Kujibiki Tokushou: Musou Haremu ken – Tome 4 – Chapitre 110

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Chapitre 110 : Préparation d’accueil

Adoria, la capitale de Siracuza.

Le dernier bastion... il s’était rendu sans effusion de sang.

Avec Thioza qui les avait faits progresser jusqu’à quasiment faire disparaître le royaume de Siracuza qui était disparu, et comme il s’agissait d’une situation où les principaux généraux avaient aussi été vaincus, les soldats avaient perdu la volonté de résister comme personne ne les dirigeait.

Quand j’étais avancé seul avec mon apparence habituelle : « la fameuse aura du Porteur de l’Épée Démoniaque », le drapeau blanc avait été immédiatement levé.

Palais d’Adoria, dans la salle d’audience.

Les sœurs Fiona et Maria étaient assises là. Fiona était assise à droite, et Maria était assise à gauche, sur des trônes que les Rois et les Reines avaient à l’origine utilisés.

Et devant elles, j’avais demandé leurs réactions. « Comment est-ce ? Comment vous sentez-vous ? »

« Eh bien... Je ne sais pas vraiment. »

« Ça a l’air très extravagant, et... j’ai l’impression d’être mal à l’aise en restant ici. »

Comme l’avaient dit Fiona et Maria, elles avaient l’air très mal à l’aise.

Elles remuaient, et semblaient vraiment ressentir de l’inconfort. J’avais eu ce sentiment.

Ce palais d’Adoria était le palais le plus extravagant que j’avais vu. C’était de plusieurs rangs plus élevés comparé à celui de Calamba et Comotoria. Un vaste espace dégagé, d’excellentes décorations de colonnes, une moquette très douce et un sol poli comme un miroir, c’était tellement extravagant que je n’avais aucune idée de la somme que tout cela avait coûtée.

Les sœurs avaient lentement commencé à s’habituer à jouer à « agir comme une reine », mais elles revenaient presque à la normale tellement elles étaient submergées par cette extravagance.

Non, ça pouvait être encore pire, c’était comme si elles faisaient trois pas en avant et reculaient de quatre pas.

« Nous allons travailler ici tous les jours à partir de maintenant…, » murmura Maria. Elle semblait très inquiète.

J’avais décidé de la libérer de ça. « C’est vrai, mais ça ira si tu ne le fais pas. »

« Eh ? »

« Que voulez-vous dire, Monsieur Kakeru ? »

Les sœurs me regardaient en même temps.

« Je l’ai déjà dit, mais vous êtes des reines. Vous êtes reines et vous pouvez le faire comme vous le voulez. Si vous vous sentez mal à l’aise ici, vous pouvez vous déplacer dans un endroit où vous pouvez vous sentir à l’aise, si c’est votre désir, vous pouvez même le détruire et le transformer en un endroit où vous pourriez être à l’aise. »

« E-Est-ce que c’est bien de faire ça ? »

« Qu’y a-t-il de mal a ce qu’un propriétaire d’une maison puisse la rénover ? » demandai-je.

L’échelle était différente, mais c’était fondamentalement la même chose.

Quand je leur avais dit ça, Fiona et Maria semblaient réaliser quelque chose.

« Je vois, c’était bien de faire ça. »

« Réforme... Je ne pouvais pas penser à ça. »

« Ah oui, c’est vrai, » j’avais hoché la tête, quand soudainement, une idée surgissait de ma tête, alors je leur avais dit ça en souriant. « Si vous voulez, vous pouvez rapatrier le Dîner de Purosu et l’installer ici. »

« Le restaurant ? »

« Ici ? »

« Oui, cet endroit est assez large pour que le restaurant puisse y être ? »

« C’est vrai... c’est plus large que notre restaurant. »

« Tout le restaurant peut être à l’intérieur. »

« Si cela rend votre vie plus confortable, vous pouvez simplement le placer ici. Et puis, vous pouvez recevoir le public au premier étage. Vous pouvez juste faire comme pour une audience avec un messager qui est ensuite invité à une réception de la reine. »

« ... fumu, fumu, je vois ~. »

« Ah, le visage de Onee-chan... elle fait ce visage quand elle veut faire quelque chose avec sérieux. »

« He~ »

J’avais regardé Fiona à la suite des indications de Maria. L’expression de Fiona était devenue brillante après avoir entendu ce que j’avais proposé.

