La Fierté d’Assassin – Tome 1 – Leçon 1 – Partie 9

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Leçon 1 : Le réveil du corbeau doré

Partie 9

« J’ai une suggestion, » déclara-t-il.

« Suggestion… ? »

Melida se demandait — pour une fille qui n’avait que 13 ans, de son point de vue, elle avait l’air très jeune, alors Kufa avait soigneusement choisi ses mots et avait continué. « Aujourd’hui, toute la journée, j’ai observé Milady en tant que professeur particulier… et je peux vous dire honnêtement que si vous continuez, peu importe, l’entraînement que vous suivrez, le réveil de votre mana sera très faible. »

L’expression de Melida avait montré beaucoup d’émotions. « Quoi… ? »

« Parfois, il y a des enfants nés dans des familles nobles qui n’ont pas hérité du mana. Ce genre de chose ne sera pas trop évident. Mais en vue de votre situation, Milady, vous qui êtes née dans la famille d’un duc, cela va mener à une scène assez chaotique…, » continua-t-il.

Kufa avait menti pour cacher son passé, mais Melida n’avait pas fait attention à ça.

Melida baissa la tête, elle tenait un petit poing devant sa poitrine.

« Est-ce comme… ça ? » demanda-t-elle.

Kufa ne l’avait pas laissée avoir le temps de faire son deuil, alors qu’il lui avait demandé. « C’est pourquoi, j’ai une suggestion, Milady, pourriez-vous me donner votre vie ? »

« Quoi… ? » s’exclama Melida.

« Bien que ce soit un pari dangereux — il y a un moyen pour que le mana de Milady se réveille, » déclara Kufa.

La réaction de Melida était comme quand les voyageurs trouvent une oasis.

Ses lèvres tremblaient comme si elle aspirait à prendre l’air. Elle demanda inconsciemment : « Comment puis-je… ? »

« Nous devons utiliser un médicament qui n’a pas encore été annoncé ouvertement et qui est encore à l’essai. La drogue est mélangée au mana de l’utilisateur de mana — cette fois, elle sera mélangée à mon mana avant de vous le faire prendre. Cela provoquera une réaction avec votre mana hibernant, Milady, et cela réveillera le mana… il y a une telle possibilité. »

Il y avait une demi-vérité dans la déclaration. En réalité, la méthode de Kufa était de transplanter du mana.

C’était la méthode brutale.

C’était pour couper une branche de l’arbre de Kufa (de son mana) et la faire transplanter sur le corps de Melida. La branche qui avait été coupée faisait pousser un nouvel arbre, donc il n’y avait pas beaucoup de problèmes. Puis, la branche transplantée ferait pousser des racines et deviendrait un grand arbre.

« Mais c’est très dangereux. Un tel exploit n’a que 70 % de chances de réussir… trois fois sur dix, cela se solderait par un échec, » déclara Kufa.

« Mais si ça échoue, que se passerait-il… ? » demanda-t-elle.

Kufa avait un peu réfléchi à la question de savoir s’il fallait l’enrober de sucre, mais décida de le rapporter en toute sincérité. « Il y aurait des séquelles. »

« Des séquelles ? » demanda-t-elle.

« Je ne sais pas quels symptômes se produiraient. Mais à ma connaissance, certaines personnes avaient des écailles, certains visages s’effritaient de l’intérieur et devenaient aussi laids qu’un fantôme. La peau de certaines personnes devenait verte. Il n’y a aucun symptôme certain. Peu importe les médecins célèbres qui les voyaient, ils ne pourraient jamais guérir de ces séquelles, et cela les marquera pour la vie. Le pire scénario… serait la mort, » déclara-t-il.

« — Ha ! »

Même Melida avait peur, et elle était devenue troublée.

Quand les humains devenaient inhumains, avant qu’il ne meure, même Kufa se sentait mal à l’aise dans cette situation. Mais même les scientifiques maniaques de la Cavalerie Noire diraient que la modification génétique était très dangereuse.

