J’ai été réincarné en une Académie de Magie ! – Tome 6 – Chapitre 103

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Chapitre 103 : Là-haut dans les montagnes

[Point de vue d’Illsyore]

Les villageois étaient très certainement satisfaits de la qualité de la nourriture préparée par Tamara. Il ne serait pas faux de dire qu’il ressemblait aux repas de certains nobles prospères, ce qu’une famille de roturiers ne pouvait que rêver goûter dans ce monde. Pour nous, cependant, c’était de la nourriture normale, de tous les jours. Mais bien que pas spéciale, Tamara cuisinait toujours avec tout son cœur et appréciait chaque moment du processus. C’était peut-être la principale raison pour laquelle il était si bon.

Après que tout le monde se soit rassasié, les villageois nous avaient remercié les larmes aux yeux et étaient ensuite rentrés chez eux. C’était un moment émouvant qui nous avait fait sourire doucement. Je commençais à aimer l’idée de permettre à ceux qui vivaient sur mon Territoire de Donjon d’avoir beaucoup à manger et un endroit sûr pour passer la nuit. De cette façon, ils pouvaient se concentrer pendant la journée sur leur travail individuel et améliorer la qualité de leurs propres compétences.

C’était quelque chose qui ne pouvait arriver qu’après que les gens se soient habitués à l’idée de mon Académie de Magie et aient commencé à accepter l’idée d’y déménager afin de mener une vie meilleure. Bien sûr, je devrais trouver un moyen d’accommoder des centaines sinon des milliers d’âmes. Je ne pouvais pas laisser Tamara cuisiner pour tous, mais peut-être qu’elle pourrait commencer un cours de cuisine par lequel elle transmettrait ses compétences.

En ce qui concerne le repas que nous avions pris avec les villageois, j’avais été heureux de voir qu’aucun d’entre eux n’avait l’air mécontent de mes esclaves ou de mes femmes, surtout Ayuseya et Nanya qui avaient leur propre apparence humanoïde unique. Le fait d’être appauvris et de compter les jours jusqu’à ce qu’ils meurent de faim ou de maladie pouvait avoir tenu en laisse n’importe quel suprémaciste humain. Ils n’auraient pas voulu me mettre en colère, après tout.

Eh bien, avec tout le monde se couchant pour la nuit, nous étions aussi allés nous coucher, pour pouvoir nous reposer dans un lit confortable et rencontrer le nouveau jour avec un sourire sur les lèvres. Ou… c’est ce que je pensais.

Quand il était environ 1 h 30 du matin, Ayuseya s’était levée et m’avait aussi réveillé.

« Sssh ! Je ne veux pas les réveiller, » me dit-elle en baillant et en me frottant les yeux.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » lui avais-je demandé.

« Je veux te parler de quelque chose… C’est à propos de Teslov…, » dit-elle en regardant en bas.

Je n’avais aucune idée de ce qu’elle voulait me dire, mais je hochai la tête et me levai prudemment. Le problème était la chatte baveuse qui s’accrochait à mon bras droit et la queue de la démone qui était enroulée autour de ma taille. Elles dormaient toutes les deux à moitié, et l’une d’elles rêvait certainement de poisson.

Avec précaution, j’avais déballé la queue de Nanya et j’avais lentement sorti mon bras du serrage de Tamara. Une fois libre, je m’étais levé du lit et m’étais changé. Au cas où elles se réveilleraient et se demanderaient où j’étais, je leur avais laissé un message écrit sur la table de nuit pour les empêcher de s’inquiéter.

« Allons-y, » avais-je dit à Ayuseya, qui m’avait fait un signe de tête.

