Chapitre 1 : Rencontre Fortuite Nocturne
Partie 4
Le District Sud de l’île était le quartier des achats, il y avait principalement des installations de divertissement nécessaires aux étudiants.
Après tout, les seuls qui venaient dans les magasins étaient des étudiants, donc il n’y avait pas d’endroits où vous pouviez acheter des choses comme, par exemple, des costumes.
Il s’agissait donc uniquement d’installations où les élèves pouvaient jouer après l’école et pendant les vacances.
Étant donné que cette île était artificielle, le rôle de chaque quartier était assez bien organisé.
L’école était au centre de l’île.
Concentrés dans le District Est, nous trouvions toutes les installations de l’île telles que les centrales électriques.
Le District Sud était le quartier commerçant.
Dans le District Ouest, il y avait un port.
Le District Nord contenait des endroits tels des parcs.
Tout était bien divisé entre les districts, mais le seul exclusif aux étudiants était le District Sud et ils n’entraient normalement jamais dans les autres districts.
Par conséquent, le District Sud était inondé d’étudiants.
Que vous regardiez à gauche ou à droite, il y avait plein d’uniformes.
C’était en passant à travers cette inondation d’uniformes que nous allions vers la crêperie dont Kunisaki avait parlé plus tôt.
Nous continuâmes ainsi, puis, après environ une demi-heure, nous arrivâmes enfin à notre destination.
« Que veux-tu, Tenka ? » (Ruirui)
« Je suppose que... de la crème fouettée au chocolat et à la fraise. » (Tenka)
« Ohh, ça sonne délicieusement bon. Et toi, Mariacchi ? » (Ruirui)
« Moi, peut-être... une crêpe à la banane. » (Maria)
« Hm ? Que dirais-tu de prendre de la banane au chocolat ? » (Ruirui)
« Je préfère la banane avec de la crème fouettée. » (Maria)
« Je vois. Alors... pour moi, je vais avoir un sundae aux fruits. Essayons de goûter ceux des autres aussi. » (Ruirui)
Les trois filles avaient ainsi choisi leurs crêpes.
« Haaaaa! La conversation des filles est tellement mignonne. » (Kunisaki)
« C’est vrai ! » (Raika)
Comme Kunisaki hochait la tête à maintes reprises, j’annonçai que j’étais d’accord avec lui.
« Soit dit en passant, Raika, qu’est-ce que tu vas prendre ? » (Kunisaki)
« Je n’aime pas trop les choses douces, alors si possible, un café. » (Raika)
« Il n’y a aucune chance qu’une crêperie ait du café. Alors que penses-tu d’un jus ? » (Kunisaki)
« Hee ! Moi qui pensais demander à Raika de me laisser goûter au sien ! » (Ruirui)
« Heuu ? » (Raika)
En entendant cela, Ruirui commença à se plaindre.
« Viens ici, et commande-toi un sundae au yaourt. » (Ruirui)
« Même si tu me demandes de... » (Raika)
« Si tu commandes cela, alors tu pourras même me donner à manger, d’accord ? » (Ruirui)
Ruirui commença alors à supplier comme l’aurait fait un chat, imitant même son ronronnement.
En entendant cela, Kunisaki parla. « Dans ce cas, je vais l’acheter, moi ! » (Kunisaki)
« Toi, tu ne comptes pas, Kunisaki. » (Ruirui)
« Mais... mais pourquoi ? » (Kunisaki)
« Haa, c’est d’accord ! Je vais commander ça. Mais je vais juste te donner une bouchée, d’accord ? » (Raika)
Ce n’était pas une grosse dépense, c’était donc normal d’agir comme tout le monde présent ici.
Une fois les commandes décidées, tout le monde reçut ses crêpes après avoir attendu quelques minutes et nous nous assîmes tous les cinq à une table.
« Aww, dans tous les cas, c’est génial qu’aucun d’entre nous n’ait été pris au piège par l’"examen", n’est-ce pas ? » (Kunisaki)
Alors que nous bavardions tout en mangeant nos crêpes, soudain, Kunisaki murmura cela de bon cœur.
