J’ai été réincarné en une Académie de Magie ! – Tome 5 – Chapitre 83 – Partie 3

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Chapitre 83 : Les Lois de la Création

Partie 3

« Hein ? Quoi ? » Je l’avais regardé en étant confus.

C’était nouveau pour moi, ou cela m’était complètement sorti de l’esprit. C’était l’un des deux.

« Elle n’a pas écouté mes ordres quand je lui ai dit de ne pas te poursuivre et de te tuer. Elle ne m’aime pas seulement, elle t’aime aussi ! Et pour empirer les choses, tu es un DONJON ! » il m’avait pointé du doigt tout en me regardant d’un air furieux.

J’avais dégluti.

« Eh bien… alors…, » j’avais regardé Zoreya au sol.

Je connaissais cette dernière partie… et je sais que je ne veux pas non plus la lâcher… Je me demande si je peux encore la sauver si je fais cette seule chose pour laquelle Nanya va me tuer. Soupir, je suppose qu’elle sera la quatrième ? pourrai-je répondre honnêtement à son amour ? Non, ce n’est pas le moment de me poser une question aussi stupide ! Je vais le faire ! J’avais hoché la tête et j’avais regardé droit dans les yeux de ce type.

Ma décision était prise.

« Quoi ? » demanda-t-il, surpris.

« Modifie tes conditions, » j’avais exigé cela.

« Comme je l’ai dit, je ne peux pas ! Elles sont gravées dans la pierre au moment même où j’ai fait le PREMIER Apôtre ! » cria-t-il en colère.

Pendant un instant, j’avais eu l’impression que le monde en entier tremblait. Ce type commençait à montrer un peu de son vrai pouvoir, et c’était beaucoup. Sa fureur était réelle. Il n’y avait plus de place pour les blagues et les insultes dans notre conversation.

« Je comprends…, » j’avais hoché la tête.

« Alors, laisse-moi être… Ce n’est pas facile pour moi non plus de perdre un apôtre comme elle…, » il poussa un soupir triste en regardant Zoreya.

Quelque chose avait tremblé en moi.

« Je ne te la donne pas, » j’avais déclaré cela.

« Elle était à moi au début, » il m’avait regardé fixement.

« Je m’en fiche. Elle m’aime, et toi, c’est seulement comme un dieu ! Trouve donc la vérité ! Ces deux-là sont différents ! » lui avais-je crié dessus.

« Non ! Pour moi, c’est la même chose ! » rétorqua-t-il.

« T’es un idiot !? Va demander au Dieu d’Amour, et il te le dira ! » J’avais montré du doigt le ciel.

« Nous avons une déesse ici, pas un Dieu, et encore… Je suis un Dieu ! Pourquoi devrais-je t’écouter, toi, un Donjon !? » il avait gonflé sa poitrine.

« Parce que je peux détruire tes temples et faire de ta religion une mauvaise blague ? » J’avais répondu en plissant les sourcils.

« Tu ne peux pas, » il m’avait regardé dans les yeux.

« Essaye donc, » avais-je rétorqué.

« Argh…, » Zoreya avait poussé un gémissement faible qui avait attiré notre attention.

Crachant du sang, son souffle tremblait, et il était clair que même avec son incroyable endurance, elle n’aurait plus beaucoup de temps à vivre.

« Elle est mourante, Melkuth… Alors s’il te plaît, arrête de t’entêter et aide-nous, » l’avais-je supplié.

« Comme je l’ai dit… Ce n’est pas si facile… Les Lois de la Création sont quelque chose que tout le Panthéon des Dieux a accepté. Les nier ou les modifier reviendrait à remettre en question ou à douter de l’existence même de chacun d’entre nous. Je ne peux pas faire ça. Je n’ai pas ce genre de pouvoir, et pas même ton dieu ne l’a, » il avait gémit et secoua la tête.

Il était clair que même lui était agacé par cette situation. Quant au dieu dit, je ne l’avais pas encore rencontré. C’est drôle que j’aie rencontré le Dieu de la guerre avant le mien.

« Alors… Tu as dit que les apôtres sont liés par des conditions, n’est-ce pas ? » lui avais-je demandé.

« Oui. » Il acquiesça d’un signe de tête.

« Ne peux-tu pas les changer, n’est-ce pas ? » demandai-je.

« Non, » répondit-il.

« Alors… peux-tu faire quelque chose comme un Grand Apôtre et leur donner de nouvelles conditions, tout en ajoutant une qui les rend, tu sais, de niveau supérieur à la condition d’un Apôtre normal ? » J’avais demandé cela en espérant qu’il y avait encore une mince chance de la sauver.

