J’ai été réincarné en une Académie de Magie ! – Tome 7 – Chapitre 123

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Chapitre 123 : Une fois de plus, nous nous rencontrons

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Chapitre 123 : Une fois de plus, nous nous rencontrons

Partie 1

[Point de vue d’Illsyore]

Le départ prochain de mes épouses était un événement que nos étudiants ne semblaient pas vraiment désireux d’accueillir. S’ils avaient compris qu’ils ne pouvaient rien y faire, ils avaient néanmoins exprimé leur désapprobation pour montrer à quel point elles allaient leur manquer. En me demandant constamment pourquoi je n’y allais pas à leur place, je m’étais demandé si ma popularité auprès des jeunes étudiants n’était pas plutôt faible. S’il ne s’agissait que de la population masculine, j’aurais peut-être compris pourquoi ils étaient si opposés, mais les filles en faisaient aussi tout un plat.

Les seuls qui étaient heureux étaient ceux qui suivaient les leçons de combat de Nanya. Ils avaient organisé une fête quand ils l’avaient découvert. Le lendemain, Nanya leur avait dit que j’allais les faire passer par mes donjons pour qu’ils acquièrent un peu d’expérience du combat. Cette nouvelle avait eu pour effet de les rendre à nouveau moroses. Même si, pour une raison quelconque, cela m’avait énervé, j’avais promis à mes femmes qu’il n’y aurait plus de scénarios de « lave au premier étage ».

Le troisième jour après notre petite réunion de famille, je m’étais réveillé en étant étreint par ma femme draconienne. Elle m’utilisait comme oreiller pour les câlins, sa queue était étroitement enroulée autour de ma taille comme si elle essayait de m’empêcher de fuir son étreinte.

La nuit dernière, elle m’avait emmené faire une folle promenade. Heureusement, Illsyorea était une île assez grande, nous avions donc pu trouver un bon endroit où nous avions pu faire un bain de minuit et nous amuser un peu sur la plage.

À notre retour, nous nous étions déshabillés et nous nous étions endormis sans rien faire d’autre.

« Mmm ~, » Ayuseya avait laissé échapper un doux gémissement quand j’avais essayé de me faufiler loin de son étreinte de constricteur.

Je l’avais regardée, mais elle dormait encore profondément.

Voyant qu’elle n’avait pas l’intention de se lever et que j’étais en retard pour le travail, j’avais commencé à pétrir ses fesses avec les deux mains. Ma femme avait émis des gémissements plutôt érotiques avant d’ouvrir les yeux.

« Bonjour. Es-tu réveillée ? » lui avais-je demandé.

« Mhm ~, » avait-elle répondu.

« Peux-tu me lâcher ? » avais-je demandé.

« Mmmno ~, » avait-elle répondu, puis elle m’avait mordu le cou.

« Hé maintenant, il faut se lever, pas de temps pour le marquage et les préliminaires ! » lui avais-je dit en lui tendant la joue.

« Mais ~, » elle me regardait avec des yeux suppliants.

« Argh… »

Comment pourrais-je résister à une telle attaque ?

J’avais laissé la nature suivre son cours, mais j’étais en retard d’une demi-heure. Quand j’avais passé la porte, les élèves avaient poussé un soupir de dépression.

« Pourquoi êtes-vous si malheureux ? » m’étais-je plaint en m’asseyant à mon bureau.

Devant moi, il y avait les 30 étudiants de la deuxième année. La plupart d’entre eux étaient les quatrième et cinquième enfants des nobles. Ils avaient été envoyés ici principalement pour faire un essai de mon académie. Bien que Varakium m’ait donné sa parole et aussi une copie d’une déclaration officielle qui garantissait l’authenticité de mon académie, toutes les familles nobles n’étaient pas encore de son côté.

Le troisième et le quatrième enfant, surtout s’il s’agit de garçons, étaient pour la plupart jetables. Du moins, c’est ainsi que les nobles voyaient les choses. Comme ils ne pouvaient pas reprendre la famille, ils devaient soit se marier dans une bonne famille, soit se tourner vers la vie d’aventurier.

