Chapitre 21 : Le destin d’Ayuseya et la folie d’Illsyore.
Pendant que les enseignants dispersaient les élèves et que Tuberculus conduisait Keltaru à l’infirmerie, j’avais suivi Ayuseya et Nanya. Elles avaient pénétré dans le bâtiment principal et elles étaient ensuite montées dans les escaliers jusqu’à ce qu’elles atteignent ma pièce. En ouvrant la porte, Shanteya avait fait un petit salut aux deux femmes et s’était placée entre elles et mon corps de cristal.
« Illsy. Es-tu là ? » demanda Nanya.
« Ouaip ! » avais-je répondu.
« Bien. Comprends-tu maintenant les différences entre les rangs ? » me demanda-t-elle d’une voix calme.
« Oui, je les comprends..., » avais-je répondu.
« Bien, » elle avait hoché la tête.
Ayuseya resta silencieuse et regarda Nanya et Shanteya. Il était tout à fait possible qu’elle n’ait pas encore compris la raison pour laquelle elle avait été appelée ici. Tuberculus, le directeur de l’académie, n’était pas là et aucun des autres enseignants n’était présent. Ses options variaient entre se faire gronder pour ne pas avoir tenu son garde en laisse, ses récentes activités à l’école et, bien sûr, ses malédictions.
{Ai-je vraiment été appelé à cause de Keltaru ?} écrivait-elle sur le tableau noir.
Nanya l’avait regardé un instant, puis avait retiré de ses mains le tableau. Elle l’avait placé sur l’étagère de la bibliothèque voisine.
« Vous n’en avez plus besoin maintenant, n’est-ce pas ? » demanda-t-elle. Puis elle se retourna pour faire face à Ayuseya.
La princesse draconienne avait cligné des yeux et avait agi comme si elle n’avait aucune idée de ce dont elle parlait.
« Elle le sait..., » déclarai-je.
Quand Ayuseya m’eut entendu dire ça, elle avait poussé un long soupir.
« En effet, il aurait été difficile de ne pas le dire à votre femme, » déclara Ayuseya.
« Oui... Attendez, quoi ? » avais-je répondu. Je l’avais regardée en étant confus.
Je crois que j’ai mal entendu cette dernière partie..., pensais-je.
« De-De-De-De quoi parlez-vous !? Je ne suis pas sa femme ! » répliqua Nanya, qui devint rouge comme une tomate.
Shanteya la regarda avec de grands yeux et elle se couvrit la bouche avec ses doigts pour cacher sa surprise.
« Oui, Nanya, tu devrais avouer maintenant. Cette nuit de passion sous le clair de lune... Ah ! C’était divin ! Ou... ou bien, t’es-tu servi d’une faible créature comme moi ? » avais-je dit avec un ton de voix exagéré.
« ILLSYYYYY ! » elle m’avait crié dessus, tout en étant mignonne et furieuse en même temps.
Je veux la taquiner davantage, mais je crains qu’elle ne me brise en mille morceaux..., pensais-je.
« Hahahaha ! Désolé ! Désolé ! Je ne pouvais pas m’abstenir ! » avais-je dit.
« Mou ! » elle avait gonflé ses joues et croisé ses mains sur sa poitrine.
« Nanya et moi sommes juste amis, du moins, pour l’instant, » avais-je dit avec un sourire, mais elle m’avait jeté un regard glacial après la dernière remarque.
Shanteya avait poussé un soupir de soulagement.
« Je vois... Alors, je suppose que j’ai été appelée ici à cause de la malédiction ? Peu importe, je voulais parler à Illsyore après la fin du duel, » déclara-t-elle calmement.
« N’êtes-vous pas en colère parce que votre garde a été frappé comme ça ? » avais-je demandé curieusement.
« C’est lui qui a défié un Rang Divin dans un duel. Bien que j’avais peur qu’il soit tué par notre professeur, à la fin, c’était une bonne leçon pour son ego, » répondit-elle en regardant Nanya.
