J’ai été réincarné en une Académie de Magie ! – Tome 7 – Chapitre 154 – Partie 2

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Chapitre 154 : L’arrivée du Divin

Partie 2

« Désolé, une erreur courante. La dernière fois que j’ai rencontré un empereur, je l’ai accidentellement jeté par la fenêtre d’une femme. Ne vous inquiétez pas, il a survécu, mais je pense qu’il y avait aussi le cas de ce prince Aunnar ? Ah oui, ce type s’est fait détruire sa capitale par moi parce qu’il m’a trop ennuyé… Ah ~ le bon temps, » je lui avais montré un sourire.

Mes paroles étaient censées leur servir d’avertissement. Ce n’était pas que je sois irrespectueux, c’était juste que j’étais assez puissant pour être autorisé à agir à ma guise. Ceux qui ne comprenaient pas cela essayaient souvent de croiser le fer avec moi, mais ce n’était pas différent que d’essayer de se défendre avec un bouclier d’argile contre une bombe atomique.

Le noble qui n’avait rien dit jusqu’à présent fronçait les sourcils au point que je pensais qu’il allait se faire une autre ride sur le front. Pendant ce temps, celui qui se trouvait à côté du roi était furieux, tandis que Sa Majesté me regardait simplement avec des yeux étroits.

Il essayait de deviner à quel point ce que j’avais dit était du bluff et à quel point c’était la vérité.

« En effet, j’ai entendu dire que le royaume d’Aunnar était en train de subir un changement majeur, quelque chose d’insensé comme l’abolition de l’esclavage et tout le reste, mais penser que vous pourriez être la raison du soudain changement d’avis de ce prince. Intéressant, » le Roi déclara ça.

« Eh bien, on peut dire que lorsque quelqu’un essaie d’embêter l’une de mes femmes ou l’un de nos amis, nous avons tendance à adopter une posture très… défensive, » je lui avais montré un sourire calme.

« Vraiment ? Eh bien, même un donjon tout-puissant comme vous n’a pas la capacité d’atteindre facilement l’endroit où se trouve mon royaume, » se moqua-t-il.

« Eh, qui sait ? » J’avais haussé les épaules.

Il y avait plusieurs dispositifs qui pouvaient fonctionner pour répondre à ce besoin.

« Laissons de côté ces remarques inutiles et venons-en à la raison réelle pour laquelle j’ai dit à votre femme de vous appeler ici, » le roi déclara ça en agitant la main comme s’il voulait que nous quittions sa vue.

« Hm ? Je n’en sais rien. Je suis venu ici à la demande de ma femme, donc je vais juste agir comme son aide plutôt que comme l’invité principal. Après tout, elle est venue dans ce Royaume par bonne volonté et par souci des citoyens de ce lieu. Pour ma part, je me fiche de ce qui vous arrive. » Je lui avais répondu cela et j’avais haussé les épaules.

D’un pas calme, je m’étais retourné et je m’étais déplacé derrière ma femme. Mon action m’avait apparemment valu le regard de plusieurs personnes ici.

« Hm, il semble que vous ne compreniez pas qu’une princesse comme elle n’a pas son mot à dire dans cette affaire ? » demanda le draconien.

« Pour vous peut-être, mais en ce qui concerne Illsyorea, Ayuseya est sur un pied d’égalité avec moi. D’ailleurs, vous vous trompez, Votre Majesté. En fait, Ayuseya peut être considérée comme l’une des cinq reines d’Illsyorea, et non comme votre petite princesse en cage. Soyez respectueux, s’il vous plaît. » Avais-je rétorqué.

La grimace sur son visage me disait que je l’avais juste frappé là où ça faisait le plus mal, alors qu’Ayuseya s’abstenait à peine de remuer la queue de bonheur. Elle était très mignonne quand elle essayait de faire semblant d’être toute sérieuse, mais ensuite j’avais brisé cette façade avec une seule attaque de chatouilles !

« Oui, c’est vrai, comme vous dites. Eh bien, tant qu’elle sera dans les murs de mon Palais des Pleyades, elle restera une princesse des Pleyades, » avait-il ajouté.

« Hm ? Mais elle ne se nomme plus Pleyade, non ? Elle s’appelle Deus, à moins que vous ne considériez un mariage reconnu même par les dieux comme quelque chose d’inacceptable juste parce que vous êtes le jeune roi de ce petit pays ? » Avais-je demandé en insistant un peu plus sur ces derniers mots, tout en baissant le menton et en tournant les yeux vers lui.

« De cela, je n’ai pas entendu parler. » Il répondit.

« C’est étrange, même les gars de Sorone en ont entendu parler. Vos messagers font-ils bien leur travail ? » lui avais-je demandé en souriant.

