Histoire secondaire : Une nuit de « terreur » dans l’Académie de Magie !
[Point de vue de Nanya]
Alors que je repensais à ça, je m’étais rendu compte que ce petit événement avait eu lieu peu de temps après qu’Illsy ait fait de Shanteya son esclave.
Je dois dire que lorsque j’avais vu cette femme el’doraw pour la première fois, mon esprit était allé directement à tout ce qui concernait la taille de sa poitrine. Elle avait une belle poitrine, mais cela m’avait irritée pour une raison inconnue. Peut-être était-ce parce que dans ma forme actuelle, j’étais d’une taille plus petite ? Eh bien, à l’époque, j’avais fait semblant que ça ne me dérangeait pas trop, mais à l’intérieur, c’était une tout autre histoire. J’avais été enragée pendant quelques minutes.
Que pouvais-je faire ? Je détestais perdre, surtout quand il s’agissait de charmes féminins.
Je te le montrerais si je n’étais pas scellée ! Était-ce que je pensais habituellement quand je voyais mes étudiantes mettre en avant leurs seins comme pour me contrarier ?
Sous ma forme actuelle, j’avais un petit bonnet. Et alors quoi !? Au moins, je n’étais pas plate, mais parmi elles, il y avait une personne que je ne pouvais tout simplement pas pardonner ! Elle m’avait surpassée même sous ma forme non scellée ! C’était l’invitée de marque du royaume de Teslov et aussi la cible des assassins, la princesse Ayuseya Pleyades !
Soupir, mais c’était une draconienne... Leur espèce, grâce à leur taille anormale, avait généralement une poitrine assez grande pour nourrir dix-sept familles ! Elle était un monstre !
Quoi qu’il en soit, laissant de côté mes frustrations personnelles, comme cela s’était produit, à l’époque, je laissais Shanteya dormir dans ma chambre. Illsy faisant de moi aussi son maître, l’assassin el’doraw avait été forcée d’écouter tous mes ordres. Cependant, pendant les interrogatoires, j’avais aussi fini par broyer un homme après avoir entendu de piètres excuses, et cet homme était aussi le directeur de l’académie ! Il avait osé demander les trois tailles de Shanteya !
Ce jour-là, j’avais aussi découvert que le collier d’esclave d’Illsy ou plutôt le tatouage du cou était impossible à enlever. Nous avions littéralement tout essayé, y compris un cristal rare que j’avais trouvé dans un donjon. Cette chose pourrait briser en morceaux un collier d’esclave habituel et même se débarrasser de certains Debuffs en l’espace de quelques secondes. Eh bien, quand nous l’avions utilisé sur le tatouage d’Illsy, le cristal rare s'était brisé. C’était étonnant, aucun d’entre nous n’avait vu quelque chose comme ça avant. Zertan et Paladinus étaient un peu curieux à ce sujet, alors ils avaient pris le temps de l’étudier. Chaque jour ou presque, ils avaient accepté d’étudier le tatouage d’esclave de Shanteya.
Après cet incident, nous avions réalisé que ce serait une mauvaise idée de laisser Illsy errer dans notre bibliothèque. Rien ne l’empêchait d’y aller, mais s’il pouvait apprendre quelque chose comme Colly Tos ou [Télékinésie], il pourrait certainement apprendre d’autres sorts. Tuberculus avait pris des mesures immédiates et avait retiré du terrain de l’académie tout parchemin ou livre contenant un rang Maître ou un sort supérieur. Nous n’avions aucune idée des intentions du Seigneur du Donjon, alors nous devions nous assurer de pouvoir nous débarrasser de lui, juste au cas où ?
Quand je l’avais rencontré pour la première fois, j’avais été surprise par son comportement plutôt amical, COMPLÈTEMENT DIFFÉRENT de celui de tout autre donjon auquel j’avais été confrontée jusqu’alors. D’habitude, c’était quelque chose comme : « Muhahahah ! Tu mourras, pathétique curieux ! » et finissait par : « S’il vous plaît, ne me tuez pas ! S’il vous plaît ! »
D’autre part, Illsy était quelque chose du genre : « Euh... Je jure devant tout ce que vous priez, je ne suis pas un pervers ! Mais, puis-je avoir votre culotte ? C’est à des fins de recherche... », mais je n’avais aucune idée de la façon dont cela allait se terminer.
