Chapitre 317 : L’école où un salaire était versé
Dans le Palais d’Été du royaume d’Aegina.
Il y avait devant moi un homme d’âge moyen qui avait été appelé par Sélène.
Le bas de son ventre était très proéminent et le bout de son nez était gras.
Les vêtements qu’il portait étaient de haute qualité, il était donc visiblement riche.
« Je vais te présenter cette personne… hum… »
« Taki Jitakis, marchand d’esclaves. »
Abraham, qui était près de Sélène, répondit à la place.
Abraham agissait avec l’habitude d’être un partisan.
D’autre part, le marchand d’esclaves introduit, Taki Jitakis, se leva avec des gestes exagérés.
« Oh, êtes-vous le Baron Yuki ? »
Il me parlait intimement.
« Ah. »
« J’ai quelque chose à demander. »
Je n’avais pas manqué cette lueur désagréable momentanée présente dans les yeux de Taki.
{Kukuku, la petite fille ne sait pas comment négocier.}
C’était effectivement le cas.
Apparemment, il avait demandé à Sélène de me faire venir parce qu’il veut négocier ou échanger avec moi.
Sélène ne s’étant pas débarrassée de lui, elle n’avait pas donc l’air de détester ça.
« Alors, quel est le problème ? »
« Non, non, c’est un honneur pour moi que de parler avec l’illustre baron Yuki — »
« Les déclarations prétentieuses sont bien, mais je préfère que vous parliez franchement. »
Taki fronça les sourcils.
Honnêtement, c’était gênant.
Ce qui était triste, c’était que je devais parler à ce gros type.
J’aimerais Sélène plus tard.
« J’ai la même excitation que lorsque je parle à un général. Désolé, je viens de dire ce que je pensais du fond de mon cœur. »
Il était trop collant, et j’allais devenir fou si cela continuait.
« En fait, j’aimerais que vous retardiez un peu plus la libération des esclaves. »
Eh bien, je l’aurais parié.
Bien sûr, je n’avais aucune raison d’écouter ça.
La demande de Taki avait été immédiatement rejetée, et celui-ci avait été mis dehors.
☆
Après avoir mis Taki à la porte, dans la zone de réception du Palais d’Été.
Sélène m’écoutait, blottie contre moi.
« Alors, as-tu compris ? »
« Oh, les esclaves seront libérés. C’est déjà décidé. »
« C’est ainsi. »
« Ah. »
« Mais le problème reste toujours là. »
« Abraham ? »
Sélène était surprise et ouvrit les yeux alors qu’Abraham se tenait non loin.
« Quel est le problème ? »
« Actuellement, 90 % des esclaves essaient d’être vendus. La plupart sont vendus comme esclaves parce que leurs parents ne peuvent pas fournir assez de nourriture et ils ne peuvent pas non plus se la procurer. »
« HmHmm. »
En écoutant l’explication d’Abraham, Sélène, une étudiante sérieuse qui était devenue complètement honnête après l’incident d’Aegina.
« La simple libération d’esclaves ne résoudra pas le problème. Au contraire, ça les laissera dans la pauvreté ou cela les conduira dans l’obscurité. »
Sélène prêchait avec des yeux de professeur aimable, mais j’avais été interrogé avec des yeux stricts.
« Que feras-tu ? »
Je pensais que ça allait arriver.
Quelque part, je pensais que quelqu’un le remarquerait.
Je pensais que Rika était ma préférée, Delfina mon adversaire, ainsi qu’Iris Ohana.
Je ne m’attendais pas à ce qu’Abraham me le demandais - mais j’avais la réponse.
« À partir de cette conclusion, nous donnerons de l’argent aux enfants. »
« Ce n’est qu’une solution temporaire. »
« N’allez pas trop vite, ceci n’est pas la fin. »
Le regard d’Abraham devint de plus en plus sévère.
« Connaissez-vous l’école de l’église ? »
« Le solonisme, c’est ce que le pape actuel a commencé. »
« Et bien, faites la même chose, ouvrez une école qui laissera les enfants y entrer. »
« Voulez-vous qu’ils aillent à l’école avec une aide financière ? Ils prendront l’argent et s’enfuiront. »
« C’est impertinent. »
Abraham se mit en colère.
Eh bien, je comprenais que c’était du bon sens pour lui.
« Vous pouvez créer un salaire. »
« Umm, arh ? »
« Oh, si vos enfants peuvent aller à l’école et être payés, ils iront sûrement. »
« C’est… Umm … »
Abraham, qui était inquiet, semblait ne pas pouvoir suivre la première proposition.
Après cela, il resta inquiet pendant un certain temps…
« Bien sûr… Ça peut être efficace. »
Il accepta la proposition.
« L’éducation des enfants est importante. Surtout en ce moment. »
« Mais ce n’est pas facile. »
« Et pourquoi donc, Abraham ? »
« Un budget est nécessaire pour couvrir le grand nombre d’enfants. Si cette politique est mise en œuvre, la population augmentera et le degré d’éducation augmentera. »
Après tout, il réfléchit vite.
J’avais consulté Althea et j’avais immédiatement compris le but de la proposition que j’avais présentée après avoir arrangé une affaire qui avait bien fonctionné dans le monde réel.
« N’y a-t-il pas assez d’argent ? »
« Effectivement. »
« Si c’est le cas, utilise le budget royal. »
« Eh… »
Abraham lança un regard vide en réponse à l’offre de Sélène.
« Votre Altesse, c’est-à-dire… »
« Le budget royal peut se le permettre. »
« Oui. »
« Si c’est le cas, utilise-le. »
« En êtes-vous sûre ? »
« Oui ! Parce qu’étudier est important, et parce que… », dit Sélène avec un visage troublé.
« Si tout le monde ne pouvait pas étudier et ressemblait à ce que j’étais dans le passé, le pays serait dans une situation désespérée. »
Hey.
C’était surprenant.
Est-ce que Sélène ferait vraiment ça ?
« … C’est vrai. »
« OK, la discussion est close. Abraham, fais ça. Bonne Sélène. »
« Oui ! S’il te plaît, Abraham. »
« Je comprends… laissez-moi faire. »
Il regarda vers le bas tout en se mordant la lèvre inférieure, mais l’instant d’après, il perdit son hésitation et releva le visage.
Si vous avez un budget, vous ne vous perdrez jamais.
« OK, Sélène, viens avec moi. »
« Oui ! Pour quoi faire ? »
« L’amour. »
« Hein ? Est-ce bon ? »
Sélène était confondue, mais elle avait un visage heureux.
« Je veux le faire parce que tu es maintenant une femme capable. »
« Yup ! »
J’embrassais avec joie Sélène, dont les joues étaient teintées. Je sortis du salon et l’emmenais dans une pièce voisine. Elle était si mignonne.
Et ben, si scolariser un pays a partir de pas grand chose était aussi facile, cela se saurait.
Merci pour le chapitre.