Selon sa petite sœur, elle avait le sourire d’une personne mal à l’aise quand elle voulait comploter quelque chose.

« Monsieur Kakeru. Est-ce vraiment correct de pouvoir faire tout ce que nous voulons ? »

« Tout à fait, tu es libre de faire comme tu le souhaites. »

« N’y aura-t-il pas de gens en désaccord ? »

« Fais-les taire avec ton autorité de Reine. Et si tu as besoin de puissance physique, dis-le-moi. »

« Reine, et... Kakeru »

« N’était-ce pas ce qu’il y avait de plus fort ? » Fiona avait murmuré.

« Oui~, Onee-chan, » le visage machiavélique de Fiona avait également infecté celui de sa petite sœur, et Maria avait chuchoté à sa grande sœur.

On dirait que leur nervosité avait complètement disparu.

J’avais quitté la salle du trône et avais traversé le couloir.

{Il semblerait qu’elles pourraient devenir des reines sans précédent. Non, peut-être qu’avoir deux reines est déjà sans précédent.}

« Cela n’a-t-il pas existé dans l’histoire ? »

{Y avait-il un précédent dans tes connaissances ?}

Elle me l’avait demandé à la place.

J’avais réfléchi.

« Il n’y avait jamais eu deux reines, mais il y avait un président et un ministre, ou bien un empereur et un ministre. Dans beaucoup de pays, il y avait deux personnes au pouvoir en même temps. »

{Fumu, alors, je suis certaine que je ne sais pas d’où te vient une pareille idée. Une telle chose n’existe pas dans ma mémoire. Un tel pays où plusieurs autorités supérieures existent simultanément.}

{Est-ce vrai ? Maman.}

{Hmm, non, ce n’est peut-être pas aussi vrai que ça.}

À l’intérieur de ma tête, je sentais Éléanore sourire ou avoir une telle émotion.

{Après tout, il n’y en a qu’un ayant la plus haute autorité dans ce pays.}

« Hmm ? Quel est celui qui a la décision finale ? Qui a réellement le pouvoir ? Est-ce la grande sœur modèle, ou bien la petite sœur timide ? Eh bien, l’une ou l’autre me convient bien. »

{Ce n’est pas ce que je voulais dire.}

« Quoi ? »

Éléanore l’avait nié. Qu’est ce qu’elle voulait dire ?

Je ne pouvais pas réellement comprendre pourquoi elle avait dit qu’il n’y en avait qu’une seule personne qui avait la plus haute autorité. Quand je l’avais souligné, j’avais eu l’impression qu’Éléanore riait à moitié, alors j’étais encore plus confus.

« Kakeru. »

Rica était venue de l’autre côté.

J’avais placé mes bras autour de sa taille, je l’avais embrassée et j’avais demandé :

« Qu’est-ce qui se passe ? »

« Une personne qui voudrait rencontrer la reine est venue. C’est probablement, une personne gênante, » Rica avait répondu comme d’habitude bien que ses joues soient rouges.

« Un gêneur ? »

« Oui. Une personne gênante »

« ... J’ai compris, fais le attendre. »

Rica avait à plusieurs reprises plissé ses sourcils face à cette « personne gênante ».

En entendant cela, j’avais pensé que certaines contre-mesures étaient nécessaires.

Dans le salon, il y a une personne assez âgée et qui semblait être de haut rang.

Le vieil homme s’était levé quand j'étais entré dans la pièce, mais j’avais été déçu après avoir vu son visage.

