Izure Shinwa no Ragnarok – Tome 1 – Chapitre 4 – Partie 5

Bannière de Izure Shinwa no Ragnarok ***

Chapitre 4 : La Sorcière Dorée et le Roi du Mal

Partie 5

Tout à l’heure, afin de créer un espace sans qui ne serait pas affecté par la chute des épées d’or, telle une machine, j’avais cessé d’être moi-même et cela même au niveau de ma respiration et des battements de mon cœur. J’avais ainsi atteint un état d’hémostase en contractant mes propres vaisseaux sanguins.

Cependant, contrairement à moi qui le faisais de mon propre chef, Brünnhilde, qui avait été protégée, était contrariée.

« Shinzen Raika, toi... pourquoi m’as-tu encore une fois protégée ? » demanda-t-elle.

« … ne te prend pas la tête maintenant pour ça, » en me tournant vers l’avant, je lui avais doucement répondu après avoir poussé un profond soupir. « La seule raison pour laquelle je te sauve, c’est à cause de Senpai. »

« Qu-Quoi !? » s’écria Brünnhilde.

« C’est une évidence. Si tu n’étais pas liée à l’intérieur du corps de Senpai, alors il n’y a aucune raison pour moi de t’aider, » répondis-je.

« Qu-Qu-Qu-Qu-Qu’est-ce que c’est que ça !? » Peut-être à cause de son orgueil blessé, Brünnhilde avait poussé un cri.

{ ... Raika, c’est un mensonge. Tu voulais vraiment sauver cette fille. Es-tu sûr d’avoir fait tout ça que pour le bien de cette Charo ?} demanda Balor.

C’est ennuyeux quand tout ce que je peux faire, c’est simplement regarder ce qui se déroule devant moi. Cela l’est assez pour me mettre en colère.

{ ... Et tu choisis cette fille au lieu de ce Dieu maléfique le plus amical de ce monde ?} demanda Balor.

Je n’ai pas d’autre arrière-pensée.

On pouvait dire que j’avais souvent abandonné des choses dans le passé.

Dès le départ, pourquoi ce Dieu maléfique avait-il obtenu ce titre ?

Le fait de parler avec Balor pendant que je me battais était une mauvaise chose, car cela me distrait.

*Soupir*

{ ... oh, qu’est-ce qui s’est passé tout à l’heure ?} demanda-t-il après mon soupir.

« Cette fois-ci, c’est un soupir…, » s’écria Brünnhilde.

Balor et Brünnhilde s’étaient plaints à l’unisson.

S’il vous plaît, laissez-moi soupirer en paix.

Je parle toujours de ceci et de cela à propos de Dieu, mais franchement, je veux pouvoir me plaindre du fait que je n’ai pas le choix quant à mon partenaire.

« Concentrez-vous tous, » déclarai-je.

« Kukukuku, » Freyja s’amusait en écoutant notre conversation. « Tu as beaucoup de problèmes de ton côté, n’est-ce pas, Raika ? »

« Merci de t’inquiéter de ça, » répondis-je.

« Quoi qu’il en soit, FÉLICITATION…, » Freyja avait dit cela en tapant dans ses deux mains, ce qui m’avait mis mal à l’aise.

« Pourquoi me félicites-tu ? » demandai-je.

« Tu as réussi mon premier test. C’est pourquoi je t’applaudis, » m’avait répondu Freyja.

Alors qu’elle m’avait dit cela, cela m’avait fait me souvenir de ce qu’elle m’avait dit avant ça.

« Arrête avec ces conneries, » déclarai-je.

« Eh ~ ! Je te complimente vraiment en ce moment, tu sais ? Le seul humain qui a survécu à la chute des épées, c’est toi, Raika. Tu es le premier, » déclara Freyja.

Elle s’était arrêtée de bouger après avoir été se positionner contre le bâtiment de l’école, et avait à nouveau souri.

« À tous les âges, l’être humain est tout simplement adorable. Parmi les masses, il y aura un héros qui suscite souvent de l’intérêt dans mon cœur, » Freyja avait serré son corps avec ses mains et elle s’était mise à trembler.

Une expression euphorique avait émergé sur son visage. « Raika. Moi, je veux vraiment te posséder. »

{ ... Quant à moi, faire ça ne me dérangerait pas du tout,} déclara Balor.

Ferme-la, Balor.

« Je préfère me mordre la langue plutôt que de devenir ta propriété, » en coupant la parole à ce Dieu maléfique qui ne faisait que dire des choses irresponsables sans se soucier du reste, j’avais répondu à Freyja avec froideur.

« Hahaha », cependant, le comportement de Freyja n’avait pas changé avec ma réponse.

Depuis le début, elle n’écoutait pas le moins du monde mes paroles.

Voilà le véritable caractère de cette Déesse...