Je n’avais jamais entendu parler de toute ma vie d’un Seigneur du Donjon pervers comme lui ! Mais il y a une chose dont j’étais sûre, c’était que les autres donjons n’étaient pas du tout amicaux, surtout ceux qui étaient de type Divin. Ils étaient les bâtards les plus égoïstes et agressifs que j’avais eu la malchance de rencontrer dans toute ma vie !
Ah, euh ? Je me suis un peu éloignée de l’histoire. Comme je l’ai dit, cet événement avait eu lieu peu de temps après qu’Illsy avait fait de Shanteya son esclave et que le conseil des enseignants avait purgé la bibliothèque et le terrain de l’école de tout sort puissant ou livre capable d’offrir à Illsy un avantage sur nous. Nous les avions toutes gardées dans un collier de cristal spécial que Tuberculus portait toujours caché sous ses vêtements. Il y avait beaucoup de choses stockées là-dedans, beaucoup de trésors, y compris le butin que nous avions obtenu de notre plus récente descente dans un donjon.
Comme nous le soupçonnions, la soif de connaissances d’Illsy s’était accrue, et il avait même assisté à certains de nos cours. Tous les enseignants s’étaient mis d’accord à l’avance pour garder leurs leçons aussi simples que possible, mais en même temps, essayez de les rendre plus longues que d’habitude. C’était très bien, surtout depuis que les étudiants se sont habitués à utiliser les sorts classés Débutant et Intermédiaire.
Tuberculus s’assurait de dire à Illsyore de ne pas s’approcher de la bibliothèque et de ne pas y absorber les livres, mais même s’il le faisait, il n’y avait plus rien de valeur à cet endroit. C’était ce qu’on pensait...
Malheureusement, il y avait un parchemin que le vieil homme avait oublié de cacher dans son cristal, mais c’était très probablement parce que seul un idiot oserait l’utiliser. En plus de celui-là, il y avait aussi un tas d’autres parchemins inutiles, donc il était aussi très probable qu’il ait juste glissé à travers leur recherche diligente. C’est soit cela, soit une étudiante draconienne bien trop dotée qui passa par hasard et qui avait jeté un équivalent d’[Envoûtement] sur Tuberculus pendant qu’il y travaillait.
Le nom du parchemin respectif était [Parchemin de la Liberté Intérieure]. Quant à ce qu’il faisait, c’était assez simple. S’il était jeté sur un être sensible, le sort libérerait ses désirs les plus cachés et les transformerait de façon négative. Dans le cas de cœur de donjon, il pouvait leur permettre de se déplacer librement, mais il ne précisait pas comment. Il manquait des parties de la description, mais la méthode de guérison de la personne qui l’avait appliqué sur eux était restée. Étonnamment, il ne s’agissait pas d’un autre sort, mais d’une potion faite d’ingrédients plutôt spéciaux et rares.
En d’autres termes, ce parchemin était destiné à être utilisé comme une farce plutôt que comme quelque chose d’utile, cependant, nous ne nous attendions jamais à ce qu’Illsy l’utilise sur lui-même dans la conviction qu’il lui donnerait la possibilité de se déplacer librement. Techniquement parlant, ça avait fonctionné, mais d’après moi, le coût était trop élevé...
« Sortez de là ! Sortez de là ! Où que vous êtes », nous avait-il crié.
Il était presque minuit. Shanteya et moi nous nous cachions de lui dans une salle de classe vide, derrière le bureau des professeurs. Pendant ce temps, le corps en cristal d’Illsy flottait avec ma culotte, qu’il portait sur sa pointe supérieure comme un drôle de chapeau.
Ouais ! Moi, une aventurière Divine, je me cachais d’un cœur de donjon perverti sous l’influence d’un sort de type farce ! Je réfléchissais entre briser l’imbécile ou faire frire Tuberculus.
« Qu’est-ce qui ne va pas avec le Maître ? » demanda Shanteya en me regardant, inquiète.
« C’est l’idiotie à son meilleur, c’est ce qui ne va pas chez lui..., » avais-je répondu par un grognement.
Je portais mon peignoir, donc c’était un peu venteux là dedans.