« Hm… » il se frotta le menton et eut l’air d’y penser sérieusement.

« Eh bien ? » lui avais-je demandé.

« Tu sais… ça pourrait marcher. Ça ne va pas à l’encontre des règles, mais… ugh… Je devrais lui donner plus de pouvoir et de conditions… et…, » il se frottait les tempes.

« Alors, qu’est-ce que tu penses de ça ? » J’avais souri et je l’avais regardé dans les yeux.

« Quoi ? » demanda-t-il.

« La condition d’élévation de niveau de l’apôtre normal est la suivante : Soyez capable d’aimer votre dieu, Melkuth, en tant que dieu, tout en gardant un amour romantique pour un autre même s’il s’agit d’un donjon. Cependant, cet amour doit être vrai, et Melkuth en sera le juge. En tant que Grand Apôtre, il assume le rôle de votre serviteur mortel le plus digne de confiance et combattra en votre nom. Vous leur accorderez le pouvoir que vous désirez et vous leur permettrez d’avoir une famille tant que cette famille les soutient. En même temps, ce ne sera pas la faute du Grand Apôtre si leur amant ou leur famille a essayé d’aller contre eux, mais tant que le Grand Apôtre est prêt à obéir à vos ordres, il conservera son statut. Qu’est-ce que t’en penses ? » J’avais demandé cela en me grattant l’arrière de la tête.

« Hm… Ça a l’air bien, bien que je ne mettrais pas certaines de ces choses comme ça. Hm, mais la condition que tu as mentionnée… cela signifierait que tu deviendrais la famille de Zoreya, mais que tu n’as pas de nom de famille. Hm…, » il se frotta le menton en me regardant.

J’avais senti un refroidissement soudain me couler le long de la colonne vertébrale.

« Quoi ? Pourquoi ai-je un mauvais pressentiment ? » lui avais-je demandé.

Il souriait.

« À quoi penses-tu ? » Je lui avais demandé cela en plissant mes yeux.

« Je ferai de Zoreya mon tout premier Grand Apôtre seulement SI tu es d’accord sur la condition suivante, » déclara-t-il.

« Quelle condition ? » demandai-je.

« Tu feras de moi aussi ton Dieu, et en retour je t’accorderai Zoreya comme épouse, un nom de famille, et la possibilité de me servir ! » dit-il en riant.

« Retire la dernière partie, et c’est un marché, » j’ai hoché la tête.

Je gagnerai plus que je ne perdrais, et peu importe le genre de nom de famille que je recevrai. J’avais réfléchi en examinant attentivement les deux côtés.

J’aurais dû en apprendre un peu plus sur cette dernière partie…

« Très bien ! Maintenant, donne-moi un moment, je dois me concentrer…, » il bégayait et me regardait. « Tu n’as rien entendu. »

« Oui, je n’ai rien entendu, » j’avais hoché la tête.

Il m’avait regardé dans les yeux.

« Zoreya est en train de mourir, tu sais… depuis un moment maintenant. Alors, hop hop hop ! Vas-y avec les trucs pieux et fais d’elle un Grand Apôtre, » je l’avais donc pressé.

« Quel culot ! Je suis le Dieu de la guerre, tu sais ? » dit-il.

« Comme si ça m’intéressait !? Zoreya est plus importante ! » avais-je déclaré.

« Argh… toi… toi…, » il poussa un soupir et abandonna la querelle.

Yay! J’ai gagné ! avais-je pensé de façon enfantine.

Quoi que Melkuth ait fait, il l’avait fait vite. En un clin d’œil, Zoreya avait été couverte d’une lumière blanche et brillante, et il avait l’air à court d’énergie, haletant et transpirant comme un fou.

« Est-ce que ça va ? Qu’est-ce… qu’est-ce qui vient de se passer ? » J’avais demandé cela, surpris.

« Je l’ai fait… Elle est… Elle est le tout premier Grand Apôtre de Melkuth, le Dieu de la guerre… et je suis sérieusement à court d’énergie. Mais avant de partir, je vais te dire ceci. Je t’accepte comme mari de Zoreya. Si tu l’acceptes sans la beauté de sa version jeune, tu réussis. Si tu ne le fais pas, ça veut dire que tu en avais juste après son corps. Ainsi, Zoreya mourra. En même temps, puisque tu as accepté la condition que je t’ai demandée, je te dirai ton… houff… houff… houff… ton nom de famille dès maintenant ! » dit-il, puis il haleta pour prendre l’air.