En les envoyant à mon académie, on s’attendait à ce qu’ils finissent par mourir si je n’étais pas le donjon que la rumeur voulait que je sois ou à ce qu’ils trouvent une partenaire à épouser. Pendant la première année, les enfants nobles avaient compris que leur lignée et leur famille ne signifiaient rien ici et s’étaient vite habitués à l’idée de ne pas avoir à ressentir sur leurs épaules la pression de leurs parents.

Il était environ 11 h 26 du matin quand j’avais soudainement senti un « ennemi » entrer dans mon territoire de donjon.

Je m’étais arrêté d’enseigner et j’avais dit aux étudiants : « Je m’excuse, mais il y a quelque chose dont je dois m’occuper ».

L’une des étudiantes avait levé le bras et avait demandé d’un ton enjoué : « Allez-vous voir l’une de vos femmes pour une courte séance d’amour ? »

« Hein ? Pourquoi en faire une courte ? » avais-je demandé comme si c’était le problème le plus évident dans ce qu’elle avait dit. J’avais secoué la tête, puis j’avais continué : « Le destructeur de l’Académie Fellyore vient d’entrer dans mon territoire de donjon et il s’approche du port. »

Quand j’avais dit cela, les sourires sur leurs visages s’étaient évanouis et m’avaient regardé sérieusement. La plupart d’entre eux étaient déjà majeurs, donc les questions de vie et de mort n’étaient pas nouvelles pour eux, surtout compte tenu de leur propre position politique.

« Serons-nous en sécurité ? » demanda l’un des élèves les plus faibles sur un ton timide.

« Ne vous inquiétez pas. Je ne laisserai jamais rien arriver à mes mignons petits élèves ! » Je leur avais montré un sourire et ils semblèrent soulagés.

« Nous prierons pour que vous gagniez, professeur Illsyore ! Montrez-leur ce qu’un donjon peut faire ! » cria l’un des garçons.

« Oui ! Faites donc ça, professeur ! »

« Donnez-leur un peu de tranquillité d’esprit ! »

« Ne les laissez pas nous prendre Illsyorea ! »

« Vous devez gagner, professeur Illsyore ! »

« Je vous remercie. Vos encouragements sont très importants pour moi. Maintenant, restez ici et faites un peu d’autoapprentissage. »

Cela dit, j’avais quitté la classe et j’avais appelé mes femmes.

« Colly Tos ! » J’avais jeté le sort interdit et cinq paires de tissus à volants étaient apparues devant mes yeux.

J’avais attendu une minute environ, puis je les avais vues s’approcher de moi. Nanya tenait une enclume dans sa main droite. Ayuseya avait un sourire froid sur les lèvres. Tamara s’avançait. Heureusement, elle portait un pantalon cette fois-ci. Zoreya était rouge vif sur les joues, comme une tomate mûre prête à être cueillie. Shanteya me montrait un sourire calme et doux.

« Et alors ? » demanda Nanya.

« Dankyun est ici, » leur avais-je dit en les regardant dans les yeux.

L’air autour de nous avait soudainement changé.

Vu qui était ce draconien et ce qu’il nous avait fait, ce n’était pas étonnant. La seule personne qui ne savait pas quoi penser de cette situation était Tamara, qui ne l’avait jamais rencontré, et j’étais content qu’elle ne l’ait pas fait.

Je leur avais rendu leur culotte et alors qu’elles se changeaient, je leur avais dit. « Je vais aller le rencontrer. Zoreya et Shanteya devraient venir avec moi. Nanya et Ayuseya devraient nous attendre sur le terrain d’entraînement. »

« Mon cher, que vas-tu faire ? » m’avait demandé Ayuseya.

En la regardant dans les yeux, je m’étais rappelé l’état dans lequel elle était après avoir affronté Dankyun pour me défendre de sa colère. De tous, c’est elle qui avait le plus à souffrir de sa folie. Elle avait été forcée d’avaler une concoction qui lui avait brûlé la gorge et l’avait maudite pour qu’elle se taise à jamais. Elle était fiancée à lui dans le seul but de devenir un tremplin dans sa conquête. À la fin, il lui avait brutalement coupé un bras et l’avait poignardée dans le ventre pour tenter de la tuer.