« Mais est-ce qu’on peut se cacher comme ça ? » m’avait-elle demandé.
« Shanteya, chérie, ton maître a utilisé sur lui-même un sort écrit sur un vieux parchemin en croyant qu’il pouvait se faire un corps, malheureusement, c’était une sorte de... un sortilège de type farce. Maintenant, il n’est rien d’autre qu’un idiot pervers sans aucun souci dans le monde. Si tu vas là-bas, disons que tu auras besoin de nouveaux vêtements, » avais-je essayé de lui expliquer.
Depuis qu’Illsy l’avait guérie, j’avais remarqué qu’elle lui était extrêmement dévouée. Normalement, les esclaves ne se souciaient pas de leurs maîtres. S’ils avaient l’occasion de fuir, ils le feraient sans réfléchir. La loyauté de Shanteya était plutôt ridicule de ce point de vue. Je pourrais même oser dire que si cet idiot de Seigneur du Donjon, qui portait actuellement ma culotte pour chapeau, pensait à profiter pleinement de la loyauté de l’El’Doraw, il finirait par devenir un ennemi redoutable. Heureusement, jusqu’à présent, il n’avait jamais montré une telle intention, et il l’avait traitée avec plus d’humanité que n’importe quel autre maître vis-à-vis de son esclave. Pour lui, elle était une égale, pas une esclave.
« Si c’est le souhait du Maître, alors..., » elle avait commencé à parler, mais j’avais placé ma main sur sa bouche et je l’avais repoussée, ma petite poitrine appuyant sur ses gros melons.
« Chut ! » avais-je essayé de la faire taire.
Elle avait été surprise et avait essayé de se dégager, mais je l’avais gardée immobile.
« Sors ! Sors de là, Nanya-chan ! Je promets que je ne regarderai pas... hehe... trop..., » déclara Illsy comme l’un de ces vieux pervers que j’avais souvent vus au château royal.
Après qu’il se soit envolé, j’avais poussé un soupir. C’était une bonne chose que les étudiants sont dans un autre bâtiment. Dieu m’en garde s’il était entré là-dedans et qu’il était devenu fou à lier...
Oui, la réputation de l’académie s’effondrerait, et je ne trouverais probablement pas d’autre emploi d’enseignant avant un siècle ou deux..., avais-je frissonné quand j’avais pensé au pire des scénarios.
« Écoute, Shanteya. En ce moment, Illsy est sous les effets d’un sort. Ce n’est pas le vrai lui ! S’il se réveille de cela et qu’il découvre qu’il a fait des choses méchantes à l’une ou l’autre d’entre nous... eh bien, surtout toi, s’il essaie quelque chose avec moi, je le briserai en mille morceaux, » avais-je haussé les épaules, mais elle avait plissé son front. Elle n’aimait pas la situation dans laquelle Illsy se ferait transformer en poussière. « Quoi qu’il en soit, s’il se réveille et découvre ce qu’il a fait, il le regrettera, et cela le déprimera probablement beaucoup. La situation entre nous tous finira par devenir assez gênante. Que se passerait-il s’il arrêtait de te parler ou s’il t’évitait complètement ? Il se considérerait comme celui qui devrait être blâmé pour ces actes et peut-être même se cacher de nous. Tu ne voudrais pas qu’une telle chose arrive à ton maître bien-aimé, n’est-ce pas ? » avais-je demandé tout en exagérant le plus possible.
Je doutais vraiment que cela arrive, mais je me devais d’effrayer un peu Shanteya et la faire rejoindre volontairement mon camp. C’était aussi pour sa sécurité... En fait, c’était pour la sécurité de toutes les femmes sur les terrains de l’académie. Comme Illsy était en ce moment, il était l’ennemi de toutes les femmes !
L’El’Doraw m’avait regardée pendant un long moment. Avec ses sourcils plissés et en se mordant la lèvre inférieure, elle hocha la tête.
« Bien ! Allons... » Je la voyais cligner des yeux et lever les yeux. « Soupir... il est juste derrière moi, n’est-ce pas ? »
Elle hocha rapidement la tête, forçant ses longues oreilles à se tortiller doucement.
« Kukukuku ! Quel beau cul ! » déclara le cristal perverti en utilisant le sort [Télékinésie] pour jeter un coup d’œil sous ma robe de chambre.
