Chapitre 27 : La Riche Marchande (facile)
Delphina, qui s’habillait désormais, était très érotique. Elle avait recoiffé ses cheveux lâches et s’était enveloppée de ses vêtements déchiquetés afin de cacher son corps. Elle trembla un peu en voyant la marque de sang se trouvant sur le tissu.
Comme je le pensais, elle était vierge avant ma venue.
Mais à ce propos... Je ne pouvais pas la laisser comme ça.
« Veuillez attendre un petit instant, d’accord ? » (Kakeru)
Je sortis alors ma plume de téléportation avant d’aller directement dans mon manoir. Là-bas, j’étais arrivé directement dans ma chambre où je pris l’un des draps se trouvant sur mon lit.
« Miyu ! Je prends l’un des draps. » (Kakeru)
Je l’avais dit d’une voix forte afin de fournir l’information à Miyu. Puis, une fois de plus, j’utilisai ma plume avant de revenir vers l’endroit où Delphina se trouvait.
Le temps total que cela m’avait pris était d’environ dix secondes. Alors que j’étais revenu, je vis que Delphina me regardait sans arrêt.
« À l’instant... » (Delphina)
« À la place de penser à ça, tenez... » (Kakeru)
Je plaçai le drap sur les épaules de Delphina. Après avoir enveloppé Delphina en utilisant le drap, le sentiment négatif « Après l’Assaut » que j’avais eu jusqu’à maintenant se dissipa.
Delphina, ayant la même expression depuis la première fois que je l’avais vue, déclara.
« Je dois vous remercier. » (Delphina)
« Ah non, car après tout, c’est moi qui ai arraché vos vêtements, donc... » (Kakeru)
« Non, ce n’est pas de ça que je parle. Il s’agit d’un remerciement pour m’avoir sauvée. » (Delphina)
« Hein !? » (Kakeru)
« À l’intérieur de ma tête... ou peut-être était-ce dans mon cœur, ce sentiment stagnant de noirceur a enfin disparu. » (Delphina)
Était-ce Éléanore ?
« En ce qui concerne notre situation, j’ai compris l’essentiel de ce qui s’est passé jusqu’à maintenant et pourquoi nous sommes ici. » (Delphina)
« Aah... C’est exactement ce que vous devez avoir imaginé. » (Kakeru)
« Je voudrais vous retourner votre bonne volonté pour m’avoir sauvé la vie. » (Delphina)
« La vie, vous dites... » (Kakeru)
« La Légendaire Épée Maudite Éléanore, on dirait que votre épée est authentique. » Elle regardait Éléanore que j’avais mise sur le côté de ma taille tout en me disant ça.
« Il semble que... » (Kakeru)
(Qu’est-ce que tu veux dire avec ce « il semble ». Oui, qu’est-ce que tu veux dire par là ?)
La voix de protestation d’Éléanore se réverbérait dans ma tête. Je l’avais alors ignorée, car elle était bien trop bruyante.
« Une personne qui peut utiliser sans problème l’Épée Maudite Éléanore... C’est inouï. Probablement, vous êtes le premier, mais aussi le dernier. En ce qui concerne l’épée, il semblerait que tout ce que Son Altesse Royale Hélènaa a dit soit vrai. » (Delphina)
« Je suis très intéressé par ce que Hélèna vous a dit sur moi. » (Kakeru)
« Sur la façon dont vous avez réussi à vaincre une troupe de 1 000 soldats, et comment vous avez pu vous battre contre Orikuto sans utiliser de magie. » (Delphina)
« Ah ! Ce genre d’histoire. » (Kakeru)
Cependant, la seconde moitié semble un peu éloignée de la vérité. Parce que j’avais été obligé d’utiliser toute mon endurance jusqu’à être à bout de souffle ainsi que d’exercer ma force jusqu’à sa plus haute limite, et je ne pouvais même pas le retenir plus longtemps.
Mais encore une fois — c’était vrai, mais seulement dans une certaine mesure.
« Mais en vérité, tout ce que je viens de dire est largement inférieur au fait que vous êtes capable de brandir l’Épée Maudite Éléanore sans qu'elle vous consume le cœur. » (Delphina)
« On dirait qu’Éléanore est vraiment puissante. » (Kakeru)
(Si tu le penses vraiment alors cela démontre un certain respect !)
Montrer ce genre de respect à Éléanore qui avait pris la forme d’une jeune fille, non, je ne pouvais tout simplement pas. Elle était bien trop mignonne.
