Chapitre 1 : Yukihime Yukigane : La fille la plus forte du monde
Table des matières
- Chapitre 1 : Yukihime Yukigane : La fille la plus forte du monde – Partie 1
- Chapitre 1 : Yukihime Yukigane : La fille la plus forte du monde – Partie 2
- Chapitre 1 : Yukihime Yukigane : La fille la plus forte du monde – Partie 3
- Chapitre 1 : Yukihime Yukigane : La fille la plus forte du monde – Partie 4
- Chapitre 1 : Yukihime Yukigane : La fille la plus forte du monde – Partie 5
- Chapitre 1 : Yukihime Yukigane : La fille la plus forte du monde – Partie 6
- Chapitre 1 : Yukihime Yukigane : La fille la plus forte du monde – Partie 7
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Yukihime Yukigane : La fille la plus forte du monde
Partie 1
« Soyez toujours conscient de votre identité en tant que gardien du monde et ne vous abstenez jamais de vous améliorer, » au sommet de la scène, une fille avait parlé d’une voix pleine de dignité. Elle était la Directrice de notre académie.
Dans l’Académie de la Porte des Étoiles, la définition de « Directrice » était un peu différente. Après tout, cette école servait également d’académie de défense qui devait former les étudiants à devenir des Sorciers des Étoiles. Par conséquent, alors que la Directrice assistait à la gestion de l’académie, son travail principal était d’agir en tant que représentante de l’Académie de la Porte des Étoiles, l’organisation qui préservait la sécurité mondiale..
Pour résumer cette longue histoire, elle était vraiment puissante et importante.
« Maintenant, j’espère que vous apprécierez tous vos vacances d’hiver, » déclara Yukihime, concluant ainsi son discours.
Une série d’applaudissements avait balayé le gymnase. J’avais applaudi avec un faible enthousiasme, car je pensais que. « Votre identité en tant que gardien du monde » était un sujet exagéré pour l’assemblée finale avant les vacances d’hiver.
Avec l’assemblée terminée, les étudiants avaient commencé à sortir de la salle.
« La directrice Yukihime a toujours l’air si adorable, » déclara l’un des étudiants.
« Elle n’est pas seulement adorable, elle est magnifique ! » répliqua un deuxième.
En les rejoignant, j’entendais tous les autres étudiants chanter des louanges envers Yukihime. Elle n’était pas seulement la Directrice, elle était l’idole de l’académie. Elle était la plus forte, obtenait les meilleures notes. Et par-dessus le marché, elle avait des coups d’œil parfaits quand il s’agissait de reconnaître certaines choses. Il n’était pas étonnant que les gens l’adorent.
« Hoo ! J’aimerais qu’elle marche sur moi ! »
« J’aimerais qu’elle me regarde avec ses yeux bleus et qu’elle me dise : dis-moi que je suis un méchant petit cochon ! »
Tout en hochant la tête pour moi-même, j’avais écouté les voix présentes autour de moi. Je pourrais en quelque sorte comprendre comment ils se sentaient. Cependant, moi-même ne l’adorais pas vraiment. Après tout, nous nous connaissions depuis notre enfance et après un certain incident, nous avions commencé à vivre ensemble.
J’étais au courant des imperfections de cette fille soit-distante parfaite. Par exemple, une fois quand j’allais prendre un bain... !
***
J’avais ouvert la porte de la salle de bain, et c’était pour simplement trouver une Yukihime debout au centre de la pièce alors qu’elle ne portait que ses sous-vêtements. Instantanément, nos regards s’étaient rencontrés, et nous étions tous deux paralysés pendant un instant.
Alors qu’est-ce qu’Yukihime avait ensuite fait ? Au lieu de crier, de se couvrir ou de me frapper... elle avait caché quelque chose qu’elle tenait dans ses mains.
« ... L’as-tu vue ? » demanda-t-elle.
« ... Oui, » dis-je.
Malgré ses gestes rapides, cela n’avait pas échappé à mon regard. Un soutien-gorge rose avec des bonnets ridiculement énormes.
Voyez-vous ! Yukihime était en réalité si plate que si jamais je me retrouvais dans une situation de vie ou de mort où j’avais besoin d’équilibrer une planche à découper sur la poitrine d’une fille, elle serait ma sauveuse... ce qui signifiait qu’il n’y avait aucune chance que le soutien-gorge lui appartenait.
Il appartenait à ma petite sœur. Elle avait des seins ridiculement énormes. Et franchement, quel bon frère aîné confondrait le soutien-gorge de sa petite sœur ? C’était à coup sûr le sien... Alors, que faisait Yukihime avec ça ?
« ... Es-tu jalouse d’elle ? » demandai-je.
« Ne dis pas à Towa ce que j’ai fait..., » demanda-t-elle.
La façon dont elle m’avait regardé avec un sentiment de honte qui rougissait tout son visage m’avait fait comprendre que c’était une menace de mort qu’elle me faisait en même temps. En passant, Towa était le prénom de ma petite sœur.
« D’accord, je ne le ferais pas. Je vais être muet comme une tombe. Mais juste pour que tu le saches... sais-tu que porter le soutien-gorge de Towa ne va pas rendre tes seins plus gros ? » demandai-je.
« Je le sais déjà ! » cria-t-elle. « Maintenant, sors d’ici ! Et tu devrais tomber raide mort pendant qu’on y est ! »
Tout en réalisant que la vitesse était essentielle à ma survie, j’avais fui hors de la pièce.
***
... Alors voilà. Voici l’une des faiblesses de cette fille que tout le monde considérait comme parfaite.
Je pense que les petits seins sont à leur manière mignonne, mais ses réactions sont si drôles que je ne peux pas résister à la taquiner sur ce sujet. Elle devrait avoir plus de confiance en soi et oublier d’être en concurrence face aux autres... J’avais silencieusement hoché la tête, content de ma propre conclusion.
« Qu’est-ce que tu fais ? » Soudain, Yukihime se tenait juste à côté de moi alors qu’elle me demandait ça.
« ... Tiens bon, » j’avais placé ma main sur son épaule d’une manière encourageante.
« ... Hein !? Qu’est-ce qu’il y a tout d’un coup ? » demanda-t-elle.
« Oh, peu importe ! » dis-je.
« ... Hmm ? Ah oui, je pense que c’est à toi de répondre à l’enseignant pour le prochain cours, » dit-elle.
« Vraiment ? » demandai-je.
« Je ne t’ai jamais vu étudier... Es-tu prêt pour ça ? » demanda-t-elle.
« Non... montre-moi les tiens, » dis-je.
« Demande-moi comme si tu le pensais vraiment, et je considérerai l’idée, » répondit-elle.
« S’il vous plaît, enseignez-moi comment faire, Madame la Directrice Yukihime, » dis-je.
Je m’étais incliné à un angle de 90 degrés avec chaque once de ma force.
« ... Bien, si tu insistes ainsi. Mais tu ferais mieux d’être prêt la prochaine fois. Sinon, tu ne feras aucun progrès, » Yukihime haussa les épaules d’exaspération tout en disant ça.
Le cours avait commencé quand nous étions arrivés dans la salle de classe, suivie par notre premier cours. Il ne fallut pas longtemps avant qu’Yukihime, qui était assise à côté de moi, se levât pour répondre à la question de l’enseignant.
« En l’an 2000, la construction de la cité maritime deviendra plus tard la Cité de l’Autre-Monde, » répondit-elle. « Quatre ans plus tard, la Première Guerre face à l’Autre-Monde a commencé, ce qui a précipité notre monde dans une crise majeure. Après la guerre, les Sorciers des Étoiles ont dû se révéler à la face du monde, et la Cité d’Autre-Monde est devenue la citadelle de la défense. »
2000 — La construction commence sur la Ville Flottante
2004 — Première guerre contre l’Autre-Monde. La Ville Flottante est rebaptisée la Cité de l’Autre-Monde.
2011 — Seconde guerre contre l’Autre-Monde.
Notre professeur avait commencé à écrire au tableau les événements dont Yukihime avait parlé.
Sorcier des Étoiles : Ceux qui possèdent la Puissance des Étoiles, ce qui leur permet d’utiliser la Sorcellerie des Étoiles.
Ils étaient connus comme étant des sorciers. Tout en se cachant du monde, ils avaient utilisé les pouvoirs qu’ils dissimulaient afin de vaincre les monstres qui envahissaient depuis l’un des autres mondes. Mais après la grande bataille qui avait été plus tard connue sous le nom de la Première Guerre contre l’Autre-Monde, le monde entier avait découvert l’autre monde et la horde massive de monstres qui était apparue depuis là-bas. Les sorciers avaient été ceux qui les avaient vaincus et qui avaient ainsi permis de gagner la guerre.
Par la suite, les sorciers avaient changé leur titre en Sorcier des Étoiles et s’étaient révélés au monde. Ils avaient également commencé à recruter de nouveau Sorcier des Étoiles afin de se préparer à l’inévitable Seconde Guerre.
Nous vivions à la Cité de l’Autre-Monde, une île artificielle qui flottait au large de la ville de Yokohama. La zone était devenue un champ de bataille quand les portes d’un autre monde s’ouvraient à proximité. Quand les Sorciers des Étoiles avaient déménagé dans cette ville afin de prendre le contrôle de ces portes, la Cité de l’Autre-Monde était née. Pour devenir un Sorcier des Étoiles, il fallait commencer à s’entraîner très jeune. Par conséquent, la plupart des habitants de la Cité de l’Autre-Monde étaient des étudiants.
... Alors oui, Yukihime était là à répéter tout ça. Puis, avec un regard cool (c’est sa façon de dire « j’y suis arrivée »), elle s’était à nouveau assise.
C’était une simple demande de l’enseignant afin de commencer le cours : « Dites-moi quelque chose que vous connaissez sur la Guerre contre l’Autre Monde ». Pourtant, Yukihime s’était complètement laissée emporter et avait énuméré tout ce que l’enseignant était sur le point d’expliquer.
Tout le monde avait commencé à applaudir, et le professeur l’avait inondée de louanges. « J’aurais dû savoir qu’il ne fallait pas vous le demander ! »
J’avais également applaudi, juste parce qu’il le fallait. Bon, peu importe...
« Est-ce que je détecte du sarcasme dans tes applaudissements ? » me demanda-t-elle.
« Oh, non. J’admirais juste tes compétences. Selon toi, cela serait quoi d’autre ? » Demandai-je en retour.
« Eh bien, je suis un cran au-dessus de toutes les personnes normales, » dit-elle.
« Ouais... Normale n’est certainement pas la manière dont je te décrirais, » dis-je.
« Que regardes-tu ? » demanda-t-elle.
Tout en restant silencieux, j’avais détourné le regard.
***
Partie 2
« Kokuya, n’as-tu pas oublié le déjeuner aujourd’hui ? » demanda Yukihime.
« Crois-tu que je puisse oublier ma propre petite sœur ? » dis-je.
Ce jour-là, à l’heure du déjeuner, Yukihime et moi devions organiser une classe spéciale afin d’aider les élèves du primaire et du collège à se battre en utilisant la Sorcellerie des Étoiles. Ma petite sœur, une collégienne, avait dit qu’elle se joindrait à nous, alors j’étais bien plus gonflé à bloc que d’habitude.