« C’est le garçon stupide qui l’a demandé. Mais nous ne sommes pas ici pour parler de Keltaru, nous sommes ici à cause de vos deux malédictions. » Nanya avait déclaré ça et elle avait rapidement retourné la conversation sur sa piste.
« Bien sûr, Illsyore a ma gratitude pour les avoir enlevées, » Ayuseya avait fait un léger salut avec sa tête.
« Oui. Vous mettez Illsy en grand danger ! » avait-elle déclaré.
« Je sais, il m’a fait une grande faveur, que je ne sais pas si je pourrai un jour le rembourser. »
« Vous n’êtes pas une simple femme draconienne ! Vous êtes la princesse du royaume de Teslov ! Cet idiot de Dankyun est aussi votre fiancé ! » Nanya l’avait regardée droit dans les yeux.
Ayuseya avait plissé les yeux quand elle avait entendu le nom de cet homme.
« C’est un engagement politique. Je n’ai pas eu mon mot à dire. Quoi qu’il en soit, je suis bien consciente que mon statut actuel et ma lignée peuvent causer des problèmes parce que la malédiction a été retirée, mais je n’ai pas l’intention de laisser Illsyore devenir une cible, » avait-elle déclaré calmement.
« Je ne vous crois pas ! » Nanya la dévisageait alors qu’elle lui criait dessus.
« Qu’est-ce qu’il y a à ne pas croire ? » demanda-t-elle en fronçant les sourcils.
« Je pense que vous saviez déjà à propos de lui ! Peut-être avez-vous entendu parler de la façon dont Shanteya a été guérie et vous avez décidé de l’essayer ! Peut-être avez-vous décidé d’utiliser votre violon pour tromper ce crétin. » Nanya l’avait ainsi accusée.
« Hé ! Ce crétin peut t’entendre ! » avais-je protesté.
« Je n’ai rien fait de tel ! Je ne connaissais même pas la capacité d’Illsyore jusqu’à ce qu’il me guérisse ! Je n’ai jamais espéré être libérée de ces malédictions de toute ma vie, » se défendit-elle.
« Vous mentez, » avait déclaré Nanya.
« Je ne le fais pas, » répliqua la dragonne rousse.
« Vous réalisez que vous êtes un Divin et une princesse, n’est-ce pas ? » avais-je demandé.
« Pour quelle raison êtes-vous venu ici de toute façon ? S’il s’agit de demander à Illsyore de revenir dans votre pays, vous pouvez retirer toutes vos écailles que cela ne changera rien (vous pouvez oublier), » répliqua Nanya en secouant la tête.
« Comme c’est grossier ! Même si je suis venue ici pour une telle chose, c’est finalement le choix d’Illsyore ! C’est un être sensible comme nous tous ! Il peut penser et juger par lui-même ! Même si vous êtes un Rang Divin ou un professeur dans cette académie, vous n’avez pas le droit de le piéger comme ça, » avait déclaré la princesse.
Pendant qu’on m’ignorait complètement, cela lançait des éclairs dans leurs regards, et c’était assez comique de voir Ayuseya, haut de 2,15 m, se disputer ainsi avec le Nanya de 1,56 m de haut, qui ressemblait à une adolescente de 15 ans en colère. En ce qui concerne la taille de la poitrine, c’était comme si on comparait des balles de basket-ball à des balles de tennis. Shanteya était probablement au niveau du ballon de football.
« Assez de défendre la boule de cristal. Alors, pourquoi vouliez-vous venir ici ? » demanda Nanya.
Techniquement parlant, je crois que je suis un polyèdre..., pensais-je.
« Je voulais demander à Illsyore de faire temporairement de moi son esclave et me laisser me cacher à l’intérieur de lui. Dans quelques jours, Dankyun arrivera dans cette académie, et je ne souhaite pas revenir avec lui », avait-elle répondu.
Demander quoi maintenant ? avais-je demandé dans mon esprit.
« D-Dankyun ? Il vient ici ? » demanda Nanya en serrant les mâchoires et les poings.
En un seul instant, l’atmosphère s’était transformée en une atmosphère plutôt noire.