Freyja était une Déesse aux multiples attributs, mais pour la décrire vraiment, elle était une Déesse de l’Amour et de la Beauté.

Dans la mythologie nordique, elle était une déesse sauvage et sans retenue envers sa passion sexuelle, à tel point qu’on l’appelle « celle qui s’est liée à tous les autres dieux ».

Il avait été dit dans les mythes et légendes qu’elle avait obtenu le collier rouge après avoir passé une nuit avec quatre Dvergrs.

D’autre part, elle dépeint également sous la facette d’une mère, demandant à toutes les créatures vivantes dans le monde d’être son enfant bien-aimé.

Freyja ressentait un large éventail d’amours, et en même temps, ils étaient tous très profonds.

En d’autres termes, la vraie nature de Freyja était... celle d’une « femme » en elle-même.

Cela expliquait également son obsession me concernant. Elle faisait tout pour obtenir ce qu’elle désirait.

Et si elle se voyait refuser cette chose, alors elle le prendrait par la force. Et cela concernait tout, sans aucune exception, et tout cela était la racine de cette personne, c’était à dire Freyja elle-même.

La raison pour laquelle elle ne m’avait pas combattu sérieusement hier soir, c’était pour évaluer ma valeur. Finalement, elle ne me considérait pas comme un véritable adversaire digne de la vaincre, elle était devant moi pour d’autres raisons.

Si elle me regardait m’échapper si je décidais de le faire, j’étais déjà sûr que Freyja ne ferait simplement que sourire.

« Raika, ton attitude inébranlable est agréable et j’adore ça, mais pourras-tu encore maintenir cette attitude après avoir vu cela ? » demanda Freyja.

Cette voix était le signe avant-coureur de ce qui allait arriver.

Zun~tsu !!

Je ne savais pas ce que c’était, qu’il s’agisse d’un choc ou d’un son, mais quelque chose de lourd avait frappé mon estomac.

Puis, le monde avait changé autour de moi...

Le sol était désormais rempli de pavés d’or.

Le bâtiment de l’école s’était transformé en un palais merveilleux à l’allure dorée.

En dehors des locaux de l’école, la frontière était devenue ambiguë. Même le ciel étoilé avait disparu dans cette nouvelle scène.

Cela me donnait une sensation comme si le monde lui-même s’était converti.

{ ... une convocation de substitution. C’est une grande magie d’appel où le magicien échange un terrain spécifique ou un bâtiment entier, et les remplace par un autre monde. C’est anormal !}

Je me demande si c’était à cause de l’exaltation de Balor, mais mon œil gauche était devenu brûlant.

Même la terre visible s’était changée en prenant une couleur dorée.

« Bienvenue dans mon manoir... au Palais des Morts, Fólkvangr, » déclara Freyja.

Freyja se tenait sur un petit escalier au bout du trottoir de pierre dorée. En d’autres termes, elle était devant la porte du bâtiment.

Elle avait tendu ses bras vers la bâtisse tout en me regardant d’un endroit plus élevé, se vantant de sa maison.

Voici donc l’attitude qu’elle m’affichait en ce moment, mais c’était également son atout, son Regalia, sa véritable nature.

{ ... Alors ? Sur la base de tes connaissances, connaissais-tu la véritable identité de cet endroit qui est connu sous le nom de Folk ?} demanda Balor.

« Bien sûr, » avais-je murmuré.

... le Palais des Morts, Fólkvangr.

Il s’agissait de l’endroit où Freyja supervisait le Valhalla, là où la moitié de ceux qui venaient allait après ça jusqu’à Odin, l’autre moitié était choisie par Freyja.

Dans ce cas, « faire la paire » ne représentait pas un lieu de résidence pour une femme et son mari.

Tout d’abord, qu’est-ce que le Valhalla ?

Pour les Valkyries qui avaient été tuées sur les champs de bataille... c’était le nom de la zone où les esprits habitaient.

Les esprits dominés par Odin, les Valkyries participeraient en tant qu’éclaireurs des dieux se préparant à la dernière guerre du Ragnarök.

Les esprits de la mort étaient l’un des corps d’armée, une force importante pour les Dieux.

Cependant, la vérité était qu’Odin ne prenait pas le contrôle de tous les esprits qui arrivait en ce monde.

En vérité, la quantité d’esprits que le plus haut rang dans la mythologie nordique gérait me représentait que la moitié des esprits.

Et qui gérait l’autre moitié ?

Il s’agissait de la Reine des Valkyries, Freyja.

De plus, elle avait le droit de choisir un esprit « plus tôt » qu’Odin.

En d’autres termes, parmi les esprits choisis comme éclaireurs des Dieux, les guerriers les plus vaillants devenaient ses propres subordonnés.

Ce qui voulait dire...

Que si nous pensions à la puissance d’une armée plutôt qu’à une force individuelle, Freyja avait la faction militaire la plus forte de la mythologie nordique.

