La Croix d’Argent et Dracula – Tome 4 – Chapitre 4 – Partie 2

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Chapitre 4 : La Cohabitation Écarlate

Partie 2

« Qu’est-ce que ça veut dire ? » Le cri de Mei résonnait dans la salle de classe qui était toujours vide en temps normal.

Eruru, Kirika, Touko, Rushella et même Hisui étaient là, mais plutôt que de savourer leur repas avec plaisir, tout le monde était déconcerté par cet événement étrange.

De plus, Hisui regardait autour de lui avec anxiété comme s’il ne comprenait pas la situation.

« Cet endroit s’appelait-il le lycée de Seidou ? Je n’avais pas vraiment l’intention de passer les examens, ou plutôt, pourquoi suis-je un lycéen ? C’est certain... que mon nom a été prononcé par le professeur, donc je suis bien inscrit. Ma taille a aussi augmenté, mais... pourquoi ? Une année s’est écoulée, peu importe où je regarde, que ce soit dans les journaux ou à la télévision... Franchement, qu’est-ce qui se passe ? » demanda Hisui.

Alors qu’il analysait la situation, il avait fait un appel avec ses yeux pour avoir une explication, mais personne n’avait été en mesure de lui répondre.

Hisui était étrange. Hisui était le seul à avoir changé.

Pour le moment, Rushella l’avait traîné à l’école.

Cependant, il semblerait qu’il ne se souvenait pas d’avoir été inscrit dans cette école, parce qu’il inclinait fréquemment la tête en raison de la confusion.

Mais il avait réussi à s’en sortir tout au long du cours du matin, même s’il semblait n’avoir aucune idée du contenu, il n’essayait même pas de prendre des notes.

Naturellement, il ne se souvenait de personne, y compris Rushella. Même quand on l’avait salué, il avait juste incliné la tête dans la confusion et avait demandé « Qui êtes-vous ? »

L’anomalie, évidente même aux yeux d’un étranger, était la cicatrice sur le cou et qui était pour le moment cachée par le bandage. C’était devenu le facteur décisif, et dans l’après-midi, il avait été amené dans la classe vide.

« Il est devenu un vampire, en plus de n’avoir aucun souvenir ? Hé, qu’est-ce que tu as fait ? » demanda Mei.

Rushella n’avait fait que baisser la tête en raison de sa honte, après avoir été interrogée par Mei.

Bien qu’elle ait répondu à plusieurs questions posées par Eruru, elle était toujours comme ça depuis ce matin, et n’avait même pas pris part aux conversations d’une manière normale.

« Quel pourrait être le problème ? Il serait compréhensible qu’il ait seulement perdu la mémoire, mais qu’il ait même perdu sa constitution particulière, » déclara Kirika.

Kirika fronça les sourcils avec un visage sérieux.

Une Touko à côté d’elle était aussi en pleine réflexion, dérivant dans les airs.

Dès qu’il l’avait rencontrée, il avait crié en confirmant ainsi que c’était la première fois qu’il la voyait.

Pendant que tout le monde était en pleine réflexion, Eruru, qui interrogeait franchement Hisui et Rushella, avait parlé.

Elle approcha les filles et commença à théoriser, d’une manière qu’Hisui ne pourrait pas l’entendre.

« Je pense que la drogue qui cause le phénomène du double est impliquée ici. Depuis, j’ai fait des recherches sur divers cas et même sur le fabricant, l’Association de Magie, mais il semble que quelque chose comme ça puisse aussi arriver, » déclara Eruru.

« ... Ce qui veut dire ? » demanda Kirika.

Face à la question de Kirika, Eruru avait parlé d’une manière grave. « Dans le phénomène du double, on est divisé en deux plutôt que d’être dupliqué, oui, ce genre de terme est plus approprié. En d’autres termes, la dernière nuit après que Kujou-kun... se soit séparé de Rushella et soit allé faire quelques achats, il a eu un incident. S’agissait-il d’un incident accidentel ou d’une attaque planifiée... ? En laissant cela de côté, il a été séparé en deux et un double est né hors de sa propre personne. »

« En d’autres termes, l’autre Hi-kun a pris les souvenirs de l’année dernière et..., » commença Mei.