« Je suppose que non... Mais rappelle-toi de ça, cette classe n’est pas seulement pour elle, d’accord ? » déclara Yukihime.
« Je le sais. Ouais, je le sais, » dis-je.
***
À l’heure du déjeuner, Yukihime et moi nous nous étions dirigés vers l’école, là où trente élèves du primaire et du secondaire nous attendaient. Peut-être parce que c’était juste avant les vacances d’hiver, le taux de participation était un peu moins élevé que ce à quoi nous nous attendions.
Ma petite sœur, Towa, était également présente. Quand nos regards se rencontrèrent, un tendre sourire était alors apparu sur son visage, et elle s’était mise à courir vers moi.
Tellement mignonne...
« Grand frère ! J’étais tellement excitée en pensant au cours d’aujourd’hui. Oh ! Et merci beaucoup, Yukihime, d’avoir pris le temps de nous apprendre beaucoup de choses ! » Ses nattes brillantes et blondes avaient rebondi alors qu’elle parlait.
Elle était complètement à l’opposé d’une certaine fille arrogante, insensible, et ayant une poitrine plate que je connaissais... Remplis de miséricorde et de compassion, les seins voluptueux de Towa pourraient mettre à l’épreuve n’importe quel ange. Et malgré l’important développement de sa poitrine, elle était un peu petite pour son âge. Elle avait toujours l’air si adorable chaque fois qu’elle courrait après moi.
En d’autres termes, elle était une loli avec des seins énormes... le meilleur type de loli qui existait dans le monde.
Mais pour commencer, parlons de la partie loli. Bien sûr, les lolis étaient la meilleure des choses possibles. Innocence et pureté. Avec ses chuchotements constants emplis d’un amour véritable et aveugle, envers son frère, et cela sans avoir la présence du moindre soupçon de méfiance envers lui. Son amour envers moi était la seule chose pure que j’avais jamais trouvée dans ce monde de mensonges, et je savais que j’avais besoin d’être fort pour elle.
Viennent ensuite ses énormes seins. Il va sans dire que même maintenant, les seins énormes sont aussi les meilleurs. Tout homme serait d’accord avec ça. Ils sont un symbole de l’amour maternel... le symbole de la féminité elle-même ! Leur taille est proportionnelle à la grandeur de l’amour de leur propriétaire, et leur tendresse à la tendresse du cœur de leur porteur. Ils acceptaient, embrassaient et aimaient tout ce qu’ils touchaient. Voilà ce que faisaient les seins.
Combinez une loli avec des seins énormes..., et qu’est-ce que vous obtenez ? L’omnipotence. Rien ne pouvait battre ça. Il s’agissait d’une vérité absolue.
Par conséquent, ma petite sœur était indéniablement la chose la plus mignonne au monde.
« Oui, j’espère aussi que cette classe se passera bien... Kokuya, quelle est cette expression stupide sur ton visage ? » Les paroles d’Yukihime étaient emplies de froideurs et de sévérité. Mais avec Towa se trouvant en face de moi, j’étais imperméable face à ses épines.
« Eh bien ! Je ne veux pas me mettre en travers de votre chemin, alors je vais aller voir les autres, d’accord ? » déclara Towa, puis elle retourna auprès des autres. Non seulement elle était mignonne, mais en plus, elle était également très prévenante.
« Haaa, Towa est partie, » dis-je.
« Ouais, ouais... Tu devrais refroidir tes ardeurs avec ton truc lié à ton complexe vis-à-vis de ta sœur. Nous sommes sur le point de commencer, » déclara Yukihime.
Après que j’eus hoché la tête, Yukihime avait instantanément changé son regard froid en un sourire. Habituellement, son front tout plissé et son visage en colère étaient tout ce que je voyais, mais elle était étonnamment gentille avec les enfants.
« Bonjour à tous, » déclara Yukihime.
Les étudiants avaient répondu avec enthousiasme à ses salutations, avec une Towa qui semblait être aussi excitée qu’une enfant du primaire. Cette vision me faisait fondre le cœur.
Après une légère introduction, Yukihime avait commencé à expliquer ce qu’était la Sorcellerie des Étoiles, qui était au centre de ce cours particulier.
« Vous savez tous que la Sorcellerie des Étoiles est alimentée par la Puissance des Étoiles, n’est-ce pas ? Bon, alors essayons d’en apprendre un peu plus sur la Puissance des Étoiles, » déclara Yukihime.
Elle avait ensuite tourné sa paume droite vers le haut et l’avait légèrement levée. Une lumière bleue commencée à émaner de sa paume... puis, une belle fleur de glace avait fleuri en son centre.
« Wooow ! » « Cool ! » « C’est tellement joli ! » Les étudiants s’exclamèrent en raison de leurs admirations.
« La Puissance des Étoiles de chaque personne possède est en relation avec sa propre affinité élémentaire, » expliqua Yukihime. « Comme vous pouvez le voir, la mienne est la glace. La glace est un élément de base, et beaucoup de personnes possèdent cette même affinité. Je parie que certains d’entre vous ont également des éléments de glace, n’est-ce pas ? »
À ce moment-là, plusieurs étudiants avaient levé la main.
« Quel élément possède la personne à côté de vous ? » demanda l’un des étudiants.
« Dans son cas, c’est un peu inhabituel. Son élément est le temps. Il s’agit d’un élément temporel : une affinité spéciale connue sous le nom d’élément abstrait qui n’est pas inclus dans les éléments de base, » expliqua Yukihime.
Les éléments de base sont le feu, l’eau, le vent, la terre, la glace, le bois et la foudre. Tout le reste est catégorisé comme abstrait, tel que mon élément, le temps.
« Le temps ? Voulez-vous dire que vous pouvez affecter le temps ? Super ! » déclara l’un des étudiants.
« Arrêtez le temps pour nous ! » demanda l’un des étudiants.
« ... Désolé, je ne peux pas le faire. Je suis juste un Rang-G, » déclarai-je.
« Un G !? Il est vraiment trop nul ! » « Qu’est-ce qu’il est mauvais ! » « Je suis déjà au Rang D ! » Voici ce que furent les remarques effectuées par les étudiants se trouvant devant moi.
Tous les Sorciers des Étoiles étaient classés de G à A. Le Rang-G était le plus bas, et avait été attribué à des Sorciers des Étoiles qui avaient la Puissance des Étoiles, mais qui ne pouvaient pas l’utiliser librement, voire pas du tout. Ils n’étaient donc pas si différents des personnes normales. Viennent ensuite les Rang-F : des gens capables de faire des choses simples, comme un élémentaire de feu qui pouvait allumer une allumette. Les Rang-E pouvaient créer autant de chaleur qu’un briquet, mais n’étaient pas si différents des Rang-F. Les Rangs-D pouvaient créer des boules de feu dans leurs paumes, tandis que les Rangs-C étaient essentiellement des lance-flammes humains. Ils étaient à peu près aussi puissants qu’un civil lourdement armé. Les Rang-B pouvaient contrôler le feu sur une échelle encore plus grande que les Rangs-C, et un seul d’entre eux pouvait potentiellement faire plus de dégâts qu’un char d’assaut. Et finalement, il y avait Rang-A. Il n’y en avait que dix dans la ville et chacun possédait un pouvoir de première classe.
La plupart des premières années du secondaire étaient habituellement des sorciers de Rang-D ou de Rang-E. Le Rang avait été déterminé par la Puissance des Étoiles globale, la vitesse d’activation et la portée. Non seulement je possédais une faible quantité de Puissance des Étoiles, mais j’avais également un autre défaut critique : la portée de ma Puissance des Étoiles. Je ne pouvais pas utiliser ma capacité afin d’affecter autre chose que moi-même, ce qui signifie que je ne pouvais même pas arrêter le temps.
« C’est vrai qu’il est un Rang-G. Mais le rang ne fait pas tout quand il s’agit d’être un Sorcier des Étoiles, » déclara Yukihime.
« ... Hé, Yukihime ! » dis-je.
En ce moment, elle était exceptionnellement gentille envers moi.
« Bien sûr, n’oublions pas que je suis un Rang-S... La seule personne au monde qui a été capable de surpasser un Rang-A, » rajouta-t-elle.
« Whoaaaa ! » « Vous êtes vraiment incroyable, Directrice ! » furent les réponses des étudiants devant nous.
... C’était donc pour pouvoir dire ça qu’elle avait dit ça juste avant...
Cependant, elle avait raison. Même si les rangs allaient seulement de G à A, Yukihime était une exception vraiment très spéciale. Elle était un Rang-S, une classe au-dessus du reste. Elle avait même dépassé les dix Rangs-A qui vivaient dans la ville.
Et pourtant, moi, celui qui était vraiment tout en bas de l’échelle essayait quand même de la vaincre.
Depuis que j’avais décidé de la surpasser, j’avais continué à la défier et à perdre chaque fois que je le faisais. Mais peu importe combien de fois je devrais perdre, je n’avais jamais eu envie d’abandonner.
« Alors, allons-nous commencer la suite ? » demanda-t-elle après que l’enthousiasme se fut un peu calmé.
Après que l’explication préliminaire fut terminée, il était temps pour nous de continuer le cours pour passer au combat. Yukihime et moi étions à environ quinze mètres de distance sur une scène de 30 mètres pour chacune de ses dimensions. Cet espace amélioré par la Sorcellerie nous empêchait d’être blessés, mais les attaques allaient quand même faire mal. Une attaque particulièrement puissante pourrait même mettre hors d’état la personne qui la subissait.
« Les choses les plus importantes pour un Sorcier des Étoiles sont les éléments, et..., » Yukihime avait commencé la dernière partie de son explication.
« Libération — La Floraison des Neiges, » alors qu’Yukihime chuchotait ces paroles, une lumière bleue jaillit de la paume de sa main, révélant une lame dans un fourreau.
« Les Armements des Étoiles Libérés comme ceux-ci peuvent être invoqué quand vous le souhaitez, » Expliqua Yukihime en accrochant le fourreau à sa ceinture.
J’avais tendu ma main droite et pris une profonde inspiration. « Libération — Le Tueur du Temps, » murmurai-je.
Une lumière argentée éclata et se matérialisa en une double lame d’argent. Il s’agissait d’une épée inhabituelle avec deux lames s’étendant sur les deux côtés de la poignée. Le côté qui pointait vers le haut quand je le tenais dans ma main était un peu plus long — la longueur d’une épée longue, alors que la lame du bas ressemblait plus à une épée courte. Au moment où j’avais saisi mon Armement des Étoiles, ma Puissance des Étoiles avait été libérée et cela avait fait briller des modèles de cadran d’horloge dans mes yeux rouges.
***
Partie 3
J’avais alors brandi mon arme à doubles lames. Yukihime avait ordonné aux étudiants de reculer, puis elle avait replacé son regard dans ma direction.
« 998... Sais-tu ce que ce nombre représente ? » demanda-t-elle.
« Je ne le sais pas. Le nombre de fois où tu as souhaité avoir de plus gros... ? » J’avais commencé à répliquer ça.
Un énorme glaçon s’écrasa juste à côté de moi. Des frissons avaient alors parcouru le long de ma colonne vertébrale. Et c’était à la fois physiquement que mentalement. Peut-être qu’il était temps d’arrêter de jouer avec Yukihime.
Mes tentatives pour l’insulter étaient totalement inutiles. Je serais seulement capable de sauver ma propre fierté avec ma lame.
