Le garçon qui voulait se venger du monde – Tome 1 – Chapitre 35

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Chapitre 35 : Intimidation

« ... Et bien, ravi de vous rencontrer, roi Mestoa. »

Je m’asseyais avec lourdeur sur une chaise et je regardais le roi Mestoa qui était assis de l’autre côté. Cependant, peut-être parce qu’il avait vu la scène de tout à l’heure, il semblerait que je devais faire la lumière sur quelque chose. Mais c’était probablement inévitable s’il avait vu avec ses yeux la scène faite par Liscia.

Liscia et les autres étaient en colère contre le fait que j’avais ouvert la porte alors que je savais que c’était un piège, sans écouter les avertissements de tout le monde. On m’avait fait asseoir sur le sol et on m’avait réprimandé à cause de cela.

J’étais peut-être un peu désinvolte à cause de la scène qui s’offrait à mes yeux dans les environs. Effectivement, peut-être que tout à l’heure c’était un coup de chance.

De plus, mon apparence en était probablement aussi la cause. J’avais l’apparence d’une personne née il y avait 12 ans... bientôt 13 ans, hein. Cependant, j’étais encore un enfant. Je supposais qu’il était plus déraisonnable de lui dire de ne pas mettre en évidence une telle personne. Eh bien, je vais quand même continuer la conversation.

« Je le dirai d’avance, ce que je dis à partir de maintenant n’est pas une demande. C’est un ordre. »

Les ministres firent du bruit face à mes mots. Même dans cette situation, le roi me regardait. Je ne pouvais pas dire s’il était calme ou s’il avait peur, mais il ne pouvait pas bouger.

Bien que les ministres avaient l’air de vouloir me dire quelque chose, parce qu’ils étaient entourés d’Opus Killers, ils ne faisaient que me regarder. La personne qui avait ouvert sa bouche parmi eux était, comme je pensais, le roi.

« ... Quel est votre objectif ? »

« Rien de bien difficile. Je souhaite seulement obtenir une chambre dans une partie de ce château. Nous avons un certain objectif, et donc, nous sommes ici avec l’intention de sauvegarder notre force à partir de maintenant pour pouvoir le réaliser. Nous voulons un endroit spacieux pour cela. »

« Ne vous foutez pas de nous ! Il n’y a aucune chance que nous laissions de simples intrus comme vous utilisez ce château historique ! »

... Oh oh, c’était bien de s’énerver, mais regarde les environs et répète-le, monsieur le ministre. Le roi affichait une expression aigre, de la même manière que s’il avait avalé un insecte amer. Sans même s’en rendre compte, un ministre avait encore parlé.

« D’ailleurs, si Son Altesse Henrir revient, les gens comme vous seront éliminés en un clin d’œil ! »

Ah..., c’était la raison pour laquelle le ministre pouvait être si audacieux, hein. En plus des paroles de ce ministre, les autres exprimaient aussi leur mécontentement à notre égard. Faisons-les taire en une fois, hein. Cela influencera la conversation après ça.

« Nero, montre-leur ça. »

« Compris. »

Ignorant les ministres qui réclamaient, je donnais une instruction à Nero. Nero avait sorti un miroir de sa robe. C’était un miroir qui reflétait un champ de vision familier. Un outil magique que j’avais créé avec Chrono plus tôt. En outre, ce qui avait été projeté quand Nero déversait son pouvoir magique était ceci :

« Merde ! Tout le monde recule ! Prioriser les blessés et laisser les évacuer ! »

« Ceux qui peuvent utiliser de la magie, tirez ! Ne le laisser pas se rapprocher ! »

Les cris des soldats pouvaient être entendus dans le miroir. Comme pour couvrir cela, des cris qui ressemblaient à des cris d’agonie résonnaient. Le sol tremblait chaque fois que la source de cette voix marchait. Et puis celui qui avait affiché son apparence dans le miroir avait été une grande chose grotesque.

Il mesurait environ 15 mètres et il obstruait dans une certaine mesure le soleil. La masse qui s’était formée en rassemblant des individus balança son grand bras et plusieurs dizaines de soldats furent écrasés.

« Ne vous réunissez pas en un seul endroit ! Vous allez vous faire écraser tous ensemble ! »

Les ministres avaient perdu leurs mots à cause des cris et des pleurs qui pouvaient être entendus à l’intérieur du miroir.

« Cette chose est un monstre assemblé pour être plus grand que ceux qui sont alignés ici, ça s’appelle un Opus Killer gigantesque. Naturellement, c’est mon subordonné. Cependant, c’est risible, hein. Même si l’insurrection qui ne s’était jamais produite auparavant et le raid sur le Château royal se produisaient en même temps, pas une personne ne pensera que ces actions sont liées. »

« Uu! Ce qui signifie que tu es à l’origine de l’insurrection des nobles ! »

« C’est vrai. Nous avons manipulé les nobles et les avons fait fomenter une insurrection. Eh bien, c’était une diversion pour rassembler tous les soldats et le véritable objectif était de cibler ce château. Je suis content que cela se soit déroulé selon mon plan de façon presque amusante. »

Et puis, je donnais une instruction à Nero à travers mon regard et Nero manipula l’Opus Killer. L’Opus Killer bougea selon les instructions et balança son poing sur le ministre qui avait été le premier à crier. Un son « Gucha » fit écho, quelque chose venait d’être brisé.

Les autres ministres qui étaient des deux côtés tombèrent sur le sol de peur et créèrent des flaques d’eau. Seul le roi me regardait fixement.

