait le pouvoir de cette personne. Même les soldats modifiés ont été facilement tués. »

« C’est-à-dire... devons-nous intervenir ? »

« Laisse tomber pour le moment. Ce n’est pas quelque chose qui nécessite obligatoirement ton apparition. Plus important encore, qu’en est-il des Héros ? Il y a eu un contact ? »

« Non, toujours rien »

Muu..., ennuyeux. C’est aussi la faute de cet homme ! C’était parce que j’avais été tué à ce moment-là que le pouvoir que j’avais à l’origine s’était affaibli et que je devais passer plus de temps à rassembler le pouvoir de cette personne. Tu étais vraiment ennuyeux, Darx. 

En plus, il y avait cet homme que j’avais rencontré aujourd’hui. De toutes les choses, il possédait le même pouvoir que Darx. Aa ! Je serais allée les tuer tous les deux si mes pouvoirs étaient parfaits !

... Enfin, peu importe. Tant que je savais où ils étaient, j’avais de nombreux moyens d’y faire face.

« Appelle le Saint Roi »

« C’est bon ? »

« Je ne sais pas ce qu’il veut dire, mais je vais l’écouter. En échange de ça, je lui dirai de faire ce qui doit être fait. »

J’allais certainement faire en sorte que ces deux personnes s’agenouilleraient devant moi et quand elles supplieront pour leur vie, je les tuerai de mes propres mains.

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2 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre !

  2. Merci pour le chapitre

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