Yukihime Yukigane : La fille la plus forte du monde
Partie 3
J’avais alors brandi mon arme à doubles lames. Yukihime avait ordonné aux étudiants de reculer, puis elle avait replacé son regard dans ma direction.
« 998... Sais-tu ce que ce nombre représente ? » demanda-t-elle.
« Je ne le sais pas. Le nombre de fois où tu as souhaité avoir de plus gros... ? » J’avais commencé à répliquer ça.
Un énorme glaçon s’écrasa juste à côté de moi. Des frissons avaient alors parcouru le long de ma colonne vertébrale. Et c’était à la fois physiquement que mentalement. Peut-être qu’il était temps d’arrêter de jouer avec Yukihime.
Mes tentatives pour l’insulter étaient totalement inutiles. Je serais seulement capable de sauver ma propre fierté avec ma lame.
« D’accord ! Faisons-le ainsi. Bataille numéro 999, » dis-je.
« ... Oh, donc tu sais ce dont je parlais, » déclara-t-elle.
998. Yukihime m’avait demandé ce que ce nombre représentait, et la réponse était simple. Il n’y a aucune chance que je puisse l’oublier.
Il s’agissait du nombre de fois que j’avais perdu face à elle. Pourtant, je n’avais toujours pas abandonné.
« Tu sais, je pense qu’il est temps que je gagne l’un de ces combats, » dis-je.
« J’espère que tu n’as pas oublié notre petit accord, parce que tu es sur le point d’atteindre un nombre à 4 chiffres, » déclara Yukihime.
« Oh, veux-tu parler du moment à partir duquel tu deviendras mon esclave ? » demandai-je.
« Pourquoi deviendrais-je un jour ton esclave !? Tu as promis de devenir mon esclave si je te bats mille fois ! » déclara-t-elle.
« Mais si je peux te battre une seule fois avant que frappe le millier, tu deviendras mon esclave sexuelle, n’est-ce pas ça l’accord ? » demandai-je.
« Effectivement. Mais cela n’arrivera jamais, » répondit-elle.
« Parfait, si tu le dis. Je vais te faire faire des trucs vraiment dingues, alors prépare-toi à ça, » dis-je.
« ... Quoi ? A-Attends, attends une seconde. À l’instant, que viens-tu de dire ? Ton... heu... Sex... Esclave sexuelle ? » Le visage d’Yukihime était passé en un instant du blanc au rouge vif.
« Je vais te faire des trucs qui sont encore plus dingues que ce que tu lis dans ces livres pour adultes, » j’avais baissé la voix afin qu’elle soit la seule à pouvoir m’entendre parler.
« Qu’est-ce qui pourrait être plus dingue que ceux-là ? ... Attends, non ! Je ne lis pas des trucs comme ça ! Je n’ai aucune idée de ce dont tu me parles ! » Le visage d’Yukihime était devenu encore plus rouge. Elle était une véritable professionnelle quand il s’agissait de creuser sa propre tombe.
« Je parie que tu es vraiment curieuse quant aux détails. Prête à finir ça ? » demandai-je.
« Je vais faire fermer ta grande gueule une bonne fois pour toutes ! En garde ! » cria-t-elle.
Cette dernière phrase ressemblait à quelque chose qu’un sbire diabolique dirait juste avant de mordre la poussière. Il était difficile d’imaginer à quel point elle était forte à la façon dont ses phrases étaient toujours ringardes.
« D’accord... J’arrive ! » dis-je.
J’avais pris l’initiative de me lancer sur le sol de béton nu et j’avais accéléré vers elle à pleine puissance. Comme je n’avais pas d’attaques à longue portée, je n’avais pas d’autre choix que d’aller au corps à corps. La même chose n’était pas vraie pour elle, alors des projectiles étaient venus vers moi.
Yukihime ouvrit la main et créa un Cercle d’Étoiles bleu, une configuration géométrique utilisée pour effectuer de la Sorcellerie des Étoiles. Il n’était pas nécessaire d’en créer un lors de l’activation d’un Sortillège, mais ils avaient le pouvoir d’améliorer les effets de la Sorcellerie des Étoiles.
Un essaim de blocs de glace avait jailli du Cercle d’Étoiles bleu, et tous étaient dirigés vers moi. Chacun d’eux avait 20 cm de long et épais comme un pouce.
