Chapitre 1 : Réunion entre le frère et la sœur
Partie 1
… Une dimension avec une phase décalée.
… Une dimension dont tout ce qui se trouvait à l’intérieur était invisible pour tous les individus dans le monde.
En repensant à ma sœur Tenka, tout me revient alors à l’esprit.
Ma sœur cadette avait disparu depuis dix ans — Shinzen Tenka.
Cela faisait quelques semaines depuis mon arrivée dans cette école.
Et tous les jours, jusqu’à aujourd’hui, je n’avais jamais remarqué qu’elle était ma petite sœur.
Et tout cela était parce que j’avais perdu la majorité de mes souvenirs qui étaient liés à Tenka.
Pour être exact, j’en avais été privé.
Et qui avait bien pu faire ça ?
Était-ce un dieu ?
Oui, c’était le Dieu qui avait kidnappé ma sœur il y a 10 ans qui avait fait ça.
D’ailleurs, l’abominable Dieu qui avait volé tous les souvenirs de ma sœur.
C’était une ordure.
« Qu’est-ce qu’il y a ? Grand Frère ? » demanda Tenka.
Elle avait alors ri. Elle semblait être heureuse, alors qu’elle semblait rire de moi, et me provoquer.
Elle souleva le coin de sa bouche, faisant un joli sourire, mais c’était avec mon visage de sœur.
« …, » Mon esprit tourbillonnait de haine alors que j’étais incapable de répondre.
L’identité du Dieu qui était à l’intérieur du corps Tenka était Zeus.
C’était le Dieu suprême de la mythologie grecque.
C’était aussi l’individu qui avait kidnappé ma sœur il y a 10 ans.
Et puis, avec un visage comme s’il se moquait de moi, nous nous étions réunis à nouveau dans cette école.
Dans la salle de classe, sur le chemin du retour, dans l’échoppe pour les crêpes, au karaoké…
Elle avait ri avec tout le monde et elle s’était comportée tout à fait normalement, mais dans ses pensées les plus profondes, il devait se moquer de moi qui restais inconscient de tout ça.
« Hé, s’il te plaît, lâche-moi. Ça fait mal. »
« … » Quand on m’avait dit cela, j’avais finalement réalisé que je saisissais le poignet de Zeus depuis un certain temps déjà.
En toute honnêteté, j’aimerais tout de suite lui écraser le poignet.
Mais plus que ça, je voulais le tuer.
Peu importe combien de fois, sans fin, je voulais le tuer le plus brutalement possible.
Mais, je ne pouvais pas le faire.
En ce moment, il s’était emparé du corps physique de Tenka.
Je ne pouvais donc pas blesser le corps de ma propre sœur.
C’est pourquoi j’avais relâché ma main.
« Bon sang, ça va laisser une marque, » Zeus se gratta le poignet en disant ça.
Chacun de ses mots me tapait sur les nerfs.
« Je vais te tuer, » alors que j’étais incapable de réprimer mes intentions meurtrières, j’avais prononcé des mots dénués de sens.
L’autre personne savait que mes paroles ne pesaient pas lourd, donc elle me l’avait demandé. « Mais peux-tu le faire ? »
Zeus plissa le bord de sa bouche en un large sourire.
J’avais alors fait grincer mes dents en entendant ça.
Alors.
{ — Dois-je aller le tuer ?} Une voix s’était fait entendre dans ma tête.
Il s’agissait de la voix qui vient du Dieu Maléfique qui vivait en moi.
Arrêts ! J’avais arrêté les bêtises de Balor de toutes mes forces. Putain… Je sais ce que c’est bien mieux de ne pas tuer ma sœur. Même si Zeus a usurpé son corps, je ne peux pas tuer ma propre sœur.
Non seulement ça, mais je ne pouvais même pas infliger une seule blessure à ce corps.
C’était la pire situation pour moi. Et le pire dans tout ça venant de mon ennemi, c’était que ma propre sœur avait été prise en otage.
« S’il te plaît, ne me fixe pas autant…, » déclara Zeus.
« À qui penses-tu qu’appartient cette bouche… ? » J’avais fait claquer ma langue.
« Cette bouche… c’est la bouche de ta sœur cadette, grand frère, » déclara Zeus.
