La Croix d’Argent et Dracula – Tome 5 – Chapitre 6 – Partie 4

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Chapitre 6 : La Vérité à propos du sang

Partie 4

« Hisui-kun, on dirait que c’est la fin du monde, » déclara Touko.

Hisui était étendu sur un bureau. Touko planait tranquillement à ses côtés.

Elle était la plupart du temps assez énervante, mais aujourd’hui, Hisui avait trouvé sa présence calmante.

En voyant que la situation se compliquait, elle était peut-être la seule à pouvoir rester à l’écart.

« Touko-san, vous êtes de si bonne humeur même si vous êtes morte, » déclara Hisui.

Après avoir dit cela, il s’était rendu compte qu’il était beaucoup trop sarcastique.

Mais ça ne dérangeait pas Touko. En levant les bras, elle avait étendu ses avant-bras et avait pris une pose énergique.

« Oui ❤, vous devez profiter de la vie au maximum ! » déclara Touko.

« Et bien, votre vie est déjà finie, Touko-san…, » déclara Hisui.

« Bien sûr que non. Les esprits terrestres ont encore besoin d’amour ! » déclara Touko.

« Vous feriez mieux de prier pour l’amour dans votre prochaine vie. Au fait, ne voulez-vous pas passer à l’au-delà ? » demanda Hisui.

« Les sentiments sont très importants pour ce genre de choses. Le moment venu, je pourrais disparaître sans même avoir l’occasion de finir en disant : “Je suis si heureuse...”, » déclara Touko.

Touko avait ri tristement.

Après mûre réflexion, Hisui réalisa que sa présence était des plus faibles. Après tout, la grande majorité des gens ne pouvaient pas sentir son existence.

Quand les individus avaient pu la voir, ils étaient peut-être déjà morts.

« ... Touko-san, et votre famille ? Que vous vouliez aller de l’avant ou non, puisque vous n’avez jamais eu l’occasion de leur dire au revoir, pourquoi ne pas les trouver... et les rencontrer une dernière fois ? » demanda Hisui.

« Hmm, ma situation familiale n’était pas très bonne. Je pense qu’ils ont déjà déménagé et donc je ne pense pas avoir besoin de leur rendre visite. S’attacher trop aux choses de ma vie n’aidera pas. Je dois vivre en regardant vers l’avenir ! » déclara Touko.

« Ouais, eh bien, vous êtes déjà morte…, » déclara Hisui.

Ce n’était pas une plaisanterie pour un mort de conseiller une personne vivante sur la façon de vivre.

« Au fait... Qu’est-ce qui vous tracasse, Hisui-kun ? Est-ce que c’est cette jolie femme ? » demanda Touko.

« Oui, à peu près. Elle est en vie, et probablement grâce à moi. J’ai l’impression qu’elle a rampé hors de sa tombe parce qu’elle était trop inquiète pour moi. Il est clair que c’est quelque chose qui me rend heureux, mais je ne peux pas me sentir heureux. C’est si pitoyable de ma part. Je ne veux pas qu’elle soit mieux morte, mais…, » commença Hisui.

« Mais ? » demanda Touko.

— Pourrait-il se tenir à l’écart et ignorer la mort de Rushella ?

En effet, il se l’était demandé.

Il devrait lui parler et lui demander s’il existait une autre solution.

Cependant, Miraluka avait déjà dû réfléchir à ce genre de question.

Avant de se révéler, elle avait dû essayer de nombreuses solutions.

Cependant, n’ayant rien trouvé, sa limite approchait.

D’où — .

« En fait, ne compliquez-vous pas trop les choses, non ? » Touko l’optimiste avait parlé en faisant un cercle dans les airs.

La voyant si optimiste, Hisui ne put s’empêcher de répliquer durement.

« Qu’est-ce que vous insinuez ? Je fais face à une guerre entre la belle-mère et la mariée. Comment voulez-vous que je sorte de cette situation désespérée ? » demanda Hisui.

« Hmm ! Choisir entre les deux pour savoir ce qui est le plus important..., mais avez-vous vraiment besoin de vous tourmenter pour ce genre de chose ? » demanda Touko.

Touko était toujours à la dérive sur le côté.

Se tenant loin du monde mondain, elle ne parlait qu’en tant qu’observatrice et aînée.

« Parce que vous êtes tous vivants. Contrairement à moi, vous êtes tous vivants. Des gens importants, des choses importantes, tout cela vont augmenter avec le temps. Si vous devez tout classer et choisir ce qui est le plus important, cela ne veut-il pas dire renoncer à tant de choses ? » demanda Touko.

« ... »

« N’est-il pas mieux de vivre la vie avec plus d’avidité, en étreignant tout le monde contre votre poitrine ? » Touko avait souri tendrement.

