La Fierté d’Assassin – Tome 1 – Leçon 1 – Partie 5

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Leçon 1 : Le réveil du corbeau doré

Partie 5

Il était évident que Melida essayait de rester à distance de la fille nommée Élise. Kufa avait déjà parcouru le matériel de la mission, et le nom était apparu. Élise Angel… elle était l’un des membres de la famille du Duc Paladin. Elle et Melida étaient cousines.

Élise était différente de Melida dont l’identité était suspectée, et ses capacités de Paladine s’étaient éveillées il y a longtemps. Ce n’était pas longtemps après son inscription qu’elle avait commencé à se faire un nom.

Un membre inutile de la famille principale et l’excellent membre d’une famille secondaire… il était assez difficile d’imaginer leur relation l’une avec l’autre, et le plan des adultes serait ainsi gâché.

Nerva, qui marchait à l’avant, se retourna loin de son groupe pour regarder Kufa qui réfléchissait. Elle avait souri avec un autre sens caché derrière ça, puis posa une question à ses sœurs d’armes. « En parlant des gardes impériaux, est-ce que tout le monde a pensé à ce qu’il va faire après l’obtention de son diplôme ? »

« Ah, Lady Nerva. Inutile d’être si impatiente, on vient d’entrer à l’académie il n’y a pas si longtemps, non ? »

« Cela ne compte pas. Trois ans passeront très vite. Pas vrai, Melida ? » demanda Nerva.

« Eh… ? » s’exclama Melida.

Après avoir été appelée à l’improviste, dans le coin le plus éloigné du groupe, Melida, qui se tenait à l’écart de tout le monde, était en état de choc.

Nerva continua triomphalement. « Je n’arrêtais pas de me dire. Quel genre de groupe aurait un déchet aussi inutile que toi ? Je suis inquiète, parce qu’on est amies. Tu étudieras aussi dans une académie d’épanouissement du mana, et bien sûr tu entreras dans le régime des chevaliers, non ? »

« Hum, oui…, » déclara Melida.

« J’ai pensé à l’endroit le plus approprié pour toi, Melida. C’est le Régiment de Cavalerie de la Nuit ? »

Après que Nerva ait dit ça, ça avait provoqué un tollé parmi les filles.

Flandor était composé de centaines de régiments militaires. C’était aussi la totalité de la puissance de combat des humains. On l’appelait le « Régiment de Cavalerie de Lumière ». Les missions qui leur étaient confiées étaient divisées en quatre types respectivement, pour maintenir la loi et l’ordre du Chandelier « maintenir la sécurité », pour défendre le cercle de survie de l’homme « défendre le territoire », pour éliminer les ennemis qui avaient franchi la ligne de défense « élimination d’ennemie », en marchant dans le territoire dangereux qui était consommé par la nuit « exploration de nuit ».

Quelques-uns avaient obtenu de bons résultats, comme ceux qui avaient obtenu beaucoup de crédits lors de missions, ou ceux qui avaient gagné lors de grands concours d’arts martiaux, etc. Selon les règles, ils seraient invités aux « gardes impériaux », la force d’élite. Leur mission « Garder le Sanctuaire ». Ils étaient responsables du service spécial dans le District du Saint Roi.

Cependant, il y avait une rumeur qui courait dans les rues et les ruelles. Selon la rumeur, il semblerait y avoir un régiment de cavalerie sombre qui était opposé au régiment de cavalerie de lumière qui protégeait la paix…

On disait d’eux qu’ils étaient l’organisation secrète qui était active dans l’ombre, les nobles et les riches hommes d’affaires avaient peur d’eux. Lors de transactions secrètes, il fallait se méfier pour voir s’ils étaient derrière les murs. En outre, il y avait une fois un groupe armé dans les quartiers résidentiels inférieurs qui voulait lancer un coup d’État, mais ils avaient été annihilés en une nuit… il y avait beaucoup de rumeurs à leur sujet.

Beaucoup avaient espéré qu’il y aurait un nom pour les appeler, mais personne ne savait par où commencer, le nom de « Régiment de Cavalierie de la Nuit » était resté sans le savoir dans la bouche de tout le monde. Ce nom, les fantômes et les catastrophes naturelles étaient un symbole de terreur, ou c’était aussi largement connu pour « tout ce qui n’existe pas ».

En d’autres termes, même si vous n’y pensez pas, vous pourriez comprendre que Nerva se moquait de Melida.

« Ah, mais Melida a déjà décidé de son avenir, je le sais, » déclara Nerva.

« — Ah ! »

Comme si elle s’attendait à une phrase décisive, Melida trembla un peu et continua ses pas.

En revanche, les autres filles cherchaient le point culminant de la scène, se présentant pour regarder le plaisir.