« Ne parle pas librement avec la bouche de ma sœur, » répliquai-je.
« Eh ~ alors, comment suis-je censé parler ? » demanda Zeus.
« Meurs, » déclarai-je.
« Cette conversation ne mène nulle part, » déclara Zeus avant de rire.
Peu importe ce qu’il faisait, mon sang bouillonnait toujours.
« Mettons d’abord de côté toutes les plaintes de mon frère aîné et passons à la question principale, » déclara Zeus.
« Question principale ? » demandai-je.
« Oui. La question principale, » déclara Zeus, et encore une fois, Zeus avait ri en souriant. « Grand frère, si c’est ma demande, est-ce que tu vas l’écouter ? »
« … »
{ — Ooh, tu n’es pas énervée, Raika.} J’avais ignoré le rire sardonique de Balor.
Il était un peu à côté de la plaque en devinant mes pensées en cours.
En colère — ce genre d’émotion, c’était déjà bien plus fort depuis longtemps.
« … Ne t’avance pas trop, » déclarai-je.
« Hmm ? » Incertain de mes paroles, Zeus avait penché sa tête.
Il le faisait en portant le visage de Tenka.
Il n’en fera pas plus, il n’irait pas plus loin.
J’avais alors activé mon mauvais œil.
Et ainsi…
Paki ~ tsu ~ tsu
« Hein ~ ? » Zeus fixa son propre bras.
Cette main se transformait en pierre.
C’était l’Oeil maléfique de la Pétrification.
Ceux qui étaient fascinés par cet Oeil Maléfique auront leur propre corps transformé en pierre.
{Est-ce d’accord de la transformer en pierre ?} demanda Balor.
La pétrification peut être annulée à tout moment de manière arbitraire. Pas de problème, répondis-je.
En tout cas, je ne laisserai jamais Zeus s’échapper.
Pour l’instant, transforme-toi en pierre, afin que tes mouvements soient entravés.
Après cela, je chercherai un moyen de n’éliminer que l’âme du Dieu résidant à l’intérieur de Tenka.
J’avais enfin retrouvé l’existence de ma sœur.
Ainsi, ma décennie d’efforts portera enfin ses fruits.
« Waah ! Waah ! » Zeus s’était rapidement transformé en pierre.
« Onii-chan… » Mais bientôt, sa bouche s’était changée en pierre, et sa voix avait cessé.
« … »
Comme prévu, cela laissait un mauvais arrière-goût.
Quoi qu’il arrive, il portait l’apparence de ma sœur.
La transformer en pierre me faisait mal au cœur.
Cependant, c’était mieux ainsi.
Zeus essayait de me faire changer d’avis avec son « s’il te plaît ».
Je ne connais pas les détails, mais j’étais sûr que c’était une pire chose possible.
En plus, je ne pourrai peut-être pas le refuser.
Il était capable de me menacer en utilisant ma sœur comme bouclier, une technique qui marchera bien contre moi.
Quelle que soit sa demande, je serai obligé de me l’enfoncer dans la gorge.
Donc, avant ça, je prendrai l’initiative de cette bataille.
Mais je ne pouvais nier que l’état actuel des choses me pressait un peu…
Non, je crois que c’est la meilleure méthode possible.
Bref, j’avais retrouvé ma sœur et j’avais réussi à me réunir avec elle.
C’était au moins une grande réussite pour moi.
{Je ne suis pas contre le fait que tu la transformes en pierre. Mais maintenant, qu’est-ce que tu avais prévu de faire ?} demanda Balor.
Tu as raison… d’abord, réfléchissons à la façon de fuir cet endroit, déclarai-je à Balor.
J’avais jeté un coup d’œil autour de moi.
Balor avait dit qu’il s’agit d’un espace déphasé, mais l’apparence de ce lieu n’était qu’un couloir.
Il n’y avait aucun signe de personnes dans les environs.
Si j’essayais de marcher plus loin, j’allais me heurter un mur invisible.
Le mur était transparent et le couloir semblait continuer au-delà, mais cela ne semblait être que visuel.
Une petite partie du corridor avait été isolée de notre monde, et une autre dimension avait été créée qui n’avait que moi et Zeus seuls.