Une veine avait éclaté sur mon front. Je m’étais retournée et je l’avais attrapé par l’un de ses bords.
« Illsyyyyy ! N’as-tu pas un mur à réparer là-bas ? » avais-je grogné et jeté son corps de cristal vers l’autre côté de la classe aussi fort que possible sans le briser.
Il s’était écrasé à travers le mur et était tombé dans la pièce d’à côté. Seules quelques petites fissures étaient apparues sur son corps, mais ce n’était rien qu’il n’aurait pu réparer avec sa réserve folle de mana.
« Maître ! » cria Shanteya, inquiète que je brise l’idiot.
« Il va bien ! J’ai remarqué qu’il utilisait une Armure Magique du Rang Maître, donc ça n’aurait pas dû lui faire trop de dégâts, » lui avais-je dit quand j’avais attrapé sa main et que je m’étais enfuie.
« Armure Magique ? Mais le Maître n’avait jamais utilisé une telle chose auparavant », demanda-t-elle, surprise alors qu’elle me suivait.
« Oui. C’est à cause de ce sort stupide. Je pense qu’il l’utilise inconsciemment. S’il l’avait utilisée consciemment et d’un rang plus élevé, nous aurions été dans une situation compliquée. Prions pour qu’il ne le fasse jamais, » avais-je répondu pendant que nous fuyions la scène du crime.
Nous nous étions cachées dans la classe d’alchimie de Zertan. J’avais verrouillé la porte derrière nous et j’espérais qu’elle durerait assez longtemps pour que je puisse finir la potion qui guérirait Illsy.
« Qu’est-ce que tu cherches ? » demanda Shanteya pendant que je fouillais dans les ingrédients.
« La langue de Kelgar, les yeux d’Urkin et trois cornes de Dayuk..., » avais-je marmonné en regardant la recette de cette chose.
« Ce sont des ingrédients très chers, » déclara Shanteya en m’aidant à chercher.
« Pas vraiment... Toutes ces créatures se trouvent dans ces montagnes, » avais-je répondu en ramassant le pot avec la dernière paire d’yeux d’Urkin.
« Comment connais-tu la recette ? » me demanda-t-elle.
J’avais levé le parchemin et je le lui avais montré.
« Illsy utilise le sort au sommet pour enchanter son corps de cristal. Cela lui offrait la possibilité de se déplacer librement, mais le résultat était une version ratée de ses désirs intérieurs, » lui avais-je expliqué.
« Comment ça ? » me demanda-t-elle avec les sourcils plissés.
« Ça te fait faire des choses que tu ne ferais pas d’habitude..., » avais-je cligné des yeux dus à la surprise. Quelque chose avait disparu de ma poitrine. « Comme utiliser un sort idiot pour voler la culotte et le soutien-gorge de quelqu’un..., » j’avais grogné.
« Mais regarde ! N’est-il pas dit ici “le désir le plus intime” ? » demanda-t-elle en montrant la description.
« Je répète, c’est une farce. Ne crois pas la description. Un vrai mage regarderait d’abord les mots du sort plutôt que ce qui y est écrit, » avais-je expliqué et placé le parchemin sur la table.
« Mais pourquoi ajouter aussi le remède ? » m’avait-elle demandé.
« Le remède, en général, est toujours réel. Après avoir été piégé par la description, on y réfléchirait à deux fois avant d’utiliser la recette ici. Imagine maintenant à quel point ce serait drôle au moment où la victime réalise que tout au long du processus, le remède était juste sous leur nez, » lui avais-je expliqué.
« Soupir... Alors, le Maître a utilisé cette croyance face à la description et a fini par lancer quelque chose de bizarre. Est-ce que cela signifie qu’il peut le refaire ? Et s’il nous jette ce truc sur nous ? » me demanda-t-elle en étant un peu inquiète.
« Impossible. C’était un parchemin magique. Le sort est écrit de sorte qu’il ne peut être utilisé qu’avec la magie infusée dans le parchemin. Illsy l’a déjà utilisé, donc à moins que quelqu’un ne lui insuffle du mana, c’est à peu près inutile. Même ainsi, après quelques utilisations supplémentaires, le papier sera détruit. » Je lui avais dit, puis je m’étais retournée pour ajouter la corne du Dayuk. Celui-ci devait être transformé en une fine poudre, une tâche facile avec mon niveau de force.
