La Croix d’Argent et Dracula – Tome 4 – Chapitre 1 – Partie 5

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Chapitre 1 : Les Histoires de Touko

Partie 5

« ... Au fait, votre collègue est venue me voir hier devant ma porte. En avez-vous entendu parler ? » demanda Hisui.

« Non, c’est la première fois que j’en entends parler, » répondit Eruru.

Pendant la pause déjeuner, Hisui avait interrogé Eruru au sujet de la nuit dernière, mais elle avait catégoriquement nié.

Elle n’avait même pas regardé Hisui en lui répondant.

Tout en mangeant un sandwich d’une main, elle regardait l’ordinateur portable posé sur le bureau.

« Et même si nous sommes collègues de travail, nous appartenons à des chaînes de commandement différent et avons des points de vue complètement différents. Ne pensez-vous pas que vous demandez à la mauvaise personne ? » demanda Eruru.

« Oui, mais vous êtes toutes les deux dans la police, n’est-ce pas ? Franchement, ces tracas sont assez ennuyeux. J’ai maintenant peur de quitter la nuit la maison quand il y a une pleine lune, » déclara Hisui.

« Peut-être que tout ce qu’elle veut, c’est simplement vous voir ? » demanda Eruru.

« Hein ? » s’exclama Hisui.

« Même si elle ne voulait pas me faire passer des messages, elle pourrait communiquer par téléphone ou envoyer un subordonné. Il y a toutes sortes de façons de le faire. Étant donné qu’elle vous contacte en personne comme ça et qu’elle essaie de vous recruter, n’est-ce pas logique ? » demanda Eruru.

« Pourquoi ferait-elle ça ? Même si je suis plus instruit que la moyenne, je suis après tout toujours un lycéen, n’est-ce pas ? » demanda Hisui en réponse.

« En plus de l’expérience, il y a la question entre les sexes, » Eruru avait tapé sur le clavier avec dextérité en utilisant qu’une main tout en faisant le genre de déclaration qui ne lui convenait pas.

« Dans l’incident précédent, elle a découvert l’existence de votre parent d’accueil qui vous a élevé ainsi que de votre constitution particulière. Cependant, vous pouvez toujours être dans un statu quo. Il est très probable qu’elle n’a pas fait de rapport à ses supérieurs et qu’elle cachait discrètement ces choses dans son cœur en raison de sa propre initiative. Vous devriez au moins exprimer un peu de gratitude, non ? » demanda Eruru.

« ... Eh bien, d’accord. Dites, vous vous immergez dans le travail toute la journée, est-ce si amusant ? » Voyant Eruru toujours attachée à son travail même pendant la pause déjeuner, Hisui demanda ça avec incrédulité.

Eruru avait infiltré l’école pour surveiller Rushella et la plupart du temps, elle n’interagissait pas avec ses camarades de classe.

À part Hisui, elle ne discutait même pas avec qui que ce soit. Elle ne quittait pas non plus son ordinateur pendant les pauses. Elle mangeait toujours dans la solitude.

« Disons... Pourriez-vous jouer un peu le rôle d’un étudiant, non ? » demanda Hisui.

« Demandez-vous à une diplômée universitaire de faire comme une simple étudiante ? » demanda Eruru.

« Euh, ce que je veux dire... Profitez du printemps de votre jeunesse ? » demanda Hisui.

« Assez avec les blagues sur le passé. Votre esprit a-t-il régressé au niveau de Rushella ? » demanda Eruru.

« Wôw, ça a l’air vraiment odieux, » Hisui soupira et regarda vers son siège.

À côté de là, Rushella et Mei avaient leurs boîtes à lunch disposées pendant qu’elles bavardaient par moment, lâchant de temps à autre les arguments habituels.

Comparer Eruru avec Rushella — En effet, celle qui se trouvait là-bas profitait beaucoup plus de sa jeunesse.

« Puisque vous êtes à l’école, pourquoi ne pas vous détendre adéquatement ? Au moins, faire quelque chose de plus agréable et relaxant que le travail ? » demanda Hisui.

« Ma présence ici même est déjà un travail. Ne vous inquiétez pas inutilement pour moi, » la position d’Eruru était restée ferme.

Hisui s’était également arrêté avec ses remarques irresponsables et avait tourné son regard vers la réduction de sa charge de travail.