Nous avions quitté la maison et nous avions commencé à marcher vers la forêt. Nous portions tous les deux des vêtements qui nous garderaient au chaud par une journée normale de printemps, pas par une froide nuit d’hiver : un pantalon de coton et une chemise à manches longues, une veste en cuir, des chaussures en cuir minces et un manteau de cuir. Normalement, nous aurions dû frissonner, mais tous ces articles avaient des enchantements de régulation thermique réglés sur un minimum de 22 degrés et un maximum de 30 degrés Celsius. C’est pour cette raison qu’aucun de nous n’avait ressenti d’inconfort en marchant à l’extérieur.

Si nous le voulions, nous pourrions aussi régler notre armure magique pour réguler notre température.

« Nous devons atteindre ce sommet là-bas, » m’avait dit Ayuseya, en montrant du doigt une montagne dans le lointain.

« Qu’est-ce qu’il y a là ? » lui avais-je demandé.

« Rien, mais de là, on peut voir Teslov, » répondit-elle.

« D’accord, montre-moi le chemin, » lui avais-je dit.

Elle avait hoché la tête et avait disparu de ma vue, eh bien… pas vraiment, elle avait bondi. Je l’avais suivie. À l’aide d’un sort de vent sans échauffement, elle s’était poussée vers l’avant jusqu’à la pointe d’un pin devant elle et l’avait utilisée comme prise de pied, se poussant vers l’avant. Et ainsi, elle avait commencé à courir sur les arbres comme un personnage d’un film d’arts martiaux chinois. La grande différence était que ces personnages avaient un pas léger, tandis que le sien pulvérisait complètement la pointe de l’arbre après avoir sauté. C’était la même chose pour moi.

Nous avions couru ainsi pendant une vingtaine de minutes jusqu’à ce que nous atteignions l’arête rocheuse de la montagne. Ici, nous n’avions plus d’arbres pour sauter, alors nous avions continué sur le sol. La force intimidante que nous avions dégagée en courant simplement comme ça avait effrayé tous les monstres sur notre chemin. Lorsque nous avions touché le sol, les rochers s’étaient brisés et la poussière s’était élevée vers le ciel, mais chaque pas nous avait propulsés jusqu’à 30 mètres en avant.

Pendant que je courais comme ça, je me sentais honnêtement comme un personnage d’un manga shounen. C’était génial.

Des falaises déchiquetées, des fissures géantes dans le sol et des tas de monstres sur notre chemin qui, normalement, auraient poussé de nombreux aventuriers à faire demi-tour ou à lutter pour traverser ne signifient rien pour nous. Nous avions grimpé les falaises en poussant simplement notre corps vers le haut sur les rochers que nous étions comme un astronaute se déplaçant sur le côté de sa station spatiale, mais à une vitesse plus rapide. Quand nous avions rencontré les fissures géantes dans le sol, nous avions simplement sauté par-dessus et comme si ce n’était pas assez, nous avions utilisé un souffle de vent pour nous jeter plus loin. Quant aux monstres, c’était eux qui avaient fui et étaient restés à l’écart de notre chemin. Les bêtes pouvaient sentir notre force et n’osaient pas nous affronter. Dommage que certaines personnes n’aient pas ressenti la même chose plus tôt cette semaine.

Ici, le paysage était magnifique. Les terres étaient couvertes de forêts verdoyantes et luxuriantes, tandis que les sommets des montagnes étaient d’un blanc pur grâce à une épaisse couche de neige. Les sports d’hiver n’existaient pas, donc il était très peu probable que nous rencontrions des touristes, mais cet endroit serait certainement un endroit merveilleux pour faire du ski et du snowboard.

Hm. Note à moi-même : présenter les Jeux Olympiques une fois que l’Académie de Magie sera installée. En jetant un coup d’œil à l’une des pentes enneigées de la montagne, je m’étais dit cela.

Ayuseya avait continué à courir devant moi, mais je n’étais pas loin derrière. Je n’avais pas besoin de passer ou de maintenir la même vitesse qu’elle. Ce n’était pas une course, et de cette hauteur, nous pouvions jouir d’une vue magnifique.

