Kujibiki Tokushou: Musou Haremu ken – Tome 2 – Chapitre 39

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Chapitre 39 : Extermination des sauterelles avec une épée

Comme il n’y avait plus de sens à le cacher, j’avais enlevé la capuche de mon manteau, montrant ainsi mon visage.

« Pour l’instant, il ne devrait pas rester d’esprit d’arbre, » dis-je « Vous savez qu’Éléanore contrôle les morts-vivants, n’est-ce pas ? Elle m’a dit qu’il n’y en avait plus aucun dans la zone. »

« Ah bon... ! » répondit Melissa

« Si vous ne pouvez pas me croire, alors vous pouvez regarder autour de nous pour ainsi le confirmer, » dis-je.

« Heu... pourquoi m’avez-vous aidé ? » demanda-t-elle.

Elle venait de changer de sujet.

« Parce que je voulais le faire, » lui répondis-je simplement.

Si je devais en dire plus, alors je lui aurais dit que c’était parce qu’elle était une femme, mais j’avais évité de déclarer cette partie.

« C’est... est-ce vraiment l’Épée Démoniaque Éléanore ? » demanda Melissa.

« Vous devriez déjà le savoir à cause du Mal présent, n’est-ce pas ? » lui répondis-je.

« Mais parce que vous n’avez pas été possédé, j’ai perdu confiance dans ce jugement, » répondit-elle.

Hehe ! C’est encore une fois à cause de ça. Mais à ce propos, combien de personnes as-tu possédées jusqu’à maintenant, pensai-je.

{Empereur, Roi, Héros, Brave, c’était tous des humains qui se faisaient appeler ainsi. Il y en avait en tout 17.} me répondit Éléanore.

Un nombre plus gros que prévu avait été annoncé. Après en avoir fait autant, et bien, c’était normal qu’elle soit célèbre.

« Vous êtes... pourquoi n’êtes-vous pas possédé par Éléanore ? » demanda Melissa.

« Même si vous me demandez pourquoi, et bien, c’est juste normal, » lui répondis-je.

« Normal !? » s’exclama Melissa.

« Comme c’est une certitude que je ne peux pas être possédé par elle, vous pourriez désormais me laisser seul, » déclarai-je. « Pour le dire autrement, quand je la manie, c’est pareil que lorsqu’on la scelle. »

Il était vrai qu’après ce qui était arrivé avec Maria, j’avais prévu de le faire.

Maria et Delphina.

En regardant la manière dont ces deux-là avaient été possédées par elle, j’étais sûr que ce serait mieux si je l’utilisais.

« En premier lieu, pourquoi êtes-vous venu ici et avez-vous voulu sceller ça ? C’est aussi la même chose que pour ce village, » dis-je. « N’êtes-vous pas une sainte incroyable, ou une religieuse ? Normalement, ne devriez-vous pas rester dans une église ou un endroit du genre ? Ne devriez-vous pas juste rester en arrière afin d’observer ? »

« ... J’ai un rêve, » dit-elle.

« Un rêve ? » lui demandai-je.

« Je veux empêcher aux personnes telles que moi de naître, » répondit-elle. « En raison du fait d’être pauvre... de ne pouvoir être sauvé par personne... je veux empêcher que des personnes naissent incapables de demander de l’aide juste parce qu’elles sont pauvres. »

« Hum... comme ce village, » dis-je.

Un village avec seulement une centaine de personnes qui y résidait.

Un village qui ne serait pas en mesure de réunir le paiement pour l’équipement que Melissa avait demandé à Delphina et cela même s’ils rassemblaient tout ce qu’ils avaient.

Un travail charitable... s’il n’y avait pas eu une sainte telle que Melissa, alors ils auraient été totalement abandonnés.

« Et qu’en est-il d’Éléanore ? » lui demandai-je.

« S’il fallait neutraliser l’armée de l’Épée Démoniaque, alors une armée ou un grand nombre d’aventuriers de haut niveau devraient être utilisés, » me répondit Melissa. « Si on en arrivait là, alors... »

« Ah, ça coûterait vraiment de l’argent, » dis-je.

Je m’étais souvenu de la récompense quand j’avais vaincu Sandros.

Si c’était Éléanore qui était la chef de tout ça, alors la récompense serait bien plus élevée. Cela coûterait beaucoup plus d’argent afin de l’abattre.

