Le garçon qui voulait se venger du monde – Tome 1 – Chapitre 20

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Chapitre 20 : L’histoire d’un certain aventurier (3)

« Ravie de vous rencontrer, monsieur le maire. Nous sommes venus après avoir fait accepter la requête du seigneur féodal. »

« Ah, bienvenue. Asseyez-vous, s’il vous plaît. »

Après que nous ayons été admis dans la résidence du maire, nous avions pu le rencontrer. Il avait après ça envoyé une femme de chambre chercher du thé et il avait pris place devant nous. Son visage semblait terriblement épuisé. Je supposais que l’on ne pouvait rien y faire. Des monstres étaient apparus dans la ville qui lui avait été confiée. Je pensais qu’il serait épuisé même s’il ne voulait pas.

« Alors l’affaire pour laquelle vous êtes venu ici est sûrement en rapport avec les monstres, n’est-ce pas ? »

« Oui. En ce qui concerne les monstres de type morts-vivants que l’on rencontre fréquemment dans ce territoire ces derniers temps, nous avons accepté la requête du seigneur féodal. Bien que nous ayons été dans les autres endroits où des monstres avaient été vus, nous n’avons pas pu trouver d’indices spécifiques, alors nous sommes venus ici. »

« Ici, contrairement aux autres villages, vous avez combattu contre ces monstres. Nous voulons aussi vous demander comment c’était. »

Marie se frappa la tête, pourquoi Lynk parlait-il sans réserve au maire ? Eh bien, c’était la faute de Lynk cette fois.

« C’est vrai. Ils étaient différents des monstres rencontrés jusqu’à maintenant. Ils revenaient à la charge, peu importe la manière dont ils étaient blessés. »

« Haa? Qu’est-ce que c’est ? Sont-ils invincibles ? »

« Cela doit être quelque chose comme ça. Alors comment les avez-vous vaincus ? »

« Ce n’est pas comme si je l’avais vu personnellement, mais il semblerait que le fait de leur couper la tête peut suffire à les vaincre. C’est juste que, parce qu’ils sont plus forts que les monstres habituels, il semble même qu’il soit difficile de leur trancher la tête. »

... Il semblerait que cela allait être plus difficile que prévu. Il serait peut-être préférable de parler tout de suite au seigneur féodal de cette affaire.

Après cela, nous avions parlé avec le maire pendant un moment, mais comme nous avions entendu ce que nous avions déjà entendu dans les autres villes et les villages. Après ça, nous avions décidé de quitter la maison du maire.

Nous étions en train de parler des actions que nous allions faire à partir de maintenant en marchant dans les rues quand...

« A-Attendez, s’il vous plaît ! », nous avions entendu une voix qui nous appelait. Alors que nous nous retournions, nous avions vu que la personne qui était venue auprès de nous était la femme de chambre que nous avions aussi rencontrée tout à l’heure dans la résidence du maire.

Son essoufflement signifierait qu’elle avait probablement couru sur le chemin depuis la maison. Nous avions ainsi attendu pour qu’elle se calme un peu.

« Alors, qu’est-ce qui ne va pas, pour que vous nous couriez après de cette manière ? »

« E-Eh bien. La vérité est qu’il y a quelque chose que je veux vous dire... c’est juste que, si c’est ici, le regard des gens est... »

La femme de chambre regarda autour d’elle, agitée. Je me demandais si c’était quelque chose qui serait mauvais pour les autres. Nous avions regardé les visages des autres personnes dans les environs et avions décidé de la conduire à l’auberge. Si c’était là-bas, il n’y avait pas besoin de s’inquiéter du regard des autres.

Après cela, nous qui étions retournés à l’auberge, nous avions écouté la servante, Merlu, qui avait dit qu’elle avait quelque chose à nous dire. Elle semblait nerveuse d’être entourée par nous, mais, peu à peu, elle commença à parler.

« La-La vérité est que je n’étais pas dans cette ville quand les monstres l’ont attaquée. J’étais retourné au village voisin, chez mes parents. Après ça, je suis revenue parce que j’avais entendu dire que des monstres avaient attaqué la ville, mais... tout le monde était un peu étrange. »

« Étrange ? De qui parlez-vous ? »

« Du maire et des villageois. Quand je leur parlais, bien que tout le monde répondait normalement, ils semblaient un peu timides et nerveux. C’était comme s’ils avaient peur de quelque chose. »

Comme s’ils avaient peur de quelque chose... l’affaire des monstres... je ne comprenais pas.

