Kimi kara Uketsugu Brave Chronicle – Épilogue

Bannière de Kimi kara Uketsugu Brave Chronicle ***

Épilogue : À partir de maintenant et pour toujours

Après la bataille, plusieurs jours s’étaient écoulés.

Alors que le côté humain de Khaos Schwartz poursuivait sa lutte acharnée contre les monstres, Redge rentra chez lui après avoir perdu lors de sa bataille contre moi. Une fois qu’il avait pu récupérer de ses blessures, il avait montré un niveau de puissance totalement différent de tout ce qu’on avait vu auparavant, et il avait sauvé son peuple de l’invasion des monstres.

Personnellement, je n’aimais pas Redge, mais nous avions tous deux le devoir de protéger un grand nombre de personnes. Aucun de nous ne pouvait supporter de voir souffrir des personnes innocentes. De ce point de vue, j’aurais dû être heureux d’apprendre que l’armée de Redge gagnait contre les monstres. Mais il y avait une différence importante entre nous.

Redge avait comparé mon monde avec le sien et avait décidé qu’il ne se souciait pas de ce qui arriverait au nôtre. Si j’avais été confronté au même problème, j’aurais peut-être pris la même décision — mais j’avais maintenant ma propre responsabilité et mon propre devoir à remplir. Nous n’avions pas d’autre choix que de continuer à nous battre afin de protéger nos proches.

« Directeur... Directeur ! Hé, Kurono ! » cria Nagisaki.

Il s’agissait des pensées qui m’avaient envahi lorsque j’avais écouté le rapport fait par Nagisaki. Je venais de reprendre les fonctions de directeur d’Yukihime, et tout cela me dépassait totalement. Puisque Nagisaki était aussi un candidat possible, il avait une importante compréhension des devoirs du Directeur, alors il m’avait appris autant qu’il le pouvait. C’était un peu pathétique, mais j’étais reconnaissant pour son aide. Dernièrement, il m’appelait plus souvent « Directeur » que « Kurono ».

J’avais entendu les nouvelles de Khaos Schwartz par l’intermédiaire de Semuleice, un monde avec qui nous étions en bon terme. De tous les autres mondes, Semuleice et Khaos Schwartz avaient de fortes interactions entre eux, et donc ils étaient très à jour sur les dernières nouvelles. Aucun monde jusqu’à présent ne s’était jamais impliqué avec un autre monde sur une si grande échelle. Les communications étaient toujours traitées en privé par un nombre très limité de personnes — jusqu’à ce que Khaos Schwartz casse cette tradition avec ce que nous appelons les Guerres face à l’Autre Monde.

La première avait eu lieu il y a seize ans et la seconde avait eu lieu sept ans plus tard. Après ça, il y avait eu la guerre où je venais de combattre. Apparemment, Semuleice avait subi un sort similaire — il semblait que leurs guerres avaient été encore plus violentes que les nôtres. Il était clair qu’au fil du temps, Khaos Schwartz allait commencer à lancer de plus en plus d’invasions. Indépendamment de ce que voulait vraiment Redge, cette tendance se poursuivrait probablement à l’avenir. Par conséquent, pendant que nous nous préparions de notre côté, nous devions également renforcer nos relations avec Semuleice.

« Kurono, fais-tu attention ? » demanda Nagisaki.

« ... Oh, désolé. Quoi encore ? » demandai-je.

« ... Laisse-moi en paix ! Es-tu sérieux ? Pourquoi entre toutes les personnes possibles, Yukigane t’a choisi, toi ? » Nagisaki soupira. « Bon, je vais encore une fois te l’expliquer. Nous allons bientôt aller à une réunion avec Semuleice, et donc, nous devons en premier discuter des sujets et des politiques que nous voulons aborder avec eux. »

Maintenant, je dois me concentrer, j’avais mis de côté toutes les autres choses présentes dans mon esprit et je m’étais vraiment concentré sur ce que Nagisaki disait. J’étais encore loin de ce qu’elle avait été, alors je devais me dépêcher pour pouvoir finalement la rattraper. Car après tout, j’avais promis que je finirais ce qu’elle avait commencé. 

***

« Oh, tu es enfin réveillé ! »

J’avais ouvert mes yeux pour voir Towa qui se tenait debout à côté de mon lit avec ses bras tendus.

« Hein !? Bonjour, Towa, » dis-je.

« Bonjour grand frère. On dirait que tu es maintenant enfin capable de te réveiller, » déclara Towa.

« Oui. Du moins pour aujourd’hui... Il y a beaucoup de personnes qui me causeraient des problèmes si je ne le faisais pas..., » dis-je.

Yukihime devait souvent me réveiller chaque fois que je dormais trop tard. Ces jours-ci, c’était Nagisaki qui s’était fâché contre moi quand j’avais dormi trop longtemps.

