La Fierté d’Assassin – Tome 1 – Leçon 1 – Partie 1

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Leçon 1 : Le réveil du corbeau doré

Partie 1

Un grand lustre qui était placé sur le sol — voici ce qu’était l’état du monde.

Les gens avaient levé la tête pour regarder le ciel blanc. Les corps célestes lumineux comme les étoiles, la lune et le soleil n’existaient que dans les textes anciens qui avaient été transmis depuis les temps anciens. Il y avait beaucoup d’érudits qui pensaient que ce n’étaient que des créations des poètes, parce que dans le monde d’aujourd’hui, la scène avec un ciel bleu suspendu au-dessus de la tête du peuple — était assez inimaginable.

Dans ce monde, du ciel à la terre, même jusqu’à la fin de la terre, tous étaient couverts de ténèbres. L’obscurité incolore avait rendu les gens incapables de confirmer quel genre d’environnement se trouvait plus loin des terres, et de vastes terres était au-delà de l’imagination… il n’y avait qu’un coin situé dans toute cette obscurité, où il y avait un énorme groupe de récipients en verre et la hauteur de chacun d’entre eux allait varier d’une centaine de mètres jusqu’à plu d’un millier, en émettant une lumière éblouissante.

C’était la dernière ville de l’humanité — La lanterne du monde, Flandor.

La lanterne possédait un diamètre de 5 km, et ses grands récipients en verre s’appelaient « Chandeliers » ou « Chandelles », chacun contenant une rue, comme pour entourer le « District du Saint Roi » où vivaient des résidents de classe privilégiée. 24 chandeliers s’alignaient sur des bases métalliques, ils ne pouvaient être qualifiés que de lustres. Même s’il y avait une grande différence.

Entre les différents types de Chandeliers, il y avait peu de ponts métalliques construits, et le sommet de ces ponts contenait le transport des individus. C’est à ce moment-là qu’un train passait dans le tunnel extérieur du District du Saint Roi, suivant des centaines de mètres de voies ferrées surélevées qui descendaient vers d’autres Chandeliers.

Dans ce train, dans le dernier wagon, il y avait un jeune homme qui regardait par la fenêtre, alors son expression solennelle montrait en même temps qu’il comptait les chandelles, tout en ne pensant à rien de particulier.

Quel genre de force a créé de telles constructions déraisonnables ? Les gens hésitent même à y penser.

— C’est ce que pensait le jeune homme.

 

***

Le train dans lequel se trouvait le jeune homme avait finalement atteint son dernier arrêt qui était une gare située à l’extérieur du District du Saint Roi, l’une des Chandelles — le District de l’Académie Cardinale. C’est là que se trouvaient les rangées d’académies, où la moitié des habitants étaient des étudiants, et c’était la deuxième ville de Flandor.

À l’aube, le jeune homme descendit du train, arriva sur un quai couvert de brouillard, jeta un coup d’œil et confirma qu’il se trouvait bien dans la ville où résidaient les étudiants.

Les individus qui étaient descendus et ceux qui étaient montés à bord des trains, ou celles qui avaient circulé dans la gare étaient pour la plupart des jeunes. Le jeune homme respira une bouffée d’air frais en corrigeant son uniforme militaire habituel.

Le jeune homme avait alors sorti une carte de la ville dessinée sur un papier de la poche de son manteau.

En parlant des caractéristiques du District de l’Académie Cardinale, il était aussi connu sous le nom de « tour de méditation » en raison de sa belle construction. C’était comme si des mathématiciens, des médecins et des artistes avaient coopéré pour la construire, et des centaines de toits pointus étaient soigneusement disposés, bloquant le souffle de beaucoup d’individus en raison de sa beauté.

La destination du jeune homme était la limite des rues de la tour.

Il avait entendu dire que le manoir de Melida Angel avait été construit sur la bordure de la ville de Seamus.

À partir d’aujourd’hui et pour une durée de 3 ans, ce jeune homme commencerait à vivre la vie d’un tuteur privé dans cette ville.

« L’atmosphère est très différente de celle du District du Saint Roi, » murmura-t-il.

Le jeune homme avait inhalé doucement tout en replaçant le papier dans sa poche.