« J’ai appris il y a deux semaines qu’il est en route pour cette académie en ce moment même. Jusqu’à il y a un jour, j’avais envisagé d’abandonner le combat. Avec la malédiction qu’il m’a placée sur moi et celle de ma famille, je ne pouvais pas me battre contre lui. C’est quand même un Suprême. Personne n’oserait prendre mon parti. Même l’Empire du Paramanium le soutient, » expliqua-t-elle calmement en fermant les yeux.
« Alors vous n’avez plus qu’à vous enfuir d’ici et emmener cette ordure loin d’ici ! » cria Nanya avec une mâchoire serrée.
« Fuir ? Où pourrais-je fuir ? Il s’agit d’un Suprême..., » demanda-t-elle en baissant les yeux un instant.
« Je ne sais pas, et je m’en fiche. Tant que vous jurez sur votre vie de ne jamais mentionner comment vous avez perdu vos malédictions, vous pouvez récupérer votre force, peut-être même construire une résistance quelque part. Je ne veux pas que cette académie ou Illsyore soit mêlé à votre petite lutte politique », avait-elle déclaré avec un regard aiguisé.
« Ce n’est pas à vous d’en décider, » déclara Ayuseya calmement, ignorant son regard empli de fureur.
« Oh ? Et pourquoi ? » demanda-t-elle avec un sourire ennuyé.
« Comme je l’ai dit, Illsyore est celui qui doit décider, » elle avait regardé mon corps de cristal.
Nanya avait fait claquer sa langue.
« Argh... C’est une question difficile. Alors, que ferions-nous si je vous permettais de vous cacher dans mon esprit intérieur ? » avais-je demandé.
« En me cachant à l’intérieur de vous, Dankyun perdra complètement ma trace. Après tout, personne n’a entendu parler d’un donjon qui absorbe un autre être vivant comme ça. Quand j’étais en vous hier, mes gardes ont perdu toute trace de moi. C’est comme une dimension complètement différente là-dedans. Je suis sûre qu’il n’aura aucun moyen de me rejoindre », expliqua-t-elle.
« Ça semble logique, mais si vous vous sauvez comme Nanya l’a dit ? » avais-je demandé.
« Si je le fais, il sera capable de me traquer et de me ramener à Teslov tôt ou tard. Une fois là-bas, il m’épousera de force et me tuera ou m’utilisera comme jouet. Je suis peut-être une princesse, mais je ne suis qu’une princesse de nom. Mon royaume est trop faible et n’ira pas contre lui ou Paramanium. J’ose dire que je fais peut-être partie des dernières générations de la famille royale. De plus, même si je meurs, il restera techniquement un membre de la famille royale, lui donnant accès aux fonds et à l’armée de mon pays », expliqua-t-elle.
« S’il est si facile de s’emparer de votre pays, pourquoi personne d’autre ne l’a-t-il fait jusqu’à présent ? » avais-je demandé.
« Qu’est-ce qui vous fait croire qu’ils ne l’ont pas fait ? Beaucoup de Suprêmes se sont mariés dans ma famille et ont contrôlé le pays depuis l’ombre aussi longtemps qu’ils le désiraient. Il y a eu des moments où nous avons été forcés d’épouser même les grades Empereur pour garder notre famille en vie. Certains se sont même remariés avec d’autres membres de ma famille après le décès de leur conjointe. Le royaume de Teslov a été perdu au moment où mon ancêtre a été maudit. Pour les étrangers, nous semblons être puissants, mais à l’intérieur, nous n’existons toujours que par caprice de l’Empire Paramanium. Par exemple, Dankyun a été imposé à ma famille par le quatrième prince de l’empire Paramanium. Père n’était même pas autorisé à négocier les termes de l’accord. La seule bonne chose qui en ressort est que tant que Teslov remue la queue devant Paramanium, Teslov est à l’abri des menaces extérieures. »
« Vous avez survécu jusqu’à présent parce que vous étiez trop faible pour être considéré comme une menace, » avais-je dit.
« Exactement, mais avec mes malédictions enlevées, vous avez donné à Paramanium la meilleure raison de conquérir Teslov et d’exterminer complètement ma famille..., » Ayuseya ferma les yeux un instant.
