J’ai été réincarné en une Académie de Magie ! – Tome 5 – Chapitre 82

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Chapitre 82 : Longue liste de surnoms

Une heure… un jour… peut-être une semaine ou plus… Je n’avais aucune idée du temps qui passait sans que je m’en rende compte.

J’avais l’impression d’être dans une sorte de transe dont je ne pouvais pas m’échapper tout seul, ou peut-être que je vivais à nouveau ce moment d’arrêt du temps que j’avais vécu en luttant contre Dankyun. La différence, c’est que maintenant, je n’étais plus aussi conscient de moi qu’à l’époque.

C’était comme un étudiant à l’université pendant la période des examens, alors que je m’endormais de temps en temps. J’étais incapable de contrôler l’état de ma propre conscience. Elle m’avait échappé aussi vite et aussi facilement que j’avais pu la retrouver. Pendant ce temps, toute mon existence était façonnée avec Les Ténèbres pour former un nouvel être… un donjon à part entière. Tous ses souvenirs, toutes ses connaissances, toutes ses expériences coulaient maintenant en moi et devenaient miens pour faire ce que je voulais.

Chaque fois que j’arrivais à peine à ouvrir les yeux, je me retrouvais face à une grande masse noire de substance inconnue. Pour une raison encore inconnue, je ne l’aimais pas, alors avec l’intention seule, je l’avais fait disparaître et ensuite j’étais retombé dans mon état inconscient.

Combien de fois cet événement s’était-il répété ?

Combien de fois m’étais-je attardé dans un état si étrange, incapable d’atteindre le monde extérieur ?

Combien de fois avais-je paniqué et compris que ce qui m’arrivait était, en un sens, normal ?

On aurait pu répondre à ces trois questions par un seul mot : l’éternité.

Mais cette agitation apparemment sans fin et ce grincement de masses noires se glissant à l’intérieur et à l’extérieur de la conscience finiraient bien par s’arrêter.

Quand cela l’avait fait… Je m’étais retrouvé dans un monde de lumière. Contrairement à l’obscurité d’avant, qui s’étendait à tous les coins de ma vue, cette fois-ci, j’avais vu une lumière blanche claire, ni trop brillante, ni trop faible. Si je devais la comparer, je dirais que c’était semblable à flotter dans une gigantesque salle blanche pendant la journée.

J’avais tout de suite compris que ce beau paysage devant moi était, en fait, la vraie forme de mon Esprit Intérieur. Les souvenirs des Donjons du passé qui composèrent autrefois Les Ténèbres le confirmèrent également. Aucun d’entre eux n’avait jamais possédé un Esprit Intérieur rempli d’obscurité, ils avaient toujours eu une sorte de couleur vive. Seuls les plus déprimés d’entre eux avaient une couleur plus foncée, mais jamais noire.

« En effet, c’est sa vraie forme…, » m’étais-je demandé en parlant.

Surpris par le son de ma voix, je m’étais touché la gorge et regardai mes mains. Je les avais reconnues comme les miens.

« C’est… c’est mon corps de donjon humanoïde… Est-ce que ma manifestation dans mon Esprit Intérieur s’est transformée en cela ? » Je m’étais demandé cela en continuant à me vérifier.

Le gros cristal sur ma poitrine l’avait confirmé, mais contrairement au monde réel, celui-ci contenait à l’intérieur un brouillard d’un blanc pur. C’était impressionnant, mais en même temps compréhensible. Après tout, d’après les souvenirs de mes parents Donjons dont les corps avaient formé les miens, le thème de la couleur était quelque chose qui pouvait être changé à volonté. C’est simplement une question de préférence.

Mais je m’étais souvenu de quelque chose que les Donjons m’avaient raconté un jour sur la façon dont ils m’avaient administré et microgéré tout ce qui se trouvait dans mon corps, de la respiration à mes sorts complexes. Cela m’avait rendu curieux, alors j’avais décidé d’y aller et de vérifier par moi-même.

« Programmes de base. » Avais-je dit.

Immédiatement, j’avais changé d’endroit et étais apparu devant un grand cube couvert d’une lumière brillante. Contrairement à ce qui se passait avant, lorsque j’avais été tiré ou transporté dans les airs à un tel endroit, cette fois-ci, j’avais été téléporté là-bas, ce qui était un peu surprenant. D’après les souvenirs des donjons, ce n’était faisable que lorsque j’avais essayé d’accéder à ces délicates fonctions intérieures. C’était similaire à l’accès au panneau d’administration sur un ordinateur très restreint.

