Chapitre 25 : Ainsi va l’histoire
« Nnh… aah… jeune maître… »
« Mmh, hah, haah, Seigneur Dyngir, c’est incroyable. »
« Kh, uuh… maître, pas là, kuh !? »
« Nnh… nnh… nnh… mon… seigneur… »
Un corps aussi abondant que la déesse de la prospérité, Eliza.
Un petit corps et une myriade de techniques, Sakuya.
Des proportions idéales sans le moindre excès, Shana.
Une silhouette fine, mais aux courbes épaisses et souples, Kanna.
Je faisais l’amour avec ces quatre femmes à plusieurs reprises, l’une après l’autre, profitant de leurs corps comme mon désir l’exigeait.
Après tout, le vieil homme m’avait prévenu : mes jours de repos dans ma résidence privée touchaient à leur fin.
La meilleure façon de conclure était, naturellement, un banquet avec mes belles dames.
« Ok, je vais ensuite te le faire par-derrière. Kanna, baisse tes mains. »
« Oui… aah.… »
C’était ma première nuit d’amour avec Kanna.
Franchement, comme c’était la femme de Sullivan, je ne m’attendais pas à grand-chose, mais son corps était plus équilibré que je ne le pensais : il y avait plutôt une bonne affinité entre nous.
Je craignais que la perte de ses émotions ne l’eût également rendue frigide, mais lorsque j’avais essayé ceci et cela, elle m’avait montré des réactions délicieusement tendres.
J’ai pensé que Sullivan avait pu lui implanter des habitudes malsaines, mais on dirait que je me suis inquiété pour rien.
« Kanna, fais miaou pour moi. »
« Miaou… miaou… »
« Bonne fille. »
« Miaou… »
Après avoir vu sa personnalité brisée renaître, Kanna était devenue aussi innocente qu’un nouveau-né : elle absorbait docilement tout ce que je lui apprenais.
Je ressentais le plaisir coupable et immoral d’enseigner de si mauvaises choses à une enfant et mon dos frissonnait d’excitation.
De plus, ce n’est pas comme si j’aimais particulièrement les vierges. Prendre l’amante de quelqu’un d’autre n’est pas mal.
Enlever la femme de quelqu’un d’autre était étrangement excitant. Surtout si c’était la femme de quelqu’un que je n’aimais pas.
Hey, Sullivan. Je parie que ça t’a fait du bien de voler ma femme et de faire croire que c’est moi le méchant. Je parie que tu t’es senti comme un foutu héros.
En conséquence, il avait perdu son rang, sa femme, et même sa jeunesse. Je n’avais pas pu m’empêcher de sourire.
« Miaaoouuu !!! »
J’avais pris la vierge blanche brisée et l’avais façonnée à ma façon.
Modeler librement une femme à ma guise était quelque chose proche de la félicité suprême.
« Hehe, jeune maître… ne donnez pas toute votre attention à Mlle Kanna, s’il vous plaît. »
« … Les nouveaux membres devraient laisser les vétérans passer en première. »
« Oh bien, je peux y aller en dernière… h-hey ! Où es-tu-hyah !! »
J’étais passé à Shana qui essayait de s’enfuir.
La nuit ne faisait que commencer : j’allais m’adonner au banquet jusqu’à être complètement rassasié.
Mes relations avec elles avaient donc continué pendant plusieurs heures.
Notre banquet amoureux commença immédiatement après le dîner et s’était poursuivi pendant une éternité, mais il avait fini par se terminer lui aussi.
Nous étions allongés sur mon grand lit, nos énergies complètement dépensées.
« Aaah… c’était génial. Je ne me suis pas senti aussi satisfait depuis longtemps. »
C’était ce que j’avais chuchoté, ma tête enfouie dans l’ample poitrine d’Eliza.
Eliza caressait doucement ma tête.
« Vous avez vraiment travaillé dur, jeune maître. »
« Travaillé dur ? Je suis sûr que je peux aller plus loin. »
« Je ne parle pas de ça. Il s’est passé tellement de choses ces derniers mois. Vous devez être fatigué, non ? »
« Hmm, qui sait… »
Voici la série d’événements à partir de mes fiançailles rompues.