« Je ne peux pas vous forcer, Milady. Qu’est-ce que vous voulez faire ? » demanda-t-il.

« … » Sur le côté, on pouvait la voir se débattre intérieurement.

Ce n’était pas une situation où vous pouviez simplement essayer. Vous ne pourriez même pas dire que je n’aurais pas dû le faire.

Ce choix briserait la vie de Melida en deux chemins différents.

Le destin était contrôlé par les dieux, mais c’était un moment extrêmement rare où cela vous était confié.

Cependant, voyant Melida incapable de prendre une décision, Kufa avait réfléchi, en se trouvant dans un tel stress, il est tout à fait normal qu’une enfant de 13 ans ne soit pas assez mature.

« … »

L’atmosphère tendue avait duré cinq minutes, Kufa avait parlé sur un ton facile : « Bien sûr, même si Milady ne voulait pas le faire, je ne quitterai pas mon poste de professeur particulier. Je vous nourrirai et vous regarderai grandir, jusqu’à ce que vous ayez eu votre diplôme. Vous n’avez pas à prendre cette décision maintenant, qu’en pensez-vous ? »

« Je veux le faire, » Melida l’avait dit comme ça.

Comment pourrais-je décrire son expression alors qu’elle avait saisi sa poitrine ?

Elle n’avait pas pleuré, n’avait pas donné de raison et n’avait même pas crié.

Elle l’avait clairement dit encore une fois. « Je veux le faire. »

« … Ah, » Kufa hocha la tête et s’agenouilla sur un genou sur la route de pierre.

La verdure qui existait dans le Chandellier n’était bien sûr pas de plantation naturelle. Entouré d’une verdure miraculeuse, Kufa avait pris la main gauche de Melida et l’avait rapprochée en tenant le bout de ses doigts.

 

 

« … Ma petite dame, » déclara Kufa.

« Hein ? »

« Comme Milady m’a donné sa vie, alors je parie ma vie pour Milady, » déclara-t-il.

Kufa avait souri, regardant la jeune femme de 13 ans qui ne semblait pas comprendre la situation.

« Il faut qu’on se prépare. Venez, rentrons au manoir ? » déclara-t-il.

***

Ils étaient revenus par le balcon et étaient passés par la fenêtre ouverte afin de retourner dans la chambre de Melida. C’était le comportement qui devait être fait en privé. Kufa avait peur de réveiller les servantes du manoir alors il s’était préparé sur les lieux.

Il broyait soigneusement les feuilles de Pebrot, les mélangea avec d’autres liquides et les dissolut complètement. Puis il y ajouta la poudre de phosphore d’un papillon rouge et le remua. Puis il rajouta de l’essence de diamant dans le liquide quand il avait commencé à bouillonner, en même temps que c’était devenu d’une couleur rose. Puis… pour le rendre plus digeste, il avait ajouté une cuillère de miel.

Après avoir parfaitement calculé les quantités d’ingrédients nécessaires et les avoir ajoutées dans le bon ordre, il avait même calculé le nombre de brassages et la vitesse utilisée… Kufa continua ce genre de travail dommageable pour les nerfs, mélangeant quelques autres ingrédients, et finalement une bouffée de fumée blanche apparut. Le liquide dans le bécher se mit à briller.

Le médicament de greffe de mana serait complété après y avoir ajouté le mana et le sang de Kufa.

Kufa s’était mordu la lèvre, et du sang avait été suivi d’une douleur aiguë. Il avait tourné la tête.

« C’est fait, » déclara Kufa.

Melida qui était assise près du lit attendait. L’instruction de Kufa avant l’acte était que Melida devait s’allonger pour le faire, et par conséquent, alors que Kufa se concentrait sur la fabrication du médicament, elle s’était changée dans sa robe de nuit.