Le cube brillant devant moi représentait tous les programmes connus de Contrôle de Mana ainsi que les programmes de Contrôle de la Matière. En d’autres termes, c’était le logiciel qui était capable de contrôler et d’utiliser le matériel, c’est-à-dire mon corps et mes capacités. Tout, de la mise au point de mon sort le plus puissant au simple fait de respirer, était stocké à l’intérieur de cet endroit, qui n’était accessible qu’à moi. Ces programmes m’avaient permis de faire des gestes simples sans me soucier chaque fois de savoir quels muscles contracter, à quel point, jusqu’à quand, où et comment bouger, et d’autres choses de base comme ça.

C’est alors que j’avais réalisé une autre grande différence entre les Organiques et les Donjons, ces derniers ayant besoin de ce cube pour faire quelque chose, les Organiques allaient utilisé leur subconscient pour accomplir les mêmes choses. Quand il s’agissait de choses simples comme la marche et la respiration, ils n’avaient même pas besoin de se donner la peine de faire ces choses. Elles étaient toutes venues naturellement à eux, mais pour moi, tout devait être défini dans cet étrange cube.

Pour lancer des sorts connus ou en créer de nouveaux, on pourrait dire que les Organiques avaient divers programmes standard d’exécution automatique pour les aider, alors que je devais créer chaque programme à partir de zéro. Même à ce moment-là, je rencontrerais diverses erreurs et incohérences de flux qui auraient finalement mené à l’échec de ce programme. La bonne nouvelle, c’est que je n’avais pas reçu d’écran bleu en pleine action. En termes plus humains, je trébucherais sur mes propres pieds.

Bien sûr, il y avait différents modèles que je pouvais utiliser, mais si je voulais modifier quoi que ce soit, j’aurais besoin soit de réécrire le programme à partir de ce cube ou de lutter un peu sur le monde extérieur avec des essais et erreurs. Finalement, la capacité d’autoapprentissage s’était mise en place et un modèle pour ce que j’essayais de construire s’était formé.

Cela m’avait offert la capacité incontestée de créer de nouveaux sorts, de modifier ceux qui existaient déjà et de changer beaucoup de choses dans ma façon de travailler. D’un autre côté, je ne pouvais pas tout laisser à ce cube et espérer que ça marcherait. Mon travail pour faire quelque chose de nouveau consisterait très probablement dans le travail fastidieux d’arriver à comprendre le processus en entier. De ce point de vue, l’Organique avait l’avantage de se détendre s’il le voulait.

Quoi qu’il en soit, le cube actuel devant moi était déjà bien réglé avec tout ce dont j’avais besoin. Apparemment, ce processus d’ajustement avait eu lieu pendant ces moments de glissade dans et hors de ma conscience. La masse noire que j’enlevais constamment était des erreurs obstinées d’une certaine forme.

Quoi qu’il en soit, cela signifiait aussi que j’avais tous mes pouvoirs et toutes mes capacités complètement débloqués. J’avais donc décidé que c’était le moment idéal pour vérifier mon état.

[Souhaitez-vous passer en [Mode Instinctif] ou conserver le [Mode HUD] O/N] ?]

Ce message gênant était apparu, mais en sélectionnant l’un ou l’autre mode, j’avais pu obtenir des informations à leur sujet.

[Mode Instinctif] : Permet à l’utilisateur de travailler de la même manière que les produits biologiques. Ce mode supprime la possibilité de voir la capacité de l’utilisateur de voir ou de demander le statut. Il permet de transformer des valeurs numériques d’état en sensations. Supprime les messages pop-up.

[Mode HUD] : Mode de base de tous les donjons. Il change les détails du monde en valeurs numériques qui peuvent être affichés sur les écrans d’état. Toutes les actions nouvelles ou importantes sont affichées dans des fenêtres contextuelles. Il offre une utilisation automatique de certains sorts et capacités.

Fondamentalement, c’était juste une question de la façon dont je préférais vivre le monde autour de moi, mais quand il s’agissait de créer de nouveaux sorts ou de modifier des sorts existants, je devais dans les deux cas retourner au cube et ajouter les changements directement dans ces programmes spécifiques.

Pour l’instant, j’avais décidé d’utiliser [Mode HUD] et de vérifier mon propre statut.