« Certes, si Kunisaki réveillait des super-pouvoirs, alors il les utiliserait pour faire des choses perverses. » (Ruirui)
« Ruirui-chan, n’es-tu pas horrible envers moi ces derniers temps ? » (Kunisaki)
« Il n’y a aucune chance que Kunisaki-san fasse une telle chose, n’est-ce pas ? » (Maria)
« Ehh, euhh... » (Kunisaki)
« Kunisaki, ne bégaye pas dans un moment comme celui-ci. » (Raika)
Mon Dieu ! C’était mes amis !
Eh bien, observé par le regard innocent de Maria, il était difficile de mentir.
En parlant de cela.
C’est alors que Tenka, qui avait continué à grignoter sa crêpe à la fraise au chocolat les interrompit.
« J’ai entendu une rumeur étrange plus tôt. » (Tenka)
« Une rumeur étrange ? » (Ruirui)
« Ouais ! » (Tenka)
« Qu’est-ce que c’est ? Quel genre de rumeur ? » (Ruirui)
Alors que Ruirui s’était précipitée sur le sujet, tout le monde concentra son attention sur Tenka.
« Il y a une rumeur selon laquelle quelqu’un a été pris par "l’examen". » (Tenka)
« Hein !? » (Ruirui)
En entendant cette histoire inattendue, tout le monde fut stupéfait.
« Mais ils ont déclaré que "l’examen" de cette année n’avait aucun positif. » (Ruirui)
« Ah, désolé pour ça. Ce n’est pas à propos de cette année. » (Tenka)
Tenka s’excusa de s’être trompée dans sa déclaration puis continua.
« Vous savez, Ryuuto-sensei a déclaré que la probabilité était inférieure à 0,01 % en d’autres termes, cela signifie qu’une personne sur dix mille était positive, n’est-ce pas ? » (Tenka)
« Tu as raison. » (Raika)
Répondis-je.
« Et, il y a une rumeur selon laquelle il y a une fille qui a obtenu un résultat positif. Et vous voyez, elle a été envoyée dans un véritable établissement de recherches pour enquêter sur ses super-pouvoirs et elle n’est jamais revenue ici. » (Tenka)
« ... D’où as-tu entendu cette rumeur ? » (Raika)
« D’un élève plus âgé qui est aussi délégué de sa classe. » (Tenka)
Répondit-elle simplement.
« C’est effrayant ! Alors, si nous avions échoué, nous serions envoyés dans cet établissement de recherches ? » (Kunisaki)
Cria Kunisaki.
« Calme-toi, Kunisaki. Il s’agit juste d’une rumeur. » (Tenka)
« V-Vraiment ? » (Maria)
La voix de Maria tremblait aussi, il semblait qu’elle avait un peu peur.
Tenka n’avait pas de mauvaises intentions, mais... alors, donner lui un coup de main.
« C’est certainement qu’une simple rumeur. » (Raika)
Cette fois, les regards de tous se rassemblèrent sur moi.
« Le nombre moyen d’étudiants d’une année est de 200 à 300. Comme l’école a été fondée l’année suivant la Guerre des Mythes, cela fait neuf ans depuis son ouverture. » (Raika)
Cette école avait un système de trois classes.
Par conséquent, il y avait au maximum 900 personnes inscrites la première année et augmentées de 200 à 300 par an.
« En calculant, y compris tous les diplômés, il y avait environ 3300 étudiants —, ce n’est qu’un tiers de dix mille requis pour un positif. Je ne pense pas qu’il ait tant de personne qui représente cette personne sur 10’000. » (Raika)
« Mmm〜 il y a tellement de chiffres dans ce que Raika-kun dit que je me suis tout emmêlée. » (Tenka)
Tenka bougea brusquement la tête.
Je haussai les épaules.