« … »

Melida ne leva pas la tête, son corps était comme pétrifié.

Kufa posa le gobelet et demanda : « Oublions tout ça ? »

« Non… Peu importe, ce n’est pas du tout comme ça…, » Melida regarda nerveusement Kufa. « Eh bien, Sensei… pourriez-vous me mentir ? »

« Mentir ? » demanda Kufa.

« Oui… J’espère que vous me ferez une promesse, mais vous n’avez pas besoin de la prendre au sérieux, » déclara Melida.

Melida avait serré ses épaules minces dans ses bras et avait continué : « Après avoir ingéré le médicament, si mon corps subit des mutations… si cela arrive, est-ce que Sensei me prendra comme épouse ? »

« Milady…, » déclara Kufa.

« Vous… vous n’avez pas à le prendre au sérieux ! Vous pouvez me mentir… laissez-moi me sentir à l’aise pour le moment, » déclara Melida.

Kufa s’agenouilla sur un genou près du lit, prit le doigt de Melida. C’est le doigt qu’il avait tenu tout à l’heure.

« … Détendez-vous, Milady. Le remède réussira sûrement, car il y a beaucoup d’histoires qui montrent qu’après la tragédie, la princesse finira par gagner son bonheur, » déclara Kufa.

Melida sourit vivement. « Alors Sensei, vous serez le prince ? »

« Si… si vous voulez en parler, alors je devrais être la méchante sorcière qui a apporté ces pommes empoisonnées…, » déclara Kufa.

Melida avait l’air insatisfaite, elle se pencha en avant. « Même si le prince était la méchante sorcière, ce serait génial. »

« Et même un prince ridicule et cruel…, » murmura Kufa.

Il poussait les autres dans le fond seulement pour les sauver. Un tel nouveau décor réveillerait même les filles qui aimaient rêver. Kufa avait souri avec impuissance, et même Melida trouva cela drôle et rit.

Le corps frêle qui était écrasé comme s’il s’était pressé par un lourd fardeau jusqu’à maintenant, riait et se balançait.

Alors — serait-ce le début de l’histoire, ou une fin cruelle ?

L’heure du procès était arrivée.

« Commençons, » déclara Kufa.

Kufa se leva, Melida hocha la tête sérieusement. Kufa hocha la tête en réponse et il plaça le gobelet sur ses lèvres, Melida haleta, l’arrêtant.

« On… bizarre, pourquoi Sensei aurait-il besoin d’ingérer le médicament ? » demanda-t-elle.

« Hein ? Ah, c’est vrai. Désolé, je ne vous en ai pas parlé clairement, » déclara Kufa.

Kufa avait oublié de lui dire le plus important. Il avait remis le bécher à sa place d’origine et avait continué. « Parce que le dernier ingrédient du médicament est mon mana, donc le médicament doit passer par mon corps. Aussi, si ce médicament devient au contact avec l’air, cela produirait des changements négatifs, donc Milady devrait ingérer le médicament directement depuis ma bouche. »

« Alors ça voudrait dire… bai… baiser ! » Melida s’était levée, alors son visage rougissait.

… Hm, pour le dire correctement, ce serait du bouche-à-bouche, mais pour une fille qui n’avait que 13 ans, les deux choses étaient la même. De cette réaction, il serait clair que c’était la première fois qu’elle en faisait l’expérience. Sous cette forme, en prenant son premier baiser important, même Kufa se sentait désolé.

« Oublions… Oublions ça… ? » déclara Kufa.

« Non… non ! Ce n’est pas que je déteste ça ! Que…, » Melida se couvrit nerveusement le visage de ses mains. « Pour moi, j’ai l’impression que ces histoires… »

Alors… c’était comme ça. Ce n’était que si le liquide qui sortait de la bouche du prince n’était pas un médicament toxique à base de modification génétique que cela pourrait être considéré comme romantique.