« Assez ! » Sa Majesté tonna alors qu’il élevait la voix vers nous.

D’après ce que j’avais entendu d’Ayuseya, ce soi-disant roi était censé être plus jeune qu’elle, mais sa façon de parler et la façon dont il essayait de faire passer ses paroles pour des paroles justes n’était pas quelque chose qu’une personne issue d’une société médiévale pouvait espérer développer en si peu de temps. Même l’empereur du Paramanium avait eu ses dérapages, mais le seul qui avait réussi à sortir de tel mensonge grossier et scandaleux avait été le Primordial des Ténèbres.

Sur Terre, ce roi m’aurait rappelé l’un de ces politiciens chauves qui essayaient constamment de déclarer leur innocence même lorsque les médias leur claquaient au nez des preuves irréfutables.

Zoreya avait la capacité de le faire aussi, mais elle préférait ne pas le faire. Cependant, je pouvais sentir le comportement d’une personne âgée en elle tout le temps. C’est pourquoi je ne pouvais pas voir ce Brayden comme quelqu’un qui était le frère cadet d’Ayuseya. Je me sentais mal de l’appeler comme ça… Après tout, lorsqu’il avait eu cet éclat tout à l’heure, seuls ses sourcils avaient bougé une fois, mais sa queue et ses muscles étaient restés complètement détendus.

Un individu aussi jeune peut-il adopter une telle posture lorsqu’il est en colère ou agacé ? Non, c’est impossible… ce n’est pas du tout naturel de le faire, avais-je pensé en le regardant droit dans les yeux, puis avec un comportement insensible, j’avais répondu : « Bien sûr ! Bien sûr ! » et je lui avais fait signe de partir.

Si je n’avais pas eu un contrôle ridicule sur mon propre corps, j’aurais probablement eu une réaction différente, et non pas cette forme complètement détendue qui était la mienne.

« Comme vous pouvez le constater, Votre Majesté, même mon mari a déclaré que j’avais le droit de parler en mon nom propre en tant que représentante politique d’Illsyorea, » Ayuseya l’avait déclaré d’un ton ferme qui montrait sa force et son comportement royal.

« Très bien. Alors, en ce qui concerne ce dont nous avons parlé plus tôt. J’exige que vous me libériez de cette malédiction générationnelle qui frappe notre famille des Pleyades depuis des générations. » Le roi déclara ça.

Ayuseya attendit un moment en le regardant droit dans les yeux et lui répondit. « Non. »

« Vous osez décliner ma demande ? » le roi tonna de nouveau, mais tandis qu’il poussait sa poitrine vers l’avant pour paraître imposant, sa queue se détendait.

« Votre demande est de vous donner ce que vous désirez, sinon vous agirez contre notre nation, n’est-ce pas ? » avait-elle demandé.

Sa Majesté avait fait un signe de tête.

« Puis-je entendre à nouveau ce que vous allez faire ? Je souhaite voir, en présence de mon mari, à quel point une telle menace est dangereuse, » déclara Ayuseya en souriant.

« Avec un seul ordre de ma part, je pourrais faire en sorte que votre réputation touche le fond, au point que pas une seule maison noble n’oserait envoyer ses enfants dans votre Académie de Magie, qu’aucun marchand n’oserait commercer avec vous, qu’aucun roi n’oserait accepter votre présence, » commença-t-il.

Ne s’agit-il pas simplement de calomnie et de diffamation ? m’étais-je demandé.

« Ce serait gênant, mais ce n’est pas quelque chose que nous ne pouvons pas gérer. En premier lieu, nous ne demandons pas d’audience avec d’autres dirigeants, ils demandent de venir nous parler. Deuxièmement, les familles nobles qui nous ont envoyé leurs enfants jusqu’à présent ont gagné en force politique, militaire et économique grâce à ce que leurs descendants ont appris de notre Académie de Magie. Lorsqu’il s’agit de noblesse, les rumeurs d’un paysan ne sont pas aussi importantes que celles des nobles qui y sont allés et l’ont vu de leurs propres yeux. Troisièmement, pour un commerçant, l’argent parle bien plus que les paroles d’un espion. Ils savent déjà qu’ils ont un passage sûr sur notre territoire grâce à diverses raisons, ce qui rend leur voyage non seulement beaucoup plus rentable, mais aussi plus rapide. Illsyorea est une plaque tournante commerciale pour diverses entreprises de premier plan des trois continents. À moins de leur proposer une meilleure offre, je ne vois pas comment une nation comme Teslov pourrait avoir accès aux marchands de Shorayan ou de Sorone. Et enfin, grâce aux donjons de mon mari, les aventuriers du monde entier sont plus qu’impatients de venir ici et de tester leur force. » Ayuseya l’avait expliqué avec un ton de voix calme et clair qui avait révélé à quel point elle avait confiance en elle-même et dans les faits qu’elle avait déclarés devant cette assemblée.

