Chapitre 25 : Les Limitations de la Ville où se trouve la Firme Andrew
Andrew fut très surpris quand il nous vit rapporter les minerais d’Orikudite que nous avions réussi à transporter jusqu’à la Firme de Commerce Andrew.
« En avez-vous beaucoup ? » (Andrew)
J’avais pu rejoindre les filles après un moment à lancer mes sorts sur le monstre, et nous avions ainsi réussi à collecter beaucoup d’Orikudite. Il y en avait tellement qu’il suffisait pour remplir un camion en entier.
« Est-ce trop ? » (Kakeru)
« Nous n’avons aucun problème avec la quantité. Après tout, après l’avoir traité, il serait vendu très rapidement, donc avoir plus d’Orikudite est intéressant... Cependant, » (Andrew)
Andrew regarda alors Io et Hélèna qui était derrière moi.
« En prenant la vache des montagnes comme exemple, habituellement, nous ne détenons pas ce genre de quantité d’Orikudite. » (Andrew)
« Pour avoir cette quantité d’Orikudite, combien d’efforts doit-il être fait ? » (Kakeru)
« Laissez-moi voir. » Andrew prit un grand morceau d’Orikudite. « Généralement, ramener deux ou trois comme celui-ci serait la limite. Bien sûr, vous pouvez en prendre d’encore plus gros quand Orikuto est incapable de se déplacer pendant une période encore plus longue, mais la fréquence d’utilisation de la magie avec 3 personnes possède ses limites... » (Andrew)
J’ai compris.
Maintenant que je me rappelais de ça, Andrew m’avait dit que la quantité de Pouvoir Magique que je possédais était environ 100 fois plus importante qu’un homme adulte normal...
« Non seulement ça, mais il y a une limite à la quantité d’Orikudite que vous pouvez transporter avec vous. La plupart des magiciens ont du mal à ramener les minerais avec eux en raison de leur endurance physique, car vu qu’ils utilisent la magie de la foudre contre Orikuto, ils sont très proches de l’effondrement. » (Andrew)
En ce qui concerne ce détail, je remercie ma plume de téléportation pour m’avoir évité de me fatiguer.
« Mon cher ! Vous ne manquerez jamais de m’étonner. » (Andrew)
« Il est donc possible pour vous d’acheter tout ça d’un seul coup ? » (Kakeru)
« Oui. Vis-à-vis de ce qui s’est passé pour la vache de montagne, il faut avoir un jugement approprié pour celui-ci. Bien sûr, en ce qui concerne les futures ventes. » (Andrew)
« Alors, c’est correct pour moi. Après ça, je ferai un ou deux autres aller-retour, alors je vais vous laisser vous charger de ça. » (Kakeru)
« Hein !? » (Andrew)
« Hein !? » (Io)
Qu’est-ce qui se passe avec ces "Hein" à l’instant ?
« Monsieur Yuuki. Qu’entendez-vous par ce que vous venez de dire ? » (Andrew)
« Je veux dire que d’ici là, nous retournerons là-bas afin de vous ramener encore plus d’Orikudite. » (Kakeru)
« Encore... Vous dites que vous allez en avoir plus ? » (Saramas)
« Comme je vous ai déjà habitué à ce genre de chose, vous devriez savoir que je vais en amener un peu plus. Hélèna, Io ? » (Kakeru)
« Oui ! J’ai appris maintenant comment faire pour extraire les minerais. » (Hélèna)
« Je vais pouvoir le miner un peu plus vite. » (Io)
Aussi bien Hélèna que Io avaient répondu à ma demande à leur manière. Elles semblaient toutes deux très déterminées.
« Après avoir dit ça, nous allons en chercher encore un peu... » (Kakeru)
« Veuillez attendre un moment. » À l’aide de ses deux mains, Andrew m’arrêta d’une manière pressante.
Je me demande pourquoi, mais il a l’air d’être très troublé.
« Est-ce que ce n’est pas bien ? N’avez-vous pas dit que ce ne serait pas un problème s’il y avait beaucoup plus de minerais ? » (Kakeru)
« Oui. J’ai certainement dit ça. Peu importe combien de fois nous reconstituons notre stock, il sera automatiquement vendu en un rien de temps. » (Andrew)
« Donc il n’y a pas de problème dans ce cas, n’est-ce pas ? » (Kakeru)
« Certainement que c’est correct, mais si vous deviez apporter plus de ces minerais, il nous serait très difficile de vous payer. Même si nous disons qu’il va certainement être vendu, il faudra du temps avant de pouvoir le vendre et avoir l’argent. Il y a aussi le temps nécessaire pour traiter les minerais. Comme ma firme commerciale est axée sur l’achat des vaches de montagnes, nous aimerions éviter de ne pas avoir d’argent pour payer notre achat. » (Andrew)
En d’autres termes, il n’avait pas assez d’argent. C’était ce qu’il essayait de dire. J’avais compris que ce minerai se vendrait bien, mais qu’ils n’avaient pas assez d’argent pour payer les produits qui arriveraient lors du prochain voyage. C’était ce qui allait se produire.