Très loin, notre regard avait aperçu plusieurs villes et villages éparpillés sur les collines et les plaines en contrebas. Ils étaient comme de minuscules taches de lumière clignotant ici et là, peu nombreuse, mais ils avaient mis en perspective l’isolement du village Ils par rapport à eux.

Quelque chose m’avait dit que les autorités avaient abandonné ce village juste parce qu’il était difficile à atteindre. L’isolement le pousserait à mourir lentement et à disparaître au fil des ans. Ce fut un triste sort, mais rencontré par de nombreuses colonies sur les trois continents.

Quand Ayuseya atteignit le sommet de la montagne, elle s’arrêta juste au sommet et regarda vers l’autre côté. Après mon dernier saut, je m’étais posé à côté d’elle et j’avais regardé le même paysage qu’elle. Les terres du royaume de Teslov s’étendaient de part et d’autre à gauche et à droite, jusqu’au bout de l’horizon.

D’ici, nous pouvions voir plusieurs colonies de peuplement, très probablement de grandes villes. La forêt de ce côté était épaisse et remplie d’arbres, mais elle avait été coupée à la base de la montagne. À notre droite se trouvait une autre chaîne de montagnes qui séparait le pays en deux, mais ce n’était pas comme si nous pouvions voir la totalité du royaume. Il aurait été absurde de le penser. La planète était ronde, donc l’horizon cachait plus de la moitié de cette terre.

« Teslov était autrefois un empire prospère, mais les draconiens devinrent avides et, tout comme cela semble être arrivé à Paramanium au cours des dernières décennies, un certain type de mentalité est apparu, » déclara Ayuseya en regardant sa patrie.

« Des suprémacistes ? » lui avais-je demandé.

La draconienne hocha lentement la tête, puis serra le poing sur sa poitrine.

« En ce moment, je suis entre Paramanium et Teslov. Ce pic s’appelle le pic Marron. C’est l’une des plus hautes de cette chaîne de montagnes et elle sert de repère naturel pour la frontière entre les deux pays. » Elle avait ensuite fait un petit saut en avant, atterrissant à quelques mètres devant moi. « Juste avec ça, je suis de retour dans mon pays, mais… Je n’en suis pas du tout satisfaite…, » dit-elle en secouant la tête.

Je m’approchai d’elle et l’enlaçais doucement par-derrière. Elle avait enroulé sa queue autour de ma taille et s’était penchée dans mes bras. La différence de hauteur donnait l’impression que je tenais la tour de Pise, mais ce n’était qu’un détail mineur.

« Avec mon pouvoir actuel, je pourrais courir jusqu’à la capitale et voir mes frères et sœurs… ou réclamer le trône, » dit-elle.

« Pourquoi ne le fais-tu pas ? C’est juste là-bas, » j’avais montré du doigt les lumières clignotantes au loin.

« J’y ai pensé… plus d’une fois, mais… ça voudrait dire te quitter. Je ne veux pas de ça, » elle secoua la tête.

« Est-ce vraiment la raison ? » lui avais-je demandé et j’avais planté un petit baiser sur sa nuque.

« Tes lèvres sont froides, » elle m’avait fait un petit sourire.

« Blâme le temps, » avais-je souri.

Elle poussa un doux soupir et leva les yeux vers le ciel étoilé.

« C’est une partie de la raison, mais… pendant que nous étions sur cette île et même maintenant après avoir atteint le continent Thorya, j’ai pensé sérieusement à la politique. J’ai pensé à ce que je ferais si j’avais la chance de retourner un jour à Teslov ou si j’y étais nommée reine. Toutes les lois que je pouvais changer, tout ce que je pouvais améliorer, mais alors…, » elle se retourna, et je vis la tristesse déchirante dans ses yeux. « Je sais que dans un tel royaume, tu ne serais pas là avec moi. Je serais seule… Je ne t’échangerai pas, toi et mes amies, contre la totalité de Teslov, » elle secoua la tête.