[Nom] : Illsyore (Surnom : Illsy, La Mort Noire, Le Destructeur, Les Ténèbres, Le Bâtard qui fait pleurer les femmes, l’Adoratreur de culottes, Pervers Inarrêtable, Maniaque sexuel, Blasphémateur, Corrupteur de jeunes filles innocentes, Corrupteur d’Apôtres, Laveur de cerveaux Pervers, Le Destructeur d’Auberge Effronté)

[Espèce] : Seigneur du Donjon

[Sous-espèces/Race] : divin

[Niveau] : 1

[Force] : 4760

[Agilité] : 3890

[Intelligence] : 5480

[Mana] : 38 400

[Régénération de Mana] : 275 points de mana par seconde

[Lien de Confiance II] : Inactif > Activer ? O/N

[Allégeance] : Dieu sacré des gros seins !

[Conjoints] : Ayuseya Drekar Pleyades, Destructrice Folle Nanya Demonarkiar la 2e, Shanteya Dowesyl

[Esclaves] : Tamara

[Animaux] : Aucun

[Minions] : Aucun

[Points disponibles] : 0

[Compétences] > Énumérer toutes les compétences ? O/N

[Points de talents disponibles] : 0

Eh bien…

« C’EST QUOI, CES SURNOMS ? » J’avais crié aussi fort que j’avais pu tout en montrant l’écran holographique devant moi.

Honnêtement, certaines de ces choses n’étaient rien d’autre que des mensonges ridicules et brusques !

Comme j’étais déjà à côté du cube qui contenait toutes les informations dans mon corps, j’avais décidé de tricher et de supprimer les détails « gênants » de la liste des surnoms et de laisser seulement « Illsy ». Tout le reste était une nuisance, je préférerais qu’on ne me le montre pas chaque fois que j’ouvrais ce menu.

Adorateur de culotte… Pervers Inarrêtable, qui m’a surnommé comme ça !? Je me demandais cela, mais inconnu de moi, dans une autre partie de mon Esprit Intérieur, une certaine démone éternua.

Abstraction faite de cette question embarrassante, j’avais remarqué autre chose dans mon statut bizarre. Tout d’abord, les statistiques elles-mêmes étaient ridiculement élevées, puis les +1500 à la fin avaient disparu. Je pensais que c’était un bonus offert par mon passage au rang Divin, mais peut-être qu’après m’être pleinement accepté en tant que Donjon avec des souvenirs de vies humaines passées, cette valeur était devenue en quelque sorte une partie de moi ?

La deuxième chose que j’avais remarquée, c’est l’histoire des sous-espèces et de la race. Il semblait qu’aux yeux d’un donjon, ces deux mots étaient interchangeables, mais d’après ce dont je m’étais souvenu, les mots Race et Sous-espèces n’étaient pas vraiment utilisés par eux si souvent. Le terme qu’ils utilisaient était « Variante » et comme je l’avais fait avec ces surnoms ennuyeux, je pouvais toujours le changer si je le voulais.

« Sous-espèces est la forme biologique correcte, tandis que Race est le terme social… Peut-être que Variante est en effet le meilleur de ces trois-là ? » m’étais-je demandé en regardant mon écran d’état.

D’après les souvenirs des Donjons, certains pays n’utilisaient dans le passé que le terme « sous-espèce », tandis que d’autres se concentraient sur la séparation de chacun en leur « race » spécifique. Des choses comme la « pureté de la race » étaient apparues ici et là, mais cela n’avait pas duré longtemps. Ils avaient fini par énerver un Donjon ou un Suprême et le reste était de l’histoire ancienne. Sur la grande échelle de l’évolution génétique, c’était en fait une chose très illogique et stupide à laquelle s’accrocher, d’autant plus que ce qu’ils appelaient « race » ne dépendait que d’une seule variable phénotypique biologique, qui dans la plupart des cas avait disparu pendant plusieurs milliers d’années ou même moins. C’est pourquoi les Donjons avaient utilisé « Variant » et « Espèce » et avaient laissé les Organiques s’occuper de détails comme la race ou les sous-espèces. Cela ne voulait pas dire, cependant, qu’il n’y avait pas de Donjons qui régleraient leur [Mode HUD] pour afficher ces mots à la place.

« Ouais… Je ne veux pas être entraîné dans une sorte d’absurdité politique à l’avenir, alors je vais aussi le changer pour Variant, » j’avais décidé cela.