« Celui qui est parti a pris sa constitution. Bref, le Kujou-kun qui est ici un être humain normal avec l’esprit et les souvenirs de sa troisième année du collège. Bien qu’en ce moment, il soit quelqu’un sur le point de devenir un vampire, » déclara Eruru.

Eruru confirma les paroles de Mei et regarda Rushella fixement.

Rushella se mordait les lèvres, la tête encore penchée vers le sol en raison de ses regrets.

« Eruru-chan, question rapide, » demanda Touko.

« Qu’y a-t-il, Touko-san ? Et, poser une question, c’est bien, mais s’il vous plaît, arrêtez de glisser à travers mon corps, » déclara Eruru.

« Iya, c’est devenu une habitude. Eh bien... Est-ce que l’Hisui-kun est le vrai ? Vous savez, si c’est un sosie, ça arrive souvent ce genre de chose dans les films. Je parle du fait que le vrai et le clone échangent de place. Eh bien, ils sont peut-être tous les deux réels, mais... Ehh, alors qui est le faux ? Hein, hein hein ? » demanda Touko.

Le fantôme qui s’était engagé sur le chemin déroutant de la philosophie, commença à errer avec une « ? » marqué sur son visage.

« C’était une très bonne façon de voir les choses, » répondit Eruru. « Certes, il est divisé, c’est pourquoi on peut dire qu’ils sont tous les deux réels. La ligne de démarcation entre le vrai et le faux se situe simplement à l’intérieur des personnalités qui sont apparues, lequel est l’habituel Kujou-san, que nous connaissons... C’est juste un problème à ce degré. Cependant, la seule chose que la drogue confisquée a causée était un sosie avec un demi-être... Comme prévu, il y a une différence entre l’“original” et le “clone”. Le Kujou-san est sans aucun doute l’“original” avec un corps complet, il n’y a pas d’erreur là-dessus. »

« ... Je vois. Alors, comment Hi-kun peut-il redevenir normal ? Doit-on juste trouver ce clone séparé ? » demanda Mei avec un visage sérieux.

Bien que tout le monde s’inquiétait du bien-être d’Hisui, elle n’avait surtout pas l’air en forme.

« C’est comme ça que ça se passerait normalement. Théoriquement, le rayon d’action du clone devrait être limité à l’environnement immédiat de l’original, donc, peut-être aux alentours de l’école. Mais ça ne se passera pas si facilement, » déclara Eruru.

Eruru fronça les sourcils, regardant Hisui qui était assis dans un endroit séparé.

Parmi toutes les histoires liées aux doppelgangers, il y en a très peu qui se terminaient sans tragédie.

L’autre moi, l’incarnation du côté mal caché, n’était généralement pas une existence amicale pour le moi originel.

« Même si nous cherchons, il peut se cacher intentionnellement. Comme vous pouvez vous y attendre de la part d’un demi-soi, il sera très difficile à attraper. Il est peut-être plus facile à trouver pour quelqu’un comme Touko-san, » déclara Eruru.

« Je vois... Alors, j’essaierai aussi de chercher ! Pour ce que ça vaut, devrais-je sortir de l’école ? Kirika-chan, libérez le sceau ! » demanda Touko.

« Je ne le ferai pas. Cela prendra beaucoup de temps, et si vous faites une erreur, cela se transformera en un tumulte encore plus grand, » Kirika refusa fermement la demande.

C’était tout simplement cruel pour Touko qui n’avait cessé de faire laisser croître des rumeurs troublantes récemment dans la cour de l’école, bien que fondamentalement, c’était quelqu’un de bien.

« Cependant, le simple fait de perdre l’objet confisqué semble s’être transformé en une affaire sérieuse. Comme prévu, quelqu’un a profité du grabuge et l’a récupéré... ? » déclara Eruru.

Tandis qu’Eruru analysait ça, Hisui, qui observait jusqu’à présent, avait commencé à s’approcher nerveusement.

Même si son corps était celui d’un lycéen de première année, son esprit était toujours celui d’un étudiant de troisième année du collège. Comme on pouvait s’y attendre avec une perte de mémoire, son comportement était inhabituellement formel.

« Euh... En premier lieu, quelle est ma relation avec vous toutes... ? Ou plutôt pourquoi suis-je familier avec de telles beautés... ? Quoi ? Une percée dans ma popularité s’est produite avant que je m’en rende compte ? » demanda Hisui.