La douleur qu’elle avait endurée, la souffrance et l’angoisse mentale, je ne les avais jamais fait payer à Dankyun. Si c’était un homme changé, peut-être… juste peut-être que je serais capable de résister à l’envie de le tuer et de lui arracher la colonne vertébrale pour la lui enfoncer dans la gorge.

« Rien…, » j’avais répondu et lui avais montré un sourire « Toi et Nanya le ferez. »

Elles m’avaient regardé avec de grands yeux. Le passé de Nanya avec Dankyun n’était pas plus heureux. Trahie par amour, laissée pour morte dans un donjon dangereux et s’étant faite voler l’épée de son père, tout cela faisait partie des souffrances que ce draconien lui imposait. Comme un fléau dont on ne peut se débarrasser, il l’avait ensuite suivie à l’Académie Fellyore et l’avait détruite sous ses yeux, mettant en danger ses élèves et ses amis.

« Nous le ferons ? » demanda Nanya.

« Seulement si vous le voulez, » avais-je dit. Puis j’étais allé jusqu’à Nanya et Ayuseya et je les avais embrassées toutes les deux. « Je sais ce qu’il vous a fait à toutes les deux. Peut-être que j’aurais dû le tuer à l’époque ou peut-être que j’ai fait ce qu’il fallait en le laissant vivre. Je ne sais pas, mais je lui ai promis que si jamais il osait se montrer devant moi, je vous laisserais tous les deux l’écraser. Honnêtement, je veux vous voir le transformer en viande hachée s’il s’avère qu’après tout ce temps, il n’a pas changé dans le bon sens. Je pense que… Je ne l’ai peut-être pas tué à l’époque parce que je pensais que ce serait mieux si vous le faisiez toutes les deux, » avais-je dit…

« On dirait que tu nous fais porter le chapeau de cette mission de tuerie, » se moquait Nanya en frottant sa joue contre la mienne.

« Peut-être. Comme je l’ai dit, c’est votre choix. Si vous voulez que je le fasse, je n’hésiterai pas, » lui avais-je dit.

« Nous nous verrons sur le terrain d’entraînement, mon cher mari, » déclara Ayuseya avant de me picorer le cou.

« Nous ne t’en voudrons pas si tu le tues accidentellement en chemin, » Nanya me l’avait dit avant de me donner un baiser sur les lèvres.

Après leur départ, Tamara s’était approchée de moi. Sa queue se balançait en l’air et elle se penchait vers l’avant, m’offrant ainsi une bonne vue de son séduisant décolleté.

Avec un sourire de chat sur les lèvres, elle m’avait demandé : « Mon pote, que veux-tu que je fasse ? »

Je lui avais tapoté la tête. Elle avait laissé échapper un doux « nya » et m’avait regardé dans les yeux.

« Cache-toi dans l’ombre et si l’un de nos “invités” ose bouger, montre-lui tes crocs, » lui avais-je dit.

« Nya ~ Très bien, mon pote ! » elle avait alors sauté dans mes bras, pressant sa grosse poitrine sur moi.

Après une petite lèche de ma joue, elle avait volé mes lèvres dans un baiser. Je lui avais rendu son baiser et l’avais embrassée. La nekatare éveillée avait adoré ça.

Au moment où elle avait été hors de mes bras, elle avait disparu. J’avais tourné la tête et je l’avais vue bondir de l’autre pièce. Sa gentillesse m’avait fait sourire.

« Illsy, pourquoi ne veux-tu pas te battre avec lui ? » demande Zoreya sur un ton sérieux.

J’avais regardé en bas et j’avais répondu. « Parce que ça ne ressemble pas à mon combat. J’avais le mien à Fellyore, » leur avais-je dit.

« Et moi et Shanteya ? » demanda Zoreya.

« Vous êtes également libres de faire de lui ce que vous jugez bon, » lui avais-je répondu.

Dankyun nous avait tous fait quelque chose, sauf Tamara.