Ainsi, maintenant, cela s’affichait :

[Espèce] : Seigneur du Donjon

[Variante] : Divin

Cela avait l’air beaucoup mieux et, pour une raison ou une autre, cela avait éliminé toute la tension derrière ces autres mots. Le terme « sous-espèce » avait un côté désobligeant, tandis que la race était trop liée au principe du racisme que je connaissais de mon temps sur Terre. Considérant le grand nombre d’espèces ici, tenir des préjugés contre votre propre famille était plutôt stupide, mais encore une fois… Il ne fallait jamais sous-estimer les individus illogiques et déraisonnables dans quelques formes de société que ce soit.

« Eh bien, comme c’est réglé, qu’est-ce que c’est que ce truc… ? [Lien de Confiance II] ? » me demandai-je.

En cliquant dessus, j’avais activé les détails :

Lien de Confiance II] : Un enchantement organique de type bonus qui est généré par l’âme d’un être. Sa façon de fonctionner est de transformer l’Énergie Divine générée par une Âme en Mana qui est utilisée pour renforcer les corps de certains individus. Ce type de Buff n’apparaît que lorsque la Volonté de l’Univers s’accorde avec le chemin de l’Âme de l’individu. Il peut être appliqué sur : Conjoints, esclaves, animaux domestiques et serviteurs. Il augmente leurs valeurs de statistiques de base avec un certain pourcentage des statistiques de base de l’individu avec lequel ils se sont liés. En même temps, l’individu avec lequel ils se sont liés recevra un certain pourcentage de leurs statistiques de base.

Maximums : Conjoints : 100 %, esclaves : 50 %, Animaux : 30 %, Sous-fifres : 10 %

Minimum : 0 % (inactif)

Reçu : 0 % (inactif) — 30 % (maximum)

J’avais regardé l’écran et j’avais dégluti. C’était un monstrueux buff, mais plus important encore, il avait fonctionné en dehors des paramètres normaux du Système de Donjon. En d’autres termes, ce n’était pas quelque chose que je pouvais créer avec ce cube. C’était quelque chose qui m’avait été accordé par la Volonté de cet Univers. Si par hasard je sautais dans un autre Univers, ce Buff disparaîtrait. C’était ce genre de situation.

« S’agit-il de la rumeur selon laquelle une personne réincarnée reçoit une compétence de triche ou peut-être ai-je simplement rempli certaines conditions ? Hm, quelque chose me dit que c’est ce dernier. Si c’était le premier, alors j’aurais rencontré les Dieux de ce monde en premier. Ils m’auraient dit de faire quelque chose ici, comme sauver le monde. J’aurais aussi pu voir une pom-pom girl ou quelque chose comme ça, puis j’aurais été envoyé dans ce corps, j’aurais maîtrisé tout ce qui était en vue, et finalement j’aurais mené une vie heureuse et chanceuse. Ce genre de situation, non ? » Je l’avais dit à voix haute après avoir lu la description plusieurs fois pour m’assurer que je ne m’étais pas trompé à ce sujet.

Pour l’instant, je l’avais gardé inactif, mes points de statistiques totaux sans aucun Buff appliqué étaient déjà au point où je pouvais frapper un Suprême dans le sol comme je le ferais avec une mouche. J’avais aussi TOUS mes sorts débloqués, et je ne pouvais qu’imaginer à quel point un seul sort de [Boule de feu] serait puissant s’il était infusé avec 38 000 points de mana. Pour l’instant, je ne me battais pas contre des dieux anciens ou quoi que ce soit du genre, et j’étais encore un simple niveau 1.

Oh, en parlant de ça, les niveaux dans les yeux de Donjon étaient un peu différents d’un RPG. C’était une sorte de compteur de morts et de compteur d’expérience dans ses compétences. Certaines capacités et compétences étaient généralement verrouillées pour les jeunes Donjons parce qu’ils ne seraient pas capables de les gérer et pourraient finir par s’autodétruire. Ainsi, lorsqu’ils atteignaient des niveaux plus élevés, ils se déverrouillaient automatiquement. Il y avait quelques formules compliquées dans le cube, qui permettaient de déterminer combien il fallait pour monter en niveau et ce qui pouvait être converti en expérience et ce qui ne pouvait pas l’être.

Heureusement, je n’avais pas ce problème… du moins, je le pensais.