« Et vous êtes ? »

« Ah, je suis..., » j’avais réfléchi un moment, et je m’étais nommé avec la position que j’avais actuellement. « Je suis Baron de Siracuza, ainsi que le Grand Général de l’armée de représailles du Royaume. Kakeru Yuuki »

« Vous êtes Son Excellence le baron. C’est un honneur de vous rencontrer. »

« Et vous êtes ? » demandai-je.

Quand je lui avais demandé, l’homme s’était présenté de lui-même avec arrogance et vantardise... après s’être clarifié la gorge.

« Je m’appelle Constan Calaman M Siracuza. Je suis de la maison royale principale de Siracuza sept générations auparavant. »

J’avais entendu son nom auparavant, mais j’avais découvert qu’il était un ancien membre de la famille royale en ce moment.

Mais je me demandais, est-ce remarquable ?

{Il devrait être un roturier ou un noble de petite noblesse en ce moment}, dit Éléanore.

Était-ce comme un petit-fils de l’empereur ou quelque chose de ce genre ?

J’avais fait en sorte que Constan s’assoie, et j’avais fait face à cet homme après qu’il se fut assis.

Une femme de chambre était entrée dans la pièce et avait déposé du thé pour deux. Le thé qui était versé à l’intérieur d’une tasse de thé onéreuse. J’avais ajouté du sucre et j’agitais avec une cuillère en argent. Constan fit de même.

J’avais commencé la conversation après que nous ayons tous deux pris une gorgée. « Et alors, pourquoi êtes-vous venu ? »

« Où est Sa Majesté la reine ? »

« La Reine ? Ah, c’est vrai, étiez-vous la personne qui vouliez rencontrer la reine ? »

« Exactement. »

« Si c’est le cas, alors il n’y a aucun problème. Je vais vous écouter à sa place. »

« Baron, Votre Excellence » L’homme me lançait un regard furieux. « J’ai souhaité rencontrer Sa Majesté la reine. »

« Dites ce que vous êtes venu faire, je vais l’écouter et le lui passer le message »

« ... Sa Majesté le sait-elle ? »

« Sait-elle quoi ? Que c’est moi qui vous rencontre ? Ou à propos de votre demande d’audience ? Eh bien, elle n’est au courant de rien de tout cela. »

Constan avait plissé les sourcils. « Une tyrannie noble est le signe de la chute d’un pays que vous connaissez. »

« Quoi ? » J’avais regardé l’homme avec des yeux froids. « La chute d’un pays ? Cela signifie que le pays sera détruit, n’est-ce pas ? »

« Exactement, et ceci depuis des temps immémoriaux. »

« Que faisiez-vous jusqu’à maintenant ? » J’avais interrompu Constan qui était sur le point de dire quelque chose avec arrogance.

« Quoi ? »

« La chute d’un pays..., un pays sera détruit. Bien qu’il ne convienne pas de parler ainsi, pour le meilleur ou pour le pire, le Royaume de Siracuza était sur le point de tomber, non ? Il était tombé, par les mains de Thioza Stratos. Et avec ça, ce Royaume de Cropolis ou quelque chose du genre aurait été fait, » répondis-je.

« Nous n’approuvons pas un tel roi barbare »

« Je parle de choses substantielles. À l’heure actuelle, si l’armée de représailles du Royaume n’existait pas, qu’est-ce que ce pays serait devenu ? » demandai-je.

Constan était devenu silencieux.

« Et alors, que faisiez-vous à ce moment-là ? » demandai-je.

« Nous attendions l’occasion de riposter. Il y a une telle chose appelée courants, nous observons constamment cette marée pour éviter d’être en retard, » répondit-il

« Amusant, » répliquai-je.

Et, il vient à ce moment, hein.

Ahh, c’est probablement ce moment.

« Delphina, » j’avais marmonné ce nom.

Constan avait tressailli. « Pourquoi dites-vous cela si soudainement ? »

« Ne connaissez-vous pas Delphina ? » demandai-je.