Le passé de Zoreya avec lui était également tragique. Au lieu d’être comme un frère pour elle et les autres enfants de l’orphelinat, le draconien leur avait tourné le dos et les avait tués de sang-froid. Il avait mis le feu à sa propre maison et l’avait regardé s’enflammer en écoutant les cris atroces des enfants innocents qui s’y trouvaient. Que ce soit par chance ou par le destin, Zoreya avait pu échapper à ce tragique incendie et s’était mise en route pour devenir l’apôtre de Melkuth.

« Je n’ai rien contre ce draconien. Pour moi, il n’est rien d’autre qu’un gaspillage d’espace et d’air. Même ses restes n’apporteraient aucun bénéfice au monde, car ils corrompraient et pourrissaient le sol sous lequel ils sont placés, » répondit Shanteya avec un doux sourire sur les lèvres.

« Quant à moi, je souhaite dire quelque chose à ce monstre de trahison, mais… sans lui, je n’aurais jamais rencontré un homme aussi merveilleux que toi et je n’aurais jamais eu la joie de devenir l’un des hauts-apôtres de Melkuth. En ce moment, je me sens vraiment bénie, et être avec toi est ma plus grande bénédiction jusqu’à présent, » elle m’avait montré un doux sourire rempli d’un amour sans limites.

Quand elle avait dit cela, je l’avais regardée dans les yeux et j’avais eu l’impression que ses paroles étaient ancrées dans mon âme.

À ce moment précis… comme le murmure d’un fantôme qui résonne au fond de mon esprit, j’avais entendu une seule pensée, dont je ne me souviendrais pas depuis très longtemps.

Je vois, c’est pourquoi j’ai tout changé… C’est leur amour qui m’a attiré dans cette réalité, et mon amour a simplement répondu à leur appel… Si simple… et pourtant… assez…

La pensée s’était arrêtée, et dès que je l’avais réalisée… Je l’avais oublié.

En clignant des yeux surpris, je m’étais demandé ce que c’était.

J’avais regardé dans les yeux de Zoreya et tout ce qui avait été effacé de mon esprit comme une éponge, je l’avais écrit dans mon cœur.

« Merci, Zoreya, » lui avais-je dit puis je lui avais donné un doux baiser sur les lèvres.

***

Partie 2

[Le point de vue de Dankyun]

J’avais attendu si longtemps, m’entraînant et me perfectionnant dans cette cellule pourrie !

Mon armure magique était désormais plus puissante que celle de n’importe quel autre Suprême sur les trois continents ! J’en étais certain ! Rien qu’en regardant ces imbéciles pathétiques qui osaient se tenir si calmement en ma présence, je pouvais dire que je pouvais facilement survivre à d’innombrables coups de poing de leur part, alors qu’ils pouvaient à peine tenir quelques coups des miens.

Mes griffes, mes sorts, ce n’était rien comparé à l’époque où j’ai été humilié par ce donjon ! Peu importe le nombre de vies, de siècles et de millénaires qui allaient s’écouler, peu importe ce que j’aurais à sacrifier, je lui ferais payer l’humiliation et la torture qu’il m’avait fait subir !

Tous ces monstres et sous-fifres qui se cachent dans l’ombre, je les tuerais tous. TUEZ-LES TOUS !

Cette bande d’idiots qui naviguait avec moi, Brakhian Zarkhol, Varidan Legos et Ashavar Naska formait l’équipe spéciale des élites suprêmes de Teslov. Les plus puissants du Royaume Draconien, et ils étaient tous sous la domination de l’Empire du Paramanium. Ou du moins, il semblait l’être.

Selon toute vraisemblance, nous nous déplacions sous les ordres de l’empereur ou de l’un de ses frères et sœurs royaux, mais de temps en temps, nous recevions des missions spéciales du roi de Teslov. Nous devions faire ceci et cela, surtout des tueries et un peu de pillages. Une fois, nous avions dû violer une des femmes nobles de la faction draconienne adverse. C’était agréable !