« Eh bien, cela signifie simplement que la chance que l’aîné dont tu parles ait réellement vu la fille qui a été amenée dans l’institut de recherche est faible. » (Raika)
« En d’autres termes, cela signifie que la rumeur n’est pas crédible, n’est-ce pas ? » (Ruirui)
Maria poussa un soupir de soulagement.
« Oh mon Dieu ! Je vous ai dit que c’est une rumeur au début〜. Quelque chose comme une légende urbaine. » (Tenka)
À la fin, il semblait que Tenka essayait simplement de fournir un sujet de discussion et était maintenant mécontente de voir nos réactions.
« Plutôt que "légende urbaine", il s’agirait plutôt de "légende d’îles". » (Ruirui)
« Uhh〜 pas aussi toi, Ruirui〜. » (Tenka)
« Hahha, désolée, désolée. Allez, goûte donc à ma crêpe. » (Ruirui)
Tout en riant, Ruirui tendit sa crêpe à Tenka.
« Mmmm » (Tenka)
Tenka prit alors un petit morceau de la crêpe.
« 〜♪ » (Tenka)
Son humeur semblait se rétablir vraiment facilement.
Bougeant sa tête, cette fois c’était Ruirui qui commença à parler.
« En parlant d’"îles" et de "légendes urbaines", connaissez-vous celle-là ? » (Ruirui)
« Une autre rumeur ? » (Tenka)
« Écoutez juste. » (Ruirui)
Ruirui commença à parler avec un sourire clairement visible sur son visage.
« Vous savez tous que cette île à la base a été artificiellement créée, n’est-ce pas ? Mais personne ne sait comment cette île a été créée. » (Ruirui)
« Hein !? Qu’est-ce que ça veut dire ? » (Kunisaki)
Demanda Kunisaki, perplexe.
« Tout comme je viens de le dire. Apparemment, on ne sait rien sur la façon dont cette île a été créée, par rapport aux pays qui l’a faite ou aux compagnies impliquées, aucun document n’est connu à ce sujet. » (Ruirui)
« Au fait, où as-tu entendu tout ça ? » (Kunisaki)
« Je l’ai dit avant. C’est une simple rumeur. » (Ruirui)
Ruirui évita de répondre à ma question.
Une rumeur, hein ?
« Eh bien, qui se soucie de qui a fait l’île ! » (Kunisaki)
En disant cela, Kunisaki essayait de changer de sujet.
« Ce qui importe maintenant, c’est que nous avons beaucoup d’endroits pour jouer. Je veux aller au karaoké avec tout le monde ! » (Kunisaki)
« Un karaoké, hein ? Je ne suis jamais allé dans un karaoké, donc j’attends cela avec impatience. » (Ruirui)
« Eh, c’est la première fois que Ruirui-chan va au karaoké ? Comme c’est inattendu ! » (Kunisaki)
Kunisaki et Ruirui avaient donc changé le thème de la discussion vers le karaoké.
« ... »
Cette île était très grande.
Cinq jours après notre inscription, il y avait encore beaucoup d’endroits où nous n’étions jamais allés.
Et il était amusant de jouer ici dans ce groupe de cinq.
Voilà ce que je pensais.
« Il est bon qu’il y ait beaucoup d’endroits où nous pouvons jouer, mais il est troublant qu’il n’y ait pas d’églises. » (Maria)
Maria soupira tout en jouant avec sa croix.
« Hee, donc il n’y a pas d’églises sur cette île. Hee, comment le sais-tu, Mariacchi ? » (Ruirui)
« J’ai enquêté à l’avance. Et, pour une raison quelconque, il semble qu’il n’y ait pas d’églises situées ici, vous ne pouvez pas trouver même un prêtre de la Sainte Église. » (Maria)
« Vraiment ? » (Ruirui)
« En raison de cela, il n’y a pas de messes du dimanche et je ne peux faire mes prières que dans ma chambre. » (Maria)
« Eh bien, ce n’est pas une question de vie et de mort pour toi, Mariacchi, n’est-ce pas, hein, mais je suppose que tu ne mourras pas sans cela. » (Ruirui)
Comme Ruirui n’était pas une croyante, il lui semblait difficile de sympathiser avec Maria, alors sa réponse était légèrement non sérieuse.