« Cette femme m’a dit hier que la Section des Enquêtes Surnaturelles a perdu certains des objets confisqués. Était-ce lors de ce remue-ménage ? Laissez-moi vous aider à les trouver ? » demanda Hisui.

« Cela relève de mes responsabilités, donc je n’ai pas besoin de votre aide. En effet, quelques articles ont été perdus et il y a eu des dommages, mais les conséquences sont presque inexistantes. Cependant, j’ai entendu dire qu’un objet ne peut toujours pas être trouvé malgré tous les efforts, » déclara Eruru.

« Qu’est-ce que c’est ? » demanda Hisui.

« Aucune idée, » Eruru haussa les épaules pour exprimer son ignorance.

Son attitude irresponsable avait poussé Hisui à approfondir la question. « Hey hey hey, qu’est-ce que vous faites avec l’argent durement gagné par les contribuables ? »

« Je n’en ai aucune idée, » répondit Eruru. « Il s’agit d’un produit chimique qui a été confisqué à une guilde radicale dans le cadre d’une enquête sur un certain système de magie noire. C’est apparemment un liquide suspect conservé dans une bouteille... Dans un but inconnu. Il peut s’agir d’un poison ou d’une drogue, ou même de quelque chose de complètement inoffensif. »

« Quoi !? Ça sonne vraiment comme étant effrayant !? Que se passerait-il s’il sortait de là ? » demanda Hisui.

« Il est très probable que c’est déjà dehors, » répondit Eruru. « À l’origine, le personnel avait l’intention de demander à quelqu’un de l’extérieur d’effectuer une analyse approfondie, mais après ça, l’agitation provoquée par le vampire s’est produite. Le personnel transportant la bouteille était l’une des victimes. »

Eruru avait parlé avec une expression sérieuse.

Ce jour-là, en pointant son arme sur ses collègues et en apportant le salut aux humains, ses souvenirs sombres et déprimants ne pouvaient être expulsés de son cœur.

« Donc... La bouteille n’a pas été trouvée parmi les restes ? » demanda Hisui.

« En effet. Après tout, la bouteille est petite et aurait pu tomber quelque part ou être ramassée par quelqu’un... Mais c’est probablement le premier cas. Comme le contenu n’a pas été identifié, en plus de l’incident compliqué, la police n’a pas rendu cette affaire publique. Ils ont simplement demandé à quelqu’un de déposer un rapport et ils ont mis fin à l’affaire, » répondit Eruru.

« Je vois... Oh, c’est vrai, à propos de ce Fer-quel que soit le vampire..., » demanda Hisui.

« Voulez-vous dire Fergus ? Qu’est-ce qu’il a ? » demanda Eruru.

« Qu’est-il arrivé au cercueil ? » s’assurant que l’attention de Rushella n’était pas dirigée vers ce côté, Hisui se pencha de près et chuchota à Eruru.

Le cercueil avait été extrait du fond de la mer, fabriqué avec le même savoir-faire que le cercueil de Rushella — son lien avec les origines de Rushella était encore un mystère.

« La torture de Fergus... Je veux dire que l’interrogatoire m’a été entièrement confié. Je lui ai déjà posé la question et lui-même ne le sait apparemment pas, » répondit Eruru.

« Pardon ? Vous avez dit “torture” ? Avez vous vraiment dit “torture” !? » s’écria Hisui.

« Je l’ai bien dit, » répondit Eruru.

« Niez-le, d’accord ? Si vous vous êtes corrigé, alors ne l’admettez pas ! » déclara Hisui.

« Ne vous inquiétez pas. J’ai les choses sous contrôle. Un faux témoignage ne sera pas arraché de force. Bien qu’il ait été très arrogant au début, après quelques injections d’ail, il a commencé à avoir de la mousse qui sortait de sa bouche et ses yeux étaient comme morts, puis il nous a tout raconté bien gentiment, » expliqua Eruru.

« Effrayant ! Comme prévu du grand héros Kariya. Bien que je connaisse moi-même très bien les faiblesses des vampires, vous avez fait sans effort ce que je n’ai jamais pu faire. Je suis vraiment impressionné dans le respect et la crainte, très intimidé ≈, » déclara Hisui.