« S’il te plaît, Lady Nerva ! »

« Je suis aussi intéressée ! »

« Calmez-vous. Quand j’étais à l’entretien, j’étais par coïncidence dans le même groupe que Melida. La fois où j’ai entendu qu’elle avait dit à l’autre ceci : “Mon but est d’entrer dans les gardes impériaux, de devenir ainsi une épée d’espoir. C’est mon rêve depuis toute petite”. Quand j’ai su que ces mots venaient de la légendaire “fille sans talent”, c’était vraiment drôle… ! »

Les filles dans le groupe, y compris Nerva, avaient ri de façon hystérique.

Elles avaient choisi la route vers le centre de l’école. Autour d’elles se trouvaient des filles de l’Académie Saint de Frideswide, qui, rien qu’en parlant fort, pouvaient entendre très clairement leurs propos.

À quel point quelqu’un serait-il humilié d’être exposé à ses pensées intérieures ?

« … »

Tout le corps de Melida tremblait, alors qu’elle se mordait la lèvre pour résister à ça, mais — .

 

 

« Hmm, qu’en pense Lady Élise ? »

« — Ah ! »

L’une d’elles interrogea la fille aux cheveux argentés, laissant trembler les épaules minces de Melida.

Élise, qui était à l’opposé du groupe, ne s’était pas moquée avec elles de Melida. Elle avait juste son visage impassible comme d’habitude.

Après avoir reçu les commentaires de tout le monde sur elle, il ne lui avait pas fallu longtemps pour ouvrir nerveusement la bouche.

« … Je — »

C’est à ce moment que Melida s’était mise à courir. Elle n’avait pas couru vers l’école. Peut-être qu’elle ne savait même pas où elle allait.

Sur le chemin de l’école, beaucoup de gens lui avaient envoyé un regard compatissant. Beaucoup d’entre eux ne lui voulaient pas de mal, mais pour Melida, c’était comme si elle était assise sur un tapis avec des aiguilles.

Nerva avait souri avec satisfaction, comme si la scène était l’une des meilleures peintures.

« Ah, comme c’est amusant… tu dois continuer à me traiter comme une amie, Melida, » déclara Nerva.

Après qu’elle l’avait dit, une autre fille avait quitté le groupe.

« Ah, Lady Élise, où vas-tu ? »

« … »

Élise regarda silencieusement et s’en alla. Elle avait suivi Melida qui était partie par le même chemin.

Bien que Kufa ait été jusqu’à présent une ombre, mais en tant que tuteur privé, il devait la suivre. Il s’inclina vers Nerva et les autres, et poursuivit les deux filles.

***

Même si l’espace un peu grand de l’école avait fait perdre un peu son chemin à Kufa, il avait trouvé deux ombres à la chapelle vide. Il avait réussi à entendre la voix de Melida en premier.

« … Pourquoi dois-tu venir me chercher ! Bref, tu voulais juste dire que je ne peux pas le faire, n’est-ce pas ? » demanda Melida.

Kufa regardait depuis l’ombre, et il pouvait voir Melida demander à Élise. Le coin des yeux de la fille aux cheveux blonds était rouge, on pouvait facilement dire qu’elle était dans un état secouée alors qu’elle pleurait.

Kufa observa silencieusement les deux filles, et il vit que l’expression de la fille aux cheveux argentés changeait. La fille aux cheveux argentés fronça légèrement les sourcils, comme si elle hésitait et parlait : « Lita, moi aussi, j’ai aussi décidé de rejoindre les gardes impériaux… »

« — Ah! »

Le visage de Melida devint rouge.

« Ne m’appelle pas Lita comme ça ! » s’écria Melida.

Les épaules d’Élise tremblèrent. Melida avait crié et s’était enfuie. Elle avait pris un virage et était tombée par hasard sur Kufa.

« Sensei… ! » s’exclama Melida.

Les yeux de Melida s’élargirent, alors qu’elle était consciente de ses yeux humides. Son visage devint rouge quand elle s’essuya le visage, elle se retourna, le dos tourné vers Kufa, et s’enfuit.

Quand Melida s’était enfuie loin de Kufa, une larme avait coulé sur la paume de Kufa.

Kufa regarda la blonde s’enfuir et se retourna pour voir Élise se retourner vers lui, la tête baissée.

Kufa se souvint soudain de quelque chose et sortit son carnet.

— Le but de la « fille sans talent » est de rejoindre la meilleure cavalerie, les gardes impériaux.

« Ce n’est vraiment pas une blague drôle. » Kufa ne riait pas et ne parlait pas, replaçant le cahier dans sa poche.

***

Pour parler simplement, c’était la situation actuelle de Melida Angel. Née d’une famille noble, mais incapable d’utiliser le mana, une telle hérésie ne serait pas capable de se tenir parmi les enfants.

Malgré cela, Melida semblait faire ses choses à sa façon, dans une certaine mesure, selon ses capacités.

Kufa regarda sa maîtresse se redresser le dos en s’asseyant pendant le cours du matin.