« Je m’en fiche ! Vous êtes de l’autre côté d’un autre continent ! C’est Sharoya, pourquoi devrions-nous être dérangés par ce qui arrive à votre royaume ? Ce n’est pas comme si un massacre allait se produire ! Ce sera juste votre famille qui disparaîtra ! » grogna Nanya.
« Nanya, arrête ! » avais-je un peu haussé mon ton.
Elle avait tressailli et avait regardé vers moi.
« Désolée, c’est juste que si tu es entraîné dans ce gâchis politique, cela ne s’arrêtera jamais. Non seulement cette académie sera en danger, mais toi aussi... Si ce salaud de Dankyun découvre ce que tu peux faire, il n’hésitera pas à attaquer cet endroit. Je le sais, j’ai vu à quel point cet homme peut être méprisable ! Si les paroles de la princesse Ayuseya sont vraies, alors il essaiera sûrement de la sortir d’ici, de l’épouser, puis de la tuer juste pour mettre la main sur le pouvoir du royaume de Teslov. Si c’est son plan, alors il n’arrêtera pas quoiqu’il arrive ! Je ne vais pas rester les bras croisés et le regarder détruire cette académie à cause d’une princesse étrangère », expliqua Nanya, mais à mes yeux, elle était plus en colère contre Dankyun que contre le destin de la princesse draconienne.
Si Ayuseya quittait l’académie, il n’aurait aucune raison de venir ici. Malheureusement, si cela se produisait, elle se retrouverait avec un sort pire que la mort. Je ne pouvais pas laisser faire ça.
« Je comprends... Je m’excuse..., » déclara Ayuseya en baissant la tête. « J’ai peut-être été un peu déraisonnable. » Elle avait regardé par terre.
Si je la chasse... qu’est-ce qui va lui arriver ? Que puis-je faire pour éviter cela ? avais-je pensé et essayé de pousser mon neurone unique pour courir plus vite sur cette roue grinçante de hamster, mais rien ne m’était venu à l’esprit.
Je n’avais jamais été quelqu’un qui pouvait comprendre la politique, les implications d’une certaine décision, le poids de ceux qui étaient au pouvoir, mais en même temps la corruption à laquelle ils étaient confrontés. Si je devais prendre comme exemple la Terre, alors la lutte pour le bien de l’humanité perdait lentement contre la corruption et l’inhumanité, mais c’était un autre monde. Ici, le sang d’un roi pourrait peser plus qu’une armée entière. L’égalité n’était pas quelque chose dont un paysan pouvait rêver. Peut-être que dans cette académie, ces différences de moralité et de statut avaient été partiellement ignorées.
C’est pour ça que Nanya veut défendre cette académie ? Soupir, mais peut-être qu’elle a aussi des sentiments pour moi, sinon, pourquoi lutterait-elle si fort pour éloigner Ayuseya de moi et de l’académie ? Ou bien est-ce qu’elle craint tant que ça ce Dankyun ? Arg... c’est dur. Mes mots pourraient signifier la mort de quelqu’un... ma décision pourrait me mettre en danger, moi et tout le monde ici ! avais-je pensé, et pour une fois, j’étais content qu’aucun d’entre eux ne puisse voir la frustration sur mon visage.
« Alors, Nanya, qu’est-ce que tu veux que je fasse ? » avais-je demandé après un long moment.
« Je veux qu’elle quitte cet endroit, mais seulement après avoir juré sur sa vie de ne jamais mentionner où elle a été guérie. »
« Que veulent les autres professeurs ? » avais-je demandé.
« S’ils savaient... ils voudraient rester en dehors de la lutte politique d’un autre royaume. Ils donneraient Ayuseya, » répondit-elle.
C’est la vérité. C’est la chose la plus logique et la plus facile à faire..., pensais-je.
« Shanteya ? Qu’est-ce que tu crois que je devrais faire ? » avais-je demandé. Nanya et Ayuseya avaient toutes les deux cligné des yeux surpris quand elles m’avaient entendu demander l’avis d’une femme de chambre.