« Tout ce qu’elle a dit, et même plus, est tout à fait exact, Votre Majesté. N’oubliez pas que nous sommes également très bons amis avec l’empereur du Paramanium, ce qui, par extension, signifie qu’aller contre nous revient à aller contre son grand empire, » j’avais fait un signe de tête.

« Malgré cela, vous ne pouvez pas vous attendre à maintenir une force militaire qui serait nécessaire pour protéger quelqu’un comme lui ? Je vous rappelle au moins que voyager par mer peut être une chose très dangereuse, que vous soyez de la famille royale ou non, » avait-il dit avec un sourire insinuant quelque chose.

« Insinuez-vous que quelque chose pourrait arriver aux différents nobles et dirigeants politiques qui s’y rendent ? » demanda Ayuseya.

« Peut-être ? » répondit le roi.

« Alors il n’y a rien à craindre. Si la marine de Teslov les attaque, alors nous les détruirons simplement en légitime défense. Si vous envoyez des pirates à nos trousses, nous rappellerons à tout le monde ce qui est arrivé à l’île des pirates dans le nord. Détruire une ou deux cachettes n’est pas un problème pour nous. Nous pouvons également offrir une protection depuis la terre, la mer ou même le ciel grâce aux monstres invoqués de mon mari, chacun ayant assez de force pour se défendre seul contre un aventurier de rang supérieur. Je ne vois donc pas comment ces estimés invités peuvent être confrontés à un tel malheur. Même si un ou deux rencontrent le malheur, nous avons nos moyens de nous venger pour leurs familles, » Ayuseya répondit calmement.

« Cela signifie donc que votre puissance militaire ne doit pas être sous-estimée ou laissée pour compte. Pendant combien de temps pensez-vous que les nations de ce monde vont rester là à vous regarder accumuler votre force de combat ? Tôt ou tard, elles se rassembleront sous une même bannière pour vous combattre. Cette bannière pourrait être celle de Teslov. » Il nous avait montré un sourire confiant.

« Votre Majesté, il semble que vous ayez oublié quelques petits faits. Permettez-moi de vous les rappeler. Illsyorea abrite plusieurs individus de rang suprême, qui seraient tous plus que désireux de défendre l’île en l’absence de la famille Deus. Il y a également plusieurs monstres qui gardent actuellement ladite île et qui peuvent se déplacer indépendamment du territoire du donjon de mon mari. Le plus faible d’entre eux peut tenir bon face à un Suprême inférieur, » Ayuseya expliquait cela.

« En d’autres termes, c’est un territoire sans loi où les monstres errent en liberté. C’est une raison plus que suffisante pour rassembler les nations libres sous une même bannière pour vous frapper ! » avait déclaré le roi.

« Au moment où vous essaierez de le faire, ce sera aussi le moment où vous nierez la bénédiction de l’Empire du Paramanium et l’approbation de l’existence de ces monstres. Actuellement, nos monstres sont reconnus comme inoffensifs sous certaines conditions, ceux qui tentent de briser nos lois sont considérés comme des délinquants criminels non seulement par Illsyorea, mais aussi par ses nations alliées, dont l’Empire du Paramanium. Aux dernières nouvelles, le royaume de Teslov n’est qu’une simple nation vassale de l’empire. Leurs lois sont les lois de cette nation, » avait-elle répondu.

« Mais cela ne suffit pas. » Il avait insisté, mais j’avais pu constater qu’il n’appréciait pas le fait qu’on lui ferme ses possibilités et qu’on lui coupe les vivres à chaque étape de son projet.

« Un autre fait que vous avez peut-être oublié, votre Majesté, ce sont les événements qui se sont produits il y a plusieurs années, lorsque l’Empire du Paramanium, sous le règne de l’Empereur précédent, a déclaré la guerre à Illsyorea. Toute leur flotte a été écrasée par une seul de nos représentantes, Nanya Deus. Bien que nous ayons gagné, nous n’avons pas demandé à l’Empire du Paramanium de nous céder ses territoires ou de les transformer en une nation vassale. Ce fait constitue une preuve incontestable des désirs politiques d’Illsyorea, qui n’incluent en aucune façon, sous quelque forme que ce soit, une mission de conquête contre les nations connues. »

« C’est toujours…, » le roi marmonna, mais à l’instant même… le bout de sa queue s’était tordu.

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2 commentaires :

  1. merci pour le chapitre

  2. Merci pour le chapitre.

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