« Liscia, amène-la ici. »

« Compris. »

Liscia quitta la pièce en entendant ce que je disais. Bien que les ministres avaient une tranquillité d’esprit, il semblerait que le roi avait compris à qui le mot « la » faisait référence. Il me regarda comme s’il allait tirer et me tuer.

Celle que Liscia avait portée sur son épaule après un petit moment était, bien sûr, la princesse des flammes. Ses mains et ses jambes étaient ligotées afin qu’elle ne se débatte pas.

« Fia ! Vous êtes des bâtards ! »

« Ne soyez pas si en colère. Cela peut ressembler à cela, mais nous sommes les bienfaiteurs de sa vie. Vous voyez, notre Liscia l’a mutilée. Elle était au bord de la mort, vous voyez ? »

« ... Maître. Cela ne donne-t-il pas l’impression que j’étais dans l’erreur ? »

J’ignorais Liscia qui me regardait fixement. Et puis je tapais sur la joue de la princesse des flammes qui était tombée sur le sol afin de la réveiller.

« ... Uuu... ou... suis-je ? »

« Tu t’es réveillée ? »

« ... Toi ! Guu, je ne peux pas bouger ! »

Tout en se tortillant, la princesse des flammes me regardait, moi, qui étais un ennemi. C’était légèrement amusant. Tandis que je la poussais et que je jouais avec elle, Liscia m’avait frappé à la tête. Ça faisait mal.

« Seigneur Hardt. Retournons rapidement à la conversation. Cela pue ici. »

Il semblerait que Mylène en avait assez. C’est vrai, Mylène est pitoyable, alors dépêchons-nous de poursuivre la conversation, hein.

« Eh bien, mon ordre est de nous construire un espace de vie pour nous dans ce château. Après cela, ne laissez rien fuiter sur nous à l’extérieur, si vous pouvez obéir à cela, alors je vais épargner les citoyens et les soldats dans le miroir. »

« ... Quelle est votre intention pour avoir fait tout cela dans l’ombre ? »

« Quoi, mon objectif était seulement d’accumuler de la puissance. Si vous fermez les yeux sur cela, j’épargnerai aussi le roi. »

« Kuu, je ne peux pas faire ça, pas vrai ! Si je fais ça... »

« Alors, je vais d’abord raser la capitale. »

Je disais juste cela et je levais ma main vers le ciel. Une sphère noire apparut de ma paume et, elle traversa le toit tel qu’il était, et elle était monté au ciel. Et puis, la sphère s’étendit largement dans le ciel.

« Souffle, Bombe du Chaos. »

« Attendez ! »

Au moment où j’étais sur le point d’activer ma sorcellerie, j’avais entendu un cri à mes pieds. J’arrêtais l’activation et je regardais en bas, la princesse des flammes me regardait.

« Attendez... non, s’il vous plaît attendez ! Je vous en supplie, les citoyens... s’il vous plaît, abstenez-vous de tuer les habitants ! »

« Fi, Fia... quoi, que fais-tu ? »

« ... Père, nous avons perdu. En effet, céder est frustrant et j’ai envie d’en mourir, mais je ne veux pas tuer les habitants à cause de ça. Juste à cause de la protection de notre propre fierté. Seigneur Hardt, s’il vous plaît, je vous en supplie. Nous nous conformerons à ce que vous avez demandé, s’il vous plaît ! »

La princesse des flammes plaidait devant moi, allant jusqu’à placer son front sur le sol. J’entendis cette pensée : « Que vas-tu faire ? », et je jetais un regard noir sur le roi. Le roi avait saisi ses mains fermement, mais...

« ... J’ai compris. Nous écouterons vos ordres. »

J’acceptais la réponse du Roi et fis disparaître le sortilège que j’avais libéré dans le ciel.

« Eh bien, je vais la mettre sous mon esclavage comme otage. Ah, ne faites pas de bêtise, d’accord ? Si vous faites quelque chose d’inutile, elle ainsi que les habitants du pays serviront de nourriture à mes subordonnés. Mais je vous rendrai votre liberté si vous vous comportez bien jusqu’à ce que nos objectifs soient atteints. »

Le roi et les autres penchèrent leurs visages face à mes mots. Après cela, je faisais reculer mes subordonnés qui se battaient dans le miroir. Avec cela, j’avais finalement obtenu un endroit où je pouvais m’installer. Je devais juste stocker encore plus de force à partir de maintenant.

Eh bien, ce pays nous trahira probablement une fois avant cela. Il n’y avait aucun moyen qu’ils laissèrent des gens dangereux comme nous seuls, même s’il devait abandonner sa fille et la vie des citoyens.

À ce moment-là, j’allais lui montrer l’enfer, pour lui faire regretter de nous avoir défiés.

J’allais à côté de la princesse des flammes qui pleurait de dépit. Je devais la mettre sous mon esclavage.

« Je compte sur toi à partir de maintenant, d’accord, Fia ? »

« Uu! Vous, ne m’appelez pas avec désinvolture Fia ! »

« Oui, oui »

Je caresse la tête colérique de Fia. L’apparence de Fia qui avait l’air d’être sur le point de me mordre même maintenant était amusante. En même temps, je l’avais mise sous mon esclavage. Avec ça, elle était ma subordonnée.

Maintenant, premièrement, je devais étudier les pays environnants. Je ne connaissais rien en dehors du village, et ce que je connaissais de ce pays m’avait été enseigné par Chrono. Heureusement, je n’étais pas si troublé par les documents. J’allais aussi devoir demander à Mylène-sensei de m’enseigner.

« Là là »

« Arrêtez de me caresser ! »

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2 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre

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