« Ummu... »
« C’est tout à fait troublant. » (Kakeru)
« J’ai pu confirmer quelque chose de notre discussion de tout à l’heure. La puissance de Monsieur Yuuki en termes de capacité de minage de l’Orikudite a dépassé ma capacité d’achat. Sûrement que dans un proche avenir, la même chose se passera pour les prochaines expéditions de Monsieur Yuuki. » (Andrew)
Qu’il s’agisse des vaches des montagnes ou de l’extraction de l’Orikudite, comme je voulais gagner autant que possible et cela rapidement, il semblerait que j’ai dépassé les limites.
Maintenant, j’étais évité par les vaches des montagnes. On dirait que la Firme de Commerce Andrew ne pouvait pas prendre autant d’Orikudite que j’en avais, comme elle l’avait fait pour la vache de montagnes (bien que j’avais l’intention d’en obtenir encore plus).
« Je comprends. Alors pour l’instant, je vais me retenir un peu. » (Kakeru)
Quand j’annonçai mon intention, Andrew parut légèrement soulagé.
Après qu’Andrew aura terminé de compter et peser les minerais, il enverra quelqu’un pour me remettre le paiement dans mon manoir. Après que j’ai dit tout ce que je voulais, je quittai les lieux.
« Comme prévu de Monsieur Kakeru. » (Io)
☆
Alors que nous étions en train de marcher ensemble dans le centre-ville, Io était venue avec « Oh ! hisse ! »
Certes, il était vraiment attendu, mais comme Io l’avait fait, c’était un peu troublant. Dans quelques jours, je pourrais facilement récupérer mes gains. Mais quand je pensais au fait que je pouvais obtenir un billet de loterie en dépensant 300 pièces d’argent, je pensais alors uniquement à gagner de l’argent pour obtenir ce ticket de loterie.
Maintenant que je m’étais rendu compte qu’il ne serait pas possible de le faire, honnêtement parlant, je me sentais comme un peu triste.
« Monsieur Kakeru. » (Hélèna)
« Mmh ? Qu’est-ce qu’il y a ? » (Kakeru)
« Si vous êtes d’accord avec ça, je peux vous présenter un marchand qui est fournisseur de la famille royale. » (Hélèna)
« Un marchand qui est fournisseur de la famille royale ? » Je m’arrêtai de marcher, puis me tournai vers Hélèna.
« Oui. Notre Empire possède le marchand le plus riche du continent, on dit que la fortune de ce marchand était comparable à l’ensemble du pays. S’il s’agit de cette personne, alors je ne pense pas que nous aurions un tel problème comme nous venons d’avoir à l’instant. » (Hélèna)
« Un marchand si riche que la richesse qu’il détient est comparable à celle d’un pays ? » (Kakeru)
« Si vous le souhaitez, je peux vous présenter cette personne. » (Hélèna)
Je me mis à réfléchir un peu, puis je hochai la tête.
En tout cas, il était peut-être capable de résoudre mon problème d’argent. De toute façon, je n’avais rien à perdre.
« Eh bien, je vais devoir vous déranger avec ça. » (Kakeru)
« D’accord ! » Hélèna hocha la tête tout en ayant un sourire. Son sourire était si lumineux. Je me demandais alors si elle souriait, car elle avait l’impression qu’elle m’avait finalement été utile.
Ma jauge d’amour pour elle augmenta massivement.
☆
Le lendemain soir, un groupe formé d’Io et moi (une chasse tranquille afin d’obtenir quelques vaches des montagnes) s’acheva et nous étions alors tous deux retournés chez nous.
Quand j’étais arrivé chez moi, un carrosse pouvait être vu sur le terrain de mon manoir, il s’agissait d’un carrosse magnifique qui, habituellement, était utilisé par des personnes de haut rang social.
« Maître, bon retour à la maison. » (Miyu)
« Je suis rentré. Miyu, qu’est-ce qui en est de ce carrosse ? » (Kakeru)
« Heu. Un invité est venu afin de voir le maître. » Miyu semblait très troublée quand elle m’annonça cette information.