« D’accord ! Faisons-le ainsi. Bataille numéro 999, » dis-je.
« ... Oh, donc tu sais ce dont je parlais, » déclara-t-elle.
998. Yukihime m’avait demandé ce que ce nombre représentait, et la réponse était simple. Il n’y a aucune chance que je puisse l’oublier.
Il s’agissait du nombre de fois que j’avais perdu face à elle. Pourtant, je n’avais toujours pas abandonné.
« Tu sais, je pense qu’il est temps que je gagne l’un de ces combats, » dis-je.
« J’espère que tu n’as pas oublié notre petit accord, parce que tu es sur le point d’atteindre un nombre à 4 chiffres, » déclara Yukihime.
« Oh, veux-tu parler du moment à partir duquel tu deviendras mon esclave ? » demandai-je.
« Pourquoi deviendrais-je un jour ton esclave !? Tu as promis de devenir mon esclave si je te bats mille fois ! » déclara-t-elle.
« Mais si je peux te battre une seule fois avant que frappe le millier, tu deviendras mon esclave sexuelle, n’est-ce pas ça l’accord ? » demandai-je.
« Effectivement. Mais cela n’arrivera jamais, » répondit-elle.
« Parfait, si tu le dis. Je vais te faire faire des trucs vraiment dingues, alors prépare-toi à ça, » dis-je.
« ... Quoi ? A-Attends, attends une seconde. À l’instant, que viens-tu de dire ? Ton... heu... Sex... Esclave sexuelle ? » Le visage d’Yukihime était passé en un instant du blanc au rouge vif.
« Je vais te faire des trucs qui sont encore plus dingues que ce que tu lis dans ces livres pour adultes, » j’avais baissé la voix afin qu’elle soit la seule à pouvoir m’entendre parler.
« Qu’est-ce qui pourrait être plus dingue que ceux-là ? ... Attends, non ! Je ne lis pas des trucs comme ça ! Je n’ai aucune idée de ce dont tu me parles ! » Le visage d’Yukihime était devenu encore plus rouge. Elle était une véritable professionnelle quand il s’agissait de creuser sa propre tombe.
« Je parie que tu es vraiment curieuse quant aux détails. Prête à finir ça ? » demandai-je.
« Je vais faire fermer ta grande gueule une bonne fois pour toutes ! En garde ! » cria-t-elle.
Cette dernière phrase ressemblait à quelque chose qu’un sbire diabolique dirait juste avant de mordre la poussière. Il était difficile d’imaginer à quel point elle était forte à la façon dont ses phrases étaient toujours ringardes.
« D’accord... J’arrive ! » dis-je.
J’avais pris l’initiative de me lancer sur le sol de béton nu et j’avais accéléré vers elle à pleine puissance. Comme je n’avais pas d’attaques à longue portée, je n’avais pas d’autre choix que d’aller au corps à corps. La même chose n’était pas vraie pour elle, alors des projectiles étaient venus vers moi.
Yukihime ouvrit la main et créa un Cercle d’Étoiles bleu, une configuration géométrique utilisée pour effectuer de la Sorcellerie des Étoiles. Il n’était pas nécessaire d’en créer un lors de l’activation d’un Sortillège, mais ils avaient le pouvoir d’améliorer les effets de la Sorcellerie des Étoiles.
Un essaim de blocs de glace avait jailli du Cercle d’Étoiles bleu, et tous étaient dirigés vers moi. Chacun d’eux avait 20 cm de long et épais comme un pouce.
Le tir de barrage de glaçons s’approchait de moi. Je ne serai jamais en mesure de les esquiver tous... Que puis-je faire ?
Une réponse très simple avait alors surgi dans mon esprit. Frappe-les.
J’avais focalisé mes yeux sur chaque éclat de glaces volant vers moi et je les avais découpés. Même le fait de trancher en deux des balles était une tâche facile pour moi. Mon élément temps ne me permettait pas d’arrêter le temps, mais je savais comment l’utiliser différemment.
Pour commencer, je pouvais accélérer le fonctionnement de mon cerveau. Ceci me donnait l’impression que les balles se déplaçaient bien plus lentement. Puis, j’avais accéléré mon corps. En l’accélérant seulement chaque fois que je frappais un glaçon, j’étais capable d’empêcher un excès de stress physique et de réduire ma consommation de Puissance des Étoiles.
En fin de compte, j’avais réussi à traverser le barrage de glaçon et j’étais arrivé jusqu’à côté d’elle. J’avais frappé vers Yukihime avec mon épée à doubles lames.
« Mur d’Azur, » murmura-t-elle.
Un son cristallin résonna à travers la scène et soudain, ma lame heurta un mur de glace.
« Oh, voilà. Héhé ! Pour une fois, tu as dû l’utiliser, » déclarai-je.
« C’est simplement ma façon de te remercier de m’avoir énervé encore plus que d’habitude avant le combat. Maintenant, tu vas mordre la poussière sans même avoir la chance de me toucher, » déclara-t-elle, froidement.
Le Mur d’Azur, il s’agissait d’une très puissante défense d’Yukihime. Cette structure hexagonale ridiculement solide qui venait juste d’apparaître sous mes yeux était remplie de toute la Puissance des Étoiles de haute qualité qu’Yukihime pouvait rassembler. Je n’avais jamais été capable de le briser — en vérité, personne ne serait capable de le faire. Est-ce que cela voulait dire qu’il m’était désormais impossible d’effectuer des attaques contre Yukihime ? Ce n’était pas nécessairement le cas. Il y avait un moyen de percer. C’était quelque chose d’extrêmement douloureux, mais je n’avais pas vraiment le choix à ce stade. Mais c’était déjà une douleur rien qu’à y penser.
J’avais alors commencé à faire tourner ma lame jumelle dans le sens des aiguilles d’une montre. Mon Armement des Étoiles, le Tueur du Temps, me permettait d’améliorer ma Sorcellerie des Étoiles. Si je l’utilisais pendant que j’incantais un sortilège, alors l’efficacité de ce sort serait largement amplifiée. Et dans le cas où je faisais tourner la montre d’un tour vers la droite, alors je doublerais ainsi ma vitesse physique. Normalement, il m’aurait fallu beaucoup de temps pour pouvoir ainsi accélérer, mais son usage avait raccourci le processus.
Une fois que j’avais pu atteindre ma vitesse doublée, j’avais effectué un pas vers la droite, avant de porter une attaque latérale avec mon épée à doubles lames. Au moment où le Mur d’Azur bloqua mon attaque, j’avais immédiatement reculé et je l’avais encore une fois attaquée, mais cette fois, j’avais utilisé le poignard. Le mur protecteur avait encore une fois bloqué mon attaque, mais cette fois-ci quelque chose semblait différent de la dernière fois. Elle s’était rapprochée encore plus près d’Yukihime.
Après ça, j’avais bondi vers l’arrière et j’avais à nouveau attaqué de face, frappant à l’aide de mon épée longue depuis le haut. Une fois de plus, le Mur d’Azur recula, et cette fois-ci il s’aligna contre la tête d’Yukihime.
J’avais immédiatement frappé avec mon arme avant de me déplacer derrière Yukihime. Nos lames étaient entrées en collision à ce moment-là. Yukihime avait dégainé la Floraison des Neiges. Sa lame d’azur scintillait d’une manière vraiment belle, et un son métallique strident sembla hurler sur la scène.
« Le Mur d’Azur a été vaincu, » annonçai-je.
Cette fois, c’était son épée bleue qui avait bloqué mon arme. Yukihime avait dégainé avec sa main gauche la Floraison des Neiges et avait réussi à bloquer mon épée sans même avoir besoin de se retourner.
« Tu t’es amélioré quand il s’agit d’effectuer un contournement. Habituellement, tout le monde se bat avec ça, » déclara-t-elle.
Yukihime avait programmé sa Sorcellerie des Étoiles Mur d’Azur pour qu’il apparaisse automatiquement quand quelqu’un s’approchait d’elle. Cependant, comme elle avait dépensé la plupart de ses ressources afin d’augmenter la durabilité de sa Sorcellerie des Étoiles, il était un peu lent à apparaître. Si elle voulait le faire apparaître rapidement, elle ne pouvait que le faire si gros. Ceci prendrait probablement beaucoup de temps pour qu’elle y cache son corps, et si elle voulait faire un nouveau mur, elle devrait d’abord neutraliser le précédent.
Droite, gauche, avant et arrière. Changer soudainement de directions l’empêchait de suivre l’action. Il fallait quelqu’un qui puisse se déplacer assez rapidement pour dépasser la vitesse d’activation du mur, cela signifiait que seule une personne exceptionnellement rapide pouvait passer au travers de ça. Bien sûr, se déplacer au double de ma vitesse avait mis une pression incroyable sur mon corps, et donc, cela n’était pas une tâche facile à accomplir. Pourtant, cela m’avait permis de percer la défense de la Sorcière des Étoiles la plus forte au monde, alors je m’étais dit que cela en valait le coût.
« Je suis sûr que tu en as marre de recommencer encore et encore, n’est-ce pas ? » Les bords des lèvres d’Yukihime s’incurvèrent en un léger sourire. « Maintenant, je vais le retirer pour toi. Tu devrais te sentir honoré. »
« Vraiment ? Tu vas le retirer pour moi ? Mais je n’ai même pas encore gagné..., » dis-je.
« ... Hein !? Mais tu parles de quoi là ? » demanda-t-elle.
« Oh ! Si tu ne le comprends pas, alors peu importe, » dis-je.
Elle était étonnamment aveugle sur ce genre de chose surtout compte tenu de la quantité de fictions érotiques qu’elle lisait.
Alors qu’elle déviait l’attaque de mon épée double, Yukihime fit tourner son corps puis elle frappa avec La Floraison des Neiges en la tenant des deux mains. « Eh, qu’est-ce que tu voulais dire juste avant ? »
« Je te l’expliquerai si tu me bats, » dis-je en bloquant l’attaque avec mon épée longue.
« Je vais gagner et tu le sais, » dit-elle. « Les roses sont rouges, le ciel est bleu, et je gagne toujours. Il s’agit d’une logique si commune que même un enfant la comprendrait. »
« C’est pourquoi c’est si amusant de prouver que c’est faux, » répondis-je.
Nous avions continué à plaisanter alors nous poussions l’épée de l’autre.
« Le bon sens ne change jamais. Voilà pourquoi c’est le bon sens, » dit-elle.
Yukihime avait fait un pas en avant et elle m’avait repoussé un peu plus loin. À l’instant où nous avions eu une certaine distance entre nous, elle avait directement planté son épée dans le sol.
« Gel ! » murmura-t-elle.
Instantanément, toute la scène se figea, sauf pour l’endroit où Yukihime se tenait debout. Un bloc de glace avait également été projeté sur moi. J’avais essayé de contorsion mon corps afin de l’esquiver, mais comme je devais faire attention à ne pas glisser, je ne pouvais pas bouger comme je le voulais.
« Je pensais que tu allais me battre avec ton épée ! Qu’est-ce qui se passe pour que tu essaies de mettre fin si rapidement à ce combat ? » demandai-je.
« Tais-toi ! C’est juste logique ce qui arrive ! » répliqua-t-elle. Elle ne jouait plus du tout maintenant.