En cliquant sur mon niveau, j’avais reçu ce message :

« C’est le Dieu sacré des gros seins qui parle ! Je peux écrire maintenant ? Cool ! Ahem! Eh bien, félicitations pour avoir réglé le problème avec LES TÉNÈBRES ! Tes capacités ne sont pas verrouillées, tu peux toujours faire ce que tu veux, ce qui signifie que contrairement aux donjons réguliers, tu n’as pas d’exigences de niveau pour utiliser les compétences héritées. Néanmoins, les compétences rouges sont celles pour lesquelles, en théorie, tu as un niveau trop bas. Cela signifie que si tu veux vivre la joie de la Montée de Niveau, tu peux le faire. En même temps, rien ne t’empêche vraiment d’exterminer tout ce que tu vois avec tes sorts les plus puissants. Si tu me demandes pourquoi j’ai fait ça, eh bien… J’ai pensé que tu aimerais vivre ce genre d’expérience. PS : N’oublie pas Zoreya, elle est en train de mourir là-bas, tu sais ? Oh, ça te dérange si je peux avoir une bonne pression sur la poitrine de Shanteya ? Ces jolies collines sont à mourir pour… attends, pourquoi tu ressembles à ça ? Tu viens de me maudire ? Je suis ton dieu, tu sais !? Je suis triste maintenant… »

Cela ressemblait à une conversation en temps réel, alors j’avais fermé la fenêtre avant d’être trop ennuyé et d’avoir décidé de me déchaîner contre ce pervers. Dire que c’était la première fois que ce dieu me parlait, et c’était ainsi qu’il le faisait. Je voulais changer mon allégeance maintenant. Peut-être que Melkuth avait une place libre ?

Quoi qu’il en soit, je n’avais aucune idée de la façon dont il avait fait cette chose, mais j’étais content que mes compétences ne soient pas verrouillées… encore une fois, cela signifiait simplement que je pouvais profiter d’une expérience appropriée de la [Montée de Niveau] si je le désirais tellement. Meh, ça n’avait pas l’air si mal. Mes statistiques de base augmentaient à mesure que je vieillissais et le mana se stabiliserait mieux en moi, donc ce que je faisais n’avait pas vraiment d’importance.

« Oh merde, j’ai failli oublier Zoreya ! » J’avais paniqué et j’avais immédiatement quitté la zone du cube.

En sortant, j’étais passé devant mes femmes.

« Bonjour ! Tout va bien maintenant ! On se parle plus tard ! Je dois y aller ! » et je les avais laissées là, me regardant d’un air abasourdi.

***

[Point de vue de Shanteya]

Je n’ai aucune idée de ce qui vient de se passer, mais d’après ce que je pouvais dire, Les Ténèbres ont disparu…

L’Esprit Intérieur de l’Illsy, semblable à un abîme, s’était transformé en un clin d’œil en un paysage serein, calme et d’un blanc pur sans fin. Rien qu’en la regardant, je m’étais sentie en sécurité et détendue comme jamais auparavant. Je me sentais… chez moi.

Les ombres qui restreignaient auparavant tous nos mouvements avaient disparu, mais nous n’avions nulle part où aller. Nous étions simplement en train de flotter dans cet espace infini.

« Nya ~ ! Tamara aime cette sensation de flottaison ! Nyaaaa ~ ! » La Nekatare avait essayé de nager.

En la regardant, j’avais remarqué que le collier autour de son cou était devenu blanc, le rendant moins visible à l’œil nu.

Le collier est visible ici ? J’avais soudain réalisé cela.

J’avais peut-être tort, mais en regardant mon annulaire, j’avais vu le tatouage que j’avais reçu quand j’avais accepté de devenir la femme d’Illsy, mais au lieu d’une alliance noire et sinistre, c’était une belle alliance dorée et brillante. Quand j’avais vérifié, Nanya et Ayuseya avaient aussi changé.

Qu’est-ce que ça veut dire ? Je me demandais cela.

C’est alors que j’avais senti une présence très familière s’approcher de moi. Nous avions toutes regardé dans la même direction comme si nous étions tirés par un aimant. Ce que nous avons vu n’était autre que… Illsy…

« Bonjour ! Tout va bien maintenant ! On se parle plus tard ! Je dois y aller ! » dit-il et il était parti après ça.

« Hein !? Qu’est-ce que c’était !? Mon mari inutile, reviens ici et embrasse-moi si tu as gagné ! » Nanya criait en étant un peu mécontente, mais comme moi et les deux autres, elle versait des larmes de joie.

Notre Illsy est de retour… Il a gagné… Il a gagné ! En essuyant mes larmes et en souriant.

« Nous pouvons attendre…, » dit Ayuseya d’une voix calme.

***

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2 commentaires :

  1. amateur_d_aeroplanes

    Merci pour le chapitre. Un peu d’humour après les drames écrit précédemment.

  2. Merci pour le chapitre!

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