Kuma Kuma Kuma Bear – Tome 4 – Chapitre 90

***

Chapitre 90 : L’ours élimine les bandits

Grâce au numéro d’ours meurtrier de Kumayuru, les deux guetteurs nous avaient indiqué l’emplacement de la cachette. Maintenant, que faire d’eux ?

Alors que je réfléchissais, Blitz et les autres étaient apparus. Ils semblaient avoir beaucoup de mal à gravir les pentes raides. Glimos était la pire, avec son épée géante. Le soulagement les avait envahis en me voyant.

« Yuna, vous allez bien ? », demanda Rosa.

« Je vais bien. »

« Comment ça s’est passé !? »

« C’était des bandits. »

Le groupe regarda les hommes coincés sous Kumayuru.

« J’ai obtenu d’eux l’emplacement de la cachette, j’avais donc l’intention de m’y rendre maintenant. Que devrions-nous faire avec ces deux-là ? »

« Ce n’est pas comme si on pouvait les emmener avec nous, et on ne peut pas non plus les laisser ici. », pensa Rosa

« Dans ce cas, pourquoi ne pas creuser un trou et les enterrer ? »

On pourrait juste les déterrer plus tard.

« S’il vous plaît, non ! »

« On vous a dit l’emplacement, n’est-ce pas ! N’est-ce pas ? ! »

« Ehh, ça va aller. On va s’assurer que vos têtes sortent du sol. » Mais si on les oublie, ils seront coincés là pour le reste de leur vie incroyablement courte.

« Je vais rester derrière », dit Glimos après avoir finalement repris son souffle.

« Cette épée fait de moi un poids mort. Je vais prendre ces deux-là et attendre en bas. »

Elle tira une corde de son sac à objets et commença à attacher les voleurs.

J’avais hoché la tête : « Bien. Après tout, s’ils mentent, nous devrons les interroger à nouveau. »

« Dans ce cas on compte sur toi, Glimos. Si on ne revient pas, préviens la guilde. », dit Rosa

Glimos acquiesça docilement aux instructions de Rosa. Je me demandai quand j’avais entendu Blitz prendre la peine de donner lui-même un ordre pour la dernière fois.

Nous avions laissé les deux captifs entre les mains de Glimos et nous nous étions dirigés vers la cachette des bandits.

Il semblerait qu’ils utilisaient beaucoup le chemin, il ressemblait presque à une piste d’animaux maintenant. Une fois que nous serions dans la direction générale, je pourrais utiliser ma compétence Détection et Kumayuru pourra réduire la distance.

« Quand même, vous savez, j’étais assez surprise qu’il y ait des gars ici. », dit Rosa

« Tout ça grâce à mon ours ! »

Je n’allais quand même pas leur parler de la compétence de détection. Eh bien, Kumayuru avait aidé, donc ce n’était pas vraiment un mensonge.

« Je veux aussi un ours… » Ran fit un câlin envieux à Kumayuru.

Hm. Bonne chance avec ça.

Après avoir voyagé un peu plus longtemps, plusieurs dizaines de signaux humains apparurent, étonnamment proches. C’était ça.

« Nous sommes juste en train d’avancer. Vous êtes sûre que c’est le bon endroit ? », dit Blitz, l’air anxieux.

« C’est bon. Nous avons mon ours. Maintenant tout ce qu’on doit faire c’est se rapprocher. »

Je les avais après tout déjà localisés.

« Mais il y a une chance que les bandits que vous ayez attrapés aient menti », dit Blitz.

Bon sang, c’est une telle douleur. Kumayuru, s’il te plaît. Et puis, comme s’il avait entendu mes pensées, Kumayuru réagit.

« On dirait que mon ours les a trouvés. »

« Vraiment ? »

« Oui. Et ils sont proches. Avez-vous besoin d’une pause ? »

Je n’en avais pas besoin vu que j’avais chevauché Kumayuru tout le temps.

« Je vais bien. »

« Je vais bien aussi. »

« Je peux aussi continuer. »

Cool. J’avais décidé de continuer à avancer. Kumayuru aplatit la végétation et tous les trois suivirent son sillage. Les signaux se rapprochaient.

« Je crois qu’on y est presque. Ne faites pas de bruit. »

Les trois derrière moi hochèrent la tête en silence. Nous avions balayé la végétation et avions vu un espace dégagé avec, plus loin, l’entrée d’une grotte. Une dizaine de gars paressaient devant la grotte, avec un groupe de femmes qui leur servaient à boire en plein milieu de la journée. C’était exactement comme nos deux prisonniers m’avaient dit.

Les femmes étaient probablement les captives des bandits. Ugh. Quand j’avais utilisé ma compétence Détection pour vérifier, il y avait aussi des signaux à l’intérieur de la grotte. J’aimerais pouvoir savoir par magie si cela signifiait plus de prisonniers ou plus de problèmes.