Avec cet acte, elle pourrait limiter mes mouvements et me garder au loin.
Un essaim de glaçons surgit tout autour d’Yukihime. « C’est fini. »
J’aurais pu essayer de tout découpé, mais si je glissais et que je tombais, j’aurais perdu.
D’ailleurs, si je continuais à utiliser la Puissance des Étoiles pour accélérer mon cerveau afin de couper les glaçons, je finirais par l’utiliser entièrement.
Je ne pouvais pas la battre dans un jeu d’endurance. Je n’avais pratiquement aucune Puissance des Étoiles, alors qu’elle avait accès à une quantité sans fin de Puissance des Étoiles. À moins qu’elle n’utilise une tonne de sortilèges puissants, elle ne s’épuiserait jamais. Et même si je détestais l’admettre, elle n’avait nullement besoin d’utiliser des attaques aussi puissantes contre moi. Ce qui signifiait qu’il n’y avait qu’une seule chose à faire.
J’avais alors enlevé ma veste puis j’avais fait rouler ma manche droite. Mon bras nu n’était pas revêtu de peau, mais d’argent. Il s’agissait d’un bras prothétique en argent, un Armement des Étoiles tout comme mon épée jumelle.
Le Bras Droite du Brave. Cet Armement des Étoiles était différent du Tueur du Temps et de la Floraison des Neiges par le fait qu’il était permanent. Il était donc toujours présent avec moi.
Alors que je tenais ma lame jumelle dans ma main gauche, j’avais légèrement plié mon poignet droit, puis je l’avais plié deux fois de plus avant de finalement serrer le poing. Immédiatement, le déclic d’un pistolet chargé avait pu être entendu, et une cartouche vide avait été éjectée hors de la partie mécanique de mon bras droit tout en produisant un clic.
La série de mouvements que je venais de faire avec mon bras était faite dans le but d’éjecter cette cartouche. Ceci libérait la Puissance des Étoiles qui avait été chargée dedans, me permettant ainsi d’augmenter la puissance de l’une de mes attaques.
J’avais alors levé mon bras droit. Une quantité stupéfiante de Puissance des Étoiles se trouvait à l’intérieur. Ensuite, je l’avais pointé vers le béton du sol.
Avec un grondement, la terre s’était fendue, et un mur de béton s’était élevé devant moi. Même s’il était bientôt percé de toute part par les glaçons, il pourrait quand même me faire gagner un peu de temps.
Des fissures s’étalaient sur le sol jusqu’à l’endroit où je me trouvais, cassant la surface gelée. La scène était maintenant dévastée, mais au moins je n’avais plus à m’inquiéter du sol glissant.
J’avais repris en mains mon épée double et j’avais sauté derrière le mur de béton.
« Haaa ! Regarde ce que tu as fait ! » Yukihime avait regardé le lieu de notre duel en étant horrifiée.
Cet espace annulait les dommages physiques effectués contre les corps humains, mais les objets pouvaient quand même être détruits. Plus tard, les professeurs seraient probablement en colère contre moi, mais si cela me permettait de battre Yukihime, alors cela en valait vraiment la peine.
« Alors, je suppose que c’est correct pour moi de casser également quelques objets, » déclara-t-elle.
Soudain, j’avais ressenti une intense Puissance des Étoiles provenant d’en haut. J’avais levé les yeux pour voir un bloc de glace qui était assez grand pour couvrir la moitié de la scène.
Bon... Il s’agit d’une attaque de mort instantanée. Bon, je ne vais pas vraiment en mourir. Mais je vais vraiment souffrir de ça et cela va faire vraiment très mal, pensai-je.
« Le voilà ! La Chute de l’Étoile, » déclara l’un des étudiants.
« Il est déjà de la viande morte... Elle a gagné ! » cria un autre étudiant.
Je pouvais entendre les étudiants qui criaient. En raison de sa rapidité d’exécution et de sa puissance, c’était l’une des attaques les plus populaires d’Yukihime.
Eh, qui appellent-ils la viande morte ? pensai-je.
« Je suppose que c’est tout pour aujourd’hui, » déclara-t-elle.
Alors que le bloc de glace descendait vers moi, j’avais pris mon épée dans ma main droite et je l’avais jetée au sol. Je n’avais pas accéléré encore plus mon corps. Tout ce que j’avais fait, c’était augmenter la vitesse à laquelle la Puissance des Étoiles se chargeait depuis la cartouche de mon bras droit.
Accélération du Système. En augmentant la vitesse de charge de ma Puissance des Étoiles, je pouvais augmenter mon attaque pour qu’elle ait une énorme puissance. La Puissance des Étoiles était déjà chargée dans la cartouche, et en l’éjectant, je pouvais grandement augmenter ma puissance de sortie de la Puissance des Étoiles. L’Éjection et Accélération du Système étaient chacun capables de me stimuler par eux-mêmes, mais pour neutraliser ce bloc de glace, j’avais besoin de tout utiliser pour l’arrêter. Le bloc de glace avait déjà totalement rempli ma vision.
« Ce n’est pas fini..., » dis-je.
J’avais éjecté la cartouche, libérant une quantité colossale de Puissance des Étoiles qui avait été chargée au préalable.
« ... tant que je ne l’aurais pas dit, » continuai-je.
J’avais levé mon bras droit pour la placer en haut de ma tête. Mon poing d’argent s’était écrasé dans la glace bleue cristalline, et mon corps avait été enfoncé dans le sol. Encore plus de fissures se répartirent le long du sol en ruine, produisant une série de fissures radiales.
Nous nous étions affrontés pendant un moment, puis j’avais entendu un claquement aigu. Des fissures avaient commencé à se former le long du bloc de glace, jusqu’à ce que finalement, il se casse en deux. Un fort boom résonna dans l’arène, et avait été immédiatement suivi par les acclamations des étudiants.
C’est tous les enfants. Déchaînez-vous. Je suis sur le point de vaincre la Sorcière des Étoiles la plus puissante au monde, pensai-je.
Je n’avais réussi qu’à annuler son attaque, mais j’avais déjà l’impression d’avoir gagné. Ensuite, j’avais commencé à avoir une étrange sensation. Les étudiants ne me regardaient pas. Ils regardaient au-dessus de moi.
« Eh bien ! Je suppose qu’aujourd’hui, tu t’es battu un peu plus que d’habitude, » déclara Yukihime avec arrogance. Elle avait déjà rengainé La Floraison des Neiges et avait croisé les bras.
« Pourquoi agis-tu comme si tu avais déjà gagné ? » demandai-je.
« Regarde en dessus de toi, » dit-elle.
« Dessus ? » demandai-je.
J’avais levé les yeux. Maintenant, il y avait un bloc de glace encore plus grand qui flottait là.
« Vraiment ? » demandai-je.
Il n’y avait aucune chance que je sois capable de charger instantanément assez de Puissance des Étoiles pour détruire ce nouveau bloc de glace. J’avais levé mon épée, avait chargé ma cartouche, l’avait éjecté, puis... non, je n’allais pas le faire.
« Maintenant, agenouille-toi devant moi et lèche le sol. Voilà ce que la défaite a comme goût, » Yukihime avait révélé un sourire sadique, et c’était la dernière chose que j’avais vue juste avant de perdre connaissance.
***
« ... Doux, » murmurai-je.
Ce mot était tout ce qui existait dans mon esprit.
« Oh ! Es-tu maintenant réveillé ? » demanda quelqu’un.
« ... Hein !? » m’exclamai-je.
Je pouvais entendre une voix. Il s’agissait d’une voix si adorable. Le simple fait d’entendre avait suffi à faire surgir de la force en moi. J’avais tendu ma main vers cette belle voix.
Bouing ! Quelle était cette sensation si douce ? Non, attends, je connaissais très bien cette sensation. Comment pourrais-je l’oublier ? C’étaient...
« Wôw, Hmm, Hmmm... H-hé, grand frère, pourquoi me touches-tu là ? »
Les seins de ma petite sœur !!
« ... Bonjour Towa. Qu’est-ce que tu fais ? » demandai-je.
« C’est ma phrase ! » Quelqu’un m’avait frappé la tête.
« Hoo... Qu’est-ce que tu fais, la plate... Heuuu, Yukihime ? » déclarai-je.
« Ne prétends même pas que c’était une véritable erreur ! » cria Yukihime.
La frappe d’Yukihime avait libéré les seins de ma petite sœur qui étaient pris par mes mains. Qui était-elle vraiment ? Un monstre ? Une démone ? Une sorcière mangeuse d’hommes ?
« Allez, grand frère, Yukihime... Tu en fais un peu trop là, » Towa soupira alors qu’elle me regardait.
Ses cheveux blonds rebondissaient avec douceur. En ce moment, ma tête reposait sur les genoux de Towa. La douceur que j’avais ressentie quand je m’étais réveillée était venue de ses cuisses. Bien que ses seins furent également très doux.
J’avais perdu face à Yukihime. J’étais donc tombé inconscient, et je m’étais retrouvé sur le côté de la scène à obtenir un peu de repos sur les genoux de ma petite sœur. Parler de cette pathétique... Même si en final, cela ne me dérangeait pas vraiment, puisqu’elle m’avait donné accès aux cuisses des petites sœurs.
« Désolé Kokuya. » Yukihime s’était excusée.
Ce qui se passait maintenant était une rareté. Elle était le genre de personne qui croyait que le monde entier lui appartenait, et que chaque membre de la race humaine était essentiellement son serviteur, donc l’humilité n’était pas quelque chose qu’elle pratiquait souvent. Bien qu’elle avait un faible pour Towa.
« Ne t’en fais pas, » répondis-je. Je n’ai pas besoin de tes égards. Reviens donc simplement à ton arrogance habituelle...
« ... Towa, comme je te l’ai toujours dite, quand Yukihime et moi nous nous battons, nous y allons toujours à fond. Il n’y a aucune chance d’empêcher que ce genre de choses n’arrive, » dis-je.
« M-Mais, grand frère, tu as quand même perdu connaissance..., » répondit Towa.
« Je le sais. Mais cela arrive tout le temps. Les personnes ne peuvent pas être blessées quand elles se battent là-bas, alors ça n’a pas vraiment d’importance, » dis-je.
« Es-tu sûr ? » demanda Towa.
« Oui, je suis sûr de ça, » répondis-je.
Même si l’espace magique empêchait les dommages physiques, se faire frapper à la chaîne par des attaques qui provoquaient une importante quantité de dégâts mentaux pouvait rendre toute personne folle. Cependant, je n’étais pas encore devenu fou. Disons que j’y étais habitué. En y pensant, combien de fois m’avait-elle ainsi écrasé depuis que j’avais commencé à me battre contre elle ? 999 ?
« Hmm... Malgré ça, je ne peux pas m’empêcher de toujours être inquiète, » répondit Towa.
« Eh bien ! Je te suis reconnaissant pour l’inquiétude que tu as envers moi. Towa, tu es vraiment une si gentille fille, » j’avais caressé les cheveux de Towa pendant que je me prenais un peu de repos sur ses cuisses.
« Heh heh heh! Merci ! » Towa sourit avec béatitude.
« Vous deux, avez-vous fini ou non ? » déclara Yukihime. Elle nous regardait du coin de l’œil.
« Je ne sais pas. Je pourrais rester ainsi pour toujours, » dis-je.