Je ne pouvais toujours pas m’habituer à la vie sans Yukihime. Chaque fois que je me réveillais, je me souvenais des fois où elle venait afin de me réveiller. Et chaque matin, nous commencions à nous quereller sur la moindre chose. J’avais l’habitude de souhaiter qu’elle se taise.

Mais maintenant, quand nous mangions, c’était juste Towa et moi. Il y avait toujours un siège laissé vide, et il se sentait si seul. La nuit, Yukihime et moi avions l’habitude de rester debout et de parler après que Towa se soit endormie. En général, nous ne parlions que de choses futiles, mais parfois nous parlions de sujets sérieux. Elle me harcela aussi pour que je fasse mes devoirs et que j’arrête de dormir pendant les cours — mais maintenant, je devais me racheter une conduite. Je devais le faire en tant que Directeur.

... Tu vois ? Je t’ai dit que je n’étais pas fait pour ça, pensai-je.

En fin de compte, j’avais perdu 1001 fois face à elle. Elle avait prétendu qu’elle avait perdu une fois face à moi, mais je ne l’avais jamais comptée dans le lot. Car j’avais voulu la battre avec ma propre force... Mais finalement, elle m’avait toujours vaincu et avait disparu.

J’ai tellement de choses que j’avais encore sur le cœur. Je suppose que je vais devoir énumérer tout cela plus tard, pensai-je.

Aujourd’hui, j’allais voir Yukihime.

 

***

« Pendant tes funérailles, Nagisaki s’est mis à pleurer. C’était comme si deux rivières de larmes coulaient sur son visage, » murmurai-je.

Alors que les jours froids de l’hiver s’installaient, je me tenais avec Towa devant la tombe d’Yukihime. Je portais une écharpe rouge autour du cou.

« Toi aussi grand frère, tu as pleuré, » déclara Towa en me faisant un sourire. Eh bien, oui, mais pas autant que Nagisaki.

Es-tu vraiment seul sans moi ? Je pouvais entendre une forte voix. Je l’avais entendu un peu récemment. Bien sûr, ce n’était pas réel. Yukihime était morte. Comme avec mes parents qui ne reviendraient jamais, je ne verrais plus jamais Yukihime.

Mais...

J’avais saisi son écharpe.

Nous serons ensemble pour toujours, pensai-je.

Tant que je gardais ses souvenirs dans mon cœur, elle vivra pour toujours en moi. J’avais mis l’écharpe et l’ornement de cheveux que Towa et moi avions achetés ensemble devant la tombe d’Yukihime. Je n’avais pas été capable de lui donner mes cadeaux, mais elle avait réussi à me donner le sien. J’avais serré l’écharpe à mon cou pour qu’elle soit plus serrée.

Noël était passé, mais il y aura toujours l’année prochaine.

Tu vas encore recevoir plein de cadeaux. Il te suffit d’attendre un peu, pensai-je.

Fin du roman

***

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4 commentaires :

  1. Merci pour le roman
    P.S : Résumons en peu de mot mon ressentie :
    PPPPPPPPLLLLLLLLLUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUSSSSSSSSSSSSSS !!!!
    On vient de finir la trame principale (la vengeance), mais il y a tellement de truc qui ont été plantés dans le scénarios qui n’ont pas encore étés développés.

    • Hehe.
      Mais là, il faut savoir qu’il semblerait que cela soit la première œuvre de cette auteur, qui a été bien accueillie et a reçu plusieurs prix.

      Donc à voir ce que cela donne, si il va donné suite et faire un roman spin off, voir une suite.

  2. Donc je le note 7 _B– C’est un shonen classique qui ne réinvente pas le genre, mais au moins le fait bien et n’abuse pas de cliché, avec une trame et un univers cohérent. Et ça, c’est honorable.
    (mon Système de note
    -parti chiffre :
    De 0 (le temps est passé encore plus lentement que je m’ennuie à ne rien faire) à 10 (j’ai dévoré tout ce qui était disponible, absolument pas vu le temps passé, me suis focalisé sur ça et oublier l’existence de tout le reste, et chercher comme un drogué compulsif pour plus) mesures à quel point j’ai été divertie par l’œuvre. les principaux déterminants sont le rythme du récit et les combats.
    -partie lettre :
    Intérêt (subjectif) de l’ouvre (peut varier avec des + et -)
    S : le livre sacré de votre religion ou un livre où est écrit tout votre avenir
    A : un livre qui fait évoluer votre vision de choses bref vous fait grandir
    B : un livre qui sort de l’ordinaire ou apporte quelque chose de nouveau à son genre suffisamment pour que vous ayez envie de le revoir
    C : un livre ordinaire pour vous ou dans son genre. vous ne le lirez pas plus d’une fois.
    D : Les oeuvres qui se regarde quand il y n’a rien de mieux à faire.
    E : on vous a forcé et vous ni trouvez aucun intérêt.
    F : vous regrettez tellement d’avoir connu ce truc…

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