Mais, dans tous les cas, s’il ne demandait pas à Melida de se préparer, ce serait tout un problème. Le médicament une fois qu’il touchait la bouche de Kufa commencerait à changer, et s’il y avait des doutes par rapport à avant, cela serait très dangereux pour les deux individus.

« Pas de problèmes ? » demanda-t-il.

« P... pas de problèmes ! Je ne vais pas…, » commença-t-elle.

« Ne soyez pas si nerveuse, calmez-vous. Alors, commençons, » déclara-t-il.

Le plus important, c’était l’ambiance. Kufa n’avait donné que cinq secondes à Melida pour se préparer, puis avait bu le médicament en une seule fois. Le sang et la salive qui se trouvaient dans la bouche s’étaient mélangés au médicament, et cela avait provoqué un effet comme si le médicament voulait exploser.

À partir de ce moment, il ne devrait plus y avoir de retard. Kufa avait saisi les épaules minces de Melida et pressa ses lèvres sur elle sans obtenir son approbation. Kufa avait forcé Melida à ouvrir ses lèvres de pêche.

« Hmm… ! »

Le médicament avait commencé à tourner. Ce n’était pas un goût facile à digérer, et il provoquait une sensation d’engourdissement sur la langue. Ajouté au fait que Melida n’avait jamais embrassé, c’était normal que ses mouvements soient assez raides. Si cela n’avait pas été fait correctement, le médicament pourrait couler.

Melida pensa que ce n’était pas le moment d’être gênée et elle enroula ses bras autour du cou de Kufa. Melida avait laissé leurs deux lèvres se coller ensemble, les langues s’étaient entrelacées et elle avait avalé le médicament. Le liquide coulait à travers sa petite gorge.

Après qu’ils eurent attendu pendant une dizaine de secondes, le transfert du médicament fut terminé. Melida s’éloigna à contrecœur, et un son inhabituellement sexy se fit entendre.

À l’insu de Melida, ils s’étaient tous les deux embrassés, avant qu’elle ait soudain séparé leur corps. Elle baissa les yeux, et même son cou était rouge, ses lèvres brûlaient.

Mais, peu de temps après qu’ils se soient séparés.

Badump ! Le corps de Melida avait bondi.

« Hmm… ! »

« Ne le vomissez pas, veuillez l’avaler patiemment, » déclara-t-il.

Kufa avait appuyé sur la bouche de Melida.

Le médicament était en train de changer radicalement le corps de Melida. Elle sentait le magma bouillir dans son estomac, toutes ses articulations se brisaient et son corps était si froid comme si on la jetait dans une montagne de glace.

Melida ne put maintenir sa rationalité et tomba sur le lit. Kufa avait porté Melida, l’avait laissée dormir sur l’oreiller et l’avait couverte de quelques couvertures.

C’était maintenant la lutte contre le temps.

Après quelques heures, avant que les bonnes ne se réveillent, les résultats seraient connus.

Obtiendrait-elle du mana, ou perdrait-elle à cause des médicaments, et se briserait-elle le corps — .

« Hmm… Hmm… hmm ~… ! »

« Je regarderai depuis le côté, alors s’il vous plaît, reposez-vous, Milady, » déclara-t-il.

Même si Melida ne pouvait pas l’entendre, Kufa l’avait quand même dit. En ce moment, Melida souffrait tellement qu’elle n’arrivait pas à dormir. Cela dit, elle ne devrait pas être capable de maintenir sa rationalité en ce moment. C’était un enfer qu’un enfant de 13 ans n’aurait pas dû vivre, c’était au-dessus de l’imagination.

Kufa avait rapidement rangé ses appareils et ses ingrédients avant qu’il ne s’asseye sur une chaise près du lit. Il avait séché le linge du lavabo qu’il avait préparé et avait aidé Melida à essuyer sa sueur.