« Fólkvangr, le lieu où Freyja invite les esprits déchus à devenir ses subordonnés. En l’invoquant sur les champs de bataille, elle est plus susceptible de l’utiliser pour…, » commençai-je à déclaré.

Il n’y avait plus besoin d’y penser trop longtemps.

Juste à ce moment-là, les trois portes de Fólkvangr s’étaient ouverte en même temps.

Les esprits qui en étaient sortis ressemblent tous à des guerriers robustes et forts.

Il s’agissait sûrement de héros qui avait été invité du royaume humain au royaume des Dieux.

C’était leur destin.

En d’autres termes, il s’agissait réellement de leur épanouissement.

Ils avaient été convoqués par les Dieux sur la terre d’en haut.

Voilà donc la capacité suprême de Freyja, son Regalia.

« Ma victoire est assurée dès que je te fais venir sur ce terrain, Raika. Tu ne peux plus t’échapper, » déclara Freyja.

Freyja était sûre de gagner maintenant.

Sa farce, y compris celle avec Brünnhilde et la pluie d’épées d’or, n’était que de simple amusement pour elle.

Sa vraie force était une grande armée d’esprits qui remplissait le ciel jusqu’à l’horizon.

Alors même l’espace lui-même avait été déformé par sa capacité de réécriture du monde, le nombre de ses esprits ne pouvait pas être pris à la légère, alors qu’il dépasse les dizaines de milliers.

Comme il n’y a pas d’endroit pour s’échapper, peut-être que son sort était parfait. Si elle s’était trop bien préparée avant de nous aspirer ici, elle n’aurait pas trouvé cela amusant de ne pas pouvoir jouer un peu avec nous avant, vu qu’après, c’était fini.

Si vous regardez objectivement les circonstances actuelles, il ne faisait quand même aucun doute que sa victoire était garantie.

« C’est la fin... » Brünnhilde avait haussé la voix en raison de son désespoir.

Elle était probablement l’une des cibles de Freyja. On ne pouvait pas lui reprocher d’être ainsi dans ce genre de situation.

... en plus, j’ai déjà aidé Brünnhilde deux fois.

Bien sûr, bien que ce soit pour Charlotte, puisque j’avais fait apparaître le Regalia de mon ennemi, je ne pouvais pas me permettre d’aller du côté de mes sentiments.

Le côté rationnel de mon esprit me demandait de l’abandonner dès maintenant, car je ne pouvais pas me permettre de mourir avant d’avoir trouvé ma sœur.

Si on le pense ainsi, elle ne serait qu’une gêne pour moi, réduisant mes forces.

D’un point de vue rationnel, dans cette situation, il valait mieux que je la laisse tomber maintenant.

Tout comme Freyja l’avait fait à Brünnhilde, je devrais l’abandonner sans la moindre hésitation...

« He, Brünnhilde. » J’avais ouvert la bouche.

« ... Quoi ? » demanda-t-elle.

« Ce que j’ai dit la dernière fois, permets-moi de faire une correction, » avais-je déclaré.

Alors que je regardais les esprits qui continuaient de jaillir de la porte, j’avais parlé à Brünnhilde qui se tenait derrière moi.

« Tu es déjà ma possession. C’est pourquoi je ne te permets pas de mourir seule, » déclarai-je.

« ... Qu’est-ce que c’est que ça ? » demanda Brünnhilde.

« C’est un ordre. Je ne tolérerai pas le moindre compromis et je n’accepte pas de voir abandonner ceux qui sont déjà mes esclaves. Ne baisse donc pas ton épée. Ne renonce pas non plus à ta fierté. Tu te dois de combattre jusqu’à la fin, » déclarai-je.

Je lui avais donné cet ordre avec mon pouvoir de Contrôle. Tout refus n’était donc pas autorisé.

« Réponds-moi. Qu’est-ce que tu es ? Un leurre ? Un déchet ? Ou bien es-tu une esclave ? » lui avais-je demandé.

Et de l’autre côté,

« Je suis... une chevalière ! » répondit Brünnhilde en prenant son épée et en se tenant debout.

Elle était retournée à son côté égoïste par rapport au moment où elle boudait.

{ ... Raika, tu es une personne vraiment tordue.}

J’avais ignoré la tentative de Balor qui essayait de se moquer de moi.

Pour être franc, même lui ne savait pas pourquoi il se préoccupait autant de Brünnhilde.

Non, ce n’était pas quelque chose sur quoi je devrais me concentrer maintenant.

Freyja était déjà en train d’arranger ses soldats en ligne et elle se préparait pour la bataille.

***

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît. Il est conseillé de se connecter sur un compte avant de le faire.

Un commentaire :

  1. Dominique Ringuet

    Merci pour le chapitre !

Laisser un commentaire