Balor, tu sais comment sortir d’ici ? demandai-je.
{C’est difficile de le faire quand je n’ai pas le contrôle total de mes pouvoirs. Avec toute ma puissance, je peux le détruire d’un seul coup en utilisant ma magie,} répondit Balor.
« … »
Comme l’incarnation de Balor était incomplète, sa pleine puissance n’était pas accessible, sauf pour son mauvais œil.
Cependant, pour compléter son incarnation, je devais lui remettre mon corps.
Bien sûr, un tel plan n’était pas acceptable.
Mais, à cause de ça, j’étais perplexe.
Comment pouvons-nous nous échapper d’ici… ? demandai-je.
{Il y a aussi une autre option, celle de tuer Zeus, qui est le maître originel de cette zone de phase décalée,} déclara Balor.
Avec ma sœur ? Rejeté, répondis-je.
Tout en continuant à nous disputer, nous avions cherché des moyens de s’échapper.
Soudain, quelque chose me toucha l’épaule.
« … !? »
J’avais regardé mon dos par réflexe.
Un doigt avait touché doucement mon visage.
« … Ah ? » m’exclamai-je.
« Ahahahahaha ! Je t’ai eu ! »
Devant le succès de sa blague de mauvais goût, la personne avait ri.
Il s’agissait de Zeus, la personne qui était censée être pétrifiée.
La fille ria stupidement, comme si de rien n’était.
« … »
Certaines de mes veines éclatèrent, mais d’une manière ou d’une autre, j’arrivais à contenir ma colère.
« Pourquoi peux-tu bouger ? » demandai-je.
« Hmm ? » Zeus inclina la tête et retira ses doigts.
Puis, cette fois-ci, il se toucha les joues et se mit à ricaner.
« Bon sang, tu es si mauvais, grand frère. Soudain, ta propre sœur est devenue une pierre, » déclara Zeus.
« Réponds-moi rapidement sans traîner, » répliquai-je.
« Il n’y a aucune raison pour moi de répondre à cela, mais, eh bien, c’est seulement mon frère aîné, » Zeus répondit en ricanant. « La raison en est ! Je possédais une capacité de transformation ! C’est pourquoi une malédiction qui altère l’état d’une chose n’aura pas d’effet possible sur moi ! »
« … Tch. »
Certes, dans le mythe grec, il était dit que Zeus est capable de changer sa silhouette librement.
Cygne.
Taureau blanc.
Aigle.
Et en plus, une pluie dorée.
Une capacité de métamorphose indépendante des objets bio-inanimés.
En d’autres termes, la pétrification ne fonctionnait pas sur Zeus.
Pour le contrôler, il faut que je saisisse ses Parures… C’est hors de question. Et cela n’a pas de sens d’être exécuté maintenant.
J’avais cherché une méthode, mais tout n’avait pas de sens dans ce genre de circonstances.
{ — Quoi ?N’as-tu pas d’autres idées ?} demanda Balor.
C’était frustrant, mais c’était exactement ce que disait Balor.
Il n’y avait toujours pas de méthode pour libérer Tenka.
« Au fait, grand frère, » Zeus baissa le visage et demanda doucement.
« … !? »
Un frisson coula dans ma colonne vertébrale presque instantanément.
À cet instant, mon corps qui était submergé de colère ne pouvait plus du tout bouger.
Signe de mort.
C’était la peur.
La peur qui dépassait légèrement la colère accumulée pendant dix ans me faisait trembler.
« Moi-même, je t’ai dit que j’étais le superviseur de cette guerre représentative, non ? Bref, c’est à ce poste que je dois vérifier si la guerre se déroulait correctement, » Zeus parla lentement et leva les bras droits devant lui.
Il s’était arrêté directement au niveau de mes yeux.
« Mon travail principal est… de punir le concurrent qui brise le tabou (règle), n’est-ce pas ? » déclara Zeus.
En un éclair.
Une énorme quantité d’énergie, qui faisait rage à l’intérieur de cet espace isolé s’était fait sentir.
La lumière débordait et l’air tremblait.
Ce pouvoir produisait des bruits rugissants.
Est-ce le tonnerre ?
« La bataille n’aura lieu que la nuit. Pour avoir utilisé le mauvais œil sur moi, tu as enfreint la règle, » déclara Zeus.