Le tir de barrage de glaçons s’approchait de moi. Je ne serai jamais en mesure de les esquiver tous... Que puis-je faire ?
Une réponse très simple avait alors surgi dans mon esprit. Frappe-les.
J’avais focalisé mes yeux sur chaque éclat de glaces volant vers moi et je les avais découpés. Même le fait de trancher en deux des balles était une tâche facile pour moi. Mon élément temps ne me permettait pas d’arrêter le temps, mais je savais comment l’utiliser différemment.
Pour commencer, je pouvais accélérer le fonctionnement de mon cerveau. Ceci me donnait l’impression que les balles se déplaçaient bien plus lentement. Puis, j’avais accéléré mon corps. En l’accélérant seulement chaque fois que je frappais un glaçon, j’étais capable d’empêcher un excès de stress physique et de réduire ma consommation de Puissance des Étoiles.
En fin de compte, j’avais réussi à traverser le barrage de glaçon et j’étais arrivé jusqu’à côté d’elle. J’avais frappé vers Yukihime avec mon épée à doubles lames.
« Mur d’Azur, » murmura-t-elle.
Un son cristallin résonna à travers la scène et soudain, ma lame heurta un mur de glace.
« Oh, voilà. Héhé ! Pour une fois, tu as dû l’utiliser, » déclarai-je.
« C’est simplement ma façon de te remercier de m’avoir énervé encore plus que d’habitude avant le combat. Maintenant, tu vas mordre la poussière sans même avoir la chance de me toucher, » déclara-t-elle, froidement.
Le Mur d’Azur, il s’agissait d’une très puissante défense d’Yukihime. Cette structure hexagonale ridiculement solide qui venait juste d’apparaître sous mes yeux était remplie de toute la Puissance des Étoiles de haute qualité qu’Yukihime pouvait rassembler. Je n’avais jamais été capable de le briser — en vérité, personne ne serait capable de le faire. Est-ce que cela voulait dire qu’il m’était désormais impossible d’effectuer des attaques contre Yukihime ? Ce n’était pas nécessairement le cas. Il y avait un moyen de percer. C’était quelque chose d’extrêmement douloureux, mais je n’avais pas vraiment le choix à ce stade. Mais c’était déjà une douleur rien qu’à y penser.
J’avais alors commencé à faire tourner ma lame jumelle dans le sens des aiguilles d’une montre. Mon Armement des Étoiles, le Tueur du Temps, me permettait d’améliorer ma Sorcellerie des Étoiles. Si je l’utilisais pendant que j’incantais un sortilège, alors l’efficacité de ce sort serait largement amplifiée. Et dans le cas où je faisais tourner la montre d’un tour vers la droite, alors je doublerais ainsi ma vitesse physique. Normalement, il m’aurait fallu beaucoup de temps pour pouvoir ainsi accélérer, mais son usage avait raccourci le processus.
Une fois que j’avais pu atteindre ma vitesse doublée, j’avais effectué un pas vers la droite, avant de porter une attaque latérale avec mon épée à doubles lames. Au moment où le Mur d’Azur bloqua mon attaque, j’avais immédiatement reculé et je l’avais encore une fois attaquée, mais cette fois, j’avais utilisé le poignard. Le mur protecteur avait encore une fois bloqué mon attaque, mais cette fois-ci quelque chose semblait différent de la dernière fois. Elle s’était rapprochée encore plus près d’Yukihime.
Après ça, j’avais bondi vers l’arrière et j’avais à nouveau attaqué de face, frappant à l’aide de mon épée longue depuis le haut. Une fois de plus, le Mur d’Azur recula, et cette fois-ci il s’aligna contre la tête d’Yukihime.
J’avais immédiatement frappé avec mon arme avant de me déplacer derrière Yukihime. Nos lames étaient entrées en collision à ce moment-là. Yukihime avait dégainé la Floraison des Neiges. Sa lame d’azur scintillait d’une manière vraiment belle, et un son métallique strident sembla hurler sur la scène.
« Le Mur d’Azur a été vaincu, » annonçai-je.
Cette fois, c’était son épée bleue qui avait bloqué mon arme. Yukihime avait dégainé avec sa main gauche la Floraison des Neiges et avait réussi à bloquer mon épée sans même avoir besoin de se retourner.