« Tu sais, le déjeuner va bientôt se terminer, » déclara Yukihime.
« Penses-tu vraiment que je peux m’échapper à la douceur de ces cuisses ? » demandai-je.
« Je ne peux pas croire que tu peux dire ça avec un visage si impassible, » déclara Yukihime
« Mais je suis sérieux, » répondis-je.
« Allez, grand frère, arrête de faire l’idiot, » déclara Towa. « Veux-tu aller à l’infirmerie ? » Towa s’était levée après avoir dit ça, m’obligeant à cesser ma période de repos. Les cuisses de Towa étaient ainsi parties loin de ma tête. Adieu mon amour !
Après ça, Yukihime acheva la leçon et donc tous les étudiants commencèrent à partir.
« Vous avez été plutôt génial pendant le combat ! » « N’abandonnez pas ! » « Vous avez un énorme complexe de sœurs ! »
J’avais fait de mon mieux pour faire de faux sourires aux collégiens qui me criaient des trucs comme ça tout en sortant de la pièce. Il me semblait que j’avais gagné une meilleure réputation que ce que j’avais au début du combat, mais c’était en partie pour une raison quelque peu embarrassante.
... Et en passant, je sais bien que j’ai un complexe de sœur, et je l’assume.
***
Partie 4
Juste après la fin de l’école, je me préparais à rentrer à la maison quand j’avais reçu un message texte.
Ma sœur adorée : Aujourd’hui, veux-tu marcher avec moi jusqu’à la maison ?
Grand frère : Je t’aime.
Ma sœur adorée : Réponds-moi.
Grand frère : D’accord.
Ma sœur adorée : Je dois d’abord te parler de quelque chose que je dois acheter. Mais je ne veux pas qu’Yukihime le sache.
Grand frère : Parles-tu de l’achat d’un soutien-gorge ?
Ma sœur adorée : Non !
Ma sœur adorée : Si c’était le cas, je ne t’inviterais pas à venir avec moi...
Grand frère : Pourquoi pas ?
Grand frère : Invite-moi.
Ma sœur adorée : Réponds-moi.
Grand frère : D’accord.
Grand frère : Donc un rendez-vous juste tous les deux après l’école ?
Ma sœur adorée : Bien, peu importe, viens juste me retrouver devant la porte de l’école !
Grand frère : oui, ma chère sœur
Grand frère : Je serai là après avoir perdu la plate.
Ma sœur adorée : Arrête de dire des choses méchantes à propos d’Yukihime ! Plus de blagues sur les seins !
Grand frère : D’accord.
Et c’était ainsi que la discussion s’était déroulée.
« Pourquoi souris-tu ainsi ? N’aurais-tu pas reçu des messages de Towa ? » demanda Yukihime.
« Comment le sais-tu ? » demandai-je.
« Les seules fois où ton visage de pervers devient encore plus effrayant, c’est quand d’une façon ou d’une autre, elle est impliquée, » répondit-elle.
« J’imagine que cela doit être vrai, » dis-je.
« Cette fois-ci, que voulait-elle ? »
« Oh, rien de spécial. Aujourd’hui, je vais rentrer seul à la maison. Il y a quelque chose dont je dois m’occuper, » annonçai-je.
« Oh. Rentres-tu directement chez nous ? » demanda-t-elle.
« C’est probable. S’il s’avère que je rentre plus tard à la maison, alors je te le ferai savoir, » dis-je.
« D’accord, » répondit-elle.
« À plus, » dis-je.
En ce moment, Towa, Yukihime et moi vivions ensemble à cause d’une situation malheureuse impliquant Towa. D’habitude, je rentrais toujours à la maison avec Yukihime, mais il semblait que Towa avait quelque chose dont elle voulait me parler seule. Je me demandais bien ce que c’était. Peut-être qu’elle avait finalement voulu traverser la frontière du frère et de la sœur ?
Oh non... Si c’est le cas, à qui puis-je demander conseil ? pensai-je.
« Hé, Yukihime, » dis-je.
« Quoi ? Qu’est-ce que tu veux maintenant ? » demanda Yukihime.
« Que devrait faire un grand frère s’il aime tellement sa petite sœur qu’il se retrouve coincé dans le clivage entre l’amour fraternel et la moralité ? » demandai-je.
« Simplement, tombez raide mort !? » déclara-t-elle.
***
Partie 5
J’attendais Towa à l’avant de la porte de l’école. Après un petit moment, elle vint en trottant vers moi.
« Désolée, est-ce que je t’ai fait attendre longtemps ? » demanda-t-elle.
« Non, je viens tout juste d’arriver, » répondis-je.
« C’est vrai que je t’ai vu arriver, » déclara-t-elle.
Je venais vraiment d’arriver. Mais j’avais juste envie de dire quelque chose comme dans les rendez-vous.
Nous avions commencé à marcher côte à côte.
« Alors, qu’est-ce que tu veux garder secret d’Yukihime ? » demandai-je.
« Eh bien ! Noël arrive bientôt, n’est-ce pas ? » demanda-t-elle.
Oh... c’est vrai. Nous étions le 19 décembre et Noël était donc à portée de mains.
« Towa, ne t’inquiète pas. Comme tu as été une gentille fille pendant toute l’année, tu auras donc des cadeaux, » déclarai-je.
« Grand frère, chaque année, tu mets toujours des choses bizarres sous mon oreiller, » déclara Towa.
« Des choses bizarres ? » Comment ose-t-elle appeler « bizarre » les cadeaux du père Noël !?
« Pourquoi voudrais-tu mettre des chaussettes au genou là-bas ? Et tu les avais cachées à l’intérieur d’une autre chaussette, » déclara Towa.
« Eh bien, le fait de cacher des cadeaux dans des chaussettes est une tradition de Noël..., » dis-je.
« Je pensais que les personnes les accrochaient simplement en tant que décorations, » dit-elle.
« Es-tu en train de dire que tu ne veux pas de cadeaux cette année ? » demandai-je.
« Eh bien ! En lui-même, j’ai aimé le cadeau..., » un sourire malicieux apparut sur le visage de Towa, et elle me montra l’une des chaussettes de genou qu’elle portait. Je les lui avais données il y a un petit moment, et elle savait parfaitement comment rembourser la gentillesse de son grand frère.
« De toute façon, grand frère, ce n’est pas pour ça que je suis là. Noël devrait te rappeler quelque chose d’autre, tu t’en souviens ? » demanda-t-elle.
« Que pourrais-je avoir à retenir en plus de tes cadeaux de Noël ? » demandai-je.
« Bzzt! Tu viens de perdre deux points d’amour. Je vais maintenant m’éloigner de 20 cm de toi, » déclara-t-elle.
Towa avait effectué un petit recul vis-à-vis de moi.
« Quoi ? Impossible ! Deux points juste pour ça ? » demandai-je.
« ... grand frère, est-ce que tu joues à l’idiot ? As-tu réellement oublié ? » demanda-t-elle.
« Bien sûr que non. C’est également l’anniversaire d’Yukihime, n’est-ce pas ? » dis-je.
« C’est bien ça. Tu viens de gagner deux points d’amour ! » Towa avait alors fait un pas vers moi alors qu’elle disait ça.
« ... Mademoiselle Towa. Si j’arrivai à obtenir plus de points, marcherais-tu bras dessus bras dessous avec moi ? » demandai-je.
« Hmm, je ne sais pas... Car après tout, je suis encore en train de tester ce nouveau système, » répondit-elle.
« Je vois... Donc, nous allons acheter le cadeau d’anniversaire d’Yukihime aujourd’hui ? » demandai-je.
« Tout à fait. Je sais que nous faisons cela chaque année, mais faisons en sorte que celui-ci soit spécial ! » Towa avait attrapé mes mains et avait pris une pose figée.
« Qu’est-ce que tu veux lui donner cette année ? » demandai-je.
« Hmm... Je n’ai pas encore décidé. C’est pourquoi je veux que tu viennes m’aider à choisir quelque chose, » dit-elle.
« Laisse-moi me charger de ça. Je sais tout en ce qui concerne Yukihime. Quelle chaussette elle met en première, et même ses mensurations..., » déclarai-je.
« Tu n’es pas censé connaître ses mensurations, » répondit-elle.
Nous avions continué à parler jusqu’à ce que nous atteignions l’arrêt de bus. De là, nous avions pris un bus et nous nous étions dirigés vers le quartier commercial. La Cité de l’Autre-Monde était divisée en différentes zones qui étaient axées sur des objectifs bien spécifiques, et vous pouviez acheter à peu près n’importe quoi dans le quartier commercial.
Alors que le bus avançait, nous avions regardé le paysage qui changeait au fur et à mesure de sa progression. Bientôt, nous avions tourné sur une rue éblouissante bordée de publicités projetées dans les airs, créant de magnifiques illuminations. Les arbres le long de la rue étaient également décorés, et j’avais repéré une idole dans une tenue du père Noël et qui portait des produits liés à Noël. Ceci semblait être une autre publicité projetée dans cette rue. Tous ceux que je voyais marcher dans la rue avaient l’air si heureux.
En d’autres termes, j’étais entouré d’une tonne de personnes avec de véritables vies. C’était l’un des rendez-vous les plus célèbres de la Cité de l’Autre-Monde, alors j’imagine que j’aurais dû m’attendre à voir de telles choses. Je ne serais jamais venu ici si cela n’était pas une demande de Towa, et sa présence avec moi en ce moment avait rendu tout cela différent. J’avais l’impression de vraiment être au cours d’un rendez-vous avec elle, et cela m’avait donné l’impression d’être au paradis.
« Oh ! Regarde, c’est Rabino ! » déclara Towa en regardant une publicité.
Pour une raison inconnue, l’idole portant une tenue de père Noël portait également des oreilles de lapin. Je ne comprenais pas vraiment ce que cela faisait ici, mais c’était mignon. Les oreilles de lapin étaient vraiment belles. Franchement, si seulement elle était une fille avec des oreilles et une queue de lapin... J’aimais vraiment les filles-lapins. Même si ça n’avait aucune importance dans le cas présent. Malgré le fait que l’idole était mignonne, elle ne faisait nullement le poids face à Towa.
« Qui ? » demandai-je.
« Grand frère, tu es toujours aussi déconnecté de la réalité. Rabino est une idole qui a gagné récemment beaucoup en popularité. N’as-tu jamais entendu sa phrase d’accroche ? “Rabino-pyon veut se faire dévorer par un carnivore tel que vous-pyon !” » Towa imita des oreilles avec ses mains, pencha un peu la tête avant de déclarer cette phrase d’une fausse voix mignonne. Je pensais que c’était simplement une phrase que l’idole disait souvent.
« Hé, c’était plutôt mignon. Refais-le, » lui demandai-je.
« N-Non. C’est trop embarrassant..., » Towa était mignonne même quand elle avait l’air embarrassée.
« Tu es largement plus mignonne que cette fille Rabino, » dis-je.
« ... Ar-Arrête avec ça... Tu ferais mieux de ne pas le dire devant ses fans, sinon ils vont se fâcher contre toi, » déclara Towa.
« Non, c’est moi qui vais me fâcher contre eux, parce que je suis ton fan ! » répondis-je.
« Grand frère, tu es tellement bizarre..., » dit-elle.