« Est-ce quelqu’un que tu ne connais pas ? » (Kakeru)
« Oui. Il s’agit de la première fois que je rencontre cette personne. Bien que j’ai dit que le Maître n’était pas là, il a décidé d’attendre dans le salon. » (Miyu)
« Hum... » (Kakeru)
« Oui, Maître ? » Le regard Miyu se reposa dans la direction du salon.
Miyu qui avait agi d’une manière étrange et maintenant, elle était devenue encore plus perplexe quand je fis face à l’objet présent maintenant devant mes yeux.
Il s’agissait d’un peigne. C’était un peigne de bonne qualité. Juste en un coup d’œil, il ressemblait exactement à la brosse qui était utilisée afin d’entretenir la queue de Miyu. Cependant, cette brosse-là était principalement faite d’or. En d’autres termes, il s’agissait d’une brosse dorée.
« Vraiment ? » (Kakeru)
« C’est extrêmement lourd. » Miyu avait dit ça avec une voix larmoyante.
« Est-ce vrai ? Pourquoi avez-vous reçu quelque chose comme ça ? » (Kakeru)
« Je ne le sais pas moi-même. “Ce n’est pas quelque chose d’extraordinaire donc, prenez ça...” après avoir dit ça, on m’a donné cette brosse. » (Miyu)
(Pas mal, est-ce que ceci provient de la personne se trouvant à l’intérieur du salon ?)
« Hein !? Que voulez-vous dire ? » Demandai-je à Éléanore.
(Si celui-ci devait être en argent ou plaqué en or, alors il s’agirait juste d’une méthode pour offrir un pot de vin afin d’apporter une certaine commodité aux affaires. Il arrive quelquefois que, dans les résidences d’aristocrate, les gardes ne vous laissent pas passer si vous ne leur offrez pas quelques choses du genre.)
« Hé. » (Kakeru)
(Mais c’est différent dans notre cas. Dans notre cas, c’est un objet qui semble totalement en or et il convient parfaitement à la personne ciblée. Il est peut-être là afin de supprimer tous les obstacles auxquels la personne pourrait être confrontée.)
« Je me demande qui cela pourrait-il être. » (Kakeru)
Je m’étais à nouveau déplacé en me dirigeant vers le salon.
J’ouvris la porte, et dès que je fus entré dans la pièce, je vis qu’il y avait une femme.
Une femme très bien habillée. Si l’on était irréfléchi, on pourrait penser que cette femme était encore mieux habillée que la princesse Iris. Au moment où la femme me vit, elle se leva et fit une petite révérence.
« C’est un plaisir de vous rencontrer. » (Inconnue)
Elle leva ensuite son visage et me regarda en face.
« Et vous êtes ? » (Kakeru)
« Je suis venu à la demande de Son Altesse Royale Hélèna. Je m’appelle Delphina Homeros Ramanri, et je suis heureuse de faire votre connaissance. » (Delphina)
« La princesse Hélèna ? » (Kakeru)
Ahh... alors c’est comme ça. En d’autres termes, cette femme ici présente est la marchande dont nous avions parlé. Attendez, non, elle pourrait être sa subordonnée.
En raison de son apparence, elle ressemblait à une jeune femme tout en étant déjà très mature. Avec un simple coup d’œil, je ne pouvais pas dire si elle était la marchande possédant des richesses comparables à un pays.
(Comme prévu.) Éléanore m’annonça cela dans mon esprit. Je me demandais alors ce qu’elle entendait par là ? (Au moment où elle a mentionné Hélèna, son expression n’a nullement changé, même pas un petit peu, mais l’air autour d’elle a quant à lui changé un peu. J’avais donc l’impression qu’elle essaie de détecter la relation que tu as avec Hélèna.)
Elle essaie donc de deviner ma relation que j’ai avec Hélèna, mais elle ne l’a même pas montré dans son expression.
Je comprends. Que ce soit la personne elle-même ou juste un subordonné, je suis persuadé que cette personne n’est pas quelqu’un de simple.
J’avais alors frissonné un peu, probablement à cause de l’excitation.
Delphina... cette femme est intéressante.
Merci pour le chapitre.
Merci pour le chapitre.
merci
Merci pour le chapitre 🙂
Ps: Est……. une de plus 😉
Ouais, encore une future femme pour son harem… quoiqu’au final, la seule qui l’intéresse vraiment soit la princesse Héléna : les autres il n’a pas vraiment de sentiments pour elles.
Merci pour le chapitre !
Merci pour le chapitre