« Tout cela est grâce à vous, » répondit Eruru. « En le faisant se combiner avec de l’eau bénite au niveau des particules, vous m’avez aidée. Il est déjà en train de crier sur tant de choses qu’il ne pouvait pas parler très clairement. Eh bien, donnez-lui un peu de temps et ayez un peu de patience pour l’écouter raconter toute l’histoire et c’est bon. Après cela, je l’ai laissé mariner quelques jours. Il devrait être presque temps maintenant pour le sortir de là. »

Eruru avait même souri pendant qu’elle lui parlait de ça.

Les cheveux d’Hisui s’étaient dressés sur sa tête et il ne pouvait s’empêcher de s’éloigner d’elle.

« Qu’est-ce qui vous arrive ? » demanda Eruru.

« ... Rien, » répondit Hisui.

« Pour le cercueil, vous pourriez essayer de demander l’avis de Kirika-san, n’est-ce pas ? Il se trouve que j’ai ceci de Fergus et l’échantillon que vous m’avez fourni dans le passé, » demanda Eruru.

Eruru avait sorti des sachets à preuves de son sac d’école.

À l’intérieur des sacs se trouvaient des fragments extraits sur les deux cercueils.

« Oh oui ! C’est vrai. Alors, laissez-moi vous aider en m’occupant de ça. Je serai absent un moment, alors aidez-moi à surveiller Rushella, » demanda Hisui.

« S’il arrive quelque chose, je tirerai. Ne vous inquiétez pas de ça, » répondit Eruru.

« ... Effrayante, » murmura Hisui.

En cas d’urgence, Eruru n’aurait jamais hésité. C’était son style.

Alors qu’il avait un certain niveau de malaise, Hisui avait quitté la salle de classe.

Bien qu’il connaissait l’emplacement de la salle de classe de Kirika, pour être honnête, il hésitait à se rendre à l’étage d’une classe supérieure, et c’était d’autant plus le cas pour aller visiter une classe de deuxième année.

Au départ, il voulait lui demander de venir la voir à l’aide d’un SMS, mais après s’être rappelé ses responsabilités à l’école, un autre endroit était apparu comme possibilité.

« ... Laissez-moi essayer le Bureau du Conseil des Étudiants, » murmura-t-il pour lui-même.

Il avait entendu dire qu’elle travaillait souvent au bureau pendant la pause déjeuner.

Étant donné que le festival sportif approchait, elle était probablement plus susceptible d’être au bureau que dans sa classe.

Arrivé à l’étage de la salle du personnel, Hisui avait regardé les plaques au-dessus de chaque porte.

Il savait que le Bureau du Conseil des Étudiants devrait être à proximité, mais il ne s’y était jamais rendu auparavant.

« Hmm... Ah, c’est ici, » s’exclama-t-il.

Finalement, il avait trouvé la plaque qui disait « Bureau du Conseil des Étudiants ». Devant lui, c’était le lieu de travail de Kirika.

Cette pièce n’avait que la moitié de la taille d’une salle de classe normale. Sa structure était semblable à celle des salles de classe spéciales comme les laboratoires ou les salles de préparation.

Hisui était sur le point d’ouvrir la porte quand un garçon était sorti de l’intérieur de la pièce.

Le gars était assez beau. Contrairement aux traits androgynes d’Hisui, il s’agissait d’un homme plutôt classique avec un teint plus foncé et un physique musculaire.

C’était un visage que les filles trouveraient attirant, et Hisui l’avait reconnu.

Hisui s’était souvenu qu’il s’agissait du président du Conseil des Étudiants et d’un étudiant de troisième année — Il avait souvent fait des discours dans les assemblées du matin. Apparemment, comme Kirika, il était tout aussi doué en beauté et en intelligence, un étudiant en qui les enseignants avaient profondément confiance.

« Excusez-moi..., » Hisui avait essayé de lui parler, mais ne s’attendait pas à ce qu’il parte directement, l’ignorant.

« Attendez ! On n’a pas fini de parler ! » Une autre fille était sortie du Bureau du Conseil des Étudiants.

Il s’agissait de Kirika.

« Qu’est-ce que ça veut dire ? Si les questions du festival sportif ne sont pas discutées avec sérieux, vous causerez d’autres problèmes à l’avenir !? » continua Kirika.

« Je vous l’ai déjà dit, faites-le à votre façon, d’accord ? Après tout, peu importe que je sois présent ou non. Tous les autres membres du conseil le pensent également, » répliqua le président.

« Mais... pourquoi ne pouvez-vous pas faire votre travail correctement ? » demanda Kirika.

Ignorant l’arrivée d’Hisui, Kirika avait fait des reproches au président à plusieurs reprises.

