Je suis le Seigneur maléfique d’un empire intergalactique ! – Tome 3 – Chapitre 7 – Partie 4

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Chapitre 7 : Le chasseur de pirates et les chevaliers pirates

Partie 4

Dans sa chambre des dortoirs des élèves de l’école primaire, Rosetta s’était réveillée dans un pyjama qui ne lui était pas familier. Elle plaça une main sur sa poitrine et une servante l’appela.

« Quelque chose ne va pas, Lady Rosetta ? »

Elle regarda vers la servante, mais ne savait pas trop quoi lui dire. « Huh ? Euh… Err… »

La raison pour laquelle elle était si peu loquace était qu’elle n’était pas habituée à un style de vie impliquant des serviteurs. Pourquoi cette domestique était-elle dans la pièce avec elle ? Où est-elle, d’ailleurs ? La servante avait rapidement répondu à ces questions avant qu’elle ne puisse les poser.

« Comme vous ne vous sentiez pas bien, on m’a confié la tâche de m’occuper de vous. Nous avons reçu l’autorisation de l’école primaire de nous occuper de vous, alors ne vous inquiétez pas pour ça. »

Rosetta hocha timidement la tête. Ses boucles avaient été défaites, de sorte que ses cheveux étaient maintenant simplement longs et droits. Elle comprenait maintenant les circonstances actuelles, mais il y avait une chose dont elle n’était toujours pas sûre. Tout ce qui s’était passé n’était-il qu’un rêve ? Une partie d’elle craignait que oui.

« E-Et le mariage ? »

« Sa Dame, la Duchesse Claudia a approuvé vos fiançailles, » expliqua la servante. « Vous serez mariée à Lord Liam lorsque vous aurez terminé votre éducation, ma Dame. »

Rosetta avait encore du mal à digérer tout ce qui lui arrivait. Des fiançailles ? Sa famille avait le rang de duc, mais le rang était tout ce qu’ils avaient. Puisqu’elle n’avait rien d’autre à lui offrir, la seule raison pour laquelle Liam voulait se lier à sa famille était que cela lui permettrait de devenir duc.

« Je vois. Lord Liam fait tout cela juste pour pouvoir transférer notre pairie vers lui-même et devenir duc. »

La servante secoua la tête. « Il n’y a aucune raison pour que la maison Banfield s’endette massivement juste pour devenir un duché. Vous êtes consciente de cela, n’est-ce pas, Lady Rosetta ? »

La pairie seule n’avait aucun sens. Rosetta le savait mieux que quiconque.

« Mais je ne comprends pas. Pourquoi se donnerait-il tant de mal pour me prendre comme épouse ? »

La servante avait gloussé.

« Qu’est-ce qu’il y a ? »

« Je dois m’excuser d’être envieuse, Lady Rosetta. Vous êtes la première femme que Lord Liam ait jamais désirée avec autant de ferveur. »

Rosetta baissa la tête, les joues rougies, ne s’attendant pas à entendre une telle chose. Cette servante voulait lui faire croire que Liam la désirait, et non son rang, au point d’être prêt à assumer la dette écrasante de sa famille. Rosetta n’avait jamais imaginé qu’un homme puisse la courtiser pour cette raison.

« Êtes-vous certaine ? »

« Tout à fait certaine. C’est la seule chose dont s’inquiètent ses serviteurs — dans son domaine, il n’a jamais montré le moindre intérêt pour les femmes. »

Rosetta avait permis à la domestique de l’aider à se recoucher dans le lit.

« S’il vous plaît, reposez-vous un peu plus, ma dame. »

L’école primaire n’était pas en état de tenir des cours après l’incident causé par Derrick. Aucune date n’avait encore été fixée pour la reprise des cours, aussi, Rosetta avait-elle été informée qu’elle pouvait se reposer en attendant.

Elle avait laissé ses yeux se fermer lentement.

Si ce n’est qu’un rêve, alors je ne suis pas encore prête à me réveiller. Si je dois me réveiller, je veux continuer à rêver encore un peu…

 

☆☆☆

 

Dans une salle de conférence de l’école primaire, je me faisais engueuler par le personnel. Eh bien, je dis « engueuler », mais c’était mes assistants à côté de moi qui répondaient aux remontrances des enseignants. En fait, mes fidèles serviteurs intimidaient pratiquement ces gens en mon nom. Marie en particulier était assez amusante.