Jusqu’à présent, j’avais compris ce qu’il avait dit, mais je ne comprenais pas pourquoi il était si épuisé. Ces Lois de la Création avaient dû être assez difficiles à utiliser dans l’ensemble. Même ainsi, j’étais sur le point d’être baptisé par le Dieu de la guerre lui-même, alors je me tenais droit devant lui et le regardais d’un air sérieux.

« Moi, Melkuth, je te donne le nom de Deus ! Dorénavant, tu serais connu sous le nom d’Illsyore Deus, le Seigneur du Donjon qui suit Melkuth, le Dieu de la guerre ! Et moi, Melkuth, le Dieu de la guerre, je vous reconnais, toi et ta famille, comme mes fidèles adorateurs et disciples et je vous accorde toute la protection, les bénédictions et les droits qui en découlent ! » dit-il alors qu’une lumière blanche m’enveloppa.

En un instant, j’avais compris que quelque chose en moi avait changé. Le nom de famille offert par un dieu… était aussi un peu ironique.

[Nom de famille reçu : Deus]

[Allégeance ajoutée : Melkuth le dieu de la guerre]

« Deus, vraiment ? Combien de quarts de seconde t’a-t-il fallu pour y penser ? » J’avais demandé ça en me moquant.

« Deux et demi, mais tais-toi et sois content que je ne t’aie pas nommé quelque chose de plus ridicule comme… Boobylichious ! J’aurais pu, mais je dois aussi penser à l’avenir de mon Grand Apôtre. Je ne peux pas l’appeler comme ça ! Et si je visais vraiment quelque chose de ridicule, pourquoi pas Puppy ou Kitty ? Illsyore Lil'Kitty a l’air merveilleux, n’est-ce pas ? » sourit-il.

Ce bâtard… Je le regardais fixement.

« Bref, j’ai fait tout ce que j’ai pu ! Sauve maintenant ma précieuse Grande Apôtre et ne me fais pas regretter d’avoir fait tout cela pour toi ! » il m’avait pointé du doigt.

Je hochai la tête et tournai mon regard vers elle.

La jeune et belle silhouette de Zoreya s’était transformée en une vieille dame ridée et estropiée. Elle était âgée à un point que je pouvais à peine la reconnaître, mais elle était toujours la femme qui lui avait tout donné pour me sauver.

« C’est à ça que ressemble une croisée centenaire, hein ? » J’avais souri et j’avais caressé doucement ses cheveux. « Zoreya ? » J’avais essayé de la réveiller.

« Laisse-moi faire quelque chose à ce sujet…, » déclara le dieu et lui toucha le front.

« Je croyais que tu ne pouvais pas t’en mêler ? » demandais-je en plissant les sourcils.

« Avec les Apôtres, pas tant que ça… Avec elle ? Je peux faire beaucoup plus, » sourit-il.

« Si tu fais quelque chose de pervers…, » je l’avais regardé fixement.

« Calme-toi, tu me prends pour qui ? Un vieil idiot sénile ? » rétorqua-t-il.

« Argh… Illsy ? » dit-elle et elle me regarda avec à peine de la force vitale dans les yeux.

Le ton de sa voix était celui d’une vieille dame. Son sourire était faible et ridé en raison de son âge.

« Je suis ici…, » déclarai-je.

« Tu as donc gagné… Je suis heureuse, » sourit-elle.

Melkuth tenait encore un doigt sur son front, mais il ne semblait pas qu’elle était consciente de sa présence. C’était peut-être l’effet secondaire de ce qu’il faisait ? Ou peut-être que cela avait quelque chose à voir avec ma capacité initiale de [Perception divine], qui m’avait permis de communiquer et de voir les Dieux ?

« Zoreya, j’ai déjà reçu la permission de ton dieu, alors je voulais te demander quelque chose, » je lui avais fait un sourire.

« De Melkuth ? Que veux-tu demander à cette vieille dame ? Il ne me reste plus beaucoup de temps, je le sens…, » elle leva les yeux vers le ciel, bien que son regard traverse en quelque sorte le front de Melkuth.

« Je voudrais savoir si cette vieille dame veut être l’épouse de ce Donjon. Veux-tu m’épouser, Zoreya ? » lui avais-je demandé.

« Quoi ? » Elle avait l’air un peu surprise, les larmes coulaient dans ses yeux. « Mais… Je suis vieille maintenant… Je n’ai plus beaucoup de temps, » dit-elle avec des lèvres tremblantes.

« Quel âge a une belle âme comme la tienne ? » Je lui avais demandé cela en me penchant et je lui avais donné un doux baiser sur les lèvres.

Ce maudit dieu vient d’essayer de m’arrêter, n’est-ce pas ? Je m’étais dit cela alors que je sentais clairement son autre main me tirer par les cheveux.