« Oui. Je ne mourrai pas, mais ça me dérange quand même. » (Maria)
Pas offensée du tout, Maria mit la main sur sa joue et hocha la tête.
« Mais savez-vous pourquoi il n’y a pas d’églises sur cette île ? » (Kunisaki)
Kunisaki demanda pour en quelque sorte continuer la conversation.
« ... Eh bien, il y a une discorde entre la Sainte Église et Eucharistia, donc il n’est pas étonnant que l’église n’ait pas d’installations sur l’île. » (Raika)
« Hein !? » (Kunisaki)
Apparemment, personne ne s’attendait à ce qu’il y ait une réponse, Kunisaki regarda vers moi alors que je venais de lui répondre.
« Ces deux ont une sorte d’animosité entre eux ? » (Ruirui)
Il semblait que Ruirui était également intéressée et demanda donc.
J’avais eu l’impression de dire quelque chose d’inutile, mais bon, il n’y avait pas de problème de leur dire cela.
Abaissant ma voix et supprimant mes émotions, je commençai à parler.
« À l’origine, l’ancienne église avait le monopole concernant les mystères et le savoir-faire concernant les hérétiques. Je veux dire, c’était quand même les prêtres qui faisaient des exorcismes depuis des temps immémoriaux, n’est-ce pas ? » (Raika)
Après la Guerre des Mythes et l’apparition des dieux, à la suite de subir une haine tellement augmentée provenant du monde entier, l’ancienne église se transforma alors en la Sainte Église connue actuellement.
Pour parler simplement, le mot "dieu" avait été éliminé de la religion.
Le mot "Dieu" dans la Bible a été changé en "Seigneur" et appeler des prêtres mon "père" était devenu interdit.
D’autre part, tous les dieux qui avaient provoqué la Guerre des Mythes avaient été nommés les "Dieux Hérétiques".
Et, lorsque la Guerre des Mythes se termina après seulement trois jours, ils répandirent des informations selon lesquelles le Seigneur avait détruit les Dieux Hérétiques.
En plus de cela, il y avait eu une réforme majeure dans la doctrine qui avait modifié la définition du paradis.
Eh bien ! Puisque cela n’était pas pertinent aujourd’hui, revenons au sujet principal.
Le traitement des effets secondaires causé par la Guerre des Mythes devait être fait sous l’égide de l’Église. Après tout, la Guerre des Mythes avait été faite par les Dieux Hérétiques. Ils avaient donc dit qu’au nom du Seigneur, l’église devait nettoyer, restaurer et corriger ce monde.
La spéculation sur cela était que, en déclarant les Dieux Hérétiques comme étant "le mal" et en éliminant les phénomènes divins, l’église avait "juste" restauré leur autorité déchue.
Cependant, j’avais commencé une autre partie de l’histoire.
« Ensuite, Eucharistia est apparu et a pris toute l’autorité concernant la Guerre des Mythes. » (Raika)
« Bref, ils ont volé le travail de l’église ? » (Kunisaki)
« Eh bien, en parlant franchement, oui. » (Raika)
Je confirmai après avoir entendu la question de Kunisaki.
Dans le passé, ce type d’information n’aurait pas été divulgué à l’extérieur.
Cependant, maintenant, l’existence des dieux était largement connue et les phénomènes divins restaient présents dans le monde entier.
En même temps, pour traiter tous ces mystères, les humains utilisaient des mécanismes développés par l’Eucharistia qui avaient prouvés leur efficacité pour avoir déjà agi partout dans le monde.
D’autre part, en compétition avec Eucharistia sur les choses du quotidien, la Sainte Église avait fait appel au public pour montrer qu’ils avaient aussi le savoir-faire nécessaire. C’est pourquoi ce n’était pas un gros problème d’en parler maintenant.