Pour moi, il n’y avait rien de plus satisfaisant que de voir une femme ramper à mes pieds en léchant mes bottes. Leur genre ne valait que pour satisfaire les besoins des hommes. Leur corps n’était conçu par les dieux que dans ce but. Leur esprit, leur volonté, leur individualité et leur personnalité étaient autant de défauts. De la camelote qui était passée sous silence à cause de la corruption des mœurs de la forme parfaite.

Ah, mais une fois que j’aurais pu me venger de ce donjon, j’allais tuer ces trois-là et ensuite toute la famille royale des Pleyades. Cela allait être facile pour moi. Non, ça aurait été ridiculement facile pour n’importe quel Suprême. Ils n’étaient rien d’autre qu’une honte pour le nom des draconiens. Régner sur nous, c’était comme se faire ordonner et ridiculiser par des shikaks stupides qui étaient en train de servir leurs « clients ».

Cette seule pensée me dégoûtait au plus haut point.

Oui… tuer… Je tuerai tous ceux qui s’opposeront à moi, c’est simple, pensais-je…

Mais je n’étais pas dupe. Je ne pouvais pas agir comme ça, je devais agir de manière plus… subtile. J’avais entendu dire qu’il y avait encore une princesse vivante ou qu’elle venait de naître ? Cela n’avait pas d’importance. Si la famille royale n’agissait pas correctement, alors je pouvais déclencher une rébellion de l’intérieur. Quelques mots gentils et un cadeau généreux au nouvel empereur stupide allaient faire en sorte que je n’aie pas de problèmes de ce côté-là. Le quatrième prince me devait encore ce qu’il m’avait fait. J’allais lui rendre une visite secrète à minuit et lui montrer ce que signifiait que de me contrarier.

Les corps humains, contrairement aux corps draconiens, étaient aussi fragiles qu’un bâton séché. Il suffisait d’un peu de force pour les briser, mais le vrai plaisir venait de le faire d’une manière plus… destructrice. J’avais déjà pensé à la façon dont je voulais faire souffrir tous ceux qui s’opposaient à moi.

À ce propos, quelle était notre mission ici, déjà ? Enquêter sur les rumeurs concernant le pouvoir du Donjon Illsyore et si possible l’éliminer ? Non, ce n’était pas ça… Qu’est-ce que c’était ? Violer ses femmes et tuer ses enfants ? Cela semble mieux, mais non…, pensais-je, mais je ne me souvenais pas.

Si c’était le cas, alors cette mission était définitivement ennuyeuse.

« Hé, patron ? » j’avais demandé, mais je n’avais certainement pas gardé une seule goutte de respect pour ce lézard « Quelle est notre mission déjà ? »

Celui qui avait des écailles rouges me regardait et me fixait.

« N’avez-vous pas fait attention ? Êtes-vous à ce point idiot ? » grogna-t-il.

« Ah, peut-être ? » répondis-je en souriant.

Il avait poussé un soupir et avait secoué la tête. Pour cette remarque de sa part, j’allais lui faire manger ses propres entrailles après lui avoir pissé dessus.

« Nous devons enquêter sur l’île. Découvrons ce que nous pouvons sur le donjon nommé Illsyore et ses femmes : Tamara Deus, Nanya Deus, Shanteya Deus, Ayuseya Deus et Zoreya Deus. Trouvons les éventuelles faiblesses qu’elles pourraient avoir, qu’elles soient politiques, physiques ou psychologiques, puis signalons-les immédiatement à notre contact sur l’île. Vous ne devez PAS vous éloigner de nous, prononcer des paroles inutiles ou vous comporter d’une manière qui exposerait notre identité à nos cibles, » Brakhian avait répondu par un grognement, mais ce qu’il disait était déjà impossible, n’est-ce pas ?

Rien qu’en me voyant, Nanya et Ayuseya trembleront de peur comme des petits lapins. Hm, devrais-je encore essayer d’utiliser Ayuseya comme épouse ? Non, je l’utiliserai juste comme mon trou de secours, avais-je réfléchi et puis je m’étais mis à rire.

Le patron m’avait regardé en plissant les sourcils.

Ils savaient tous que j’avais une vis desserrée, alors ils n’avaient pas fait attention à moi. C’était bien, ça m’avait permis de travailler sur mon complot en paix.