« Quels sont tes sentiments honnêtes au sujet de ce royaume ? » lui avais-je demandé.

Elle avait fermé les yeux et s’était éloignée de moi. Je l’avais laissée glisser de mes bras et je l’avais regardée marcher jusqu’au bord de la falaise. Après s’y être arrêtée, elle avait regardé vers la terre qui avait été sa patrie pendant tant d’années. Où elle avait été élevée et avait appris tout ce qu’elle savait. Ce n’était pas quelque chose qu’elle pouvait tout simplement jeter, alors il ne faisait aucun doute que ses sentiments à ce sujet étaient complexes.

Sans la déranger, je m’étais approché d’elle et j’avais regardé la même scène qu’elle. Ce soir, nous avions eu de la chance, car il y avait peu ou pas de nuages dans le ciel. Les étoiles brillaient intensément au-dessus et l’air froid était aussi un délice. Heureusement, nous n’étions pas à une hauteur où le manque d’oxygène deviendrait un problème.

En ce moment de méditation, je me demandais aussi ce que je ferais si jamais Ayuseya voulait retourner dans son royaume. Il y a quelque temps, je lui aurais dit d’aller faire ce qu’elle voulait, mais maintenant il y avait une partie de moi qui ne voulait pas qu’elle me quitte.

J’aimais Ayuseya, et je voulais qu’elle soit heureuse et qu’elle se sente libre, mais dans le royaume de Teslov il n’y avait rien à me permettre de pensée qu’elle en viendrait à avoir un tel destin. Elle avait été vendue par son propre pays à Dankyun et plus encore par sa propre famille. Poursuivre la lignée était devenu une affaire désespérée pour la famille royale et à cause de cela, ils avaient perdu une grande quantité d’influence, au point où Paramanium pouvait faire tout ce qui lui plaisait avec eux.

Aux yeux des dirigeants d’un tel pays, il était fort probable qu’ils en viendraient à la considérer comme un simple outil qu’ils pourraient utiliser à leur guise. À de telles personnes, qu’il s’agisse ou non de sa propre famille, je ne remettrais jamais ma bien-aimée.

Pourtant, au fond de moi, j’avais un peu peur qu’elle veuille revenir et essayer de les aider d’une certaine façon… même si je savais qu’elle n’avait aucune raison. C’était une question de morale, de sentiments et de ses propres désirs.

« Tu m’as demandé quels sont mes sentiments honnêtes au sujet du royaume de Teslov…, » dit-elle après presque dix minutes de silence « Je déteste ça. Je déteste la façon dont ils m’ont utilisée et traitée. Je déteste la façon dont ils me voyaient et se comportaient avec moi. Je déteste la façon dont ma propre famille a pensé à moi… Mais quand même, je ne déteste pas les draconiens qui luttent pour vivre sur ces terres, qui essaient de vivre une vie meilleure, peu importe ce que font ou déclarent leurs supérieurs. Je ne peux pas les détester… mais si je pouvais… Je détruirais le Palais Royal moi-même d’ici, » dit-elle en levant la paume de sa main, la dirigeant vers la lumière la plus brillante de l’horizon. Le mana se rassembla au milieu de sa paume, et une sphère de feu se forma.

Ceux qui n’avaient pas d’yeux entraînés en viendraient à croire que ce n’était qu’une simple [Boule de feu], mais ils n’auraient pas pu se tromper davantage à ce sujet. Ce qu’Ayuseya tenait dans sa main n’était rien de plus qu’une étoile miniature. Si elle l’avait lâché, elle aurait voyagé jusqu’à cette lumière clignotante au loin et l’aurait complètement détruit. Tout ce qui se trouvait à moins de 200 km du point d’impact zéro aurait été balayé par une onde de choc et fondu par une chaleur extrême. Le rayonnement suivrait bientôt, mais cela aussi aurait été contrôlé par magie, en ne visant que certaines formes organiques, en les éradiquant et en ne laissant aucune trace, tout en épargnant les autres.