« J’ai d’abord pensé que c’était dû à l’apparition soudaine des monstres dans la ville, ils sont devenus ainsi parce qu’ils ne savaient pas quand cela pourrait se reproduire, mais ce n’était pas ça. »

« Ce n’était pas ça ? Est-ce qu’il y a quelque chose ? »

« ... Oui. Je suis partie du travail tôt ce jour-là par pur hasard et tout le monde m’a dit que c’était bien de partir tôt ce jour-là. Je suis rentrée comme on me l’avait dit ce jour-là, mais j’avais oublié dans le vestiaire le collier que je porte toujours. Donc, je suis retournée à la résidence du maire pour le récupérer, mais... »

Quand elle atteignit cette partie, le visage de Merlu avait pâli. Marie et moi avions alors tapoté le dos de Merlu, Lynk et les autres la regardaient, inquiets.

« Ne vous forcez pas. Votre visage devient si pâle. »

« N-Non. Je suis celle qui a dit que je voulais parler. Donc, j’étais retournée récupérer mon collier, mais il n’y avait personne dans la maison. »

« Personne ? »

« Oui. Et puis, après avoir regardé partout dans la maison, j’ai entendu le bruit du vent qui soufflait. J’ai cherché la source de cela et il y avait quelques fissures entre les étagères. Même si cela devait toujours être arrangé correctement... et ensuite, derrière les étagères se trouvait... »

« Un passage caché ? »

Merlu acquiesça à la question de Lynk. Il y avait quelque chose comme ça derrière les étagères de cette maison. Je me demandais à quoi cela pouvait servir.

« Cela aurait peut-être été mieux si je n’y étais pas allée, mais ma curiosité à cette époque avait eu raison de moi, et je suis descendu en bas des escaliers. Quand j’avais atteint le fond, il y avait un seul chemin, des voix pouvaient être entendues de l’intérieur. Je suis descendue timidement dans le couloir et une pièce était apparue au bout. Là-bas, j’ai vu quelque chose. »

« Sûrement une chose très importante... est-ce ça ? »

« Oui... le maire remettait à une personne en robe noire, des corps humains qui semblaient être morts. »

... Qu’est-ce qui se passait exactement ? Penser que la personne en robe noire que nous recherchions était liée au maire. De plus, remettre le cadavre d’un mort signifierait...

« Oui. Dans l’instant suivant, j’avais vu ces cadavres en mouvement. Bien qu’il y en ait eu 5 au total, ils se sont transformés en zombies et en squelettes en un clin d’œil. »

Ne me dites pas que tout était lié à cette affaire ? Nous avions tous pensé ça. Après avoir entendu ce qu’avait dit Merlu, tout le monde était tombé dans le silence.

« Alors, y allons-nous tout de suite ? »

« Non, nous ne sommes pas préparés. Laissons ça pour demain. Plus important encore, qu’en est-il d’elle ? En la renvoyant à la mairie après avoir entendu tout cela... »

« Je vais bien. D’ailleurs, je serais plutôt suspectée si je ne revenais pas. »

Merlu qui avait fini son explication, avait dit ça et avait quitté l’auberge. J’étais inquiète pour elle alors j’avais décidé de la suivre. Lynk et les autres avaient aussi dit qu’ils viendraient, mais nous serions soupçonnés si nous y allions en groupe. Alors je les avais laissés là et j’y étais allée toute seule.

C’était déjà le soir au moment où nous étions arrivés à la résidence du maire. Merlu était revenue normalement, mais, moi qui avais été dérangée par la conversation tout à l’heure, j’avais enquêté un peu... et, soudain, j’avais entendu un cri.

Alors que je savais immédiatement de qui venait ce cri, j’avais grimpé par-dessus la clôture et j’entrais dans la maison. « S’il vous plaît, pardonnez-moi d’avoir ouvert la porte. »

Ce que j’avais vu quand j’étais entrée dans la maison, c’était Merlu qui avait été renversée sur le sol. La silhouette du maire se tenait sur Merlu et il balançait un couteau.

J’avais immédiatement lancé un projectile de lumière et j’avais ainsi repoussé le couteau. Ensuite, je m’étais immédiatement rapproché et j’avais fait un coup de pied qui visait l’estomac dodu du maire. Le maire, qui avait reçu mon coup de pied sans rien faire pour l’éviter, avait été repoussé loin de Merlu. Quelle qu’en soit la raison, se tenir sur une fille était impardonnable.

« Merlu, courons ! »

« Oui, oui ! »

J’avais tiré sur la main de Merlu et prévoyais de courir, mais il ne semblait pas que ça allait être aussi simple. Au moment où je réalisais la situation, nous étions déjà encerclés. J’étais entourée par les soldats, les servantes et le maire. Maintenant, je me demandais ce que je devrais faire.

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3 commentaires :

  1. Dominique Ringuet

    Merci pour le chapitre ! Quelqu’un pourrait éclairer ma lanterne svp, je me souviens plus quand est ce que l’on a rencontré cette fille ?

  2. Merci pour le chapitre

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