Le bus continua son trajet un peu plus longtemps jusqu’à arriver à l’arrêt de bus du quartier commercial. Après être descendus du bus, nous avions commencé à flâner dans les rues et à regarder les différents magasins. Après ça, Towa s’était arrêtée devant l’un d’eux et avait dit qu’elle voulait aller aller à l’intérieur. Je pouvais voir divers costumes se trouvant présenter dans la vitrine de ce magasin.
« Un magasin de cosplay ? » demandai-je.
« Exact, » répondit-elle. « Tu sais bien qu’il y a la coutume où les collégiens organisent une fête costumée à la même époque de l’année pour Noël, n’est-ce pas ? Comme cela sera ma dernière année au collège, je voudrais faire quelque chose de spécial avec mes amies. »
« Vraiment ? Puis-je venir aussi et regarder ? » demandai-je.
« Tu devrais plutôt aller à la fête du lycée, » répondit-elle.
« Mais je voudrais tellement être un collégien..., » dis-je.
« Tu l’étais avant, et cela jusqu’à l’année dernière, » répliqua Towa tout en regardant un peu au hasard les différents costumes se trouvant dans le magasin.
« Je vais en essayer quelques un. Alors tu devrais me dire à quoi ils ressemblent, » demanda-t-elle.
« D’accord. Laisse-moi me charger de ça. Celui-ci, ça va ? » demandai-je tout en lui tendant un costume qui se trouvait à côté de moi.
« Je vais l’essayer. Je vais également essayer celui-ci, » répondit Towa en prenant les deux costumes et en allant dans la chambre d’essayage.
Après un court instant, elle fit sortir sa tête de derrière le rideau avant de dire. « Grand frère... Il y a cette fermeture éclair à l’arrière qui me pose problème. »
« ... Hein !? Est-ce correct que je rentre également ? » demandai-je.
« Oui. Mais je ne veux pas que tu me regardes fixement, » répondis-je.
« Je ne le ferais pas, je ne le ferais pas, » répondis-je.
Mais bien sûr, je voulais le faire.
Towa portait la même tenue avec la minijupe que l’idole qui était dans la publicité qu’on avait vue juste avant. Maintenant, ça commençait vraiment à ressembler à Noël selon mes goûts.
Towa s’était mise à rougir alors qu’elle se retournait pour me montrer son dos. La fermeture éclair était coincée au niveau de ses hanches. Je devais bien l’admettre que c’était vraiment sexy quant à la façon dont je pourrais la voir de dos avec les bretelles roses de son soutien-gorge qui était juste devant moi.
« J’ai l’impression qu’il est un peu serré au niveau de ma poitrine, » déclara-t-elle.
Je parie qu’elle avait dit cela à propos de tous les vêtements qu’elle portait.
Si Yukihime entendait cette phrase, elle deviendrait une folle furieuse. J’avais fait de mon mieux afin de tirer la fermeture éclair jusqu’au bout.
« Mm, merci... Maintenant, plus que la touche finale, » déclara Towa en plaçant son chapeau du père Noël. « Q-Qu’est-ce que tu en penses ? »
« Sois mon cadeau de Noël, » répondis-je tout simplement.
« Je parlais à propos de mes vêtements, » Towa fronça les sourcils alors qu’elle répondit ça.
« Cela me semble très bien, » dis-je. « C’est vraiment approprié pour Noël et c’est mignon tout plein. Oh ! Et si jamais tu as besoin une fois de plus d’aide, appelle ton grand frère ! »
« Je demanderais plutôt à une amie, » répondit-elle.
« Hm, je vois..., » dis-je.
« D’accord, il est temps pour le prochain ! Sors d’ici maintenant, » déclara Towa.
« Bien reçu, » dis-je avant de sortir de la cabine d’essayage.
Après un peu moment, Towa fit encore une fois sortir sa tête hors de la cabine.
« Je-Je me suis changée..., » murmura-t-elle.
Pour une raison inconnue, elle rougissait encore plus qu’elle ne l’avait fait auparavant. Quoi de plus embarrassant que d’avoir votre grand frère qui ferme la fermeture éclair de votre robe ?
« Grand frère, pourquoi m’as-tu donné ce costume pour l’essayer ? » demanda-t-elle.
Oh. Elle porte le costume que je lui ai donné. Tout à coup, tout avait du sens.
« Je pensais simplement que tu pourrais surprendre tout le monde avec lui. Tu sais... Personne ne s’attendrait à ce que tu participes à une fête hivernale dans cette tenue, » dis-je.
« C’est étrange..., » murmura-t-elle.
« J’aime ça, » dis-je.
« C’est pervers, » murmura-t-elle.
« Pourtant, tu l’as quand même enfilé pour pouvoir me le montrer, » dis-je.
« Je suppose que l’atmosphère du magasin m’a rendu un peu tête en l’air... Surtout en considérant le précédent costume que je portais, il ne semblait pas si différent au premier abord... Mais quand je l’ai mis, j’ai réalisé à quel point c’était bizarre, » déclara Towa.
« C’est désormais trop tard, » j’avais alors ouvert le rideau de la cabine.
« Non, grand frère ! Stop ! » Au moment où elle avait dit cela, mes yeux se régalaient déjà de la vue de son corps.
Un maillot de bain scolaire. C’était vrai. J’avais donné à Towa un maillot de bain scolaire. Et maintenant, le maillot de bain bleu marine enveloppé, son corps parfait. Ses bras et ses cuisses dodues étaient en ce moment complètement exposés. Et pour dire la vérité, ce maillot était vraiment quelque chose de parfait sur elle. C’était tellement magnifique. J’aurais bien aimé pouvoir écrire son nom sur le badge se trouvant au niveau de sa poitrine. Je parie que cela aurait vraiment été déformé à cause de ce qui se trouvait dessous. Bien entendu, je parlais de ses seins. C’était ce que vous pourriez appeler faire quelque chose lié à l’art.
« Mais je vais trembler ainsi ! » dit-elle.
« Crois-moi, ils vont l’adorer, » déclarai-je.
« Je veux dire physiquement ! Je vais vraiment avoir froid, » répondit-elle.
« Il faut juste être plein d’enthousiasme et cela te réchauffera ! » répliquai-je.
« Et si j’attrapais un rhume à cause de lui ? » demanda-t-elle.
« Towa, dépêche-toi et va te changer. Puis réchauffe-toi un petit peu, » dis-je.
« Tu es incroyable... T-Tu es quand même celui qui m’a fait porter cette tenue, » déclara-t-elle.
« Oh, attends une seconde. Est-il acceptable pour les clients d’essayer des maillots de bain dans ce magasin ? » demandai-je.
« Ne t’inquiète pas. J’ai toujours mes sous-vêtements en dessous. Regarde ! Les vois-tu ? » demanda Towa.
Towa avait fait glisser sur le côté la sangle d’épaule ainsi que la zone de l’entrejambe de son maillot de bain, me montrant ainsi ses sous-vêtements roses qu’elle avait en dessous. Elle avait fait toutes ces choses si innocemment... C’est ce qui faisait d’elle une force avec laquelle il fallait compter.
Tellement sexy. Towa venait de gagner un billion de points d’amour en provenance de son grand frère.
« ... Qu’est-ce qui ne va pas, grand frère ? » demanda-t-elle.
« Oh, ce n’est rien, » dis-je. « Je suppose que nous devrons juste mettre de côté ce maillot de bain d’école pour l’été, hein ? Après tout, Towa ! Ta santé à la priorité sur tout le reste. »
« Pfff... grand frère, tu es fou la plupart du temps, mais je suis quand même contente que tu arrives à être sérieux de temps en temps, » répondit-elle.
Ma propre sœur pensait que j’étais fou.
« Je vais maintenant mettre le prochain, alors ferme le rideau, d’accord ? » demanda Towa.
« Dois-je vraiment le faire ? » demandai-je.
« Je t’appellerais si j’ai besoin d’aide, » dit-elle.
« Je ferme maintenant le rideau, » dis-je.
J’avais fermé le rideau et j’avais attendu que Towa se change pour mettre la prochaine tenue. Je pouvais à peine attendre de voir ce qui allait arriver devant moi sous peu. La tenue du père Noël et le maillot de bain de l’école avaient l’air si merveilleux... Mais Towa avait l’air fantastique, peu importe ce qu’elle portait. J’étais sûr que sa prochaine tenue serait également super mignonne. J’étais là, attendant avec impatience ce qu’elle allait me montrer.
Soudain, le rideau s’était à nouveau ouvert.
« Whoa, c’était vraiment... Whoaaaaaooowww ! » J’avais soudainement crié devant ce spectacle.
Towa portait... un costume de fille-lapin.
« Towa veut qu’un carnivore tel que toi la mange tout cru, grand frère-pyon ! » déclara-t-elle d’une manière très mignonne.
Le choc m’avait presque rendu inconscient.
J’étais émerveillé devant ce spectacle. Les mignonnes petites oreilles de lapin blanc se déplaçaient chaque fois qu’elle bougeait la tête. Un justaucorps rouge qui révélait les courbes de ses épaules, de son dos et de ses cuisses à un degré assez inapproprié. La zone de la poitrine avait également été coupée par la présence d’une grande ouverte, permettant une vue complète du clivage profond et imposant de Towa.
Je me sentais comme si j’étais immanquablement aspiré directement au centre de ce vallon. Et n’oublions pas sa petite queue toute ronde. Oh ! Et que serait ce costume sans les manchettes, le col et le nœud papillon et tout le reste du costume qui étaient magnifiquement agencés malgré la très grande quantité de peau qui était exposée ?
C’était aussi charmant que de voir une femme nue portant seulement des gants, des chaussettes, ou une cravate. « Peu important comment vous pouvez être exposé, mais cachez donc ce seul endroit. » Ou « Vous avez beau être entièrement exposé à la vue de tous, mais vous êtes correct si vous portez pendant ce temps cet accessoire afin de masquer cet endroit ». Le sentiment d’incompatibilité et de déséquilibre de toute cette tenue rendait tout cela tout simplement magnifique.
Il s’agissait de l’antithèse de la beauté fonctionnelle, et ces accessoires totalement inutiles ne faisaient que renforcer son érotisme. Mais maintenant, retour à la fille-lapin.
Les cuisses dodues de Towa étaient enveloppées de bas noirs. Même si cela avait légèrement diminué le taux d’exposition globale de son corps, cela l’avait rendu encore plus sexy. Je sais que nous nous éloignions du sujet des filles-lapin ici, mais les chaussettes étaient en soi quelques choses de si fantastiques qu’il était inacceptable de les oublier. Les bas noirs étaient célèbres pour le fait qu’ils rendaient les jambes plus belles en raison de leur couleur amincissante, mais il y avait beaucoup plus de choses ici. Quand quelque chose est « enveloppé » dans un tel objet, il acquérait une essence sacrée.
Les jambes, l’une des parties les plus fétichisées du corps, étaient ainsi enveloppées de noir. Ses jambes étaient désormais inviolables, et dès le moment où ils étaient devenus enveloppés de noir, ils régnaient sur tout le reste. Oh, j’aimerais tellement pouvoir me frotter contre elles. Non ! Je regrettais que je ne puisse pas mendier pour la douce clémence d’un frottement contre elles. Elles s’étaient envolées pour ainsi atteindre les plus grandes hauteurs en tant qu’objet de mes désirs. Ses jambes étaient désormais devenues emplies de noblesse. De là, une personne normale qui les avait tout simplement vus serait frappée par un désir très commun : elles voudraient être piétinées par ces jambes. Elles voudraient que ces jambes enveloppées de noir les écrasent. Un plaisir plus doux avait-il déjà existé ? Peut-être que ces jambes devraient attraper une certaine partie du corps masculin pour que cela soit le summum ? Mais je suppose qu’Yukihime serait mieux adaptée pour quelque chose comme ça.