C’était un dieu jaloux, mais ça ne m’avait pas arrêté.

« Illsy… si tu es d’accord avec moi… et si même Melkuth a dit oui, alors… Ça ne me dérange pas d’être ta femme, Illsy, » déclara-t-elle.

[Le Grand Apôtre de Melkuth Zoreya Alttoros est maintenant votre femme.]

« Détends-toi, mon amour. Je te sauverai…, » avais-je dit, puis j’avais posé ma main sur sa joue. « Absorption sans armure. » Avais-je dit.

À ce moment-là, elle avait disparu, ne laissant que cette armure endommagée derrière elle. J’allais la récupérer plus tard, mais pour l’instant, je devais retourner dans mon Esprit Intérieur et utiliser au mieux mes capacités de guérison pour la sauver. Cela allait être un exploit facile pour moi maintenant qu’il n’y avait plus d’énergie divine ennuyeuse qui me bloquait.

« Le nom était-il vraiment nécessaire ? » lui avais-je demandé.

« Oui… Les Lois de la Création l’exigeaient au moins pour que tu puisses interférer avec son corps et la guérir ou… ugh… l’imprégner, » il avait dit le dernier mot comme si c’était du poison pour lui.

« Oh, c’est vrai ? Bon à savoir sur cette dernière partie ! Je pensais à des jumeaux ! » J’avais souri. Parfois, c’était si bon de tenir un bon couteau dans la main et d’utiliser sa lame tranchante trempée dans le sel pour remuer la blessure de l’ennemi. « Bref, je m’en vais maintenant. Merci, Melkuth ! Malgré tout ce que j’ai dit, je te remercie du fond du cœur de m’avoir laissé sauver Zoreya ! » J’avais déclaré cela et je m’étais incliné jusqu’à la taille devant lui.

« Ce… Je ne m’y attendais pas. Soupir… Traite-la bien, Donjon. Je veillerai sur vous à partir de maintenant, » déclare-t-il, puis il avait lentement disparu.

« Je vais le faire, » j’avais hoché la tête.

Il était temps de retourner à mon esprit intérieur et de sauver ma quatrième femme. Nanya allait me tuer après ça.

[Retour dans le bureau de Melkuth]

« Tu vois ! Ce n’était pas si mal ! » déclara le vieux pervers sénile.

« Mauvais ? C’était horrible ! Aucun mortel n’avait même osé me parler aussi irrespectueusement ! Il a même osé me menacer ! Moi, le Dieu de la guerre ! » cria Melkuth en se montrant du doigt.

« C’est un Donjon et il n’est pas non plus normal. » L’idiot sénile haussa les épaules avec indifférence.

« Quand je pense au fait que je viens de lui donner mon apôtre suprême… J’ai envie de pleurer des larmes de sang ! » avait-il déclaré.

« Tu le fais déjà… Tu veux un mouchoir ? » il s’enflamma et lui offrit une boîte.

« Ferme-la…, » le dieu de la guerre grogna en essuyant ses larmes, rendant le tissu blanc rouge.

« Mais, tu es le premier Dieu à faire un Apôtre Supérieur ! C’était certainement un coup de génie ! » le vieil homme acquiesça d’un signe de tête approbateur.

« Je sais, mais… J’ai l’impression d’avoir oublié quelque chose. » Il inclina la tête vers la gauche.

« Tu n’as pas oublié d’offrir la jeunesse de Zoreya ? » demanda-t-il.

« Ah, maudits pigeons sur un bâton ! J’avais complètement oublié ce détail ! » le Dieu de la guerre s’était frappé le visage avec sa paume.

« Ajoute la condition maintenant. » L’autre dieu lui montra un sourire ironique.

« Je vais… Mais elle doit d’abord quitter son esprit intérieur. Ah ~ quelle gaffe de mon côté…, » le dieu de la guerre soupira et regarda en bas le corps d’Illsyore, qui restait coincé à genoux devant les restes brisés de l’armure de Zoreya.

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4 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.
    Heu… « Maudits pigeons sur un bâton ! » c’est sûrement une expression divine qui à un sens que pour les dieux

  2. Merci pour le chapitre!

  3. amateur_d_aeroplanes

    Deux erreurs relevés dans le texte. Quelqu’un sur un PC peut les indiqué avec Contrôle Entré ? :

    « Quoi ? » Elle avait l’air un peu surprise, les larmes coulaient dans ses yeux. « Mais… Je suis  »vielle » maintenant…

    À ce moment-là, elle avait disparu, ne laissant que cette armure endommagée derrière elle. J’allais le (la) récupérer plus tard,

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