« Tu t’es amélioré quand il s’agit d’effectuer un contournement. Habituellement, tout le monde se bat avec ça, » déclara-t-elle.
Yukihime avait programmé sa Sorcellerie des Étoiles Mur d’Azur pour qu’il apparaisse automatiquement quand quelqu’un s’approchait d’elle. Cependant, comme elle avait dépensé la plupart de ses ressources afin d’augmenter la durabilité de sa Sorcellerie des Étoiles, il était un peu lent à apparaître. Si elle voulait le faire apparaître rapidement, elle ne pouvait que le faire si gros. Ceci prendrait probablement beaucoup de temps pour qu’elle y cache son corps, et si elle voulait faire un nouveau mur, elle devrait d’abord neutraliser le précédent.
Droite, gauche, avant et arrière. Changer soudainement de directions l’empêchait de suivre l’action. Il fallait quelqu’un qui puisse se déplacer assez rapidement pour dépasser la vitesse d’activation du mur, cela signifiait que seule une personne exceptionnellement rapide pouvait passer au travers de ça. Bien sûr, se déplacer au double de ma vitesse avait mis une pression incroyable sur mon corps, et donc, cela n’était pas une tâche facile à accomplir. Pourtant, cela m’avait permis de percer la défense de la Sorcière des Étoiles la plus forte au monde, alors je m’étais dit que cela en valait le coût.
« Je suis sûr que tu en as marre de recommencer encore et encore, n’est-ce pas ? » Les bords des lèvres d’Yukihime s’incurvèrent en un léger sourire. « Maintenant, je vais le retirer pour toi. Tu devrais te sentir honoré. »
« Vraiment ? Tu vas le retirer pour moi ? Mais je n’ai même pas encore gagné..., » dis-je.
« ... Hein !? Mais tu parles de quoi là ? » demanda-t-elle.
« Oh ! Si tu ne le comprends pas, alors peu importe, » dis-je.
Elle était étonnamment aveugle sur ce genre de chose surtout compte tenu de la quantité de fictions érotiques qu’elle lisait.
Alors qu’elle déviait l’attaque de mon épée double, Yukihime fit tourner son corps puis elle frappa avec La Floraison des Neiges en la tenant des deux mains. « Eh, qu’est-ce que tu voulais dire juste avant ? »
« Je te l’expliquerai si tu me bats, » dis-je en bloquant l’attaque avec mon épée longue.
« Je vais gagner et tu le sais, » dit-elle. « Les roses sont rouges, le ciel est bleu, et je gagne toujours. Il s’agit d’une logique si commune que même un enfant la comprendrait. »
« C’est pourquoi c’est si amusant de prouver que c’est faux, » répondis-je.
Nous avions continué à plaisanter alors nous poussions l’épée de l’autre.
« Le bon sens ne change jamais. Voilà pourquoi c’est le bon sens, » dit-elle.
Yukihime avait fait un pas en avant et elle m’avait repoussé un peu plus loin. À l’instant où nous avions eu une certaine distance entre nous, elle avait directement planté son épée dans le sol.
« Gel ! » murmura-t-elle.
Instantanément, toute la scène se figea, sauf pour l’endroit où Yukihime se tenait debout. Un bloc de glace avait également été projeté sur moi. J’avais essayé de contorsion mon corps afin de l’esquiver, mais comme je devais faire attention à ne pas glisser, je ne pouvais pas bouger comme je le voulais.
« Je pensais que tu allais me battre avec ton épée ! Qu’est-ce qui se passe pour que tu essaies de mettre fin si rapidement à ce combat ? » demandai-je.
« Tais-toi ! C’est juste logique ce qui arrive ! » répliqua-t-elle. Elle ne jouait plus du tout maintenant.
Avec cet acte, elle pourrait limiter mes mouvements et me garder au loin.
Un essaim de glaçons surgit tout autour d’Yukihime. « C’est fini. »
J’aurais pu essayer de tout découpé, mais si je glissais et que je tombais, j’aurais perdu.
D’ailleurs, si je continuais à utiliser la Puissance des Étoiles pour accélérer mon cerveau afin de couper les glaçons, je finirais par l’utiliser entièrement.