La lumière était focalisée sur la main droite de Zeus.
Ce n’était pas simplement une masse de lumière.
Tonnerre.
Il s’agissait d’un éclair.
Les étincelles, qui formaient des arcs dans l’air, en témoignaient.
Si c’était si peu que ça, alors cela ne serait pas si terrifiant.
{ — Oioioioi, quel est ce pouvoir ?} demanda Balor.
… c’est son Raiden, pensai-je.
Le Raiden de Zeus.
Le Dieu qui régnait sur le ciel, et il s’agissait de son arme la plus puissante.
Il était dit qu’un seul coup brûlera toutes choses dans le ciel et sur la terre.
C’était littéralement, un Raiden avec le pouvoir destructeur de détruire le monde.
Inutile de dire qu’en restant ici, j’avais senti à quel point son pouvoir était écrasant.
Devant cette force, tout le monde pouvait le comprendre sans qu’on le lui dise.
Il n’y avait aucune pitié, contre cette technique.
Il n’y avait que le temps, attendant le jugement de Dieu.
La volonté de bouger.
La volonté de penser.
Tout avait disparu.
Mon existence elle-même n’avait plus de sens.
Tout était entre les mains de Zeus.
Je ne pouvais que rester immobile.
Ce qui m’arrivera sera sous la juridiction de Zeus.
Le destin de chaque homme était décidé par Dieu.
Une telle chose, je la comprenais au niveau cellulaire.
Mes molaires se bloquaient.
Cela n’avait pas de sens, n’est-ce pas ?
Je m’étais alors cogné la jambe.
J’avais essayé de rassembler de la force, alors que mes jambes toujours tremblantes avaient été transformées en bouillie.
J’avais fait tant de chemin, alors était-ce ici que j’étais censé abandonner !?
Lève-toi, et bats-toi !
Tue Zeus, et libère Tenka !
C’est correct de se briser les genoux en se tortillant honteusement sur le sol.
Si je ne me bats pas, je ne gagnerai jamais rien.
Balor.
{ — Quoi ?} demanda Balor.
Je te donnerai mon corps.
« — Hein ? »
Une voix d’étonnement s’échappa de Balor.
Tu as besoin d’être complètement incarné afin de libérer ton vrai pouvoir. C’est pourquoi, forme un contrat avec moi.
{ — Contrat ?} demanda-t-il.
Tu as raison.
Je lui avais parlé alors que j’étais témoin du Raiden de Zeus.
Tu peux faire ce que tu veux de mon corps. En retour, tu dois sauver ma sœur. C’est ma condition pour abandonner mon corps.
{ — après avoir abandonné ton corps, penses-tu que je suivrai tes ordres avec obéissance ?} demanda Balor.
Il n’y avait pas d’autre choix.
Il n’y avait pas le temps de penser à d’autres moyens.
En ce moment, ici, je ne pouvais pas gagner contre Zeus.
Mais si c’est Balor, ce type pourrait être un bon adversaire pour Zeus.
C’était frustrant pour moi de lui confier mon espoir.
Je parie sur ton humeur capricieuse.
{Uhihihihyahyahyahyahya ! Me fais-tu vraiment confiance pour récupérer ta sœur ? C’est vraiment le pire choix qui soit !} déclara Balor.
Je le savais bien.
S’il y avait d’autres moyens, je ne dépendrais pas de lui.
Mais, si je mourais sans rien faire, alors il n’y avait plus rien.
C’est pourquoi je vais parier sur toi, même si c’est le pire des paris.
« … Allons-y ! » déclarai-je.
J’avais mis ma main sur la croix accrochée à mon cou.
C’était ce qui empêchait Balor de s’incarner pleinement.
Si je l’enlevais, il s’emparera immédiatement de mon corps.
Mais je n’avais pas le temps d’hésiter.
Zeus pouvait me rôtir à tout moment.
Ma chance, c’était seulement maintenant.
« Je plaisante, c’est tout, » déclara Zeus.
— Rien ne s’en venait.
Zeus rangea soudainement son Raiden.
« … ?? »
Je ne savais pas pourquoi, mes yeux s’élargissent dans la confusion.