« Alors, c’était vraiment le bon endroit. »

« On dirait qu’ils ont aussi des otages. »

« Que devons-nous faire ? »

« Je peux m’occuper d’eux toute seule, », avais-je dit.

« Yuna, ce n’est pas le moment de s’amuser. »

« Les otages sont synonymes de problèmes, Yuna. »

« Je pense que notre seule option est de les prendre par surprise. »

Tous les trois parlaient à voix basse et rapidement. Le plus gros problème était les femmes qu’ils avaient capturées. Et en plus de cela, il y avait les signaux dans la grotte. Tôt ou tard, ils remarqueraient que leurs guetteurs n’étaient pas revenus. Nous n’avions pas beaucoup de temps.

« Devrions-nous appeler Glimos ? »

« Il lui faudra du temps pour arriver ici. »

« Alors que devrions-nous faire ? »

C’était inutile. Peu importe combien ils bavardaient tous les trois, ils n’allaient rien trouver.

« Si c’est trop pour vous, je peux vraiment y aller toute seule. Ce n’était pas une blague. »

Je voulais me dépêcher et rentrer. N’avais-je pas un repas qui m’attendait ? J’avais ordonné à Kumayuru de commencer à bouger…

« Attendez, Yuna. Parlons-en. »

Non.

Kumayuru et moi avions sauté dans la clairière. C’était à ce moment-là qu’il m’était venu à l’esprit que, juste peut-être, ce genre de chose était la raison pour laquelle j’étais toujours mauvaise quand je jouais dans un groupe plutôt qu’en solo. Il y avait beaucoup trop de choses à penser.

« C’était quoi ça ! »

« Un ours ! »

« C’est un ours ! »

Des points pour la précision, les gars. J’avais sauté de Kumayuru et, dès que mes pieds avaient touché le sol, j’avais créé une fosse profonde sous quatre des voleurs qui se tenaient plus loin des femmes. Ils étaient tombés. Ils allaient probablement être blessés une fois qu’ils auraient touché le fond, mais ils avaient de la chance que je ne les aie pas tués.

« Kumayuru ! Ne laisse personne s’échapper ! »

J’aurais préféré que Kumayuru protège les femmes emprisonnées, mais je ne voulais pas que ça les effraie.

« Qui diable êtes-vous ? »

Le reste des hommes vacillaient ensemble en se levant lentement, car ils avaient bu toute la journée comme des idiots. Au moment où ils s’étaient regroupés et éloignés des femmes, j’avais lancé des tirs comprimés sur eux. Ils les avaient fait propulser en retour avant de les faire tomber dans des fosses.

« Yuna, derrière toi ! »

Je m’étais retournée. Une boule de feu s’était précipitée vers moi. J’avais immédiatement tendu ma main gauche, celle de l’ours blanc, vers la boule de feu et… le feu disparu. Trois hommes se tenaient devant moi, des bâtons à la main. Ils avaient essayé de m’envoyer de la magie, mais je l’avais déviée sur le côté et j’avais envoyé un tir comprimé sur leurs têtes. Ce n’était pas difficile, vu que j’avais la correction de cible, et que le tir était en plus invisible. L’esquive était presque impossible.

« Kumayuru, tu peux ? »

S’ils pouvaient utiliser la magie, ils pourraient probablement sortir du trou.

Il restait donc trois hommes.

« Qui êtes-vous supposés être !? »

Ils s’étaient rassemblés en un seul endroit et m’avaient appelée, tenant un otage dans leurs griffes.

Il était probablement mieux de foncer. Si je les laissais monologuer, les autres bandits pourraient se reprendre. Et puis il y avait la grotte… La grotte m’inquiétait.

Je n’avais donc pas répondu, mais j’avais juste lancé des tirs comprimés sur les deux hommes qui avaient tourné leurs épées vers moi, les envoyant voler. Maintenant, il ne restait plus qu’un seul homme.

« Quo — »

L’homme avec l’épée tenue près de la femme avait juste… cligné des yeux pendant un moment. Maintenant… renforcement de la magie ! J’avais réduit la distance entre nous et j’avais attrapé l’épée de l’homme avec ma main en forme de marionnette d’ours blanc. J’aurais pu simplement lui donner un coup de poing, mais je ne voulais pas risquer de faire tomber l’épée sur la femme.

« Lâche-moi ! »

L’homme avait essayé de forcer, mais l’épée n’avait pas bougé.

« Espèce de monstre ! »

Pas de blague. Juste un coup de poing au visage avec ma marionnette d’ours noir maintenant que j’avais l’épée plus fermement en main. Celui-ci vola.