Je ne pouvais pas la battre dans un jeu d’endurance. Je n’avais pratiquement aucune Puissance des Étoiles, alors qu’elle avait accès à une quantité sans fin de Puissance des Étoiles. À moins qu’elle n’utilise une tonne de sortilèges puissants, elle ne s’épuiserait jamais. Et même si je détestais l’admettre, elle n’avait nullement besoin d’utiliser des attaques aussi puissantes contre moi. Ce qui signifiait qu’il n’y avait qu’une seule chose à faire.
J’avais alors enlevé ma veste puis j’avais fait rouler ma manche droite. Mon bras nu n’était pas revêtu de peau, mais d’argent. Il s’agissait d’un bras prothétique en argent, un Armement des Étoiles tout comme mon épée jumelle.
Le Bras Droite du Brave. Cet Armement des Étoiles était différent du Tueur du Temps et de la Floraison des Neiges par le fait qu’il était permanent. Il était donc toujours présent avec moi.
Alors que je tenais ma lame jumelle dans ma main gauche, j’avais légèrement plié mon poignet droit, puis je l’avais plié deux fois de plus avant de finalement serrer le poing. Immédiatement, le déclic d’un pistolet chargé avait pu être entendu, et une cartouche vide avait été éjectée hors de la partie mécanique de mon bras droit tout en produisant un clic.
La série de mouvements que je venais de faire avec mon bras était faite dans le but d’éjecter cette cartouche. Ceci libérait la Puissance des Étoiles qui avait été chargée dedans, me permettant ainsi d’augmenter la puissance de l’une de mes attaques.
J’avais alors levé mon bras droit. Une quantité stupéfiante de Puissance des Étoiles se trouvait à l’intérieur. Ensuite, je l’avais pointé vers le béton du sol.
Avec un grondement, la terre s’était fendue, et un mur de béton s’était élevé devant moi. Même s’il était bientôt percé de toute part par les glaçons, il pourrait quand même me faire gagner un peu de temps.
Des fissures s’étalaient sur le sol jusqu’à l’endroit où je me trouvais, cassant la surface gelée. La scène était maintenant dévastée, mais au moins je n’avais plus à m’inquiéter du sol glissant.
J’avais repris en mains mon épée double et j’avais sauté derrière le mur de béton.
« Haaa ! Regarde ce que tu as fait ! » Yukihime avait regardé le lieu de notre duel en étant horrifiée.
Cet espace annulait les dommages physiques effectués contre les corps humains, mais les objets pouvaient quand même être détruits. Plus tard, les professeurs seraient probablement en colère contre moi, mais si cela me permettait de battre Yukihime, alors cela en valait vraiment la peine.
« Alors, je suppose que c’est correct pour moi de casser également quelques objets, » déclara-t-elle.
Soudain, j’avais ressenti une intense Puissance des Étoiles provenant d’en haut. J’avais levé les yeux pour voir un bloc de glace qui était assez grand pour couvrir la moitié de la scène.
Bon... Il s’agit d’une attaque de mort instantanée. Bon, je ne vais pas vraiment en mourir. Mais je vais vraiment souffrir de ça et cela va faire vraiment très mal, pensai-je.
« Le voilà ! La Chute de l’Étoile, » déclara l’un des étudiants.
« Il est déjà de la viande morte... Elle a gagné ! » cria un autre étudiant.
Je pouvais entendre les étudiants qui criaient. En raison de sa rapidité d’exécution et de sa puissance, c’était l’une des attaques les plus populaires d’Yukihime.
Eh, qui appellent-ils la viande morte ? pensai-je.
« Je suppose que c’est tout pour aujourd’hui, » déclara-t-elle.
Alors que le bloc de glace descendait vers moi, j’avais pris mon épée dans ma main droite et je l’avais jetée au sol. Je n’avais pas accéléré encore plus mon corps. Tout ce que j’avais fait, c’était augmenter la vitesse à laquelle la Puissance des Étoiles se chargeait depuis la cartouche de mon bras droit.
Accélération du Système. En augmentant la vitesse de charge de ma Puissance des Étoiles, je pouvais augmenter mon attaque pour qu’elle ait une énorme puissance. La Puissance des Étoiles était déjà chargée dans la cartouche, et en l’éjectant, je pouvais grandement augmenter ma puissance de sortie de la Puissance des Étoiles. L’Éjection et Accélération du Système étaient chacun capables de me stimuler par eux-mêmes, mais pour neutraliser ce bloc de glace, j’avais besoin de tout utiliser pour l’arrêter. Le bloc de glace avait déjà totalement rempli ma vision.