Aujourd’hui encore, la petite fille qui était devenue le maître de Kufa, ou devrait-il dire une cible d’assassinat était plutôt lamentable. Kufa réalisa consciemment qu’il faisait quelque chose de très ridicule.

Même si la procédure était un succès, le rang de Melida ne serait pas celui de Paladin présent dans ses rêves, mais le même que celui de Kufa, un samouraï. Mordrew n’en serait pas persuadé. Alors qu’il doutait de la mère de Melida, Melnoa Angel, à propos d’une liaison, il avait engagé Kufa pour prouver que Melida avait la lignée des Paladins.

Kufa savait déjà que Melida n’avait pas hérité de la lignée de la famille du duc. Si l’on savait que Kufa s’était ingéré dans cette affaire, Kufa deviendrait la prochaine cible d’assassinat. S’il pensait à se protéger, il vaudrait mieux laisser Melida mourir comme ça.

— Je devrais réfléchir à ce qu’il faut faire à l’avenir…

Après quelques heures, si Melida devenait proche d’un cadavre, il devrait s’occuper d’elle avec les trois têtes de citrouille. Dois-je les enterrer dans la forêt, ou les mettre dans un cercueil, et les jeter dans la rivière ? Si elle réussit à survivre comme ça, ce serait tout un problème. Si les gens savaient que Kufa lui avait fait ça, quoi qu’il arrive, ce ne serait pas une chose facile à gérer.

Honnêtement, que devrais-je faire… —.

« … Me… mère… mère… »

Et à ce moment, Melida avait émis un son faible. Des cauchemars l’avaient fait pleurer.

« Mère… maman… où es-tu… ? »

Elle avait inconsciemment levé les bras vers le plafond noir.

« Je ne veux… pas que tu… me laisses… seule… seule… »

Le coin de ses yeux avait laissé échapper une larme. Ses bras étaient tombés après avoir gaspillé toute son énergie.

Avant que ses bras ne tombent sur la couverture — ! Kufa s’accrochait aux paumes de Melida.

« Restez forte, Milady… ! » déclara Kufa.

Kufa tenait les mains de Melida sur son front, les deux mains serrées.

« Restez fort, restez fort… ! N’abandonnez pas… ! »

Kufa appuya ses coudes contre le bord du lit, priant religieusement avec les mains qui étaient collées sur son front.

En tant qu’assassin qui priait, cela avait-il un sens ?

S’il n’y en avait pas, peu importait si c’était une malédiction. Espérant que ses propres mots deviendraient une chaîne, aidant cette fille à survivre dans ce monde.

« S’il vous plaît, survivez, s’il vous plaît, survivez… ! »

Kufa ferma les yeux serrés, il ne pouvait que sentir les doigts glacés, et en même temps il priait sans arrêt.

À ce moment, Melida, qui souffrait sous ses yeux, fronça les sourcils, se détendit lentement…

« … Sensei…, » elle émettait des sons réconfortants, mais faibles.

***

« Hmm… »

Depuis combien de temps ?

Il y eut un moment où la vision devint blanche, puis une attaque de paresse et d’impuissance frappa tout le corps. En faisant cligner ces lourdes paupières, un rayon de soleil frais brilla sur la rétine.

L’éclat du monde avait annoncé l’arrivée du matin. Le temps actif de la population avait commencé à s’approcher, les dizaines de milliers de lumières fortes avaient également renforcé l’éclat éblouissant. La ville qui rêvait avait commencé à bouger.

Après avoir salué le lent réveil, Kufa, il se leva immédiatement.

« Merde, j’ai dormi… ? »

Kufa n’arrivait pas à y croire, essuyant la salive qui s’était même échappée de sa bouche.

Au départ, il avait prévu de s’occuper de Melida toute la nuit, mais il avait perdu face au sommeil et s’était assoupi. L’utilisation d’une greffe de mana consommait en effet beaucoup d’énergie, mais en s’endormant sans aucune défense, il n’avait pas le droit de prétendre être des forces spéciales.