Une fois l’attaque terminée, toutes les radiations auraient été envoyées vers le ciel et dans l’espace, tandis que le mana restant se serait dissipé dans l’air autour du point zéro.

Quelqu’un comme moi pouvait survivre à un coup direct de ce sort, mais les dragonniens de cette ville auraient subi un sort terrible, d’autant plus qu’aucun d’entre eux n’aurait soupçonné l’attaque. Au moins, ils seraient morts dans leur sommeil et n’auraient pas souffert pendant leur sommeil.

Ayuseya n’avait quand même pas déclenché cette attaque impitoyable de Super Suprême. Elle avait réabsorbé le mana en elle et avait annulé le sort.

Abaissant le bras, elle poussa un soupir et dit. « Eux, je pourrais les tuer… peut-être, mais les innocents qui vivent dans la ville ? Les femmes de chambre qui ne travaillent là que pour gagner leur vie ? Les professeurs engagés par l’Académie de Magie à la suite d’un ordre royal donné ? Ma sœur… Non, je ne pense pas que je le ferais, » elle secoua la tête.

« Je suis content de ton choix, mon amour, » avais-je dit.

« Je sais…, » elle ferma les yeux et poussa un autre soupir.

« Alors… pourquoi es-tu venue jusqu’ici ? » lui avais-je demandé.

Ouvrant les yeux, elle m’avait regardé et puis elle était retournée chez Teslov.

« Je voulais leur dire adieu… et je voulais que tu sois mon témoin, car aujourd’hui, j’ai officiellement coupé TOUS mes liens avec ce royaume ! Je ne suis plus une Pleyades ! Je suis juste Ayuseya Drekar DEUS ! » Elle prit une grande respiration et poussa un cri puissant. « Je ne suis plus une Pleyades ! JE SUIS UNE DEUS ! JE SUIS AYUSEYA DREKAR DEUS ! VOUS M’AVEZ ENTENDU, GENS DE TESLOV ! JE NE SUIS PLUS UNE PRINCESSE ! JE SUIS AYUSEYA DREKAR DEUS ! » elle souffla à la fin en reprenant son souffle.

Ici, à ce sommet des montagnes, sur le plus haut sommet qui séparait Paramanium de Teslov, Ayuseya fit ses adieux au royaume qui l’avait élevée et donnée le nom de sa famille. N’étant plus princesse, elle n’était plus que mon épouse draconienne bien-aimée.

Pour cet acte, pour cette bravoure, je l’admirais.

Alors que pour d’autres, renoncer au pouvoir et à l’autorité que l’on pouvait avoir au sein d’un royaume comme Teslov était impensable, pour elle, c’était devenu un choix qu’elle voulait faire. Le nom de Pleyades avait même disparu de son écran de statut.

« Rentrons, Madame Deus. On pourrait encore dormir quelques heures si on se dépêche, » avais-je dit en offrant ma main.

Avec un doux sourire, elle m’avait pris la main et avait hoché la tête.

Ayuseya avait regardé Teslov une dernière fois avant de sauter avec moi. Nous avions couru vers les autres, mais aucun de nous n’avait rien dit en chemin.

Une fois arrivés, nous avions repris nos vêtements pour dormir et nous nous étions endormis sous les couvertures, elle m’avait embrassé et s’était endormie rapidement pendant que Nanya et Tamara se rattachaient à moi, probablement parce qu’elles avaient senti que leur oreiller d’étreinte était revenu.

« Nya ~ le poisson est de retour…, » grogna la chatte en me frottant la joue contre sa main.

Je ne veux même pas savoir de quoi tu rêves…, avais-je pensé en m’endormant.

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3 commentaires :

  1. merci pour le chapitre

  2. Merci pour le chapitre.

  3. amateur_d_aeroplanes

    On ne rend pas une visite aux beaux-parents ? 😂

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