Chapitre 69 : Des problèmes surgissent sans que l’ours n’en ait conscience
Il était une fois un certain sorcier. Il y a dix ans, ce sorcier avait été banni de la capitale royale. Il n’avait fait que sacrifier des criminels pour exercer sa magie, mais ils lui avaient coupé un bras et l’avaient banni de la capitale.
Le sorcier avait juré de se venger.
Que prétendent-ils que j’ai fait de mal ?
Je ne pardonnerai pas à ce roi.
Sa simple mort ne réglera pas le problème.
Je démolirai le royaume dont il a la charge.
Je le mènerai à sa ruine.
Je massacrerai ses citoyens.
Je lui apporterai le désespoir.
Je lui montrerai la ruine de son pays alors qu’il continue à vivre.
Une décennie s’est écoulée depuis que j’ai fait ce vœu.
J’ai rassemblé des gobelins, des loups et des orcs. Dix milles en tout.
Dix wyvernes et un wyrm que j’ai pu asservir.
Enfin, le temps de ma vengeance est venu.
L’homme s’était réjoui. Il était enfin arrivé jusqu’ici. Son corps était hagard, la vie s’écoulait de son visage. Il ne vivait que pour montrer au roi ce que signifiait le désespoir de son désir de vengeance. La magie qui contrôlait les monstres avait épuisé la force vitale de l’homme. Néanmoins, s’il pouvait juste se venger, il offrirait même sa vie.
Pour commencer, il voulait voir le visage du roi dans le désespoir. L’homme se rendit dans la capitale royale. Il se faufila dans le château. Comme il y travaillait autrefois, il connaissait un ou deux chemins secrets. Il entra dans le bureau du roi sans se faire remarquer.
« Qui êtes-vous ? »
« As-tu oublié ? Je suis celui que tu as exilé il y a dix ans, Ghoulzam. »
« Ghoulzam… »
Le roi n’avait pas reconnu l’homme décrépit. L’idée que l’homme se trouvait à l’intérieur du château lui-même était absurde.
« Que fais-tu ici ? »
« Je suis venu te voir, bien sûr. Oh, mais n’appelle personne, je t’en prie. Je suis juste venu pour parler. »
« Pour parler ? »
« En ce moment même, une horde de monstres a été découverte et te donne un sacré mal de tête. »
« Comment peux-tu savoir ça ? »
« Parce que c’est moi qui les ai rassemblés pour me venger de toi. »
« Tu dis que c’est une vengeance ? »
« Oui, la vengeance, la rancune, la haine, le dégoût — appelle ça comme tu veux. Je veux juste voir ton visage à l’agonie. »
« Dans ce cas, tu en as sûrement vu assez. »
« Non, pas encore. Je veux te voir désespéré alors que je laisse les wyvernes détruire ton pays, que les orcs violent et tuent tes citoyens, et que les gobelins et les loups se déchaînent et massacrent les enfants. »
Le simple fait de le dire à haute voix avait ravi Ghoulzam.
« Toi… »
« Me tuer serait inutile. Ce n’est pas comme si j’étais venu ici sans me préparer une issue de secours. »
La main du roi s’était arrêtée sur la poignée de son épée.
« Dès que j’aurai jeté mon sort, les monstres s’approcheront de la capitale. Elle sera probablement attaquée dans quelques jours. Le sort sera lancé même si je dois mourir. Quoi qu’il arrive, tout ce que tu pourras faire, c’est regarder en silence. »
« Ce pays a des aventuriers, des soldats et des chevaliers. Ne pense pas qu’il sera si simple de faire tomber la capitale. »
« Je ne pensais pas qu’elle allait tomber. Il suffirait d’en ruiner la moitié. Je serais d’accord si les wyvernes ne faisaient que détruire la porte et laisser les monstres envahir la ville. Je me demande combien de citoyens mourraient si cela arrivait. »
Un sourire s’était formé sur le visage de Ghoulzam.
« Des aventuriers sont déjà partis pour tuer les monstres. Nous avons aussi préparé des soldats. Ils peuvent devenir des martyrs, mais ils protégeront les citoyens. »
« Ils ne sont pas de taille face à mon armée. »
« Quoi ? »
« J’ai aussi préparé un puissant wyrm. Les aventuriers seront probablement un délicieux apéritif avant de passer au plat principal. »
« Espèce de salaud ! »
« Si vous ne pouvez pas vaincre le wyrm, vous ne pourrez pas vaincre les gobelins et les loups. Le pays sera détruit. Je serai témoin de la douleur sur ton visage. »
« N’importe quoi ! »
« N’importe quoi, ce n’est pas vrai. J’ai passé ma vie sur ce sort… guh », Ghoulzam cracha du sang.