« Êtes-vous sûr que les cibles ne reconnaîtront pas ce mufle ? » demanda Varidan sur un ton moqueur.

Il avait de très belles écailles bleues que j’allais prendre plaisir à arracher de son corps.

« Peut-être, mais je les connais mieux que vous deux, surtout Nanya et Ayuseya. Ma misérable sœur est également là, mais je ne peux pas croire que Shikak ait survécu à mon attaque. Est-ce que le donjon l’a guérie ? Impressionnant, » avais-je dit et ensuite j’avais haussé les épaules.

« Shikak ? Vous feriez mieux de surveiller votre langage là-bas. J’ai entendu dire que le Donjon n’aime pas beaucoup que les gens insultent ses femmes. Gardez une distance avec elles et ne les laissez pas vous repérer. Ils sont tous bien plus puissants qu’ils n’en ont l’air, » déclara Brakhian.

« Oh s’il vous plaît ! La dernière fois que je les ai vus, ils n’avaient aucune chance contre moi ! Et c’était sans [Boosteur]. Le Donjon leur a probablement juste donné quelques beaux objets, c’est tout, » j’avais haussé les épaules.

Je n’étais pas inquiet. J’avais appris à la dure le désavantage de se fier à des objets. Ils avaient été ma perte dans ma bataille contre lui, mais maintenant j’avais largement dépassé cet état. Si je devais utiliser des objets maintenant, je serais imbattable. C’est la raison pour laquelle j’étais si confiant de pouvoir gagner contre ces imbéciles dans une bataille 3v1.

Si c’était le moi de l’époque où j’étais enfermé, je ne pense pas que je pourrais tenir la chandelle à l’un d’entre eux, mais maintenant les choses étaient bien plus différentes qu’elles ne l’étaient à l’époque. Avec un entraînement quotidien et la persistance à aller mieux, j’étais bien plus puissant qu’aucun d’entre eux ne l’avait imaginé.

À ce moment-là, on avait entendu un coup à notre porte.

« Nous arriverons à Port Illsyorea dans quelques minutes, » avait déclaré le capitaine.

Après son départ, Brakhian s’était levé et était allé chercher son manteau. Contrairement aux autres passagers de ce bateau, nous n’avions que nos manteaux hors de nos cristaux de stockage. Tout le reste avait été placé là pour ne pas l’oublier accidentellement en cas de naufrage du bateau ou après l’accostage.

Une fois que le navire avait jeté l’ancre à la jetée, nous étions sortis de notre chambre. Avec Varidan et Ashavar, j’avais suivi Brakhian sur le pont, mais ce qui nous attendait était plutôt… inattendu.

« Ah ! Dankyun ! Ça fait un moment ! » déclara quelqu’un.

Cette voix… Ce visage ! Je ne pourrais jamais les oublier ! J’avais laissé échapper un grognement mental en regardant le bâtard qui m’avait tant humilié ! « Illsyore…, » j’avais craché son nom comme un morceau de pain moisi.

[Le point de vue de Brakhian]

Pour atteindre notre objectif de cette manière, et surtout pour qu’il identifie immédiatement cet idiot de Dankyun, c’était certainement une situation imprévue.

Ce donjon avait des cheveux et des yeux vert jade. Ses vêtements ressemblaient à ceux d’un seigneur en termes de qualité, mais il leur manquait les bijoux de fantaisie qu’un noble porterait sur lui. Il n’avait pas d’armes sur lui, mais les cristaux sur ses paumes me faisaient me demander s’il en avait vraiment besoin. Tout dans ce personnage était différent de ce que nous connaissions des Donjons standards, de la façon dont il se comportait à la façon dont il ressemblait.

Nous avons deux choix ici. Soit nous nous battons et nous le vaincrons, soit nous tentons de fuir. Je ne pense pas qu’il soit ici juste pour parler, avais-je pensé…

Bien sûr, j’avais immédiatement soupçonné que cette créature avait également pris conscience de mon identité et peut-être même de notre mission ici. Aucun Donjon ne resterait immobile à regarder ses ennemis rassembler des informations sur lui. Il essaierait certainement de nous tuer avant que nous ayons une chance de nous enfuir.