« Parce que vous allez trop loin. N’est-il pas temps pour vous de le réaliser ? C’est pour ça que personne ne veut venir ici, » le président avait répondu avec impatience, ce qui avait fait que Kirika s’était tue.

On aurait dit qu’il l’avait frappée à un endroit douloureux.

« Comme avant, faites ce que vous voulez. Personne ne s’y opposera. Si vous voulez avoir mon approbation pour effectuer un rapport aux enseignants, je vous donne mon approbation. Êtes-vous contente maintenant ? » demanda le président.

« ... »

« J’ai toujours une réunion de club, donc je vais y aller, » répliqua le président.

Le président du Conseil des Étudiants avait quitté Kirika, dont la tête était baissée, et était parti par le corridor.

Hisui et Kirika étaient restés silencieux. Et enfin, Kirika avait été la première à prendre la parole.

« ... On dirait que vous avez été témoin d’un spectacle embarrassant, » déclara-t-elle.

« Non, ce n’est pas grave..., » bien qu’Hisui ait essayé de la réconforter, il soupirait dans son esprit, se plaignant qu’il n’aurait pas dû voir cette scène.

Bien qu’il avait déjà entendu des rumeurs selon lesquelles Kirika ne s’entendait pas avec les autres membres du Conseil des Étudiants, après l’avoir vu de ses propres yeux, il ne pouvait rien dire.

« Est-ce que c’est... des différences dans la direction... ? Ou des opinions différentes sur le fonctionnement... ? » demanda Hisui.

« ... À peu près tout. Pour le dire franchement, tous les autres membres du conseil semblent me détester, » Kirika avait parlé avec un abandon de soi.

Ne jamais faire de compromis, se consacrer au travail de façon altruiste, c’était clairement Kirika, et comparer ça à l’autre membre dont la motivation était faible... Il y avait un fossé décisif et insatisfaisant dans la passion envers les membres du Conseil des Étudiants.

« Que diriez-vous de parler à l’enseignant qui est le conseiller du Conseil des Étudiants... ? Même s’il y a des différends, il peut y avoir de solutions, » Hisui avait fait une suggestion pratique, mais Kirika devait sûrement y avoir déjà pensé.

Elle avait fini par se moquer de façon dérisoire. « J’en ai parlé plusieurs fois. Chaque fois, on m’a demandé de faire des compromis. Il a dit que j’étais trop têtue et que je devrais accommoder davantage les autres. Est-ce que c’est également ce que vous voulez dire ? »

Kirika tourna son regard vers lui avec une certaine hostilité.

Mais Hisui s’était simplement gratté la tête sans s’inquiéter.

« Non, je m’en fiche. Après tout, je ne connais que vous, Senpai, donc je ne me tiendrai que de votre côté, » répliqua Hisui.

« Qu’est-ce que vous racontez ? » Kirika avait été très secouée par la réponse.

Cependant, Hisui n’avait pas remarqué son rougissement.

« Euh, exactement ce que les mots disent ? Bien qu’ils aient leurs propres opinions qui pourraient être correctes, je n’ai jamais pensé à me ranger de leur côté. Je ne veux pas faire ça. En plus, vous êtes déjà si troublée. Senpai, » déclara Hisui.

« Ce n’est pas comme... si j’étais troublée..., » répondit Kirika.

Kirika bougeait ses doigts, alors que son visage devenait de plus en plus rouge.

Néanmoins, Hisui n’avait pas remarqué et avait continué. « Ce n’est pas facile pour une seule personne de devoir tout supporter. Bien qu’il soit également important d’être accommodant, cela dépend toujours de la façon dont vous voulez faire les choses, Senpai. Si vous trouvez cela difficile, alors faites des compromis. Si vous trouvez le compromis encore plus difficile, gardez les choses comme elles sont. En tout cas, je ne vais pas vous détester pour ça, Senpai. »

« Que voulez-vous dire par là... !? » s’exclama Kirika.

« ... ? En gros, ce que j’ai dit..., » répondit Hisui.

Kirika se pencha soudainement, provoquant la retraite d’Hisui.

Bien qu’elle ne se soit pas approchée aussi près que Rushella, elle était encore assez près pour le mettre mal à l’aise.

« Quoi qu’il en soit, j’ai déjà reçu beaucoup d’aide de votre part, donc si vous pensez que je peux vous être utile, cela ne me dérange pas de faire des corvées bizarres... Les autres peuvent aussi..., » déclara Hisui.

