Izure Shinwa no Ragnarok – Tome 1 – Chapitre 2 – Partie 4

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Chapitre 2 : S’Éloigner de la Vie Normale

Partie 4

« D-Désolée. » (Charlotte)

Charlotte se serrait elle-même avec ses bras puis elle commença à s’excuser.

« Non, ce... n’est après tout, qu’une réaction tout à fait naturelle. » (Raika)

Tout en tenant ma joue qui était maintenant aussi rouge que les feuilles d’automne, je lui avais fait un signe de la main pour lui indiquer que tout allait bien.

C’était quelque chose que je n’avais pas du tout prévu. Il semblerait que Charlotte ait conservé sa conscience pendant la période de temps où Brünnhilde avait pris le contrôle de son corps.

J’avais été giflé parce que je l’avais vue nue — ce qui était le résultat de la farce de Balor.

À l’instant, je lui avais expliqué que ce n’était pas mon intention, et d’une manière ou d’une autre, le malentendu semblait être résolu.

Mais Charlotte semblait inquiète.

Comme il n’y a qu’une seule chaise dans cette pièce, je lui avais demandé de s’asseoir sur mon lit. Elle regardait tranquillement le sol se trouvant devant moi.

On dirait qu’elle avait quelque chose à dire...

« Allez-vous bien ? » (Raika)

« Eh, err, um, hiya ... hiyah! » (Charlotte)

Elle s’était sans doute mordu la langue...

Selon l’information obtenue de Kunisaki, il semblerait que Charlotte ait beaucoup de problèmes pour interagir avec les personnes de sexe opposé.

Donc ce problème pourrait être en raison d’un stress formidable du fait qu’elle se trouvait maintenant dans une chambre d’homme.

« Je suis désolé. Demain matin, je vais veiller à vous laisser tranquillement passer par la porte dérobée. » (Raika)

« N-non ! Ça va ! » (Charlotte)

Cette fille avait dit que ça ne lui dérange pas, mais pourquoi son sourire semblait si inconfortable ?

Si possible, j’aurais voulu tout de suite la renvoyer dans sa chambre, mais je ne pouvais pas le faire.

La raison était qu’il était difficile d’assurer sa sécurité dans le dortoir.

Certes, le dortoir était inclus dans l’accord de cessez-le-feu.

Cependant, par exemple, la règle n’interdisait pas l’acte de se faufiler dans le dortoir et d’assassiner le dieu.

Bien sûr, en faisant ça, il y avait un risque de riposte, ce qui en faisait un moyen inefficace.

Cependant, rien ne garantissait que personne ne le mette en pratique.

Avec cette pensée en tête, pour sa propre sécurité, je devais la laisser rester dans ma chambre au moins jusqu’à ce que cette nuit soit terminée.

Heureusement, sa chambre se trouvait dans le même bâtiment que moi.

Demain matin, il me sera facile de l’envoyer secrètement dans sa chambre.

« ... » (Charlotte)

Charlotte continuait d’agir timidement.

{Grrr ! Tous les deux, pendant combien de temps pensez-vous rester inactifs ? Si tu veux, je peux t’aider afin que tu puisses le faire maintenant.}

Le pervers Dieu Diabolique me criait à nouveau des inepties.

Eh bien ! Tant qu’il ne faisait rien de stupide, tout allait bien.

« ... aimeriez-vous prendre un café ? Je n’en ai qu’une sorte. » (Raika)

« Ah... certainement. » (Charlotte)

Elle hocha la tête alors que je prenais deux canettes de café de mon mini frigo privé.

« Je vous en prie. » (Raika)

« Merci... aaah. » (Charlotte)

Nos doigts s’étaient touchés, et le visage de Charlotte était de nouveau devenu rouge.

{La fille originale est vraiment une jeune fille étonnamment innocente.}

C’était sûrement le cas.

J’avais senti que son doigt était très mince et délicat quand nous nous étions touchés.

Peut-être que cette main n’avait auparavant jamais touché un homme.

Tout en pensant à cela, j’avais ouvert la languette avant de boire de mon café.

Et puis, je m’étais alors rendu compte d’une chose.

« Senpai, il s’agit d’un café noir, alors est-ce que... » (Raika)

*toux* « !? Kehook... ! Trop amer ! » (Charlotte)

... Il semblerait que ce n’était pas quelque chose qu’elle buvait ainsi normalement.

J’avais alors pris une serviette supplémentaire depuis le casier prévu à cet effet.

« Je suis désolé. J’aurais dû le mentionner dès le départ. » (Raika)

« N-non, ça va. Je suis désolée de l’avoir répandu sur le sol... » (Charlotte)

« Tenez, voici une serviette. » (Raika)

Je lui avais donné la serviette puis j’avais essuyé le sol avec des mouchoirs.

« ... E-excusez moi ! » (Charlotte)

« Oui ? » (Raika)

J’avais alors jeté les mouchoirs sales à l’intérieur de la poubelle, et maintenant la regardais.

« Me-Merci beaucoup ! » (Charlotte)

Je vis que Charlotte serrait la serviette contre sa poitrine. Elle me déclarait cela avant de baisser la tête.

Peut-être, qu’elle voulait simplement exprimer sa gratitude, mais son visage devient d’un coup trop proche. En outre, l’élan qu’elle avait fait quand elle avait incliné sa tête avait un peu trop d’énergie dedans.

Et le résultat fut...

*Collision entre les têtes*

« Aie ! » (Charlotte)

Charlotte se frotta la tête en se tordant de douleur.

« ~~~~~~ Uuu. »

Comme prévu, cela aurait dû être pénible.

« Auu ... tsu ... Je suis désolée. » (Charlotte)

« C’est correct. Est-ce que vous allez bien ? » (Raika)

« Ah, oui » (Charlotte)

Charlotte se tenait encore la tête avec les deux mains. Son visage était rouge comme une betterave et elle hocha la tête.

Mignonne.

Voilà ma pensée sincère.

Est-ce parce que le contraste entre les personnalités était bien trop important que je ressentais ça ?

« S’il vous plaît, veuillez aller dans la douche et allez vous nettoyer. Et pour les habits de rechange, je n’ai qu’une chemise. » (Raika)

« ... ! » (Charlotte)

Le visage de Charlotte se remit rapidement à rougir.

« Est-ce qu’il y a un problème avec ma chemise ? » (Raika)

« N-noon ! Pas de problème ! » (Charlotte)

Comme si elle était en pleine panique, elle se leva soudainement.

« Alors je vais utiliser votre douche. » (Charlotte)

« D’accord. Et utilisez cette serviette afin de vous sécher. » (Raika)

J’avais alors sorti une autre serviette de bain de la boîte précédente et je l’avais donnée à la jeune fille.

Elle l’avait alors prise avant de rapidement disparaître dans la salle de bain.

*Soupir*

Pour l’instant, je pouvais respirer un peu.

D’une façon ou d’une autre, j’étais moi aussi étrangement nerveux.

Alors que je finissais de nettoyer le café, j’avais alors entendu une voix dans ma tête. {Ne comptes-tu pas aller la regarder ?}

« Vous, vous devriez tomber raide mort. » (Raika)

***

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