Histoire bonus : Les trois filles visitent la capitale (1)
Parce que Mlle Noir m’avait invitée à sortir, j’étais sortie avec Mlle Noir et Mlle Misana. J’avais essayé d’inviter Yuna, mais elle avait refusé. Je me demande si je vais pouvoir le supporter. Ughhh, ça me rendait nerveuse.
J’étais en train de mijoter sur le canapé, en attendant le moment venu, quand Yuna mit de l’argent sur la table. Elle m’avait dit que j’aurais besoin d’argent si je faisais du tourisme dans la capitale, alors je devrais l’apporter.
Elle avait raison de le dire, faire du tourisme dans la capitale coûtait de l’argent. Nous pourrions manger quelque part. J’avais déjà reçu de l’argent de ma mère, mais Yuna avait dit que, puisqu’elle m’avait invitée à la capitale, elle paierait pour tout.
C’était juste que Yuna m’avait donné beaucoup d’argent. Je pensais que c’était parce qu’elle me faisait confiance, mais je pensais que c’était trop. Elle m’avait dit que je pouvais l’utiliser comme je voulais, mais que je ne pouvais pas utiliser autant d’argent.
Je voulais lui dire : « Yuna, tu peux le récupérer. C’est trop bizarre. » Finalement, je n’avais pas pu dire non et j’avais fini par le prendre. J’aimerais m’assurer d’en dépenser le moins possible.
Quand j’avais quitté Yuna, j’étais allée seule à la résidence de Mlle Noir. Quand j’étais arrivée chez elle, la bonne m’avait saluée en me faisant un salut très poli. J’avais aussi automatiquement incliné la tête et dit bonjour en retour. Je n’arrivais pas à m’habituer à cela, peu importe le nombre de fois que cela se produisait.
« Fina, bienvenue. »
« Bonjour, Mlle Noir. »
« Une fois que Misa sera là, nous partirons. »
Une fois que j’étais arrivée, nous n’avions pas eu à attendre très longtemps pour que Mlle Misana vienne.
« Mes très chères Noa et Fina, bonjour. »
« Mlle Misana, bonjour. »
« Misa, bonjour. Alors, on y va ? » dit Lady Noir.
Je me demandais toujours où nous irions. Même si Yuna m’avait donné de l’argent, je ne voulais vraiment pas aller dans un endroit qui coûterait cher.
« Chère Noa, où allons-nous aller ? » demanda Mlle Misana.
« Je connais un endroit où nous irons, mais y a-t-il des endroits où vous aimeriez aller ? »
Je ne savais pas quoi dire quand elle m’avait demandé où je voulais aller. Je ne savais pas ce qu’il y avait dans la capitale, donc je ne savais pas où je voulais aller. Je pensais qu’une promenade dans la capitale me suffirait, mais je n’étais pas sûre que ça marcherait. S’il y avait bien un endroit où je voulais aller, c’était le château. Je savais que vous ne pouviez pas y entrer, mais je voulais voir le château de l’extérieur. Je ne pouvais pas le dire à voix haute, alors j’avais retenu mes mots.
« N’y a-t-il pas un endroit où vous voulez aller tous les deux ? »
« En fait, où pensais-tu aller ? » demanda Mlle Misana.
« C’est encore un secret. »
Il semblait que Mlle Noir ne voulait pas nous dire où elle voulait aller. Quand je vis Mlle Noir sourire, je m’étais sentie nerveuse. J’espérais que ce serait un endroit où je n’aurais pas mal au ventre en y allant.
« Je suis déjà venue à la capitale plusieurs fois. C’est ta première fois à la capitale, n’est-ce pas, Fina ? N’y a-t-il pas un endroit où tu aimerais aller ? » me demanda Mlle Misana. Qu’est-ce que je devais faire ?
Elles me regardaient toutes les deux, j’avais donc décidé de me confesser.
« Je voudrais voir le château de près… »
« Le château ? »
« Oui, j’espérais voir le château quand je suis arrivée dans la capitale. »
Après avoir répondu honnêtement, Mlle Noir réfléchit un peu et hocha la tête.
« Dans ce cas, voyons d’abord le château. »
« Es-tu sûre ? »
« Je l’ai déjà dit, nous faisons cela pour devenir des amies plus proches, donc nous pouvons faire cela. »
« Bien sûr, je suis aussi d’accord avec ça. »
« Très bien, allons-y. »
Mlle Noir prit ma main et celle de Mlle Misana et se mit à courir. On pouvait voir le château de loin, mais quand on le voyait de près, on pouvait voir à quel point il était grand. C’était là que vivait le roi ? Je me demandais s’il y avait des princes et des princesses là-bas. Je voulais les voir, mais comme j’étais une roturière, je ne les verrais jamais de toute ma vie. J’avais entendu dire que je pourrais voir le roi et la reine de très loin pendant le défilé.
Si je les voyais, j’aurais une bonne histoire à raconter à ma mère et à Shuri. Bien sûr, je la raconterais aussi à mon père.