« Alors, est-ce le même qu’il a utilisé ? » m’avait-elle demandé.
« Oui. Juste avant que je te trouve, l’idiot courait dans le couloir en criant qu’il l’avait fait. Il agitait le parchemin avec son sort [Télékinésie]. Quand il m’a trouvée, il a immédiatement laissé tomber le parchemin et a utilisé Colly Tos sur moi. Tandis qu’il commençait à étirer ma culotte, j’ai attrapé le rouleau et je me suis enfuie loin de lui..., » lui avais-je dit, bien que je n’étais pas très contente de la dernière partie.
« Tu t’es enfuie ? » demanda-t-elle en levant un sourcil.
« Appelle ça une intuition, l’intuition féminine, l’instinct de survie, peu importe... Je savais que je devais le fuir..., » avais-je dit en ajoutant la poudre à la potion.
Quelques remous de plus et quelques autres ingrédients plus tard, c’était enfin fait. Le remède était prêt.
« Qu’est-ce qu’on va faire maintenant ? » demanda-t-elle.
« Hm... Je t’ordonne en tant que ton maître d’utiliser cette potion sur Illsyore quand je te le dis. Compris ? »
« Oui, maîtresse, » elle hocha la tête.
« Je suis désolée, Shanteya, mais c’est le seul moyen de s’assurer que tu n’iras pas contre moi, » lui avais-je dit.
« Je comprends. Je désire aussi aider le Maître, donc tout va bien, » répondit-elle avec un petit sourire, mais je pouvais le dire. Chaque fois que je lui donnais un ordre, elle n’était pas aussi heureuse et enthousiaste qu’elle l’était quand Illsy l’avait fait.
Pour des raisons de sécurité, j’avais aussi emporté une petite potion d’oubli. C’était quelque chose que Zertan concoctait dans son temps libre. Lorsqu’il était pulvérisé sur un être sensible, il effacerait leurs souvenirs des dernières 24 heures. L’inconvénient était que vous ne pouviez pas l’utiliser trop souvent. L’effet allait simplement diminuer de moitié à chaque utilisation, et c’était plutôt cher à faire, mais j’étais certaine que Zertan n’y verrait pas d’inconvénient.
« D’accord ! Je vais y aller, reste ici et suis-moi dans une minute ! Compris ? » lui avais-je dit.
« Oui, maîtresse, » répondit-elle.
Une fois le plan mis en marche, j’avais ouvert la porte et j’étais sur le point de sortir quand un petit diablotin m’avait sautée dessus.
« Kya ! » j’avais crié en tombant sur mes fesses.
« Ahn~ ! Arrête ! » avais-je dit quand le petit bougre avait commencé à renifler ma poitrine. « J’AI DIT D’ARRÊTER ! » je l’avais grogné et giflé aussi fort que j’avais pu le faire.
Il était instantanément mort, mais trois des tables d’alchimie de Zertan avaient été complètement détruites à la suite de l’impact de son corps. Trois autres diablotins étaient entrés dans la pièce.
« Shanteya ! Occupe-toi d’eux ! » lui avais-je crié dessus.
« Oui ! » répondit-elle. Elle les engagea dans une bataille après ça.
Quoi qu’il en soit, elle était encore un ancien assassin, ce qui signifiait qu’elle était mortelle lorsqu’elle avait mis ses compétences en action.
Après m’être remise sur pied, j’avais couru vers l’extérieur et j’avais vu quatre autres vilains diablotins qui me regardaient. Je n’étais pas d’humeur à jouer avec eux, alors je les avais frappés sans relâche. Après cela, de plus en plus de diablotins avaient continué à m’attaquer. Il était facile pour moi de deviner qu’Illsy était derrière tout cela, d’autant plus qu’ils essayaient de me déshabiller plutôt que de me tuer.
« Comme si je te laisserais faire ! » avais-je crié en frappant à travers le sol.
Le petit bâtard tirait un peu trop fort sur ma robe de chambre.
Quand j’avais finalement atteint la bibliothèque, j’avais trouvé Illsy invoquant diablotin après diablotin, créant une véritable armée. Ils étaient placés en lignes et formaient des escouades de cinq. Je ne pouvais pas voir d’armes sur eux, donc ils auraient dû être assez faciles à vaincre.