« Dans ce cas, je dois corriger mon avis vous concernant. » (Delphina)
« Hein !? » (Kakeru)
« Comme Son Altesse Royale Hélèna me l’a demandé, je répondrai à tous vos besoins et je vous soutiendrai à l’aide de l’intégralité de mes capacités. Si vous avez quelque chose que vous voulez demander, ne vous retenez pas et dites-le-moi. » (Delphina)
« Ce que vous me dites me sauve. » (Kakeru)
« Et encore une fois, comme je l’ai dit auparavant, en tant que moyen de contact... J’aurai quelqu’un qui attendra à l’entrée, alors, s’il vous plaît, utilisez cette personne dès que vous en avez besoin. » (Delphina)
« Je le ferais. » (Kakeru)
D’une façon ou d’une autre, tout ce dont nous avions discuté là, le fut dans un style très professionnel. Comme si nous avions un script en main, oui, c’était vraiment comme si nous lisions un texte. Elle n’avait pas une once de sentiment érotique comme quand elle s’habillait juste avant. Même si je disais ça, elle n’avait plus la confiance débordante qu’elle avait quand je l’avais rencontrée la première fois dans la maison.
Là, c’était seulement... Les affaires qui parlaient...
Trouvant cette situation ennuyeuse, j’aimerais briser ce genre d’atmosphère.
« Que dois-je faire afin de vous rencontrer ? » (Kakeru)
« Pour me rencontrer ? » (Delphina)
« Oui, si c’était possible, j’aimerais vous parler de chose très différente des affaires commerciales. » (Kakeru)
« ... Monsieur Yuuki. Vous êtes la septième personne à me dire que vous me voulez. Si vous étiez arrivé plus tôt, alors... » Dit-elle tout en poussant un soupir.
Je n’avais jamais dit que je la voulais, mais ce n’était pas comme si ce n’était pas le cas. Mais tout de même, à le dire ainsi. Au moment où j’avais vu Delphina, j’avais immédiatement voulu l’avoir.
Et parce qu’elle était la première femme avec laquelle j’avais une relation intime, j’avais encore plus envie de l’avoir à mes côtés.
« Afin de rejeter les autres prétendants qui ont demandé ma main, je me suis imposé un prix. » (Delphina)
« Un prix ? » (Kakeru)
« Si une personne arrive à m’apporter cette somme d’argent, alors je deviendrai définitivement et entièrement à cette personne, quelle que soit la personne que cela pourrait être. » (Delphina)
« Si vous le voulez, alors achetez-le... est-ce bien cela que vous me dites ? » (Kakeru)
« Oui. » (Delphina)
« ... Et le prix est ? » (Kakeru)
« Autant que ma propre fortune. » (Delphina)
« Hein !? » (Kakeru)
« Si vous arrivez à m’acheter avec l’argent, avec une somme égale à ma propre fortune, alors je serais votre. » (Delphina)
« Donc, c’est ce dont vous parlez... » (Kakeru)
Il s’agit là d’une sorte de fusion & acquisition dont elle parle en ce moment, ou bien étais-je dans l’erreur ?
Mais j’avais saisi l’essentiel afin d’acheter Delphina. Je devais devenir plus riche qu’elle.
***
Je devais dépasser une richesse comparable à celle d’un pays. Mais... cela allait me prendre du temps.
Que devrais-je faire afin d’y parvenir ? Il ne semblerait pas que je puisse le faire en économisant petit à petit, car je ne finirais jamais cela à temps. N’y avait-il pas d’autre moyen de le faire ?
Après avoir été dans mes pensées, je lui demandai.
« Pourrais-je vous consulter ? » (Kakeru)
« Hein !? » (Delphina)
De quoi parle-t-il soudainement, c’était ce qui était dans l’esprit de Delphina, car, pour une raison quelconque, elle regardait dans une autre direction. Elle n’avait plus été affectée par le miasme d’Éléanore, mais pour une raison quelconque, elle avait l’air d’être en chaleur comme avant ? Son visage était rouge vif jusqu’à la racine de ses oreilles.
« Vous consultez en ce qui concerne la création d’argent. » (Kakeru)
« Si vous le souhaitez, je peux vous aider. Vous pouvez me consulter sur la façon de devenir riche afin de pouvoir m’acheter. » (Delphina)
Elle avait dit cela alors que son visage devenait de plus en plus rouge. Je pouvais parfaitement reconnaître cette réaction. C’est un type de réaction causé lorsqu’on se sentait embarrassé et coupable après avoir dit le mot. D’une certaine manière, je m'étais rappelé une histoire sombre que j’avais déjà vécue.
Delphina l’avait fait.