Hisui ne pouvait s’empêcher d’aussi sourire.

Oh, je vois maintenant. En fait, il le savait déjà depuis longtemps.

« Les aînés sont après tout différents, » déclara Hisui.

« Malgré mon apparence, je suis comme une grande sœur ! Savez-vous pourquoi je suis si géniale ? » demanda Touko.

« Maintenant, je le sais. Mais ne vous en allez pas avant que je quitte cette école, d’accord ? » demanda Hisui.

« Oui, je resterai encore dix ans ici ! » déclara Touko.

C’est beaucoup trop long — Hisui n’avait pas pu s’empêcher de remarquer cela dans son cœur.

Puis il avait quitté la salle de classe vide et avait fini par rencontrer Eruru dans le couloir.

« Kariya…, » déclara Hisui.

« Rushella-san a disparu. Elle est probablement avec votre mère adoptive. Allez-vous venir ? » demanda Eruru.

« Oui, » répondit Hisui.

« Peut-être que l’une d’elles pourrait finir morte. Au contraire, je pourrais tirer avec mon arme, » déclara Eruru.

« Pas de problème. Je ferai de mon mieux pour les arrêter, » déclara Hisui.

« Quel imbécile ! Pourquoi ne pas cesser d’interférer dans les conflits entre vampires ? » demanda Eruru.

« Ne dites pas ça. Si vous vous battiez avec quelqu’un, j’essaierai aussi de l’arrêter, » répondit Hisui.

« ... » Eruru s’était tue.

En regardant Hisui, son expression était impénétrable.

« ... Quoi ? Quoi ? Ne devrions-nous pas nous dépêcher ? » demanda Hisui en l’exhortant à aller de l’avant.

Eruru s’était donc finalement décidée à parler.

« J’ai quelque chose à vous dire. Cela fait depuis longtemps que je voulais vous dire ceci, » déclara Eruru.

« Quoi ? » demanda Hisui.

« JE... JE…, » commença Eruru.

Puis, prenant une grande respiration, elle fixa les yeux d’Hisui et déclara ça d’une voix très forte, un mot à la fois :

« JE… VOUS... DÉTESTE... AU... PLUS... HAUT... POINT ! »

« Hein ? » Hisui était déconcerté.

Il n’avait pas du tout compris.

« Euh, je n’ai jamais eu l’impression que vous m’aimiez... Mais je ne m’attendais pas à entendre quelque chose d’aussi dur venant de votre bouche, » déclara Hisui.

« J’ai toujours voulu vous dire ces mots, » déclara Eruru.

« Hmm, très bien, on ne peut rien y faire... D’un autre côté, je vous aime beaucoup, » répondit Hisui.

Instantanément, tout le visage d’Eruru était devenu rouge vif.

Hisui n’avait pas remarqué et avait continué. « Vous êtes une personne avec un cœur, vous m’avez tellement aidé... Quoi qu’il en soit, merci. »

« ... »

« Alors... Continuons à nous entendre ainsi, » déclara Hisui.

Dès qu’il avait dit ça, Hisui avait senti qu’elle lui frappait au tibia. Cette force semblait suffisante pour briser une batte en bois.

« Aïe, c’est quoi ce bordel !? » s’écria Hisui.

« La ferme ! C’est ce que je déteste chez vous ! Comment pouvez-vous être prévenant pour les autres tout le temps, comment pouvez-vous être si beau et galant, comment pouvez-vous naître avec tant d’intelligence, tout chez vous m’énerve ! » s’écria Eruru.

« Vous n’avez pas besoin d’aller si loin…, » commença Hisui.

Alors qu’il était rejeté totalement par elle, Hisui ne pouvait s’empêcher de se sentir un peu triste.

Voyant Hisui faire ce genre de visage, Eruru semblait se fâcher. Quant à savoir pourquoi elle était en colère, Hisui ne pouvait pas le comprendre.

« Dans tous les cas, ne changez pas, et restez ainsi afin que je puisse vous détester ! Ne vous changez pas par imprudence, ce sera encore plus ennuyeux ! Alors... Alors... Restez comme d’habitude ! » déclara Eruru.

« ... Hmm, OK... Je le ferai, » Hisui avait répondu et s’était à nouveau fait frapper.

Alors qu’il s’apprêtait à protester, Eruru avait saisi sa main.

« D’accord, dépêchez-vous ! » déclara Eruru.

« Je sais ! *Soupir*, qu’est-ce qui vous a tant énervée…, » alors qu’il courait dans le couloir, Hisui marmonnait ça avec perplexité.

Derrière eux, Touko était joyeuse de les voir partir.

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Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre !

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