« Ce n’est pas fini..., » dis-je.
J’avais éjecté la cartouche, libérant une quantité colossale de Puissance des Étoiles qui avait été chargée au préalable.
« ... tant que je ne l’aurais pas dit, » continuai-je.
J’avais levé mon bras droit pour la placer en haut de ma tête. Mon poing d’argent s’était écrasé dans la glace bleue cristalline, et mon corps avait été enfoncé dans le sol. Encore plus de fissures se répartirent le long du sol en ruine, produisant une série de fissures radiales.
Nous nous étions affrontés pendant un moment, puis j’avais entendu un claquement aigu. Des fissures avaient commencé à se former le long du bloc de glace, jusqu’à ce que finalement, il se casse en deux. Un fort boom résonna dans l’arène, et avait été immédiatement suivi par les acclamations des étudiants.
C’est tous les enfants. Déchaînez-vous. Je suis sur le point de vaincre la Sorcière des Étoiles la plus puissante au monde, pensai-je.
Je n’avais réussi qu’à annuler son attaque, mais j’avais déjà l’impression d’avoir gagné. Ensuite, j’avais commencé à avoir une étrange sensation. Les étudiants ne me regardaient pas. Ils regardaient au-dessus de moi.
« Eh bien ! Je suppose qu’aujourd’hui, tu t’es battu un peu plus que d’habitude, » déclara Yukihime avec arrogance. Elle avait déjà rengainé La Floraison des Neiges et avait croisé les bras.
« Pourquoi agis-tu comme si tu avais déjà gagné ? » demandai-je.
« Regarde en dessus de toi, » dit-elle.
« Dessus ? » demandai-je.
J’avais levé les yeux. Maintenant, il y avait un bloc de glace encore plus grand qui flottait là.
« Vraiment ? » demandai-je.
Il n’y avait aucune chance que je sois capable de charger instantanément assez de Puissance des Étoiles pour détruire ce nouveau bloc de glace. J’avais levé mon épée, avait chargé ma cartouche, l’avait éjecté, puis... non, je n’allais pas le faire.
« Maintenant, agenouille-toi devant moi et lèche le sol. Voilà ce que la défaite a comme goût, » Yukihime avait révélé un sourire sadique, et c’était la dernière chose que j’avais vue juste avant de perdre connaissance.
***
« ... Doux, » murmurai-je.
Ce mot était tout ce qui existait dans mon esprit.
« Oh ! Es-tu maintenant réveillé ? » demanda quelqu’un.
« ... Hein !? » m’exclamai-je.
Je pouvais entendre une voix. Il s’agissait d’une voix si adorable. Le simple fait d’entendre avait suffi à faire surgir de la force en moi. J’avais tendu ma main vers cette belle voix.
Bouing ! Quelle était cette sensation si douce ? Non, attends, je connaissais très bien cette sensation. Comment pourrais-je l’oublier ? C’étaient...
« Wôw, Hmm, Hmmm... H-hé, grand frère, pourquoi me touches-tu là ? »
Les seins de ma petite sœur !!
« ... Bonjour Towa. Qu’est-ce que tu fais ? » demandai-je.
« C’est ma phrase ! » Quelqu’un m’avait frappé la tête.
« Hoo... Qu’est-ce que tu fais, la plate... Heuuu, Yukihime ? » déclarai-je.
« Ne prétends même pas que c’était une véritable erreur ! » cria Yukihime.
La frappe d’Yukihime avait libéré les seins de ma petite sœur qui étaient pris par mes mains. Qui était-elle vraiment ? Un monstre ? Une démone ? Une sorcière mangeuse d’hommes ?
« Allez, grand frère, Yukihime... Tu en fais un peu trop là, » Towa soupira alors qu’elle me regardait.
Ses cheveux blonds rebondissaient avec douceur. En ce moment, ma tête reposait sur les genoux de Towa. La douceur que j’avais ressentie quand je m’étais réveillée était venue de ses cuisses. Bien que ses seins furent également très doux.