Elle voulait devenir mienne, mais sa fierté ne la laissait pas l’admettre. Ce qu’elle avait décidé avant, elle ne peut pas le révoquer en raison de sa fierté. Quelle personne obstinée, mais cette obstination était vraiment mignonne.
« J’ai décidé. » (Kakeru)
« À propos de quoi ? » (Delphina)
« Delphina, vous avez dit avant cela que vous laisserez quelqu’un ici en tant que moyen de contact, n’est-ce pas ? » (Kakeru)
« Oui, je l’ai fait. » (Delphina)
« Il ne sera pas nécessaire d’agir ainsi. » (Kakeru)
« Hein !? » Delphina fut tellement choquée qu’elle en perdit la parole. Elle ressemblait à un chiot abandonné.
« Je n’ai pas besoin de quelqu’un qui travaille en tant que moyen de contact. Vous vivrez tout simplement avec moi dans mon manoir. Ainsi, je pourrais être en contact en tout temps avec vous. » (Kakeru)
Après que j’ai dit ça, Delphina, qui avait l’air effrayée auparavant, était revenue à son apparence normale. Elle était redevenue la Delphina que j’avais vue dans le manoir.
« C’est un peu gênant, car sans ma présence... » (Delphina)
« Vos affaires ne pourront pas fonctionner ? » (Kakeru)
« Oui. » Avait déclaré Delphina d’une voix calme, mais qui semblait aussi très déçue. Elle était calme dans une telle situation, mais lorsqu’il fallait faire face à la réalité. C’était aussi bien ainsi. Comme je le pensais, elle était une femme capable, une femme belle et capable. Ceci me donna encore plus envie de l’avoir.
« Si c’est le cas alors. » (Kakeru)
Je sortis la plume et je pris avec moi Delphina jusqu’à arriver à nouveau au Manoir.
« Quoi... » (Delphina)
Delphina ne connaissait pas l’endroit où je l’avais téléportée. Mais c’est la première fois que nous nous téléportions ensemble alors qu’elle était lucide.
Delphina fut extrêmement surprise.
« Nous sommes ? » (Delphina)
« Nous sommes dans ma chambre se trouvant dans mon manoir. » (Kakeru)
« Ne me dites pas que nous nous sommes téléportés en un clin d’œil ? » (Delphina)
« En passant, l’endroit où nous étions juste avant est à environ une heure de marche d’ici. » (Kakeru)
« Quel genre de chose est-ce... est-ce de la magie ? Non, je n’ai jamais entendu parler d’une telle magie avant aujourd’hui. » (Delphina)
« Je vais venir avec vous et après je vous ramènerais à la maison. » (Kakeru)
« Hein !? » (Delphina)
« Pour rendre plus facile votre travail, Delphina, je peux vous envoyer chez vous et vous ramener ici comme je le veux. Ainsi, vous n’auriez aucun problème à vivre ici avec moi, n’est-ce pas ? » (Kakeru)
« Cela... et bien, ça pourrait être le cas, mais... » (Delphina)
« Arrêtez de lambiner et dites-le franchement. » (Kakeru)
« Oui ! » (Delphina)
Au moment où j’avais mis un peu de force dans ma voix, Delphina avait immédiatement répondu sans tourner autour du pot. Mais après qu’elle ait répondu à la question, elle sembla recommencer à éluder la question, alors je me mis à l’embrasser afin de fermer sa bouche. Et après avoir été embrassé amplement sur la bouche, il semblerait que Delphina ait enfin accepté de mettre de côté sa propre fierté.
« Vous l’avez fait ! » (Kakeru)
« Il n’y avait rien à faire d’autre. » (Delphina)
Après l’avoir affaibli en la pressant un peu, cette fois, elle sembla agir différemment d’avant. Elle était toujours obstinée, mais si ce n’était que ça, alors ce n’était pas très grave.
C’est pourquoi...
Je la poussai sur le lit.
« N-non... vous devez encore m’acheter avant ça... » (Delphina)
« Alors... que diriez-vous que j’essaye la marchandise avant de l’acheter ? » (Kakeru)
« Si c’est ça, alors on ne peut pas faire autrement. » (Delphina)
D’une certaine manière, elle était étonnamment coopérative. Mais là encore, cette attitude était vraiment mignonne. Et ainsi je fus intime avec Delphina jusqu’au matin. Et de la même manière, le nombre de résidents habitant dans ce manoir augmenta par la même occasion.
Merci pour le chapitre.
Merci pour le chapitre !
Je vois mieux le pourquoi de (facile) 😉
Merci pour le chapitre
Merci pour le chapitre.
Merci pour le chapitre.