« Je n’ai besoin de personne d’autre que vous..., » répondit Kirika.

Cette dernière phrase rendit Hisui vraiment perplexe.

« Eh bien, si c’était Rushella, alors elle causerait certainement plus d’ennuis qu’elle apporterait en aide, Sudou pourrait gâcher les choses si elle utilisait une force trop importante, je ne veux pas déranger Kariya pendant la journée, et on peut mettre Touko-san de côté... Eh ! Est-ce la raison qui fait que je suis le seul qui reste ? » demanda Hisui.

« ... Vous comprenez bien. Donc c’est mieux si c’est vous qui m’aidiez. L’année prochaine, j’ai l’intention de participer à l’élection du président du Conseil des Étudiants. Si je suis élue, je vous laisserai rejoindre le Conseil des Étudiants. »

« Oh non, c’est bon. C’est trop gênant, » répondit Hisui.

« Silence ! J’ai déjà pris ma décision. Oui, cela me convient parfaitement..., » après avoir dit ça, Kirika hochait la tête avec satisfaction.

En voyant Hisui surpris, Kirika lui demanda pourquoi il était venu jusqu’ici. « ... Alors, de quoi avez-vous besoin ? Vous avez quand même fait des pieds et des mains pour me voir. »

« Oh ~ ~ la dernière fois, le cercueil de ce vampire était assez semblable à celui de Rushella. Je me demandais si je pouvais vous demander votre avis ou obtenir de l’aide pour cette investigation... Mais en vous voyant si occupée, oublions tout ça, » déclara Hisui.

« Pas du tout ! Vous êtes le bienvenu, » répondit Kirika.

En disant cela, Kirika avait arraché les sacs en plastique de la main d’Hisui.

« Oh, mais..., » commença Hisui.

« J’ai déjà dit que c’est bon pour moi. Mais ne vous faites pas trop d’espoirs. Que diriez-vous de... ce samedi... ? Voudriez-vous venir chez moi ? » Kirika leva les yeux et lui demanda cela.

Son attitude avait soudainement changé de 180 degrés.

« ... Avez-vous déjà prévu quelque chose ? » demanda Kirika.

« Rien, je crois..., » répondit Hisui.

« Alors, venez chez moi. Et aussi, ma grand-mère est finalement revenue. En ce qui concerne ces fragments et l’affaire concernant Rushella... Elle devrait pouvoir répondre à beaucoup de vos doutes. Êtes-vous aussi... intéressé, n’est-ce pas ? » demanda Kirika.

« Eh bien... Je suppose que..., » balbutia Hisui.

Aller chez une fille au cours d’un jour libre — bien qu’Hisui se sentait un peu résistant, mais étant donné qu’il avait des affaires légitimes à y faire, il n’avait pas le temps d’hésiter.

« Alors... c’est décidé. Très bien, je vais également préparer un agent de blocage de la lumière. Vous le rapportez chez vous quand vous viendrez en visite, » déclara Kirika.

Kirika semblait trouver une raison d’accroître la légitimité de la visite.

Bien qu’Hisui se sentait reconnaissant à l’intérieur, il ne voulait pas trop déranger les autres.

« Vous n’avez vraiment pas besoin de faire tout ça. Je suis sûr que vous êtes très occupée, » déclara Hisui.

« Cela ne me demandera pas beaucoup d’efforts. J’ai entendu parler de Kariya-san, il semble que Rushella-san est très enthousiaste à l’idée de participer au festival sportif ? Alors, n’est-ce pas nécessaire ? » demanda Kirika.

« Eh bien... Je suppose que..., » balbutia Hisui.

« Alors, arrêtez de trouver des excuses. Samedi après-midi, c’est bien, n’est-ce pas ? Je vous contacterai plus tard au sujet de l’heure et de l’endroit précis, » répondit Kirika.

« ... D’accord, » répondit finalement Hisui.

« ... Alors, on se voit samedi, » tout cachant une expression emplie de timidité, Kirika était partie après lui avoir parlé.

Pendant son départ, sa démarche était presque une danse.

Bien que le malaise d’Hisui n’ait pas été complètement apaisé, la cloche avait sonné la fin de la pause déjeuner et il n’avait pas eu d’autre choix que de se rendre sur les lieux pour aller tout remettre en ordre.

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Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre !

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