« “Il y a une odeur d’intelligence…” »

Il murmura cela, mais une voix claire et inattendue, se chevaucha avec lui.

Le jeune homme regarda par-dessus son épaule et, en même temps, il échangea des regards avec la personne qui le regardait.

Il s’agissait d’une fille qui était également descendue du train. Elle paraissait un peu plus jeune que lui, vers l’âge de 16 ans. La façon dont elle s’habillait montrait clairement qu’elle était consciente de sa tenue vestimentaire.

Ses cheveux roux brillants avaient été bien entretenus pour être soyeux et bien coiffés, ses membres minces étaient aussi emplis de charme. Elle était habillée comme une belle fée, comme une danseuse se produisant sur une scène, ou comme un mannequin tout droit sorti d’un magazine de mode.

Une fille comme elle attirait de nombreux regards de jeunes garçons, mais elle ne semblait pas remarquer son propre charme. La jeune fille sourit innocemment au jeune homme. Elle avait l’air enfantine comparée à la façon dont elle s’habillait.

 

 

« Hehe, on a dit la même chose, » déclara la jeune fille.

« On dirait bien… attendez, non, euh…, » le jeune homme répondit froidement en secouant doucement la tête.

Dès son arrivée en ville, sa mission avait déjà commencé. La mission du jeune homme en ce moment était d’aller voir la famille ducale et de commencer son travail de tuteur privé. Ainsi, il avait besoin de mettre un « masque » digne d’un tuteur privé quand il traitait avec des individus qu’il rencontrait dans les circonstances actuelles.

Au bout d’un moment, le jeune homme avait souri chaleureusement à la jeune fille aux cheveux roux.

« Êtes-vous ici pour des vacances ? » demanda-t-il.

« N-Non, c’est pour un travail ! Est-ce que cela signifie…, » commença la fille.

« Oui, comme vous pouvez le voir, je ne suis pas un étudiant — bon, allons-y, » déclara-t-il.

Le jeune homme avait escorté la jeune femme vers le compartiment à bagages du train.

À ce moment précis, il n’y avait pas que les garçons qui étaient ravis de la beauté de la jeune femme aux cheveux roux, mais même quelques femmes qui se promenaient dans la gare avaient les joues rougies et s’arrêtaient sur leur pas. Un portraitiste avait immédiatement pris la liberté de commencer à peindre la scène, tandis que quelques-uns, qui semblaient être des aides de journalistes vêtus de costumes, avaient appuyé à plusieurs reprises sur le déclencheur de leur appareil photo.

Avons-nous vraiment l’air intéressants pour une photo en marchant ensemble ? Le jeune homme doutait de ça, mais la jeune femme aux cheveux roux était tout le contraire du jeune homme, alors que son visage ne contenait aucune trace d’indice qu’elle avait remarqué les yeux du public, ses joues rousses donnaient un sentiment de joie à l’atmosphère.

Arrivé au compartiment à bagages, le jeune homme avait fait le premier pas dans l’escalier menant au compartiment à bagages.

« Quel est votre numéro de billet ? » demanda-t-il.

« Hein, le numéro du billet ? Euh… je l’ai trouvé ! » déclara la jeune femme.

Le jeune homme avait pris le billet à la fille qui l’avait sorti de la poche de sa robe. Il était entré dans le compartiment à bagages et, en quelques instants, il était sorti avec ses propres bagages à sa droite et un sac de voyage joliment décoré à sa gauche.

« Désolé de vous avoir fait attendre, mademoiselle, » le jeune homme lui tendit le sac en disant ça.

La fille aux cheveux roux sursauta de surprise, s’exclamant joyeusement : « Comme… comme c’est chevaleresque de votre part ! »

« Ce n’est pas grand-chose. Si je pouvais vous aider à atteindre votre destination, ce serait avec plaisir…, » commença-t-il.

La jeune femme avait affiché un visage empli de peur, puis elle avait secoué la tête et elle s’était immédiatement emparée de son propre sac.

Après qu’il ait posé la question sur sa destination, il savait que la jeune femme se rendait dans le quartier résidentiel le plus branché du District de l’Académie Cardinale, contrairement au jeune homme qui devait se rendre dans les banlieues déprimantes.