« Je resterais aux côtés du Maître, quel que soit son choix, » elle répondit calmement et sans aucun doute dans son cœur.
« Hm... »
Toutes ayant exprimé leurs opinions et sachant ce que les autres enseignants pourraient en penser, j’avais commencé à analyser la situation pour essayer de trouver une bonne solution. J’étais resté silencieux pendant plus d’une demi-heure, repensant à ce que je pouvais faire.
« S’est-il cassé ? » demanda Nanya à un moment donné.
« Non, » avais-je répondu.
Bien que j’y avais bien réfléchi, les options étaient assez simples : 1. cacher Ayuseya et prier les dieux pour que Dankyun ne sache pas qu’elle fût là ; 2. la virer de l’académie et feindre l’innocence quand Dankyun pose des questions à ce sujet ; 3) la tuer soit par un sort direct ou un piège dans mon donjon.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que le numéro trois était hors de question dès le départ, mais je m’étais demandé s’il y avait un moyen de simuler sa mort. L’idée avait titillé mon détective intérieur sur ce que je pourrais faire pour couvrir ses traces. Avec ma capacité de créer et de détruire une pièce, je pourrais simplement créer n’importe quelle sorte de fausse scène de crime et prétendre que c’était vraiment arrivé, mais une scène de meurtre sur mon territoire serait plutôt suspecte, d’autant plus que je pouvais détecter quand le signe de vie d’un étudiant s’éteignait. Il serait également difficile de créer un faux tueur et le poison ne tromperait pas Zertan aussi facilement.
Il y avait aussi quelque chose qu’Ayuseya avait dit qui avait attiré mon attention : le fait que quand elle était à l’intérieur de moi, ses gardes avaient perdu sa trace. En y pensant logiquement, cela signifiait qu’ils avaient un sort ou un objet magique pour la retrouver à distance. C’était peut-être exactement comme ça que Dankyun l’avait trouvée, et la seule raison pour laquelle il ne l’avait pas poursuivie, jusqu’à présent, c’est qu’il ne se souciait pas vraiment de l’endroit où elle allait. Je me souvenais que dans certains mangas et romans, dans divers mondes fictifs, les couples et les amis pouvaient utiliser diverses façons de se suivre et de savoir s’ils étaient encore vivants ou non. Habituellement, tout ce dont ils avaient besoin pour que ce sort fonctionne était une goutte de leur sang.
Ainsi, le numéro deux était tombé à l’eau. Même si on mentait à Dankyun, il serait toujours capable de la trouver. Tôt ou tard, elle finirait par être attrapée par lui, et c’était à peu près tout pour Ayuseya, mais la raison pour laquelle Nanya préférait cette option était assez claire. Cela éloignerait toute attaque politique de l’académie et, par la suite, de moi. À la fin, elle finirait par mourir, et je n’avais pas vu comment sa promesse qu’elle ne dira rien à mon sujet aurait résolu un éventuel problème de sérum de vérité. Ayuseya serait submergée par ça, et ils pourraient même découvrir quelle sorte d’habit coquin elle aimait le plus. En d’autres termes, choisir cette option signifiait laisser Ayuseya au Destin, et je doutais fortement qu’ils lui épargnent les tortures que Dankyun lui réservait probablement. Après tout, c’est lui qui lui avait fait boire une potion faite à partir des restes de 1000 vers mangeurs de chair.
Il me restait l’option numéro un. Choisir de la protéger et de la défendre, mais je ne pouvais pas la garder à l’intérieur de moi pour une période de temps interminable. Finalement, j’aurais besoin de la laisser sortir et Dankyun le saurait. J’avais besoin de quelque chose d’autre... quelque chose pour éloigner sa main sale d’elle et résoudre le désordre politique qui s’ensuivait s’il la touchait.