Le fait est que les Donjons n’avaient pas une grande expérience des combats en dehors de leurs labyrinthes complexes remplis de pièges et de monstres. Une fois qu’on avait obtenu un corps humanoïde, ils étaient généralement victimes de leur propre stupidité. Mais comme ils étaient très précieux, la tendance était d’essayer de les capturer vivant pour pouvoir faire des expériences. Le soutien de l’Empire du Paramanium avait cependant épargné à ce donjon ce genre de tracas.

Cela étant, nous pourrions probablement gagner contre lui tant qu’il ne se repliait pas dans son donjon.

« Je vous suggère de ne pas toucher à votre épée et de ne pas essayer d’utiliser de magie, sinon vous serez tué sans remords là où vous vous trouvez, » annonça la femme el’doraw aux cheveux blancs en nous montrant un sourire calme.

Cela m’avait donné des frissons.

Cette femme… elle est dangereuse, j’avais réfléchi et j’avais soigneusement retiré ma main de la poignée de mon épée.

« N’attaquez pas, » avais-je donné l’ordre à mes hommes.

« Patron ? Vous êtes sérieux ? » demanda Dankyun.

« Oui. Ne faites rien de stupide, » je l’avais regardé fixement.

Dankyun avait craché sur le côté, puis avait levé les deux mains en l’air.

Ce draconien problématique allait me faire tuer un de ces jours avec ses actions stupides. Il avait à peine écouté mes paroles et avait toujours eu tendance à agir de son propre chef. Plus d’une fois, je l’avais trouvé abusant de son statut pour s’amuser dans des bordels. Ce ne serait pas un problème s’il ne laissait pas plusieurs de ces prostituées enceintes. Le nombre de morts n’avait fait qu’augmenter inutilement à cause de lui.

« Bien ! Maintenant, laissez-moi me présenter, car je vois que mon “vieil ami” Dankyun ne souhaite pas me présenter. Ah ! Je suis triste, » Le Donjon avait fait semblant d’essuyer une larme. « Maintenant, je m’appelle Illsyore Deus. Si vous vous demandez pourquoi le nom de famille, rassurez-vous, c’est Melkuth lui-même qui m’a nommé, » il m’avait montré un sourire.

Un frisson m’avait parcouru la colonne vertébrale.

Le Dieu de la guerre a fait quoi ? Non, ce doit être un mensonge, pensais-je, mais quelque chose comme ça ne pouvait pas être possible. Seuls les héros recevraient un nom d’un dieu, c’est ce que disaient les légendes.

« Cette charmante femme est mon épouse, Shanteya Dowesyl Deus, et cette charmante femme ici présente est mon autre épouse, Zoreya Eleanor Alttoros Deus. Oui, la polygamie est autorisée sur l’île d’Illsyorea si elle remplit certaines conditions. Maintenant, voulez-vous bien me suivre, messieurs ? Je tiens à vous rappeler que si vous osez faire des mouvements brusques ou suspects, vous mourrez plus vite que vous ne pouvez cligner des yeux. Pour preuve…, » il avait souri et avait claqué des doigts.

Mon armure magique et celles de mes hommes avaient subi une petite fissure à la base du cou. Aucun de nous ne pouvait dire qui ou quoi nous attaquait. C’était trop rapide pour moi aussi, mais en regardant les autres, je pouvais voir dans les yeux de Dankyun qu’il avait aperçu l’attaquant. Son regard était dirigé vers la femme el’doraw, elle portait maintenant une paire de poignards jumeaux avec une étrange lame rougeoyante.

« Comme je l’ai dit, ne faites pas de folies ou vous mourrez avant de vous en rendre compte, » il nous l’avait dit.

Nous avions tous hoché la tête.

Quelle vitesse monstrueuse, pensais-je en le suivant silencieusement.

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2 commentaires :

  1. Le retour de ce bâtards on va bien s’occuper de lui j’espère enfin c’était génial merci pour le chapitre

  2. Roooh, Dan-dan ! T’as pas osé ..?
    .. eh bah si

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