Chapitre 4 : Camp d’entraînement du printemps
Partie 4
Hisui allait se retourner afin de voir ce qui s’était passé, mais la douce sensation de quelque chose qui se pressait sur son dos le figea sur place.
Puis de souples bras s’étendirent vers l’avant depuis derrière lui, lui enlaçant la taille.
De plus, une douce haleine soufflait à son oreille.
« Excuse-moi ~ Sudou-san ? » demanda Hisui.
« Oh, mon Dieu ! T’es-tu rendu compte que c’était moi simplement en raison de la sensation de mon étreinte ? » demanda Mei.
« Il y a seulement toi qui ferais une telle chose ! Et depuis où es-tu sortie pour arriver ainsi ? » demanda Hisui.
« Pendant tout ce temps, je me suis plaquée contre le plafond en utilisant seulement la friction statique et la puissance musculaire. Je me suis maintenue ainsi contre le mur, mais c’est tellement fatigant ❤ ! » répondit Mei.
« Qu’y a-t-il avec cette puissance terrifiante et cette persistance qui sont tiennes ? » demanda Hisui. « Pourquoi dois-tu utiliser ta force artificielle dans les pires endroits possible !? »
Dans le passé, la créature de Frankenstein, née dans un laboratoire froid et stérile, avait envahi en raison de la haine, la vie de son créateur avec une férocité qui aurait fait honte aux harceleurs modernes. Et maintenant dans différents temps et lieux, la persistance de ces créatures semblait avoir été redirigée vers la procréation.
Ici, dans cette salle de bain, les deux individus étaient totalement nus.
« J’ai tant attendu, attendant le moment même où toi, Hi-kun, tu te déshabillerais de toi-même... ! » déclara Mei. « Enfin, veux-tu bien accepter ton destin !? »
« Cela devait être ton objectif depuis le début..., » répondit Hisui. « Cela pourrait-il être possible que la sorcière était à mes côtés pendant tout ce temps !? »
« Hi-kun, tu es tellement bête... Toutes les femmes sont des sorcières, ne le savais-tu pas ? » tout en disant ça, Mei pressa son corps encore plus fortement contre lui.
Hisui pouvait sentir ces fruits extrêmement rebondissants et lourds contre son dos.
Puis, mobilisant tous les nerfs présents dans son corps afin de couper les sensations ressenties dans son dos, il avait banni cette chaleur diabolique de son esprit.
C’était vide.
Il n’y avait plus rien sur son dos.
Par conséquent, il n’y avait rien de pressé contre lui.
« Ah, arrête, Hi-kun, arrête de bouger..., » déclara Mei. « Tu te frottes contre mes mamelons, peux-tu les sentir là... »
« De quoi parles-tu, Sudou-san... ? » demanda Hisui. « Je ne ressens rien, tu sais ? Ça doit être mon imagination, mais j’ai l’impression de ressentir un peu de douceur et de chaleur sur mon dos, mais cela doit être quelque chose comme des petits pains à la viande, n’est-ce pas ? Il semble qu’il y ait quelque chose d’un peu dur en leur centre, cela doit être ça, des pois au sommet du shumai, non ? Décidément, cela ne peut pas être cette chose que les bébés sucent, n’est-ce pas !? »
« ... Eh bien, n’es-tu pas pleinement conscient de ça ? Hey, ne m’ignore pas comme ça... C’est tellement injuste, » déclara Mei.
La main de la tentatrice Mei avait atteint la zone entre les jambes de Hisui. Avec tout son corps nu à l’exception de la serviette couvrant cet endroit, Hisui avait à peine réussi à maintenir sa dernière ligne de défense.
La magnifique main mince et pâle de Mei caressait la main de Hisui qui gardait désespérément la serviette en position.
« Sérieusement... Tu te retiens bien trop désespérément. Hi-kun, laisse ton sang remplir cette zone... Et transforme-toi pour passer en mode Anti-Drac, est-ce ainsi... ? » demanda Mei.
« Arrête d’utiliser la constitution particulière de mon corps pour faire des blagues salaces..., » répliqua Hisui.
« Ce petit gars est aussi timide que son maître !! Face à une situation aussi soudaine, il ne sait pas comment réagir ! » déclara Mei.
Avec l’autre bras de Mei fermement enroulé autour de sa taille, Hisui ne pouvait pas s’échapper même s’il essayait. La force d’un bras humain artificiel était complètement différente de ce que cette diabolique peau souple suggérerait. S’il offrait la moindre résistance, il était alors très probable qu’il perdrait instantanément deux ou trois côtes.
« Eh... N’est-il pas temps que tu cesses toutes résistantes !? » demanda Mei.
« Arrête avec ça... Et ne souffle pas dans mon oreille ! Ah, ahhhh je t’ai dit d’arrêter ça... Ne mords pas le lobe de mon oreille..., » déclara Hisui.
Déjà en tenant le lobe d’oreille d’Hisui dans sa bouche, Mei avait continué à légèrement le mordre. Les lèvres et la langue de Mei avaient habilement joué avec le lobe de l’oreille, faisant progressivement disparaître la conscience de Hisui.
« Je l’ai déjà dit, je suis la poupée gonflable équipée de quarante-huit modes de plaisir différents..., » déclara Mei. « Face à ma légère morsure diabolique, ta conscience s’envolera bientôt jusqu’aux firmaments... »
« Je te l’ai dit, la déclaration que tu viens de faire est une insulte envers tes ancêtres humains artificiels..., » la voix de protestation de Hisui était déjà extrêmement faible.