« Il n’y avait aucune raison d’aller jusqu’à le tuer. »

Et que pensez-vous que Marie ait dit en réponse à cette absurdité d’un des professeurs ?

« Faut-il tendre l’autre joue quand quelqu’un essaie de vous tuer ? Est-ce le genre de bêtises molles que vous enseignez ici, alors que vous êtes censés inculquer la dignité d’un noble aux enfants de l’Empire ? Vous devriez applaudir Lord Liam pour avoir montré son courage aux autres élèves. De plus, son adversaire ne pouvait participer au tournoi qu’en acceptant le risque de perdre la vie, n’est-ce pas ? Il n’y a donc aucun problème, quel qu’il soit. »

Marie avait une réplique pour chacune des critiques des enseignants, et ses subordonnés l’avaient soutenue, en disant que c’était la faute de Derrick pour avoir perdu, pas la mienne pour avoir gagné. Pendant ce temps, tout ce que j’avais à faire était de boire du thé et de regarder l’échange se dérouler.

C’est ce que ça fait de gagner… et d’être un méchant.

« Mais il y aura des gens qui en voudront à la Maison Banfield à cause de ça. »

Avec ces mots, j’avais décidé qu’il était peut-être temps pour moi de dire quelque chose.

« Et alors ? J’ai l’habitude d’être malmené par des gens qui sont dans l’erreur. Qu’est-ce qu’une stupide rancune de plus à ajouter à la liste ? En premier lieu, pourquoi ai-je dû supporter ses abus ? C’est arrivé parce que vous n’avez pas arrêté Derrick avant que les choses n’aillent si loin. »

J’avais rejeté la faute sur les enseignants de l’école primaire et je les avais pris de haut. Aucun des enseignants n’avait pris ombrage de cela. Il semblerait que les dons importants que j’avais faits à l’école avaient un certain poids.

Marie avait acquiescé. « Vous avez tout à fait raison, Lord Liam. » Elle était vraiment la parfaite « yes -man ».

« Lord Liam, nous comprenons les circonstances, et il est vrai que l’école primaire est également en faute pour cet incident. Nous voulons simplement dire que votre réponse était excessive. Nous demandons simplement un peu de remords… »

J’avais ricané quand le directeur coincé de l’école m’avait demandé des remords. « Des remords ? » Pourquoi tourner autour du pot ? « Combien ? »

« Excusez-moi ? »

« Je vous demande combien vous voulez. Combien d’argent faudra-t-il pour faire taire ces bouches incompétentes que j’écoute ? »

Plusieurs professeurs s’étaient levés de leurs sièges en signe de colère, mais un regard furieux de Marie les avait fait redescendre. Elle était plus impressionnante que je ne l’avais d’abord cru. Certains des enseignants avaient même tremblé.

Même si la situation m’amusait, je devais me rappeler que je n’avais pas encore obtenu mon diplôme et que je devais rester dans cette école encore un certain temps. Si je subissais la colère des professeurs, cela affecterait certainement le temps qu’il me restait sur le campus. J’avais décidé de la jouer gentil.

« Pardonnez-moi de m’être emporté. Je sais que ces excuses ne suffisent pas à exprimer correctement mes remords, alors l’année prochaine je doublerai ma contribution aux caisses de l’école pour me faire pardonner. »

« Mais ça ne résoudra rien. »

Quoi ? N’est-ce pas suffisant ? Tu te moques de moi ? J’ai dit le double ! Combien d’argent crois-tu que je suis prêt à donner à cette stupide école ?

« Hé maintenant, vous plaignez-vous vraiment après tout l’argent que j’ai donné ? Quel est le problème ? Dites-vous qu’une amende n’est pas une punition suffisante pour mes supposées transgressions ? »

Le principal avait levé la main pour faire taire ses professeurs qui criaient. « Nous souhaitons simplement vous donner un avertissement sévère pour cet incident, monseigneur. J’espère que vous pouvez le comprendre. »

Ils me laissent donc tranquille, mais ils veulent montrer qu’ils font leur travail en me grondant. Mon argent suffit à les faire taire, mais ils sont trop gênés pour l’admettre, alors ils sauvent les apparences en me donnant ce coup de gueule. Leur hypocrisie me rend malade, mais j’aime que mon argent ait une telle influence sur eux. Je peux gagner autant d’argent que je veux avec ma boîte d’alchimie, après tout. Cela ne fait pas mal à mon porte-monnaie.