« Je comprends mieux maintenant, » dis-je.

D’une certaine manière, j’avais compris la situation de Melissa. Après avoir entendu les quelques mots qu’elle avait prononcés, je savais qu’elle était une Sainte prête à se sacrifier pour les autres.

Et après avoir su que Melissa voulait faire ça, je devins de plus en plus énervée envers l’Église Solon qui l’avait fait se faire accompagner par des hommes qui étaient vraiment incapables.

« Madame la Sainte ! » cria une voix lointaine.

J’avais entendu une voix et des bruits de pas qui provenait d’un peu plus loin.

Quand on parle du loup !

On dirait que les subordonnés de Melissa s’étaient réveillés et qu’ils s’étaient lancés à sa recherche.

Je replaçai la capuche de mon manteau afin de cacher mon visage, redevenant ainsi l’Épéiste mystérieux Kristos. Melissa qui avait vu ça, avait fait un visage quelque peu complexe.

« Vous étiez donc ici ! » s’exclama l’un de ses subordonnés.

« Nous vous cherchions, » déclara un deuxième subordonné.

« Madame la Sainte, c’est dangereux. Vous ne devriez pas aller seule dans la forêt, » dit son premier subordonné.

Que se passe-t-il avec tous ces incompétents ? Il n’y aurait pas de différence vis-à-vis du danger si vous êtes présent ou non avec elle. Vous avez pris bien trop de temps à vous dix afin de vous occuper que d’un seul esprit des arbres.

{Accroupis-toi !}

Une voix résonna soudainement dans ma tête. Éléanore, avec toutes ses forces, s’était mise à crier.

« ...!!! »

Instinctivement, je m’étais accroupi. Quelque chose passa en haut de ma tête très rapidement, comme si cette chose fendait l’air.

« Gaaa!! »

« Ha !!! »

Les cris n’arrêtaient pas.

La chose que j’avais esquivée attaqua les subalternes de Melissa à grande vitesse. Les uns après les autres, les hommes s’étaient effondrés sur le sol.

Je regardai de plus près ce que c’était. Cela avait l’apparence d’une punaise qui était grosse comme une balle molle. Et à l’endroit où elle frappait les hommes, il y avait des blessures comme si le corps avait été déchiqueté.

« Graf! Razani ! Tout le monde !? » cria la sainte.

« Couchez-vous ! » criai-je.

J’avais poussé Melissa sur le sol alors qu’elle avait presque été atteinte par la punaise.

La punaise qui n’avait pas touché sa cible heurta l’arbre, le perforant de part en part.

« Quel insecte ridicule ! » m’exclamai-je.

« C’est un Caulio... pourquoi est-il là en cette saison !? » répliqua Melissa.

« ... hehe, une autre croissance anormale, » dis-je.

Je m’étais relevé, et je m’étais mis en position avec Éléanore à la main.

La punaise qui fonçait vers moi... j’avais coupé le Caulio ou quoi que ce soit son nom en deux.

J’avais eu l’impression de couper de l’acier. Il était tombé au sol et avait convulsé, puis il avait cessé de bouger.

« Amusant, encore de faible chose ! » m’exclamai-je.

« Fuyez ! Dépêchez-vous ! » cria Melissa.

« Fuir ? Pourquoi, j’ai déjà... » dis-je.

« Le Caulio possède la caractéristique qui lui permet de suivre le liquide corporel de ses alliés. S’il est tué sans faire attention, alors... Haaaa !! » cria-t-elle.

J’avais entendu un son un peu plus loin. Il s’agissait du son d’un essaim d’insectes, tel que des abeilles.

C’était la même chose que celle que j’avais coupée qui volait vers nous. Il y en avait sûrement plus d’une centaine. Et tout ça volait sans ordre.

La forêt, elle était en train d’être mangée.

Les arbres qu’ils attaquaient avaient été déchiquetés avant de tomber. Puis, ils avaient encore attaqué les restes, dévorant rapidement les arbres sans laisser la moindre trace de leur passage.

L’itinéraire qu’ils traversaient était ainsi rendu stérile.

« Ho, l’un de leurs groupes vient par ici ! » dis-je.