J’avais perdu face à Yukihime. J’étais donc tombé inconscient, et je m’étais retrouvé sur le côté de la scène à obtenir un peu de repos sur les genoux de ma petite sœur. Parler de cette pathétique... Même si en final, cela ne me dérangeait pas vraiment, puisqu’elle m’avait donné accès aux cuisses des petites sœurs.
« Désolé Kokuya. » Yukihime s’était excusée.
Ce qui se passait maintenant était une rareté. Elle était le genre de personne qui croyait que le monde entier lui appartenait, et que chaque membre de la race humaine était essentiellement son serviteur, donc l’humilité n’était pas quelque chose qu’elle pratiquait souvent. Bien qu’elle avait un faible pour Towa.
« Ne t’en fais pas, » répondis-je. Je n’ai pas besoin de tes égards. Reviens donc simplement à ton arrogance habituelle...
« ... Towa, comme je te l’ai toujours dite, quand Yukihime et moi nous nous battons, nous y allons toujours à fond. Il n’y a aucune chance d’empêcher que ce genre de choses n’arrive, » dis-je.
« M-Mais, grand frère, tu as quand même perdu connaissance..., » répondit Towa.
« Je le sais. Mais cela arrive tout le temps. Les personnes ne peuvent pas être blessées quand elles se battent là-bas, alors ça n’a pas vraiment d’importance, » dis-je.
« Es-tu sûr ? » demanda Towa.
« Oui, je suis sûr de ça, » répondis-je.
Même si l’espace magique empêchait les dommages physiques, se faire frapper à la chaîne par des attaques qui provoquaient une importante quantité de dégâts mentaux pouvait rendre toute personne folle. Cependant, je n’étais pas encore devenu fou. Disons que j’y étais habitué. En y pensant, combien de fois m’avait-elle ainsi écrasé depuis que j’avais commencé à me battre contre elle ? 999 ?
« Hmm... Malgré ça, je ne peux pas m’empêcher de toujours être inquiète, » répondit Towa.
« Eh bien ! Je te suis reconnaissant pour l’inquiétude que tu as envers moi. Towa, tu es vraiment une si gentille fille, » j’avais caressé les cheveux de Towa pendant que je me prenais un peu de repos sur ses cuisses.
« Heh heh heh! Merci ! » Towa sourit avec béatitude.
« Vous deux, avez-vous fini ou non ? » déclara Yukihime. Elle nous regardait du coin de l’œil.
« Je ne sais pas. Je pourrais rester ainsi pour toujours, » dis-je.
« Tu sais, le déjeuner va bientôt se terminer, » déclara Yukihime.
« Penses-tu vraiment que je peux m’échapper à la douceur de ces cuisses ? » demandai-je.
« Je ne peux pas croire que tu peux dire ça avec un visage si impassible, » déclara Yukihime
« Mais je suis sérieux, » répondis-je.
« Allez, grand frère, arrête de faire l’idiot, » déclara Towa. « Veux-tu aller à l’infirmerie ? » Towa s’était levée après avoir dit ça, m’obligeant à cesser ma période de repos. Les cuisses de Towa étaient ainsi parties loin de ma tête. Adieu mon amour !
Après ça, Yukihime acheva la leçon et donc tous les étudiants commencèrent à partir.
« Vous avez été plutôt génial pendant le combat ! » « N’abandonnez pas ! » « Vous avez un énorme complexe de sœurs ! »
J’avais fait de mon mieux pour faire de faux sourires aux collégiens qui me criaient des trucs comme ça tout en sortant de la pièce. Il me semblait que j’avais gagné une meilleure réputation que ce que j’avais au début du combat, mais c’était en partie pour une raison quelque peu embarrassante.
... Et en passant, je sais bien que j’ai un complexe de sœur, et je l’assume.
Merci pour cette partie
« Bouing ! Quelle était cette sensation si douce ? Non, attends, je connaissais très bien cette sensation. Comment pourrais-je l’oublier ? C’étaient…
« Wôw, Hmm, Hmmm… H-hé, grand frère, pourquoi me touches-tu là ? »
Les seins de ma petite sœur !! »
J- e veux et en même temps ne veux pas savoir pourquoi il t’est aussi facile e reconnaitre les seins de ta sœur au toucher…