« Alors si nous avons fini ici, je vais y aller. »

Je m’étais levé et j’avais quitté la salle de conférence, mes assistants me suivant. À la porte, j’avais jeté un coup d’œil en arrière et j’avais vu les enseignants qui se tenaient tous la tête, consternés.

 

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Après que Liam ait quitté la salle de conférence, M. John avait croisé les bras.

Il ne mâche pas ses mots. Et il n’y avait rien que je pouvais lui répondre.

Liam leur avait dit que si le personnel avait été plus vigilant, rien de tout cela ne serait arrivé, et son accusation avait fait que les enseignants réunis s’étaient sentis en faute.

Les mots de Liam avaient piqué le principal tout autant. « J’avais prévu de donner au Baron Berkeley un avertissement sévère… »

Tout ce que Liam avait vraiment fait était de repousser les étincelles qui tombaient sur lui. L’école ne pouvait pas fermer les yeux sur le comportement de Derrick, et ils n’avaient pas l’intention de rejeter toute la responsabilité de la situation sur Liam. Cependant, il était également vrai que Liam avait encouragé Derrick, et ils avaient senti qu’ils devaient le gronder pour cela.

« Ce n’est pas étonnant qu’on l’appelle un enfant prodige », dit le directeur avec un soupir épuisé et ses sentiments se lisaient sur son visage. « Il est plus logique que la plupart des adultes. »

M. John voulait aussi soupirer. Bien sûr, les délinquants sont des problèmes, mais il peut être difficile de gérer des élèves qui sont capables de faire plus que leur âge.

 

☆☆☆

 

Ce soir-là, j’étais sorti dans la cour des dortoirs des étudiants et j’avais brandi mon épée en bois super lourde. Plutôt que de m’en remettre uniquement au programme d’éducation physique de l’école, je devais prendre le temps de m’entraîner de la sorte de temps en temps pour que mes compétences particulières ne soient pas rouillées.

Pendant que j’essuyais ma sueur, Kukuri avait sorti sa tête de derrière un arbre.

« Qu’est-ce qu’il y a ? »

« Nous avons terminé notre enquête sur ceux qui observent la famille de la duchesse, Maître Liam. L’organisation s’est agrandie plus que nous le pensions. Il semble qu’ils aient fait des recherches sur les faiblesses d’autres familles au lieu de tourmenter la maison Claudia. »

Je suppose qu’ils ont fait plus que ce que nous pensions.

« Ils avaient beaucoup de temps à perdre, hein ? »

« Nous avons saisi tous leurs dossiers. Que voulez-vous que nous en fassions ? »

Si mon équipe avait réussi à mettre la main sur tous leurs dossiers aussi rapidement, cela ne représentait probablement rien de très impressionnant. Même en étant plus nombreux que prévu, je m’étais dit que ces types n’avaient finalement pas été capables de faire autant d’actions. Tout ce que Kukuri avait aussi dit, c’est « un peu plus grand que prévu ». De toute façon, je n’étais pas spécialement intéressé par les faiblesses des autres maisons. Si je voulais menacer quelqu’un, je pouvais enquêter sur lui par moi-même, et je me contenterais probablement de le menacer avec ma puissance militaire. Les informations recueillies ne m’intéressaient pas, mais ne serait-ce pas du gaspillage que de les jeter ?

« Renvoie leurs dossiers à la maison et demande à Brian tes ordres à ce sujet. Dis-lui d’en faire bon usage. »

« Comme vous voulez. »

Kukuri s’était fondu dans l’ombre et avait disparu. La magie que lui et ses hommes utilisaient semblait terriblement pratique.

« Bon, je suppose que je vais transpirer un peu plus. Je ne suis vraiment pas en forme… »

J’avais remarqué que lorsque je pilotais l’Avid, la machine était plus performante que moi. Il faudrait que je travaille à me remettre un peu en forme.

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Un commentaire :

  1. merci pour le chapitre

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