« Vous allez bien ? »

J’avais appelé la femme captive. Tremblante, les yeux pleins de larmes, elle avait juste hoché la tête. Elle tremblait à cause des méchants, non ? Pas que ça ait beaucoup d’importance de toute façon — c’était fini. J’étais la seule à rester debout. Toutes les femmes semblaient aller bien, et Blitz et les autres coururent vers les femmes et les rassurèrent.

« Yuna, vous n’êtes pas blessée !? »

Rosa courut alors vers moi.

« Je vais bien. »

« Vous allez vraiment bien ? On aurait dit que vous aviez été frappée par la magie. »

Mais je l’ai déviée avec ma marionnette ours blanc. C’est bon.

« Ça ne va pas me faire de mal. Alors… pourriez-vous vous occuper des bandits et des femmes ? »

Ce fut à ce moment-là qu’ils sortirent de l’intérieur de la grotte. Plusieurs d’entre eux, tous de grands guerriers à l’air féroce. L’homme qui se tenait au centre dégageait des vibrations étranges. Il maniait une épée massive et une cicatrice en toile d’araignée traversait son visage.

« Qu’est-ce qui se passe ici !? »

L’homme à la cicatrice regarda la situation autour de lui et hurla.

« C’est vous qui êtes responsable de tout ça !? »

Il ne me regardait pas moi, mais Blitz et les autres.

« Êtes-vous... Blitz ? Et Rosa. »

Est-ce qu’ils se connaissent ?

« Omos, c’est toi ? Que fais-tu ici, canaille !? », demanda Blitz.

« Je travaille. »

« Tu travailles !? »

« J’ai bégayé ? J’attaque les voyageurs sur cette route, je vole leur argent, et je prends leurs femmes — facile. »

« Qui est-ce ? », avais-je chuchoté à Rosa.

« Un aventurier que nous avons rencontré il y a un petit moment dans une autre ville. Il est puissant, mais c’est une vieille brute égoïste et sexiste. Personne ne pouvait le supporter assez pour travailler avec lui, alors il a disparu de la ville. Malgré tout, je n’aurais jamais pensé qu’il se tournerait vers le banditisme. »

« Le banditisme ? Comment osez-vous ? C’est un travail d’aventurier ! J’ai reçu une demande formelle du maître de la guilde du commerce. », dit-il en montrant les dents.

« De la guilde du commerce ? »

Je ne m’attendais pas à un truc comme ça.

« Tu vas vraiment nous faire croire ça ? », dit Blitz en ricanant, se tenant droit devant lui.

« Qu’est-ce que ça peut faire ? Tu vas mourir, mon garçon, et tes femmes me serviront à boire au soleil. »

Il fit éclater un rire cruel et hargneux.

« Bête répugnante ! », cria Rosa.

« Jolie jeune fille. Quand je pense que le destin nous a fait nous rencontrer à nouveau. », dit Omos avec un mince sourire en coin.

Il s’était alors léché les lèvres.

« Quelle chance pour moi ! »

Blitz sortit sa lame, et… l’homme balafré nommé Omos vola.

Parce que je l’avais frappé. Il fallait simplement que je frappe sa tête, et en plus, ses jacassements me tapaient sur les nerfs. J’avais sauté sur lui et je l’avais frappé à nouveau. Et encore. Je m’étais acharnée sur son visage noir et bleu pendant un moment, mais je n’avais pas réussi à le rendre inconscient.

« Espèce de salaud ! »

Coup de poing d’ours, coup de poing d’ours, coup de poing d’ours, coup de poing d’ours !

« Va-t’en ! », gémit-il. Il tendit sa main vers moi.

Prenant sa critique en considération…

Coup de poing d’ours, coup de poing d’ours, coup de poing d’ours, coup de poing d’ours !

« St-Stop… »

Nah.

Coup de poing d’ours, coup de poing d’ours, coup de poing d’ours, coup de poing d’ours !

Son visage ressemblait à quelque chose qu’un cours de céramique amateur aurait jeté. Il avait essayé de tendre sa main vers moi à nouveau… et je l’avais repoussé et j’avais continué à frapper. La main de l’homme était tombée mollement sur le sol.

« Ahh, ça fait vraiment du bien. »

J’avais fait craquer mes articulations et je m’étais levée. Oh. Huh. Blitz, les voleurs qui étaient sortis de la grotte, et les femmes captives me regardaient tous.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? »

« Qu’est-ce qui ne va pas ? », balbutia quelqu’un.

« Vous vouliez aussi vous en prendre à lui ? On ne peut plus vraiment voir son visage, mais il y a d’autres morceaux. Allez-y. Je veux dire, ne le tuez pas, mais allez-y. On l’interrogera plus tard. »

« Vous vous êtes retenue… »

Rosa semblait consternée à la vue du visage de l’homme. On dirait qu’il avait pu avoir quelques cicatrices de plus ? C’était bien pour lui. Quelque chose pour tenir compagnie à la plus grande cicatrice.