« ... Je n’ai aucune idée de ce dont vous parlez, » répondit-il.

« Non, eh bien, j’ai aussi été surpris, vous savez. Quand je suis allé lui demander sa manière de penser, vu qu’elle a beaucoup d’informations, je n’aurais jamais imaginé que c’était une personne directement impliquée. Vous, il semble que vous deviez beaucoup à Delphina. »

C’était vrai, il était endetté.

J’avais utilisé ma plume de téléportation pour aller chez Delphina afin d’obtenir des informations avant de rencontrer Constan, et elle me l’avait dit.

On dirait qu’il devait beaucoup d’argent à Delphina pour maintenir sa position de noble.

« Et puis, la plupart des nobles de Siracuza sont morts, et puisque vous étiez la personne de sang royal la plus proche du trône en ce moment, même si vous êtes d’une branche latérale, vous êtes venus rencontrer la reine... vous êtes venu leur extorquer de l’argent, » déclarai-je.

« ... »

Le visage de Constan était rouge de colère.

« Vous êtes comme une hyène. Les maîtres chanteurs sont vraiment sur tous les coups ! »

Constan fit claquer son poing sur la table. « Vous parlez comme si vous le saviez ! N’êtes-vous pas celui qui est une hyène ? »

« Se mettre en colère plutôt, hein »

Comment pouvais-je dire cela, eh bien, je suppose que tout se passe comme prévu ?

« Eii! Laissez-moi-la rencontrer ! Laissez-moi rencontrer la nouvelle reine ! En premier lieu, pour un simple noble, me faire une telle chose qui suit de mêmes sangs que la famille royale est absurde ! Je rencontrerai la reine et..., » déclara Constant.

« Ça, c’est ce que tu crois, » avais-je répliqué en changeant de ton.

J’avais ramassé la cuillère en argent.

C’était une cuillère en argent qui semblait être une décoration, il y avait la même chose dans la tasse de thé de Constan, et il l’avait aussi utilisée plus tôt.

« C’est un objet spécial qui brille quand une personne de la famille royale le touche, » annonçai-je.

« ... hein ? »

« Tu ne savais pas qu’il y a une telle chose à Siracuza ? » demandai-je.

« ... ha ! »

Constan l’avait réalisé après avoir regardé la cuillère en argent.

Après avoir rencontré Delphina, j’avais demandé à me le préparer rapidement.

C’était pour m’assurer qu’il était vraiment de la famille royale ou non.

{Bon travail en pensant à ça. Je te ferais des éloges.}

J’avais ignoré les paroles d’Éléanore et j’avais parlé à Constan. « Est-ce que votre sang est devenu très pauvre ou est-ce qu’il y a une raison différente ? Je ne sais pas du tout, mais... »

J’avais posé la cuillère et j’avais regardé Constan.

« De toute façon, ça veut dire que c’est une erreur pour toi d’avoir un visage aussi arrogant en prétendant être de la famille royale. »

« ... !! »

Constan s’était levé avec un visage rouge et avait marché afin de quitter la pièce.

« Je vais te le faire regretter, » et ainsi, il était parti sur ces mots.

« Tellement stupide, » j’avais posé la cuillère et je lui disais avec froideur. « En allant si loin, penses-tu vraiment que je laisserais faire quelque chose que je regretterais ? »

{Avec un tel cerveau, je pense qu’il ne peut pas le réaliser}, dit Éléanore d’une voix étonnée et froide.

Et avant qu’une semaine soit passée, Constan était en faillite après avoir été retrouvé par Delphina.

Après cela, personne ne savait où il vivait, et même s’il vivait encore.

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5 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. kurokagespirit

    Merci pour le chapitre.

  3. Delphina me fait penser à un chef de clan yakuza 🙂
    Merci pour le chapitre 🙂

  4. Merci pour le chapitre

  5. Merci pour les chapitres

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