« Vous êtes insouciant. Comme je le pensais, il me semble pour ainsi dire que vous n’avez pas changé. Écoutez-moi bien, vous êtes maintenant..., » répondit Eruru.

Quand Eruru soupira et essaya de lui faire des reproches, Mei fit irruption et elle emmêla son bras avec celui d’Hisui tout en pressant ses seins (contre son bras).

« Oh ouais ! En vérité, je suis ta petite amie, on a commencé à sortir en même temps que l’inscription au lycée, » déclara Mei.

« Eh, pour de vrai !? » demanda Hisui.

« Pour le dire franchement, nous avons déjà progressé jusqu’au baiser, et même plus loin..., » déclara Mei.

« Ehhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !? » Hisui vacilla.

C’était de mauvaise chose, puisqu’une partie était vraie.

« Eh... attends un peu ! C... c’est un mensonge, Kujou-kun... Tu sors avec moi ! » s’écria Kirika.

Kirika avait placé ses bras autour du bras d’Hisui opposé à celui de Mei.

Elle avait réprimandé Mei, mais elle avait elle-même fait la même chose.

« Eh, qu’est-ce que ça veut dire... ? Deux en même temps ? » demanda Hisui.

« C... c’est mal ! Et en plus, l’autre jour, tu es même venu chez moi ! Et dans ma chambre, tu..., » commença Kirika.

« Qu’est-ce qui s’est passé dans ta chambre ? » demanda Hisui.

Alors qu’il demandait une réponse, Kirika avait rougi, et elle n’avait pas répondu.

Les autres n’avaient en rien nié puisque c’était vrai.

« Mais franchement, qu’est-ce qui est arrivé à ma vie de lycéen... ? J’aurais cru que j’aurais vécu une vie assez normale sans causer de remue-ménage... ? » demanda Hisui.

« Ah oui. À vrai dire, tu sors avec moi, » profitant de la situation, Touko s’était aussi jointe à lui.

Elle l’avait serré dans ses bras par-derrière et avait enroulé ses bras autour du cou d’Hisui, qui s’était déjà fait voler les deux bras.

« Ehhiiiiiiiiiiiiii !? J’ai même posé les mains sur une morte... ? » demanda Hisui.

« Ah, cette façon de parler me blesse ! Dans l’amour, des choses comme l’écart entre la vie et la mort ne sont rien, n’est-ce pas ? Je veux être aimée, même si je suis un fantôme ! » déclara Touko.

« Tout d’abord, s’il vous plaît, reposez en paix. »

Eruru l’avait coupée avec indifférence.

Eruru quitta des yeux Hisui qui avait les mains pleines avec deux personnes ainsi qu’un fantôme qui se collait à lui, et elle regarda Rushella qui n’essayait pas d’entrer dans la conversation.

Dans ce genre de situation, elle s’accrochait habituellement à Hisui, tout en dispersant les autres femmes, mais en ce moment, elle pendait la tête en affichant sa honte.

« L’affaire urgente ici devrait être le corps de Kujou-kun... Mais je me demande ce qui s’est passé ? » demanda Eruru.

Eruru s’était tordu les lèvres, après avoir jeté un coup d’œil à la cicatrice faite par les crocs sur le cou d’Hisui.

La blessure était cachée par des bandages, mais c’était toujours cette détestable cicatrice, celle qui ne devrait jamais être présente sur lui.

« Comme je m’y attendais, devrions-nous utiliser le moyen le plus efficace pour régler ce problème ? » demanda Eruru.

En un instant, Eruru s’approcha de Rushella et poussa le bout du canon sacré Argentum sur le front de Rushella.

 

 

C’était une technique rapide qui ne pouvait pas être captée par les yeux... Ça aurait dû être ça, mais ce n’était pas comme si les réflexes de Rushella ne lui auraient pas permis de l’éviter.

Mais Rushella s’était simplement mordu les lèvres et n’avait pas essayé de bouger.

Même si c’était un vampire, si une balle d’argent était tirée à bout portant et lui explosait la cervelle, elle périrait certainement.

« Att... ! »

Attendez, Kirika avait essayé de continuer, mais elle avait gardé le silence après avoir regardé Eruru.