« C’est très dangereux, » dit-elle. « On dit qu’un village attaqué par un essaim de Caulio n’aura même plus la moindre herbe présente après leur passage. »

« On dirait que c’est quelque chose comme des sauterelles... hehe, non, c’est une version améliorée de ces insectes, » dis-je.

« Laissez-moi seule. Vous devriez vous dépêcher et vous enfuir, » déclara Melissa.

« Vous laissez seule ? » dis-je.

« Je ne mourrais pas... car je ne peux pas mourir ! Alors, s’il vous plaît, dépêchez-vous ! » cria-t-elle.

Une Sainte qui n’était pas morte même après sept jours d’exécutions.

Et parce qu’elle ne voulait pas que je meure, elle voulait que je la laisse seule et que je m’enfuie.

Je vois, c’est raisonnable. Je ne sais pas comment ça marche, mais Melissa a probablement la certitude qu’elle ne mourra pas face à ces choses féroces... elle en est sûre.

Mais moi, cela m’avait juste rendu encore plus énervé. Je m’étais mis en position avec Éléanore à la main, et je m’étais placé devant Melissa.

« Que faites-vous !? » demanda Melissa.

« C’est facile de fuir, » répondis-je.

« Mais... » commença Melissa.

« Ça m’énerve trop de m’enfuir en ce moment, » répliquai-je.

« Hein !? Ne dites pas que vous êtes énervé et dépêchez-vous, » déclara Melissa.

Melissa me disait quelque chose, mais je l’avais ignorée. Je pris donc position avec Éléanore, puis me concentrai. La lame s’était revêtue d’une aura sombre.

« Allons-y, Éléanore ! » dis-je.

{Tu sais, tu vas avoir encore une dette envers moi, n’est-ce pas ?} dit-elle.

J’avais contre-attaqué l’essaim d’insectes, la tête la première. J’avais eu l’impression qu’une centaine de lanceurs m’avaient tous lancé en même temps une balle.

Leur vitesse dépassait probablement allégrement les 100 km/h, et il y en avait plus d’une centaine à la fois. J’avais frappé avec Éléanore, les coupant les uns après les autres alors qu’ils étaient si proches.

Ceux qui avaient passé à côté de moi effectuaient un retournement. J’avais alors pivoté vers Melissa et je les avais découpés afin de la couvrir.

Je frappais, frappais, je frappais à la chaîne. Sans discernement, je les coupais tous en deux. Sans en manquer un seul, je les avais tous coupés en deux.

Comme les insectes se déplaçaient très rapidement, le résultat de ce combat fut décidé très rapidement. Après même pas trois minutes, le sol était rempli de carcasses d’insectes.

« Suis-je... dans un rêve ? » s’exclama Melissa.

« Hein !? » m’exclamai-je.

« Le Caulio est si dangereux même quand il est seul... alors s’ils sont dans un essaim, même une armée doit les évités, ce Caulio... » déclara Melissa, perdue dans ses pensées.

Ce n’est vraiment pas grand-chose.

« ... Haaa ! » cria Melissa.

Comme si elle venait de se souvenir de ce fait, Melissa courut vers ses subordonnés. Elle se mit à genoux à côté des hommes qui s’étaient effondrés et vérifia s’ils respiraient encore.

« ... comment vont-ils ? » demandai-je.

« Tout le monde respire encore... mais s’ils sont laissés ainsi... Nous sommes loin du village et il n’y a pas de ville dans le coin... que devrions-nous faire ? » dit-elle.

Le visage de Melissa semblait clairement montrer son trouble. Embarrassée, elle semblait pouvoir commencer à pleurer à tout moment.

Je m’étais alors souvenu de tout ce qui était arrivé jusqu’à maintenant. Melissa, jusqu’au plus profond de sa moelle, était une femme qui détestait voir quelqu’un qui souffrait.

« Ha... on ne peut pas faire autrement, » dis-je.

« Hein !? » s’exclama Melissa.

Je n’en avais pas vraiment envie, mais je m’étais quand même téléporté avec Melissa et les hommes qui s’étaient effondrés jusqu’à l’une des villes.

Et ainsi, chacune de ses personnes échappa à une mort certaine.

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7 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. Merci pour le chapitre 🙂

  3. merci pour le chapitre

  4. Merci pour le chapitre.
    P.S : Personne ne touche à mes bonbons…

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