Alors qu’elle sentait que sa victoire était à portée de main, Mei avait commencé à prendre des mesures plus intenses.
Puis, faisant glisser du savon à travers son décolleté, elle avait généré une grande quantité de mousse.
Puis, elle avait utilisé ses seins recouverts de bulles savonneuses afin de se frotter contre le dos de Hisui.
« Comme je le pensais, les jeux dans la salle de bain doivent être faits ainsi ❤, » déclara Mei. « Mes superbes compétences, qui surpassent de loin celles des dames de massage, on dirait que tu les apprécies beaucoup ! »
« ... ! »
Il s’agissait probablement de l’une de ses quarante-huit modes de plaisir. En effet, il se sentait extrêmement bien là. C’était insondable et agréable.
Alors que la mousse de savon et les seins exécutaient une symphonie d’extase, deux protubérances se frottaient contre lui de temps en temps, jouant une note grave, et Hisui ressentait ça comme des éclairs traversaient son dos.
Ce n’est pas bon.
Ce n’est pas bon... ce n’est pas bon... Ce n’est pas bon... Ce n’est pas bon... Ce n’est pas bon... Ce n’est pas bon..., ce n’est vraiment pas bon du tout !
En utilisant les restes de sa santé mentale, Hisui tendit la main vers l’évier. Puis, tournant le robinet au maximum, il avait commencé à le remplir,
Après ça, il avait envoyé toute l’eau vers le visage de Mei se trouvant derrière lui.
« Ah, c’est si froid ! » s’écria Mei.
Surpris par l’attaque soudaine, Mei avait finalement relâché Hisui.
Puis, profitant de l’occasion, Hisui ouvrit la porte de la salle de bain et tenta de s’échapper.
Cependant, Mei avait étreint la taille d’Hisui par-derrière, le traînant vers l’arrière. Seul le haut de son torse avait réussi à franchir la porte, mais il n’y avait pas d’échappatoire pour lui.
« Attends un peu, Hi-kun... Est-ce que tu essayes de déshonorer une fille !? » demanda Mei.
« Pourquoi ne prends-tu pas en compte d’abord ma propre honte !? Hé ! Que quelqu’un se dépêche et me sauve ~~ ! » Hisui avait abandonné sa fierté et avait directement crié pour avoir de l’aide.
À sa grande surprise, ses renforts avaient fini par arriver assez rapidement.
Cependant, Hisui avait immédiatement regretté sa décision hâtive.
« Quoi !? Est-ce que la sorcière nous a poursuivis jusqu’à votre domicile !? » demanda Eruru.
« Que se passe-t-il !? » demanda Rushella. « Je venais juste de faire une courte pause, et maintenant, il y a une telle situation ! »
Rushella et Eruru avaient ouvert la porte de la zone intermédiaire où l’on se changeait, et elles s’étaient précipitées à l’intérieur de la salle de bain.
Les héroïques sauveuses étaient arrivées en toute hâte, mais elles se figèrent à la vue d’un Hisui nu qui était étalé sur le sol à l’entrée de la salle de bain.
Heureusement, son torse était toujours dans la salle de bain, donc elles ne voyaient pas tout... mais les deux filles s’étaient immédiatement rendu compte que c’était Mei qui était à l’intérieur et qui tirait le corps d’Hisui.
« Ah, excusez-moi, mes deux héroïnes, mais permettez-moi d’expliquer..., » déclara Hisui.
« Hi-kun m’a demandé de l’aider afin de lui laver le dos, c’est pourquoi je..., » Mei avait soudainement agi d’une manière plutôt docile et elle avait maladroitement croisé ses doigts.
Hisui avait instantanément pâli en entendant ça.
« Je lui avais dit que j’étais gênée de faire ça, mais il a tellement insisté..., » continua Mei.
« Hein !? ... C’est quoi ce mensonge ? Comme si quelqu’un te croirait..., » déclara Hisui.
Elles le croyaient...
Sans changer d’expressions, Rushella avait sorti son épée courte préférée et elle s’était placée en position. Eruru avait sorti son pistolet sacré anti-vampire, Argentum, et avait enlevé la sécurité.
« Hé, attendez une seconde, n’est-ce pas trop étrange !? » demanda Hisui. « C’est ma virginité qui est en danger ici ! Vous ne pouvez pas comprendre ce genre de situation ! Hey, pourquoi ne parlez-vous pas ? Pourquoi êtes-vous si inexpressives !? Calmez-vous et arrêtez-vous ! Ne faites pas ça, arrêtez-vous maintenant... ! »
Avant que l’eau du bain ne se soit refroidie, Mei avait déjà quitté la scène.
Après cela, dans une baignoire qui était assez grande pour contenir deux ou trois personnes, flottait le corps d’un garçon qui ressemblait au cadavre d’un noyé. Il s’agissait d’Hisui qui avait été longuement battu et qui avait maintenant son visage entièrement meurtri.
Le sang provenant de ses blessures avait teint le rouge du bain, soulignant la fin tragique qu’il avait connue.
Hisui Kujou, conformément à son nom [1], avait été submergé dans de l’eau teinte d’écarlate en raison de l’addition de sang frais à ce bain.
Notes
- 1 Kujou Hisui (紅城緋水) : Le kanji de son nom, ku (紅) et hi (緋) signifient la couleur rouge/écarlate, tandis que 水 signifie eau.