Cette Eruru face à elle était maintenant remplie d’intentions meurtrières, c’est-à-dire qu’elle ne permettait à personne de s’y opposer.

« Même si le sosie de Kujou-san est trouvé et qu’on réussit à le faire fusionner avec lui... Il n’y a aucune garantie que le corps redeviendra ce qu’il était avant, puisqu’il était anormal jusqu’à maintenant. J’ai peut-être agi d’une manière trop familière avec une constitution qui pourrait facilement annuler complètement le vampirisme. Mais cela peut encore être plus vague qu’une illusion, » déclara Eruru.

« ... »

Rushella ne bougea pas, et elle ne fit que serrer ses poings fermement.

« Je vous avais prévenue. La raison pour laquelle vos actions n’étaient pas punies était simplement parce qu’il n’y a pas eu de victimes. Mais maintenant, nous avons une victime ici, qui a eu son sang but par vous et vous l’avez poussé dans la destinée du clan maudit. Avez-vous pris votre décision ? » demanda Eruru.

Eruru avait posé son petit doigt sur la détente.

Et si elle y mettait un peu plus de force, le cerveau de Rushella exploserait.

Même s’il s’agissait d’un après-midi, s’il s’agissait d’un vampire, elle serait probablement capable d’esquiver une balle au moment de sa prise de vitesse initiale.

Cependant, Eruru agirait en tenant compte de tout cela.

Rushella avait déjà perdu dès qu’elle avait eu une arme pointée sur son front.

Et personne n’avait essayé de l’arrêter.

Comme Eruru l’avait mentionné, le remède le plus efficace pour le corps d’Hisui maintenant, qui avait été mis dans un état sans précédent, était la méthode qui avait été transmise depuis les temps anciens, la seule et absolue méthode, qui était de détruire le vampire qui suçait le sang de la victime.

« Arrêtez ça, » Hisui avait été le seul à agir.

Après s’être libéré avec force de Mei et des autres, il avait saisi le canon de l’Argentum.

« Qu’est-ce que vous essayez de faire ? Même si vous avez oublié cette dernière année, vous n’avez sûrement pas aussi oublié les connaissances sur les vampires, n’est-ce pas ? Alors vous devriez comprendre dans quel genre de situation vous avez été mis. » Eruru avait froidement déclaré cela.

Dans un certain sens, c’était elle qui avait été la plus perturbée par la situation actuelle.

« C’est comme vous l’avez dit. Mais ce n’est pas comme si je voulais arrêter d’être humain. Cela ne devrait-il pas seulement être le dernier recours ? On commence par trouver mon clone. Si cela ne fonctionne pas..., » déclara Hisui.

« Si ça ne marche pas ? » demanda Eruru.

« J’y penserai à ce moment-là, » répondit Hisui avec optimisme en regardant Rushella qui avait encore la tête baissée.

Eruru haussa les épaules et abaissa le pistolet. « ... Comme je le pensais, vous n’avez pas changé. C’est bon, pour un court moment, continuez avec ce corps, et affrontez votre propre folie. »

« ... Non, » Rushella avait finalement fait entendre sa voix.

Serrant le poing, elle avait déclaré avec un ton convaincant. « Comme je le pensais... C’est une sorte d’erreur !! Même jusqu’à maintenant, n’était-il pas bien tout le temps ? Même quand il a été bu par d’autres vampires, il allait très bien... Même mes Yeux Mystiques ne fonctionnaient pas du tout. Comme si ce genre de gars deviendrait mon parent de sang avec une facilité déconcertante !! »

On pourrait voir ses mots pour de la confiance.

Mei, Kirika et Touko se regardaient avec une expression inexprimable.

Comme Hisui était clairement devenu un vampire, les paroles de Rushella pouvaient facilement être considérées comme du bluff.

Cependant, Rushella avait une expression sinistre, et comme elle, elle ne dirait pas les mots pour nier la confiance (qu’elles avaient) en Hisui.

Et entre toutes les filles, seule Eruru parlait avec sang-froid. « Alors, essayez de le tester. A-t-il vraiment sombré dans l’esclavage ou pas ? »

« Qu’est-ce que... vous voulez que je fasse ? » demanda Rushella.