Permettez-moi de revenir sur le sujet : Towa. Towa portant une tenue de fille-lapin. Pour commencer, pourquoi les filles-lapins étaient-elles si sexy ? Leurs oreilles de lapin ? Leurs queues ? L’important degré d’exposition de la peau ? Oh, tout cela était si merveilleux. Mais réfléchissons à cela à un niveau plus fondamental.
Quelle était l’origine de la fille-lapin ? Les lapins peuvent se reproduire toute l’année, et il était dit que leur saison de reproduction durait éternellement. Peut-être que c’était le véritable concept derrière ce costume — afin d’envoyer un message que la porteuse de ce costume était prête à être prise par un homme à tout moment. En d’autres termes, les lapins étaient des pervers. Et les filles qui portaient des tenues de fille-lapin devenaient immanquablement elles aussi des perverses. C’était très probablement le cas. Bien que je doute que Towa soit au courant de ces détails concernant l’origine de la tenue. Et peut-être que j’étais le plus grand pervers parce que j’avais mémorisé tout cela. C’était comme si Towa n’était même pas consciente de ce qu’elle portait vraiment.
Le costume était assez sexy en soi, mais il en devenait encore plus extravagant quand vous aviez appris ses origines. Regardez ce que j’ai fait là ? Et dans tous les cas, les filles-lapins étaient les êtres les plus sexy qui existaient dans le monde, ce qui les rendait également les meilleurs des choses possibles ! Les filles-lapins étaient la meilleure des choses de l’univers !!
« Grand frère... Tu dois faire quelques commentaires, sinon je me sentirais vraiment très gênée..., » murmura Towa.
« C’est parfait ainsi ! Towa, je vais l’acheter pour toi ! » dis-je en levant le pouce.
« Aimes-tu vraiment ça ? » demanda Towa.
« Bien sûr que oui ! » répondis-je en criant.
« Hein !? Oh non ! Grand frère, ton nez saigne ! Et pourquoi cris-tu en ce moment ? » demanda Towa.
Mon amour pour les filles-lapins était tellement important que je commençais à effrayer ma petite sœur.
« Nous sommes restés ici plus longtemps que je le pensais, » répondis-je comme excuse.
« Tu es bien trop gentil pour crier pour ça, grand frère. Et je te cause toujours..., » déclara Towa.
« Towa, ta gentillesse est ton péché..., » dis-je.
« Arrête d’essayer de changer de sujet, » déclara Towa.
Après avoir passé trop de temps dans la boutique de cosplay, nous nous étions précipités jusqu’à la boutique suivante et avions commencé à chercher les cadeaux d’Yukihime.
« Que devrais-je lui prendre pour cette année ? J’ai pris des gants l’année dernière, non ? » demandai-je.
« Exact. Elle les aimait tellement qu’elle a fini par les porter tous les jours, » répondit Towa.
« Vraiment ? » demandai-je.
« Oui. Vous êtes tous deux si proches l’un de l’autre, » déclara Towa.
« Proche ? Yukihime et moi ? » demandai-je, surpris.
« N’agis pas comme si tu ne comprenais pas ce que je te disais, » répliqua Towa.
« Mais je ne sais vraiment pas de quoi tu parles, » répondis-je.
« La vie doit être difficile comme vous êtes tous les deux des Tsunderes..., » déclara Towa.
« Elle est une Tsundere, mais moi, je suis une deredere ! Envers toi, Towa ! » dis-je.
« Ouais ouais ! Je suppose qu’il serait stupide d’appeler Tsundere une Tsundere et de s’attendre à ce qu’ils disent : “Vous avez bien trouvé qui je suis !” » Elle semblait vraiment sûre quant à mon étiquetage en tant que Tsundere.
« ... Oh ! » déclara Towa.
« Qu’est-ce qui ne va pas ? » demandai-je.
Figée sur place, Towa regardait un mannequin se trouvant dans une vitrine.
« Je pensais juste que ça irait bien sur Yukihime, » déclara-t-elle.
« Tu parles de quoi ? » demandai-je.
« Cette écharpe, » déclara-t-elle. Le mannequin portait une écharpe blanche avec un motif de flocon de neige.
« Une écharpe, Hmm ? Heh heh. Hé bien, pourquoi pas ? » demandai-je.
« Pourquoi as-tu ri ? » demanda Towa.
« Je n’ai pas ri ! Je pense que c’est un bon choix ! Allons l’acheter ! » Tout à coup, je paniquais et je poussais pour effectuer l’achat de l’écharpe. Mais qu’est-ce que j’essayais de dissimuler exactement ?
Comme j’avais décidé d’acheter une écharpe à Yukihime, j’avais réalisé ce qui s’était passé alors produit. J’avais tout simplement imaginé Yukihime qui la portait. Et je pensais que cela serait vraiment super sur elle. Son visage était la seule bonne bien qu’elle avait, alors la plupart des objets permettaient de rehausser cela.
Towa avait également trouvé dans le même magasin son cadeau : une épingle en forme de flocon de neige.
Avec nos cadeaux dans les bras, nous étions rentrés à la maison. J’espère qu’elle aimera également ses cadeaux de cette année.
***
Partie 6
« Bon retour à la maison... Eh, qu’est-ce qui se trouve dans tous ces sacs ? » demanda Yukihime au moment où elle nous avait vus rentrer à la maison.
« Penses-tu que nous avons acheté un peu trop de choses ? » demandai-je.
« Ouais ! » répondit Yukihime.
« Comment cela a-t-il pu se produire ? » demandai-je.
« Hihi! Tu le découvriras plus tard, alors sois excité à cette pensée ! » Towa regarda Yukihime tout en souriant.
Yukihime pencha la tête sur le côté en raison de la confusion. Elle me jeta un coup d’œil, mais je ne comprenais pas pourquoi Towa souriait ainsi. Si c’était à propos des cadeaux, alors pourquoi a-t-elle dit « plus tard ». Je penchai également la tête, signalant que je n’avais aucune idée de ce dont elle parlait.
Après ça, quelque chose s’était produit pendant ma formation quotidienne.
« T-Tu dois être en train de te moquer de moi ! Il n’y a aucune chance que je..., » déclara Yukihime.
« Ça ira ! Grand frère adore ce genre de choses ! » Répondit Towa.
J’avais entendu Yukihime et Towa qui parlait assez fort, alors j’étais allé devant leur chambre et j’avais frappé à la porte.
« Que faites-vous toutes les deux ? Puis-je entrer ? » demandai-je.
Elles avaient toutes les deux répondu très rapidement.
« Bien entendu ! » fut la réplique de Towa.
« Pas du tout ! » fut la réponse d’Yukihime.
Intéressant. Bien sûr, je n’avais pas d’autre choix que de faire comme ma petite sœur me l’avait demandé. Alors, j’étais rentré dans la chambre.
À l’intérieur, j’avais vu Yukihime dans un costume de fille-lapin — des oreilles de lapin blanc, un justaucorps bleu et de bas noirs qui rendaient ses jambes minces encore plus belles.
« Qu-Quoi !? » C’était la deuxième fois en une journée que cela se produisait, alors que j’étais déterminé à garder mon sang-froid. Pourtant, ce cri surpris s’était quand même échappé de ma gorge.
« K-Kokuyaaa! Détourne immédiatement ton regard ! Arrête de me regarder ! Dépêche-toi de le faire ! Et sorts d’ici ! » Yukihime avait supplié ça d’une faible voix, en contraste complet avec sa voix habituelle si tyrannique.
Je l’avais bien entendu ignorée. Bien sûr que j’avais continué à la regarder sous toutes les coutures. Mais j’étais choqué par ce que je voyais. Bien sûr que j’avais toujours aimé les filles-lapins, mais il y avait quelque chose de plus là. Je ne m’attendais jamais à ce qu’elle revête quelque chose comme ça à la maison, et — c’est probablement la principale raison pour laquelle j’étais si choquée —, mais dans tous les cas, cela lui allait très bien. Oui, vraiment très bien.
Bien sûr, Towa avait aussi l’air fantastique dans cette tenue de fille-lapin. Ce fait ne changera jamais. Mais maintenant, je voudrais poser une question. Petits seins ou gros seins — selon vous, lequel des deux serait le mieux adapté pour une tenue de fille-lapin ? La plupart des personnes diraient probablement de gros seins. Et cela peut être la réponse logique, surtout quand on considère la nature du costume lui-même et où il serait normalement porté.
Toutefois... Toutefois ! Je pensais que les petits seins dans les tenues de fille-lapin possédaient également leur propre charme bien spécifique.
Pour commencer, les tenues de fille-lapin laissaient beaucoup de zones du corps exposé, et soulignaient également beaucoup la silhouette. Normalement, quand les personnes pensent à des bikinis, ou à tout autre type de maillot de bain, elles sont généralement d’accord pour dire que les gros seins leur paraissent bien mieux. (La prochaine étape logique ici serait de discuter des merveilles des maillots de bain scolaires, ou des petits seins dans un bikini, mais comme je ne voulais pas rendre cette situation confuse, nous allons passer cette partie et aller à la conclusion.)
Le fait que les gros seins aient l’air bien dans les tenues de lapin était une évidence. C’était pourquoi faire porter à une fille avec de petits seins un tel costume était à sa façon aussi tout aussi merveilleux et étonnant. Avec un costume de fille-lapin, le corps mince et petit de la fille devenait visible pour tous. Naturellement, cela allait embarrasser la personne qui le portait — surtout si elles considéraient déjà que les tenues de fille-lapin devraient seulement être portées par les femmes avec de gros seins. Voilà pourquoi cela se révélait si puissant. La « Honte » était la meilleure arme à utiliser face aux petits seins. Pour ma part, je pensais que les petits seins possédaient d’autres charmes en dehors de cela, mais la honte était vraiment une chose magnifique, surtout quand elle était combinée avec l’humiliation d’être obligé de porter un tel costume.
J’avais regardé le visage d’Yukihime. Je n’avais jamais cru que le visage d’une personne pourrait devenir si rouge. Sa bouche était fermée, ses yeux allaient dans tous les sens, et de petites larmes jaillissaient aux coins de ses yeux. À ce moment-là, j’avais l’impression d’avoir découvert une toute nouvelle vérité. Oui... De gros seins dans des tenues de fille-lapin et de petits seins dans des tenues de fille-lapin étaient tous deux aussi merveilleux.
J’avais fait un pouce en l’air vers ma petite sœur, qui avait été la clé pour débloquer cette vérité, et elle m’avait retourné ce geste.
« ... Hé ! Le Frère et la sœur ! Qu’est ce que c’est censé vouloir dire ? » demanda Yukihime.
« Pourquoi as-tu l’air si effrayée ? » demandai-je.
« Heu... Je pensais t’avoir dit de ne pas me regarder. En fait, au départ, ne t’ai-je pas dit de ne pas entrer ici ? » demanda-t-elle.