« D’accord, Milady… ! »

Côté oreiller — il y avait l’ombre de Melida qui manquait. Les couvertures en désordre avaient parlé pour elle.

Si Melida pouvait sortir du lit, ça veut dire qu’elle n’était pas morte. Mais, après son réveil, qu’était-elle devenue… ?

À ce moment-là, sans le savoir, quelque part, une fille se mit à gémir.

C’était les voix des servantes qui travaillent dans le manoir.

« … Hm ! »

Kufa avala nerveusement sa salive.

Juste un coup d’œil, les rideaux flottaient dans la fenêtre. La fenêtre était ouverte. On sentait qu’il y avait quelques personnes qui couraient dans la cour. Les gémissements des filles se faisaient entendre en permanence.

Kufa pouvait sentir qu’au milieu du chaos, c’était Melida.

« Milady… ! »

Kufa courut lentement vers la fenêtre retirant les rideaux d’un seul souffle.

« Milady ! »

Puis une flamme blanche était apparue ! Elle avait gonflé devant Kufa, et Kufa avait immédiatement reculé.

« Waaaaa ! »

« — Ah, désolée, Sensei ! » déclara Melida.

Après avoir entendu le bruit agité, Kufa cligna des yeux dans la confusion.

D’abord, la flamme devant lui n’était pas chaude, et ce n’était pas un phénomène naturel. La couleur était comme la crinière dorée d’un lion — c’est une flamme de mana.

C’était une flamme qui venait de la fille qui souriait joyeusement dans la cour.

« Regardez, Sensei ! »

Comme si des fleurs fleurissaient, Melida leva les mains, et des flammes dorées volèrent en grandes quantités, comme si des pétales de fleurs dansaient.

Melida dansait comme une danseuse de ballet, des flammes brillantes sortaient du bout de ses doigts comme un gros serpent, se penchant et ajoutant du glamour et des couleurs à la danse.

En regardant les lumières qui dansaient dans les airs, les servantes étaient en extase. Tout le monde portait sa robe de chambre et courait dans la cour, pieds nus, en criant joyeusement.

« Incroyable, vraiment incroyable, Milady Melida ! »

« Wah, quand avez-vous commencé à apprendre la magie ? »

« Regardez, Monsieur Kufa ! Milady a enfin le mana… ! »

Emy, la femme de chambre avait couru vers Kufa, essuyant ses larmes.

« Le rêve de Milady et le nôtre sont enfin arrivés… ! Cela doit être votre venue qui a fait ça, Monsieur Kufa ! Comment devrions-nous vous remercier… ! »

« … Eh bien, je suis très heureux, » Kufa jouait la comédie en se déplaçant et se couvrant la moitié de son visage avec sa main.

Sa main cachait son grand sourire.

Alors — nous ne pouvons pas revenir en arrière maintenant !

Il n’est pas question que je dise à Milady que sa mère a eu une liaison. La vérité sur moi en tant qu’assassin devrait rester secrète. En même temps, la Nuit Blanche que Modrew et moi possédons tous les deux devrait cacher le véritable passé de Melida, et le fait que je me sois spécialement occupé d’elle.

S’il y avait des erreurs, ils mourraient tous les deux.

D’où… ma jeune, mais noble Milady

Ne m’oblige pas à te tuer !

Melida n’avait pas remarqué le regard ébahi de l’assassin, alors qu’elle dansait joyeusement.

Les robes des servantes étaient comme des pétales de fleurs, et les flammes brûlantes étaient comme des diamants, ajoutant des couleurs. Il y avait une fille souriante, aussi belle que le soleil au milieu de tout ça.

 

†††

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Un commentaire :

  1. amateur_d_aeroplanes

    La scène du  »baiser » dans l’animé est plus spectaculaire, mais n’expliquer pas clairement le comment du transfert de mana.

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