« Une chose très simple. S’il vous plaît, ordonnez-lui quelque chose, » déclara Eruru. « Il faut que cela soit un ordre qu’il ne suivra absolument pas normalement. Celui qui est maintenant votre serviteur après être devenu un vampire en se faisant sucer le sang devrait obéir à vos ordres. Bien sûr, avec sa volonté et l’ampleur de ses progrès en tant que vampire, des résistances sont possibles jusqu’à un certain point, mais il ne devrait pas pouvoir s’opposer si nous incluons votre regard mystique. Alors, pourquoi ne pas le tester. »

Eruru avait transmis ça avec un ton provocateur.

Le visage raidi de Rushella avait fini par changer et en même temps, son ton revient à l’arrogance normale. « Comme vous le voudrez. Si c’était un homme qui deviendrait un esclave aussi facilement, alors je n’aurais plus de problèmes. Hé, Hisui, viens ici. Agenouille-toi devant moi et lèche-moi les pieds ! »

Rushella avait transmis fièrement son ordre pendant qu’elle s’asseyait sur le bureau et croisait ses longues jambes.

Elle fit apparaître la lumière cramoisie de ses pupilles. Même si elle l’avait dit d’un ton complètement autoritaire, dès le début, elle ne croyait pas qu’Hisui allait tout simplement obéir.

Cela se terminera avec une réplique du genre : « Qui ferait une chose pareille ». Eh oui, Rushella n’en doutait pas.

À l’exception d’Eruru, les autres filles l’espéraient aussi.

Même même ainsi...

Hisui s’était facilement agenouillé en montrant des pupilles vides.

Il leva indubitablement les yeux vers Rushella qui était assise en haut, comme s’il regardait son maître. Avec sa langue, il avait commencé à se déplacer vers ces jambes...

« Ar... Arrête ça !! » cria Rushella.

Rushella l’avait bloqué et avait déplacé ses jambes. Avec cet élan vigoureux, Hisui avait reçu un coup de pied, et il était tombé d’une manière inesthétique vers l’arrière.

« Ça fait mal... Qu’est-ce que je faisais ? » demanda Hisui.

Hisui, après avoir retrouvé la raison, cligna des yeux en caressant le pourtour de son nez.

Il remarqua Rushella se serrant dans ses bras tout en tremblant continuellement, mais il ne comprenait pas vraiment la raison. Et du côté de Mei, et des autres, elles le regardaient sans voix.

« Avec ça, tout est clair. Le Kujou-kun actuel est victime d’un vampire. Je le prendrai sous ma garde, » déclara Eruru.

C’est ainsi qu’Eruru avait pris Hisui par la main et l’avait conduit hors de la classe.

Pendant un instant, Rushella avait tendu la main, mais elle abandonna immédiatement et abaissa sa main impuissante.

« Hé, Eruru-chan, où allez-vous !? » demanda Mei.

« Pour l’instant, je vais l’emmener chez moi. Même si j’explique la situation à la Section des Enquêtes Surnaturelles, cela ne suffira pas et ils risqueraient de faire quelque chose. Quoi qu’il en soit, comme il l’est maintenant, il ne pourra pas suivre les cours du lycée. Et pour moi, ce n’était pas nécessaire, donc ce n’est pas grave. Ainsi, je pars plus tôt pour rentrer chez moi, » déclara Eruru.

Eruru traîna Hisui comme ça vers la salle des professeurs après avoir répondu indifféremment à la question de Mei.

Même si elle était de petite taille, Hisui n’était pas en mesure de s’y opposer même en y mettant sa force.

« À ce propos, qui êtes-vous ? Je pensais que les autres à l’exception de Mademoiselle le Fantôme étaient des lycéens. Mais pourquoi une lycéenne est-elle une collégienne ? Ou peut-être encore pire, vous pourriez même être une élève de l’école élémentaire, Ahh » cria Hisui.

Avant qu’il n’ait pu le finir, Hisui avait été frappé d’un coup de poing puissant et avait été traîné alors qu’un filet de bave coulait de sa bouche.

Les trois autres, à l’exclusion de Rushella, s’étaient regardés et avaient commencé à planifier ce qu’elles allaient faire à partir de maintenant.

« Qu’est-ce qu’on fait ? » demanda Kirika.

Face à la question de Kirika, Mei murmura tout en regardant Rushella.

« Pour l’instant... Je vais prendre le relais, » déclara Mei.

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Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre !

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