Après avoir quitté la gare, tous deux se tenaient en haut des grands escaliers que l’on pouvait voir d’un simple coup d’œil depuis les rues.

Comme s’ils étaient sur une scène, les deux individus se serrèrent la main en haut des grands escaliers.

« Je suis venue ici seule et je me sentais déjà mal à l’aise… mais rencontrer une personne si gentille, c’est génial ! J’ai l’impression qu’à partir d’aujourd’hui, beaucoup de choses vont se passer comme prévu ! » déclara la jeune femme.

« C’est génial. Avec un peu de chance, nous nous reverrons, » déclara-t-il.

« OK, s’il y a la moindre chance, on se reverra ! Non, nous devons nous revoir ! » déclara-t-elle.

La jeune femme avait tenu la main du jeune homme de ses deux mains et l’avait serrée plusieurs fois, puis elle avait couru dans les escaliers. La jeune femme se retourna, alors ses cheveux roux se balancèrent en suivant le vent, et elle fit signe au jeune homme en souriant.

Le jeune homme agita doucement la main en guise de réponse lorsqu’il la vit disparaître.

« Fuuuu, » — le jeune homme soupira sans le savoir.

Le supérieur du jeune homme garantissait que ses talents de comédien étaient imbattables, et ce n’était pas un mensonge. Même si c’était un peu triste, mais de tous les membres de l’unité, il semblait être le candidat le plus approprié pour cette mission.

Après avoir confirmé que la jeune femme rouquine avait disparu dans la foule, le jeune homme s’était dirigé vers l’escalier avec ses bagages derrière lui, se préparant à aller vers sa destination.

Le jeune homme, suivant ses notes, se dirigea vers l’une des rues qui s’étendaient dans un arc de cercle. Il passa devant les toits pointus et les étudiants aux yeux écarquillés, se dirigea tout droit vers la banlieue.

La fondation de la ville-état de Flandor était constituée par les 25 chandelles — même si c’était les rues elles-mêmes qui rayonnaient une telle lumière qui pouvait chasser l’obscurité. La vraie raison de la lumière était les lampadaires suspendus dans la rue. Un gaz spécial avait été rempli dans les récipients en verre des lampadaires.

Le gaz s’appelait le Sang du Soleil, ou le Nectar.

Ce type de verre liquide pouvait être extrait d’une mine près des faubourgs de Flandor. Après avoir allumé le gaz avec du feu, il pouvait émettre une lumière forte et sainte. C’était un bouclier aussi bien qu’une armure, défendant toute la ville contre « la malédiction de la nuit » qui avait englouti le monde. C’était la dernière bouée de sauvetage de l’humanité pour maintenir une société civilisée.

Quand la veine minière du Sang du Soleil se serait épuisée, que deviendrait la Flandor ? Comment la vie continuerait-elle ? Cela avait été discuté au conseil d’innombrables fois, mais jusqu’à présent, il n’y avait pas de réponse à cette question. Cette pensée s’était trouvée dans l’esprit du jeune homme, avant que cela ne se dissipe.

Plutôt que de craindre un avenir lointain, le plus important était maintenant de ne pas se perdre dans cette ville étrangère.

Le jeune homme dépendait de ses notes au fur et à mesure qu’il avançait, demandait à l’occasion des directions aux marchands tenant un stand, et finalement il arriva à destination — un coin de la Chandelle. Le côté gauche de la route présentait un mur de briques qui avait été construit il y a longtemps, et une clôture de fer avait également été fabriquée pour empêcher les visiteurs de franchir cela.

La vue choquante d’un jardin envahi de plantes se trouvait en face de la clôture de fer.

Les plantes qui existaient dans les Chandelles n’étaient évidemment pas des plantes naturelles. Qui était assez riche pour entretenir un jardin d’une telle envergure ?

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3 commentaires :

  1. amateur_d_aeroplanes

    La description de ce monde est étrange. Est ce un univers souterrain ?

    • Pas vraiment, mais cela s’y apparente énormement.

      Le monde est sous une pénombre et du brouillard continuel, alors cela serait tout à fait possible que cela soit le cas, vu qu’on ne sait rien de l’extérieur à part que c’est mortelle sur le long terme.

  2. Ethan Nakamura

    Merci pour le chapitre. La description du monde est assez particulière…

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