« Mes serviteurs ! Je vous l’ordonne ! Apportez-moi tous les vêtements de Nanya ! Apportez-moi son soutien-gorge ! Apportez-moi sa culotte ! Et avec eux, nous allons conquérir le monde ! Muhahaha... » Boom !
« Comment ça ? Conquérir le monde avec ma culotte ! Stupide boule de cristal ! » avais-je crié après lui avoir jeté un livre se trouvant sur un bureau voisin.
« Ah ! Notre Reine ! Mes sous-fifres ! À l’attaque ! » cria-t-il, et les diablotins avaient tous foncé sur moi.
« Oh, vraiment ? » avais-je dit avec un sourire forcé. Puis j’avais frappé avec ma paume de mon poing d’une manière menaçante.
« ABUGA ! » cria le premier diablotin.
Je l’avais frappé d’un coup de poing dans la tête et je l’avais envoyé s’écraser au sol. Le suivant, je l’avais attrapé par la queue rouge et je l’avais jeté sur un autre. Ils étaient allés voler dans le mur. J’avais l’impression que c’était un gaspillage de mes forces, mais d’une manière ou d’une autre, le fait de pulvériser chacun d’entre eux m’avait fait sourire.
« Keh ! Stupides diablotins ! » avais-je craché en finissant le dernier.
Le seul qui restait était le gros crétin de cristal, mais ce qui devait arriver était finalement arrivé...
« Colly Tos ! Colly Tos ! Colly Tos ! Colly Tos ! » cria-t-il.
« KYA! » avais-je crié en devenant toute nue.
Le dernier sort semblait avoir convoqué une culotte blanche à froufrous, un peu plus grandes que les miennes.
Ah ! Ce sont ceux de Shanteya ! Attends, ce n’est pas le moment pour ça ! avais-je pensé et couvert mon corps avec mes mains.
« Espèce d’idiot ! » avais-je crié.
J’étais vraiment embarrassée. Avoir une dame comme moi dans son costume d’Ève, c’était dégradant ! Comment cette boule de cristal ose-t-elle me faire ça !
« Hehe ! » il riait comme un idiot et m’avait poussée pour que mon dos soit sur le sol froid.
« Kya ! Qu’est-ce que tu es... » lui avais-je demandé en le regardant planer au-dessus de moi.
« Oh, Nanya ! Tu es absolument divine ainsi ! » me complimenta-t-il.
Mon cœur avait sauté d’un battement.
« Méchant... laisse-moi partir, » je m’étais tortillée et j’avais détourné mon regard.
Qu’est-ce qui se passait ?
« Et rater cette occasion parfaite ? Jamais, » déclarait-il en sentant la pression de son sort se déplacer sur mon corps comme les mains d’un homme pervers.
« Lâche-moi ! » avais-je utilisé un peu plus de force et je m’étais ainsi libéré de sa [Télékinésie].
« Mais qu’est-ce que tu fais, ma bien-aimée ? » me demanda-t-il.
« Qui est ta bien-aimée ! Arrête ! Ahn~ ! Ne me touche pas là ! » J’avais accidentellement laissé échapper un gémissement quand il m’avait touché la queue.
« Un point faible ? » demanda-t-il, et j’étais certaine qu’il souriait à l’intérieur.
Ma queue était plutôt sensible, surtout à la pointe, c’est pourquoi je la gardais toujours cachée, mais je n’avais aucun moyen de la cacher maintenant et il... il... il... il...
« Ahn~ ! Arrête, s’il te plaît..., » avais-je poussé de doux gémissements alors que j’essayais de me ressaisir.
« Comme c’est mignon ! C’est pour ça que je t’aime tellement, ma chère Nanya ! » cria-t-il.
Il quoi ? J’avais beaucoup réfléchi à sa phrase et j’avais rougi.
« Idiot ! Ne fais pas... Ne caresse pas le pourtour... s’il te plaît... » Je l’avais supplié, mais il était réticent à le faire. Et qu’est-ce que c’était que ses aveux ?
Il m’aime ? Non... Non... C’est juste la potion qui parle. Ara ? Attends une seconde... Pourquoi un Divin comme moi... Ahn... Pourquoi est-ce que... aaah~, avais-je essayé de réfléchir.