« Eh bien, ce n’est pas si accommodant. Cela sape mon mana et ma force vitale. C’est dommage que je ne puisse pas te voir souffrir jusqu’à la fin, mais je vais m’amuser tant que je le peux. »
Ghoulzam invoqua le sort. Tout son mana commença à s’écouler. Le peu de vie qu’il lui restait s’écoulait.
« Ghoulzam ! »
« Le wyrm se réveille, et mon armée va avancer. J’aurai plaisir à te regarder de loin. »
Ghoulzam sourit alors qu’il disparaissait.
« Ghoulzam !!! »
Le cri du roi ne l’atteignit pas.
« Qu’est-ce qui se passe, mon roi ?! »
Les gardes royaux étaient venus en courant aux cris du roi.
« Appelez immédiatement Zhang. »
« Oui, monsieur ! »
Les gardes royaux saluèrent et coururent. Peu de temps après, un homme âgé et barbu entra dans le bureau. C’était Zhang, le chancelier du pays.
« Vous avez appelé, votre majesté ? »
« Rassemblez immédiatement les chevaliers, les soldats et les sorciers et faites-les partir pour tuer les monstres. »
« Ellelaura, fais les préparatifs maintenant. »
« Dites-lui qu’il y a aussi un wyrm parmi les monstres, et qu’elle prenne des contre-mesures contre lui. »
« Un wyrm, vous dites ? »
« C’est ça. À ce rythme, beaucoup d’aventuriers de la capitale mourraient en vain. »
« Mon roi, où avez-vous eu cette information ? »
« Nous n’avons pas de temps à perdre. Je t’expliquerai plus tard, alors dépêche-toi. »
« Oui, mon roi. »
Zhang quitta le bureau.
« S’il vous plaît, faites-le à temps. »
Bien qu’il le pensait, le roi ne savait pas combien de dégâts il y aurait quand ils combattraient le wyrm. Il pouvait supposer que Ghoulzam avait choisi ce jour pour frapper en sachant combien il y aurait de visiteurs pour le festival. S’ils ne pouvaient pas le vaincre, il y aurait des pertes incalculables. Les aventuriers quittèrent d’abord la capitale, et le lendemain, les chevaliers, les sorciers et les soldats partirent.
Quelques jours après l’apparition de Ghoulzam, un rapport ridicule était arrivé. Un aventurier de Rang A avait vaincu la horde. Le roi ne savait plus quoi dire.
Ce rapport était une lettre du maître de la guilde des aventuriers. C’était quelque chose en quoi il pouvait croire. Bien que soulagé, il se demandait qui était cet aventurier de premier ordre. Était-il arrivé au bon moment ? Et bien qu’il avait encore beaucoup de questions, il savait au moins que le danger est passé. Après cela, la seule chose qui lui restait à faire était de trouver Ghoulzam quelque part dans la capitale royale.
Cependant, lorsque le roi était seul dans son bureau, Ghoulzam apparu de nulle part.
« Que se passe-t-il ? Pourquoi les soldats et les aventuriers sont-ils revenus ? », demanda Ghoulzam au roi d’une voix basse et froide.
« Il semblerait qu’un aventurier de Rang A ait tué tous les monstres que tu avais préparés. »
« Un aventurier de Rang A ? C’est impossible. Je les ai attirés au loin. »
« Je ne comprends pas non plus. C’est juste ce qui était écrit dans la lettre de rapport du maître de la guilde. »
« Mensonges. Guh-huh », Ghoulzam avait vomi du sang.
« Ma vengeance sera-t-elle finie sans avoir rien pu n’accomplir ? Et tout cela à cause d’un aventurier inconnu. Mon plan aurait dû être parfait… »
Avec un visage plein de désespoir, Ghoulzam fixa le roi du regard.
« Pourquoi ? Pourquoi souris-tu ? »
« C’est fini maintenant. »
Le roi sortit son épée et frappa Ghoulzam. Il n’avait plus de force, ni même la pensée d’esquiver. La seule pensée de ses efforts gaspillés remplissait tout son esprit. Le roi appela la garde royale et lui demanda de se débarrasser du corps de Ghoulzam.
« Je dois exprimer ma gratitude à cet aventurier. »
Cet aventurier avait après tout protégé la capitale royale, ainsi que la vie des citoyens, des aventuriers et des soldats.
Merci pour le chapitre
Dans l’animé, le sorcier est simplement arrêté.
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