Elle avait d’abord déclenché la déshérence de Sullivan et la tentative d’assassinat puis la chute progressive de la famille royale de Lamperouge et la confusion au sein du gouvernement central.
Je savais que ces problèmes n’étaient pas terminés.
« Je vais être beaucoup occupé à partir de maintenant. Mais vu que je me suis beaucoup reposé, je ne vais pas me plaindre à cause de ça. »
« Vraiment… s’il vous plaît, allez-y modérément. »
Eliza m’avait doucement enlacé la tête. J’avais pleinement apprécié sa tendre étreinte.
« Hnn… »
J’étais là à flirter avec Eliza, quand Kanna s’était soudainement glissée hors du lit et avait titubé vers la fenêtre.
« Hey, qu’est-ce qui ne va pas ? »
« … »
Elle ne m’avait pas répondu, mais avait enlevé le verrou et la serrure de la fenêtre pour l’ouvrir en grand.
Un vent glacial souffla dans la pièce. Nos corps chauds furent refroidis instantanément et Eliza frissonna.
« Kanna, il fait froid, s’il te plaît ferme la fenêtre. »
« Attends, elle est bizarre. »
Kanna tendait ses mains vers le ciel.
Quelque chose émergea alors de l’obscurité et se posa sur son bras blanc.
« Un hibou ? »
« C’est la chouette messagère des “Crocs d’Acier”. »
Sakuya s’était levée du lit elle aussi.
La chouette avait déployé ses ailes, aussi blanches que les cheveux de Kanna.
Toutes les deux étant blanches, elles s’entendaient bien… ? Ce n’était sûrement pas le cas, car la chouette avait picoré doucement sa joue.
« Nous utilisons cette chouette pour les communications d’urgence. Kanna, donne la lettre ici. »
« Hm. »
Kanna avait obéi à l’ordre de Sakuya. Elle retira le petit tube de papier attaché aux pattes de la chouette et nous l’apporta.
Sakuya étala la lettre et l’avait rapidement lue.
« C’est… »
« Hé hé, qu’est-ce que ça dit ? Une urgence ? »
« Oui, c’est urgent en effet. »
Sakuya leva les yeux de la lettre et me regarda.
Le regard perçant dans ses yeux était la preuve qu’elle disait la vérité.
« L’empereur de l’empire Baal est décédé. Apparemment, la cause de sa mort est la maladie. »
Les mots, rapportés par Sakuya d’un ton grave, résonnaient dans ma tête.
La mort de l’empereur.
La maison Maxwell avait combattu l’empire Baal de l’Est à plusieurs reprises. J’avais entendu des rumeurs selon lesquelles l’empereur était malade, mais je ne savais pas que c’était quelque chose d’aussi grave pour provoquer une mort aussi soudaine.
L’empereur avait trois fils, mais n’avait pas encore nommé de successeur. Il était facile de voir qu’une sorte de conflit interne allait se produire.
« … Je vois, voici donc en quoi consiste de voir l’histoire en marche. Intéressant. »
Le roi de Lamperouge tombe malade, et maintenant les choses commençaient à bouger dans l’empire Baal. Les étincelles de la guerre attendaient d’être allumées partout.
C’était donc ça, l’histoire.
Des âges de tumulte naissaient ainsi.
Je vivais maintenant à un tournant du cours de l’histoire.
« Intéressant, tellement intéressant ! »
Je le pensais sincèrement.
Mon heure était venue.
J’allais tout avaler, tous les événements, toutes les agitations, et les transformer en nourriture pour moi et pour la maison Maxwell.
Je m’étais levé, tout juste capable de contenir ma féroce excitation, et j’avais fait face à la fenêtre.
Le soleil était sur le point de se lever. La terre, encore plongée dans l’obscurité, voyait lentement la lumière à nouveau.
Je regardai le soleil, qui se levait à l’est, et pointai du doigt la direction dans laquelle l’Empire était censé se trouver.
« Oui, c’est mon heure ! Royaume, Empire, vous feriez mieux de vous secouer dans votre sommeil !! Une nouvelle ère de guerre et d’agitation arrive, et je régnerai sur tout ça !!! »
Je suis un bâtard, mais cette époque est pire !
Cette époque était remplie d’idiots qui n’avaient pas su préserver sa paix !
merci pour le chapitre