Mon ami m’a dit un jour que lorsque vous finissez dans un trou trop grand pour en sortir, la meilleure solution était parfois de creuser jusqu’à ce que vous frappiez à la porte de l’enfer. Le diable serait trop agacé par la lumière que vous laissez entrer et vous renverrait à la surface. Bien sûr, cela finirait par vous causer plus de problèmes, cela pourrait même vous mettre face à face avec le diable, mais parfois, la vie signifiait exactement cela, mordre fort et saisir les cordes de la folie. Cela dit, quelle serait la chose la plus stupide à faire en ce moment ? Quelle serait la chose la plus ennuyeuse pour Dankyun ? Qu’est-ce qui énerverait tous les royaumes à la fois ? Hm... Essayons la route de la folie ! Dans le pire des cas, je me réincarnerai à nouveau ! Que la politique et la raison soient damnées ! Muhahahahaha ! avais-je pensé et puis un sourire maléfique était apparu sur mes lèvres.
Bien sûr, je n’étais pas devenu fou, j’avais juste dissipé ma peur de l’illogique et j’avais accepté l’absurde. J’avais considéré ma vie actuelle comme un jeu et j’avais ajouté l’option amusante à laquelle personne ne pense habituellement. Une chose que personne ne s’attendrait à ce que vous disiez ou acceptiez comme une option possible pour commencer.
« J’en suis arrivé à une conclusion et cela n’a rien à voir avec les chats, les bananes ou Nanya qui ferait une danse de striptease pour moi ! Mais cela a quelque chose à voir avec le poulet qui a traversé la route pour trouver le crapaud plébéien qui a mangé le champignon de la pieuvre dans une machine à danser paradoxale à rayons rétrécissants ! Mais que le président ne vous entende pas, il pourrait comploter avec le pigeon pour conquérir le monde ! » avais-je déclaré fièrement, même si mes paroles n’avaient aucun sens.
Qu’est-ce que je viens de dire ? m’étais-je dit au bout d’une seconde.
« Quoi ? » l’adolescente avait affiché une expression « c’est quoi... » sur son visage. Elle avait froncé les sourcils, avec son œil droit plissé, et la tête placée un peu en arrière.
Je pense que ça a marché... elles sont confuses, pensais-je.
« Maintenant, vous devez me répondre attentivement, sinon je vais utiliser Colly Tos tous les jours ! Je veux que vous disiez honnêtement oui ou non ! C’est une question d’instinct ! Pas besoin de trop réfléchir, en fait, vous n’aurez pas le temps ! Kukukuku ! » Puis j’avais laissé sortir un rire maléfique.
« D’accord..., » déclara Ayuseya qui était un peu confuse.
Rien ne va plus..., pensais-je.
« Eh bien, alors ! Voulez-vous..., » pause dramatique « ne pas ne pas ne pas ne pas ne pas ne pas devenir mon épouse ? » avais-je demandé et j’ai commencé à compter 6... 5...
« « Oui ! » » répondit Nanya et Ayuseya en même temps.
« Hein ? » avais-je cligné des yeux en raison de la surprise. Je ne m’attendais pas à ce que Nanya réponde elle aussi.
[La Destructrice Folle Nanya Demonarkiar la 2e est maintenant votre Épouse] [La Princesse Abandonnée Ayuseya Drekar Pleyades est maintenant votre Épouse]
Oh purée... Ce système stupide ! Était-ce vraiment possible ?
À ce moment-là, une lumière jaune enveloppait leur annulaire gauche et des tatouages noirs sous forme d’anneaux et faits de minuscules symboles magiques microscopiques étaient apparus à la place des anneaux de mariage.
Merci pour le chapitre.
Merci pour ce chapitre
Mort de rire. XD
Merci pour le chapitre.
PS : La dernière partie était tellement délirante (et drôle !) que je l’ai relu trois fois !
pareil xD
Merci pour le chapitre
Merci pour le chapitre.
Merci pour le chapitre
Le gag 🙂 Le plus simple était qu’il fasse disparaître Dankyun dans la forêt lorsque qu’il arrive aux abords du campus.
Cela sera pas si simple vu que tout le tome 3 est axés sur lui… et le tome 3 est plus grand que le tome 1 et le tome 2 réuni.
Merci pour le chapitre ???