De plus, une chose qu’il avait dite m’avait marquée : le maître de la guilde commerciale lui avait demandé de faire ça. Les aventuriers qui m’avaient attaquée à l’auberge avaient également dit la même chose. À ce stade, je commençais à me demander si l’homme avait même fait venir le kraken.

« Alors, vous allez entrer tranquillement ? Ou vous voulez finir comme lui ? », avais-je demandé au reste des gorilles qui étaient sortis de la grotte avec Omos.

Les bandits avaient regardé le visage d’Omos. Les bandits m’avaient regardée. Les bandits avaient regardé le sol, puis y avaient jeté leurs armes.

« Avez-vous d’autres amis dans la grotte ? », avais-je dit.

« Non. Juste d’autres femmes. »

Nous avions sauvé les femmes de la grotte, et récupéré un tas de biens volés pendant que nous y étions. Il semblerait qu’ils avaient des chevaux et des voitures au pied de la montagne, alors on s’en était servi. On avait ligoté tous les bandits, on les avait jetés dans un chariot et on était repartis vers le port.

« On n’a vraiment rien fait », dit Ran.

« Ouais, et je n’arrive pas à croire qu’Omos soit tombé aussi facilement », dit Rosa.

Omos était conscient, mais incapable de bouger. Il avait essayé de faire du bruit une fois qu’il s’était réveillé, j’avais donc utilisé la magie du vent pour le lancer dans le ciel et le laisser frapper le sol plusieurs dizaines de fois, en mettant un coussin d’air sur le sol pour qu’il ne meure pas, bien sûr. Quand il s’évanouissait, je l’aspergeais d’eau et le réveillais. Il m’avait suppliée de le tuer, ce qui était amusant, mais je n’allais pas le laisser s’en tirer à bon compte. Il y avait une tonne de choses que je devais obtenir de lui, et il devait finalement répondre de ses crimes… mais pas à moi. Aux femmes qu’il avait capturées et réduites en esclavage, aux familles des gens qu’il avait massacrés, et aux habitants affamés de la ville.

Nous avions récupéré Glimos sur le chemin du retour, et quand nous étions rentrés dans la ville, l’homme qui gardait la porte courut vers nous.

« C’est… »

Il avait l’air surpris de nous voir. Et les femmes kidnappées. Et les bandits ligotés.

« Nous avons attrapé tous les bandits. Nous sommes venus le signaler au maître de la guilde des aventuriers. », dit Blitz.

Et le voilà qui se comporte à nouveau comme un chef. Et ben.

« Je vais le signaler immédiatement ! »

Le garde courut vers la guilde des aventuriers. Pendant qu’il faisait ça, nous avions aidé les femmes capturées à descendre du chariot. Elles avaient pleuré ensemble, s’étaient serrées l’une contre l’autre. Je pouvais imaginer ce qu’elles avaient traversé, mais je ne savais pas vraiment ce que je pouvais leur dire. En plus du traitement réservé aux bandits, il aurait dû y avoir les autres personnes avec qui elles avaient quitté le port maritime — maris, parents, enfants.

Et il n’y en avait pas. Plus aucun. Alors je n’avais rien dit, même si elles avaient continué à me remercier.

Ce n’était pas le Japon ou un jeu vidéo, mais un monde fantaisiste. Un monde. Je ne pouvais pas l’oublier.

Après un moment, Atola et un employé de la guilde étaient passés.

« Yuna ! Vous les avez donc vraiment appréhendés !? »

« Avec l’aide de Rosa et des autres. »

« On n’a pourtant vraiment rien fait », dit Rosa, mais ce n’était pas vrai. Ils avaient ligoté les bandits, pris soin des femmes kidnappées et conduit le chariot. Ce n’était pas comme si je pouvais faire tout ça.

« Vous vous moquez de moi. Ce sont les bandits que vous avez capturés ? »

Atola regarda fixement ceux qui étaient dans la voiture.

« Vous les reconnaissez ? »

« Ce sont des aventuriers de notre port maritime. J’étais certaine qu’ils avaient fui à cause du kraken, mais… Des bandits. C’est honteux. », dit-elle en crachant au sol.

Les anciens aventuriers avaient fixé le sol d’un air absent, loin du regard d’Atola.

« Nous avons entendu quelque chose d’intéressant de la part de ces types que nous avons attrapés », avais-je dit.

« Quelque chose d’intéressant ? »

Je lui avais parlé du maître de la guilde commerciale.

« C’est très intéressant. J’ai moi-même aussi découvert pas mal de choses. »

Atola souriait, mais sourire était tranchant et courroucé.

***

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

Un commentaire :

  1. Merci pour le chapitre

Laisser un commentaire