« Il te va vraiment bien, » répondis-je à la place.
Je pensais avoir entendu un bruit sourd. Puis après ça, même si je pensais que cela n’était pas possible, le visage d’Yukihime devint encore plus rouge.
« Tu vois ? Qu’est-ce que je t’ai dit, Yukihime ? Grand frère aime ce genre de choses ! » déclara Towa.
« ... » Yukihime tourna la tête sur le côté avant d’aller s’asseoir dans un coin de la pièce. Ses oreilles de lapin tombèrent de sa tête.
« Hmm, est-ce que tu vas bouder là ? » demanda Towa.
« Petite sœur, ne t’inquiète pas pour ça. Tu n’as qu’à agir normalement, » dis-je tout en sortant un téléphone et en prenant des photos d’Yukihime.
« ... Ne prends pas de photos de moi, » cria Yukihime.
« Veux-tu bien regarder par ici ? » demandai-je.
« Non, » répondit-elle.
« Mais ça te va vraiment à ravir, » dis-je.
« ... Es-tu sérieux ? » demanda-t-elle.
« Oui, totalement, » dis-je afin de la rassurer.
« Je pense que ce genre de tenue serait mieux sur Towa, » argumenta-t-elle.
« Ce n’est pas nécessairement vrai, » dis-je.
« Si seulement mon corps ressemblait plus au sien, » avoua Yukihime
« Pas d’accord, car ton corps a son propre attrait, » répondis-je.
« ... Tu... Tu le penses vraiment ? » demanda-t-elle.
« Oui, je le pense réellement. Alors maintenant, regarde par ici..., » dis-je.
« Mais arrête de prendre des photos de moi ! » Yukihime s’était avancé et m’avait donné un direct dans la tête.
« Aieeeee..., » criai-je.
« Grand frère... Comment peux-tu continuer à faire cela alors qu’elle te disait clairement d’arrêter ? Tu es vraiment horrible, » déclara Towa.
« J’arrête maintenant, » déclarai-je.
Ayant été poussé par ma petite sœur à accepter la demande d’Yukihime, j’avais mis fin à contrecœur à la séance photo dont la vedette était Yukihime.
***
Partie 7
Après le fiasco des costumes des filles-lapins, nous avions pris le repas du soir et nous nous étions relayés dans le bain. Tout ce qu’il nous restait à faire était d’aller dormir. Comme je me sentais un peu assoiffé, je m’étais dirigé vers la cuisine où le réfrigérateur se trouvait. Là-bas, j’avais trouvé Yukihime qui versait de l’eau bouillante dans une tasse.
« Est-ce un café ? » demandai-je.
« C’est bien ça, » répondit Yukihime.
« Et comme d’habitude, vas-tu le noyer dans du lait et du sucre ? » demandai-je.
« Tais-toi. En quoi c’est ton problème ce que je mets dans mon café ? » répliqua-t-elle.
« Où est Towa ? » demandai-je.
« Elle est déjà allée se coucher, » répondit Yukihime.
« Elle va toujours au lit très tôt. Je suppose qu’on peut bien dire pour elle qu’une enfant qui a bien dormi est une enfant bien élevée, » déclarai-je.
« Je t’ai déjà dit de la fermer... Est-ce seulement à ça que tu penses ? » demanda-t-elle.
« Mais je n’ai encore rien dit, » bien que je suppose que j’avais déjà accumulé assez de mauvais karma que cela n’avait pas vraiment d’importance.
« Comptes-tu rester debout ? Vas-tu étudier encore un peu ? » demandai-je.
« Oui, » répondit-elle.
« Tu es vraiment une travailleuse acharnée. Une inspiration pour nous tous ! » déclarai-je.
« Kokuya, est-ce que tu vas dormir ? » demanda-t-elle.
« Tout à fait, » répondis-je.
« ... Pff, » Yukihime avait alors fait un petit sourire narquois.
« Quoi ? » demandai-je.
« As-tu réussi à finir les devoirs de demain ? » demanda-t-elle.
« ... Pourrais-tu également me verser une tasse de café ? Et donne-moi les réponses à toutes ces questions, » déclarai-je.
« Hm ? Je ne sais pas trop. Je ne t’ai pas entendu dire “S’il vous plaît, Madame la Directrice Yukihime, la plus belle femme du monde ?” » déclara-t-elle.
« S’il vous plaît, Madame la Directrice Yukihime, la plus belle femme du monde ? » répétai-je.
« Tu as été bien trop rapide à abandonner ta fierté lorsque tu te retrouves dans une situation difficile, » déclara-t-elle.
« Certaines choses sont plus importantes que la fierté, » déclarai-je. Comme les devoirs.
« Tu es tellement pathétique... Bien, finissons-en avec ça, » déclara-t-elle.
Yukihime et moi avions alors ouvert le manuel scolaire qui se trouvait sur la table. Même si c’était désagréable de voir qu’elle se moquait toujours de moi et agissait comme si elle savait tout, Yukihime était quand même une très bonne professeur. Elle savait vraiment comment enseigner des choses aux personnes. Bien que ce don chez elle m’ait toujours ennuyé.
« Ne comprends-tu même pas ça ? » J’avais dû avoir entendu cette phrase au moins cinq fois avant d’arriver à la fin. « Aujourd’hui, où es-tu allé avec Towa ? »
« Pourquoi es-tu soudainement si intéressé par ça ? » demandai-je.
« Elle m’a fait porter ce costume bizarre, alors je suis devenue curieuse, » répondit-elle.
« Dois-je maintenant t’expliquer en détail mon rendez-vous amoureux que j’ai eu avec ma petite sœur ? » demandai-je.
« Ton rendez-vous... ? S’il te plaît..., » répondit-elle.
« Comment appellerais-tu différemment le moment où deux membres du sexe opposé, qui s’aiment mutuellement, vont quelque part ensemble ? » demandai-je.
« ... Un gars avec un important complexe de sœur, » déclara-t-elle.
« Qu’est-ce qui ne va pas avec le fait qu’un grand frère aime sa petite sœur ? » demandai-je.
« Il y a des limites quant à quantité d’amour qu’il peut y avoir dans une telle situation... Est-ce que tu comprends ? » demanda-t-elle.
« L’amour n’a pas de limite, » répondis-je.
« Tu es une calamité, » répliqua-t-elle.
« Je sais ce que tu es, mais qu’est-ce que je suis ? » demandai-je.
Yukihime serra les dents et regarda. Face à ça, j’avais simplement souri et je l’avais laissée se défouler sur moi si elle le voulait.
Yukihime laissa échapper un soupir. « OK, peu importe... bien qu’il semble que Towa se soit beaucoup amusée. »
« Tout à fait, » déclarai-je.
« ... cela fait déjà neuf années, » déclara-t-elle.
Je n’avais pas besoin de demander ce qu’elle voulait dire. Cela faisait neuf ans que Towa et moi avions rencontré Yukihime — ce qui me fit me souvenir que je venais de parler à Towa de la même chose.
« Towa a vraiment beaucoup changé depuis, » déclara Yukihime.
Elle avait totalement raison.
Elle n’avait pas toujours été aussi joyeuse. Eh bien, elle avait été impliquée dans un certain incident et après cela elle avait totalement cessé de sourire.
« Tu sais bien que je te suis reconnaissant pour ça, » dis-je.
« Mon Dieu ! Ce soir, tu es inhabituellement sérieux. Si seulement tu agissais de cette façon tout le temps, tu serais un parfait serviteur, » déclara-t-elle.
« Je suis toujours sérieux quand il s’agit de ma petite sœur, » répondis-je.
« ... Toi aussi, tu as aussi un peu changé depuis ce moment-là, » déclara Yukihime.
« Moi ? En quoi ? » demandai-je.
« Tu avais beaucoup plus de rage en toi quand nous nous sommes rencontrés la première fois, » répondit-elle.
« Oh, et bien, c’est possible..., » dis-je.
Il s’était produit beaucoup de choses à l’époque, et tout était lié à la raison pour laquelle j’avais commencé à vivre avec Towa et Yukihime.
Après la mort de nos parents quand je venais d’avoir six ans, Towa et moi avions été accueillis par un ami de notre père. Il s’était finalement avéré qu’il était un membre des Phanatics, une organisation criminelle composée de Sorciers des Étoiles qui utilisaient leurs pouvoirs à des fins illégales. Quand il nous avait accueillis pour la première fois, nous n’avions aucune idée que nous venions de tomber dans les griffes d’un homme qui appartenait à une organisation criminelle. Mais pendant toute la durée où nous avions été forcés de rester avec les Phanatics, nous n’avions personne d’autre en qui nous pouvions avoir confiance. L’homme qui nous avait accueillis était toujours en mission et il venait rarement nous rendre visite à l’école de l’organisation.
Ce n’était pas étonnant qu’à l’époque, j’avais beaucoup de rage en moi. Sans personne à qui faire confiance, j’essayais juste de survivre et de protéger Towa par mes propres moyens. Elle restait toujours dans notre chambre pendant que je devais combattre d’autres enfants Sorciers des Étoiles. Dans cette organisation, l’âge n’avait pas vraiment d’importance dans ces batailles — le pouvoir était tout ce qui comptait pour obtenir la moindre chose. Tout le monde se souciait de devenir assez fort pour pouvoir servir l’organisation et lui être utile.
« Heureusement, les choses... ne sont plus aussi si mauvaises maintenant, » déclarai-je.
« ... Ouais, » déclara-t-elle, un peu surprise de ma formulation
Peut-être que je n’étais pas assez honnête quand je déclarais ça. La situation n’était pas seulement « pas mal », elle était en vérité plutôt bonne. J’espérais que ces jours continueraient pour toujours. Je souhaitais pouvoir continuer à taquiner Yukihime et me faire gronder par Towa jusqu’à la fin des temps. Et combattre contre Yukihime et perdre encore et encore... Attendez ! Non, je ne voulais pas juste continuer à perdre. Il était temps que j’arrive enfin à la vaincre.
« Est-ce que tu te soucies encore de tout ça ? » demanda-t-elle.
Mon cœur avait arrêté de battre une seconde au moment où j’avais entendu ça. Elle parlait du fait que je voulais me venger.
Il y a dix ans, mes parents avaient été assassinés. Parfois, j’en rêvais encore. J’avais promis de venger leur mort, et quand j’étais au sein de l’organisation, c’était à peu près à tout ce dont je pensais. La même chose était vraie quand j’avais rencontré Yukihime, et je pense que je lui avais causé beaucoup de problèmes à cause de ça.
« ... Je ne sais pas. Je n’y pense pas tout le temps comme je le faisais avant. Mais je doute qu’un jour, je puisse l’oublier totalement, » répondis-je.
« ... Oh. » Yukihime hocha la tête tout en souriant avec douceur. Zut ! Cela ne lui ressemblait pas du tout. « Eh bien ! Retournons à tes devoirs. »
« ... D’accord, » déclarai-je. Apparemment embarrassée, Yukihime avait soudainement changé de sujet.
Comme je me sentais également gêné, j’avais suivi sa demande. La seule raison pour laquelle j’avais pu avoir cette nouvelle vie était grâce à elle, et j’étais très reconnaissant envers elle.
Je me demande bien, quand arriverais-je à rassembler le courage pour le lui dire en toute honnêteté et droit dans les yeux ?
Merci pour se novel