Une conférencière d’une vingtaine d’années se tenait sur le podium en face de ses élèves qui étaient assis en éventail à cent quatre-vingts degrés. Elle parlait doucement aux élèves comme si elle parlait aux enfants de la maternelle.

« Chers étudiants, les vacances d’été tant attendues vont bientôt arriver. Tout le monde s’inquiète du match public à la fin du semestre et du Festival du Cercle Nocturne qui aura lieu après… mais vous n’avez pas tous oublié qu’avant cela, il y a un examen final de pratique qui aura aussi lieu à la fin du semestre, non ? »

Comme quelques étudiants regardaient tristement vers le sol, la professeure gloussa de rire.

« C’est le premier examen pratique que tout le monde devra passer depuis ses études à Saint Frideswide. Y a-t-il quelqu’un qui s’est concentré uniquement sur les compétences pratiques et qui a négligé ses devoirs ? Aujourd’hui, révisons ce que nous avons appris — y a-t-il quelqu’un qui puisse résumer le chapitre intitulé “La nuit maudite, le lycanthrope et les relations humaines” du manuel d’histoire ? »

En ce moment, Melida leva la main plus vite que n’importe qui d’autre. La conférencière était très heureuse quand elle avait appelé Melida pour lui répondre.

Melida s’était levée de sa chaise. Pendant un moment, elle semblait se soucier de l’endroit où se trouvait Kufa.

« … Nous, les humains, vivons dans la ville-état connue sous le nom de “Flandor”, la “Nuit” est une obscurité qui s’étend au-delà du domaine de Flandor, et les Lycanthropes sont des êtres qui changent de forme et qui se cachent dans cette obscurité. Les lycanthropes varient d’êtres très intelligents à des monstres bestiaux, leur physiologie est un mystère pour nous. Par exemple, l’ordre le plus élevé serait les vampires, les loups-garous, les créatures appelés les hommes-arbres, et les impies, les sorcières de feu, etc. Ils possèdent un pouvoir appelé “anima”, une énergie différente du mana, et ils attaqueront avec malice les humains. Nous, nobles utilisateurs de mana, avons pour mission de protéger les faibles de la menace des lycanthropes. La tâche la plus importante du régiment de cavalerie de lumière est de repousser les lycanthropes, afin de ne pas les laisser s’approcher de Flandor. »

L’attitude de la conférencière poussa Melida à continuer à parler. Melida avala sa salive, puis elle continua à parler :

« Les lycanthropes sont des créatures dangereuses, on dit qu’ils proviennent de l’homme et de la faune et de la flore ordinaires. C’est la raison principale de l’expression “maudit par la nuit”. L’obscurité de la nuit ronge ceux qui vivent sous son étreinte et c’est ce qui fait que le lycanthrope change. Pour éviter ça, on ne peut pas quitter Flandor. Le Calvaire qui sort de nos terres dans la nuit doit apporter une lampe allumée avec du Sang du Soleil dedans et ne peut pas lâcher prise. Si un jour le récipient en verre, le Chandelier, se brise, ce sera la fin de l’humanité. Les utilisateurs de mana dépendant du Sang du Soleil, et c’est le dernier espoir de tous les humains qui vivent en Flandor et dans le monde. Nous devons toujours nous en souvenir dans notre cœur. »

« C’est dommage qu’aujourd’hui ne soit pas un examen, j’ai rarement entendu une réponse aussi précise, » déclara la prof.

La conférencière n’avait pas hésité à complimenter Melida, les élèves de la classe avaient les yeux illuminés, haletants d’admiration. Melida avait rougi en baissant la tête, mais Nerva commença à nier les efforts de Melida.

« Elle a dit, “nous, les utilisateurs de mana” ! Elle a dit qu’elle était l’espoir de l’humanité ! » déclara Nerva.

« Je l’ai entendu ! Si j’étais à la même position qu’elle, j’aurais tellement honte que mon visage exploserait ! »

Les membres du Blumen de Nerva commencèrent à parler et à rire. Mais au contraire, la classe s’était calmée au lieu de s’agiter face à cela. La conférencière, comme si elle avertissait les élèves lorsqu’elle toussait tenait le manuel dans sa main.

« … Continuons. Le sujet suivant est “Les utilisations du sang du soleil, la différence entre les types de pression et les types de souffle”, » continua-t-elle.

La conférencière avait immédiatement choisi une autre étudiante pour répondre, Melida s’était assise. Nerva et les autres n’arrêtèrent pas de se moquer de Melida, et les autres élèves s’en moquaient, mais elles ne disaient pas un mot.

Melida ne s’était pas opposée.

Parce que même si elle pouvait mémoriser l’ensemble du manuel ou reproduire parfaitement une action, elle allait quand même avoir l’inconvénient de ne pas pouvoir utiliser le mana.

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Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre.

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