Il y avait beaucoup de gens comme moi autour qui regardaient le château.
« Il y a vraiment beaucoup de gens », dit Mlle Noir. Elle ne regardait pas le château. Elle regardait les gens autour de nous.
« C’est la fête d’anniversaire, alors c’est comme ça. Il y a des gens qui viennent aussi de loin. »
Cela signifie qu’il y avait des gens comme moi là-bas. J’avais entendu une famille parler tout près.
« Maman, comment est l’intérieur du château ? »
« Je me le demande. Je suis sûre que c’est un bel endroit. »
« J’aimerais le voir. »
J’étais aussi curieuse de savoir à quoi ressemblait l’intérieur du château, mais je ne pouvais pas y entrer. Et, comme c’était la fête d’anniversaire en ce moment, on pouvait voir beaucoup de gardes. C’était pour cette raison que vous ne pouviez même pas vous approcher de la porte du château.
« Puisque nous ne pouvons pas entrer, pourquoi ne pas faire le tour du château ? »
C’était une idée très charmante, mais était-ce vraiment bien ? Je voulais vraiment voir le château depuis toutes sortes d’endroits.
« C’est parce qu’on ne peut pas te guider à l’intérieur. Et comme nous voulons que tu t’amuses, Fina. »
Je pensais que Mlle Noir essayait d’être attentionnée envers moi. Elle était vraiment très gentille. Lady Misana étant tout aussi d’accord, elles me firent voir tout l’extérieur du château. Les deux m’avaient raconté à quoi ressemblait l’intérieur.
« Le terrain d’entraînement est devant ce mur. »
« Il y a même un joli jardin là-dedans. »
Elles étaient toutes les deux très gentilles. Je pensais que les aristocrates étaient plus autoritaires, mais elles n’étaient pas comme ça. Ou peut-être qu’elles étaient juste spéciales ? Après cela, Mlle Noir et Mlle Misana m’avaient parlé de ce qu’il y avait là-bas et de la beauté de la scène vue d’en haut. Nous avions terminé notre visite amusante du château.
« Mlle Noir, Mlle Misana, merci beaucoup. C’était très amusant. Je raconterai tout à ma famille quand je rentrerai à la maison. »
« Mais j’aurais vraiment aimé te faire visiter le château. »
« Pas du tout, c’était très bien. Vous m’en avez tellement dit que je me suis déjà beaucoup amusée. »
C’était ce que j’avais ressenti de tout mon cœur, comme si j’étais entrée dans le château avec leurs explications.
« Si c’est vrai, c’est bien. Dans ce cas, où devrions-nous aller ensuite ? » demanda Mlle Noir, mais j’étais déjà satisfaite en ayant vu le château, j’avais donc regardé Lady Misana.
« Je suis un peu fatiguée, Noa. »
Je bouge beaucoup plus chaque jour, donc je n’étais pas si fatiguée, mais Mlle Misana l’était.
« C’est vrai. Dans ce cas, si on allait se reposer sur la place centrale est ? »
Je ne pouvais pas dire si c’était proche, mais j’avais suivi ce que Mlle Noir avait dit. Quand nous étions allées sur la place, il y avait beaucoup plus de gens autour. Il fallait que je fasse attention, pour ne pas être séparée. Si je le faisais, je me perdrais probablement. Je m’étais surtout rappelée comment rentrer chez moi, mais à peine. De toute façon, je ne voulais pas qu’elles s’inquiètent pour moi.
J’avais failli rentrer dans quelqu’un, et cela m’avait un peu séparée de Lady Noir. Quand j’avais essayé de courir pour la suivre, Lady Noir s’était retournée et prit la main de Mlle Misana, puis elle prit la mienne.
« Mlle Noir ? »
« Ce serait mal si on te perdait. »
Mlle Noir tira sur ma main.
Sa main était très chaude.
Je fis un sourire au moment où Mlle Noir fit cela.
« Aussi, ne m’appelle pas Noir, appelle-moi Noa. Tous ceux qui sont proches de moi m’appellent Noa. »
« Dans ce cas, tu peux aussi m’appeler Misa. »
Je n’arrivais pas à croire ce qu’elles disaient. On ne peut pas appeler les gens par leur surnom, à moins de les connaître suffisamment bien. Si elles me laissaient les appeler par ces surnoms, cela voulait-il dire qu’elles considéraient une roturière comme leur amie ?
« Mlle Noir, Mlle Misana… »
« Non, c’est Noa. »
« Oui, c’est Misa. »
Elles avaient toutes les deux souri et avaient attendu que je dise quelque chose.
Apparemment, j’avais dû les appeler par leur nom.
« Mlle Noa, Mlle Misa… »
J’étais un peu gênée, mais quand j’avais dit leurs noms, elles semblaient heureuses.
« C’est un plaisir, Fina. »
« Fina, c’est un plaisir de te connaître. »
« Oui ! »
Merci pour le chapitre
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