« TU VAS ARRÊTER ÇA ! » Avais-je crié. Puis je l’avais giflé avec force.
L’Armure Magique avait été brisée, et je l’avais envoyé rouler sur le sol de l’autre côté de la pièce.
« Je vois... des licornes et des poulets dansants..., » murmura-t-il avant de s’évanouir.
« Ouff ! Ouff ! » Il m’avait fait perdre mon sang-froid, j’étais rouge comme une tomate, j’étais gênée et je respirais difficilement.
Mou ! Quel idiot ! avais-je pensé qu’en m’approchant de mes vêtements.
« Shanteya ! Es-tu là ? » Je l’avais appelée après avoir mis mon peignoir.
« Oui ! » répondit-elle en courant dans la pièce en soufflant. Il y avait du sang sur ses mains et ses vêtements.
« As-tu la potion ? » avais-je demandé.
« Oui ! » m’avait-elle répondu. Puis elle me l’avait montrée.
« Va la saupoudrer sur lui, » avais-je dit alors que je regardais son corps de cristal.
Bien que j’étais encore embarrassée, ses mots flottaient encore dans mon esprit. Je savais qu’elles n’étaient pas vraies, mais pourquoi dirait-il quelque chose comme ça ? Était-ce un piège ?
J’avais secoué la tête et sorti la potion que j’avais prise dans la classe de Zertan.
« D’ici demain, il sera redevenu normal, et nous serons en sécurité de ce côté... à ses côtés, » l’avais-je dit à Shanteya après qu’elle ait saupoudré la potion sur lui.
Je pouvais déjà la voir absorbée par son énorme corps de cristal.
« Qu’est-ce que c’est ? » m’avait-elle demandé quand elle m’avait vue saupoudrer la deuxième potion sur lui.
« C’est un petit quelque chose pour s’assurer qu’il ne se souvient pas de ce qui s’est passé. Ce sera notre petit secret, n’est-ce pas Shanteya ? » je lui avais fait un sourire qui disait : « N’ose pas en parler à quelqu’un ! »
« D’accord, » elle avait hoché la tête.
En jetant les flacons, j’avais pris place devant le gros cristal qui s’était comporté comme un crétin ce soir-là.
« Quelle blague... ! Un donjon qui dit ces mots..., » m’étais-je murmuré à moi-même.
« Maîtresse Nanya... as-tu... par hasard ? » Elle essayait de me demander quelque chose, mais en regardant son expression troublée, je pouvais vaguement deviner ce qui n’allait pas.
« Ta culotte devrait être là-bas, » avais-je pointé du doigt vers l’arrière de la pièce, là où le tissu à froufrous était resté intact sur le sol.
Après son départ, j’avais regardé Illsy, qui dormait probablement à ce moment-là, et j’avais poussé un long soupir.
« L’amour, hein ? C’est stupide de dire ça. Ça doit être le sort, » avais-je secoué la tête. « Les donjons ne peuvent pas aimer..., » j’avais poussé un autre soupir. « De toute façon, qu’est-ce qu’il y a de si bien à aimer chez moi ? Tu as Shanteya si tu veux quelqu’un... alors, pourquoi moi, Illsy ? Franchement... Je ne pense pas pouvoir t’aimer même si j’essayais, pas après ce qui s’est passé avec... »
« Maîtresse Nanya, devrions-nous ramener le Maître dans sa chambre ? » demanda Shanteya.
Je m’étais levée et je lui avais fait un sourire. « Oui ! »
Keh... Quelles pensées stupides... ! Je ne vais pas me laisser avoir comme ça à nouveau, avais-je pensé en ramassant le corps de cristal d’Illsy et en suivant l’El’Doraw.
Après cette nuit-là, il était revenu à la normale et il ne se souvenait pas d’une seule chose qui lui était arrivée la veille, mais il n’avait jamais essayé de se faufiler à nouveau dans la bibliothèque. Il l’avait instinctivement évitée.
Merci pour le chapitre.
Merci pour le chapitre.
PS : Hilarant !
Merci pour ce moment de folie 🙂
Merci pour le chapitre???
Merci pour le chapitre !
Merci pour le chapitre