Bien que, compte tenu de la réaction de Kunisaki, il semblerait que leur appel ne soit pas si réussi.
Là, il semblerait que mon explication n’était pas suffisante, car Kunisaki se tordait le cou, perplexe.
« Je ne les comprends vraiment pas. Ne devraient-ils pas agir en étant heureux, contents d’avoir quelqu’un pour faire leur travail ? » (Kunisaki)
« Eh bien, il y a beaucoup de circonstances à cet égard quand on regarde le monde des adultes. » (Raika)
Comme il n’y avait pas besoin d’exposer les vraies intentions de l’église, je dissimulais cela avec un sourire.
« Eh bien, c’est ainsi que l’église et le mécanisme de gestion Eucharistia entrent en collision chaque jour. Les deux côtés en constante discorde. » (Raika)
Je terminai ainsi le sujet.
« Raika-kun est très bien informé. » (Tenka)
Tenka hocha la tête, impressionnée.
Mais alors, elle leva les sourcils et regarda Maria.
« Pourtant, si c’est le cas, il est normal qu’il ne fasse pas d’églises sur l’île, Maria-chan. » (Tenka)
« C’est vrai. » (Maria)
Maria hocha la tête résignée.
« Raika-kun, n’est-ce pas incommode pour toi aussi ? » (Tenka)
En regardant la croix présente à mon cou, Tenka me demanda cela.
« Je n’ai jamais prié en premier lieu, je ne suis pas vraiment croyant. » (Raika)
Je répondis ainsi.
Après cela, nous continuâmes à discuter pendant un moment.
{ Nous sommes presque la nuit. Tous les étudiants doivent retourner dans les dortoirs. } (personnel de sécurité)
Un personnel de sécurité venait d’apparaître, tenant un mégaphone, et il commença à faire des annonces.
Ohh, c’était presque le coucher de soleil.
Le couvre-feu de cette école était strict, mais en fait, tout ce qui était écrit dans les règles du dortoir était "Vous devez revenir dans votre chambre avant le coucher du soleil".
En d’autres termes, le temps n’était pas clairement déterminé.
Mais si c’était ainsi, comment les étudiants savent-ils quand vient le coucher du soleil ? L’école examinait donc quand le coucher de soleil allait venir tous les jours et il commença à l’annoncer partout dans l’île une heure avant.
Le temps après le coucher du soleil était appelé la nuit et toute sortie était strictement interdite.
Après avoir violé ces règles, les étudiants devaient écrire de longues excuses et étaient mis en résidence surveillée pendant longtemps.
Il y avait aussi d’autres pénalités.
Hakonogi-sensei nous avait également prévenus de tout cela en détail.
Parce que c’était une île pleine d’étudiants, nous devions avoir une discipline très stricte, et ainsi de suite.
Personnellement, je n’avais pas la personnalité qui me ferait me faufiler dehors pour aller jouer la nuit, alors le couvre-feu n’était pas un problème pour moi, mais...
« Ahh, c’est déjà la nuit ? » (Kunisaki)
« Je n’ai pas joué assez longtemps. » (Ruirui)
Kunisaki et Ruirui étaient de ce genre, donc ils étaient insatisfaits.
« Calmez-vous, nous pouvons jouer demain, alors, obéissons et rentrons chez nous. » (Tenka)
Tenka tenta de pacifier les deux.
En tout les cas, comme les magasins étaient fermés quand la nuit arrivait, il n’y avait pas beaucoup de sens d’aller à l’encontre des règles.
Kunisaki et Ruirui se déplacèrent à contrecœur.
Et nous sommes ainsi rentrés aux dortoirs comme tous les autres étudiants le faisaient.
Les dortoirs préparés par l’école avaient été construits dans plusieurs endroits et étaient situés dans toutes les directions, l’Est, l’Ouest, le Sud et le Nord.
Kunisaki, Maria et moi étions dans le dortoir du Sud, Tenka à l’Est et à Ruirui dans celui de l’Ouest.
« Eh bien, à bientôt. »
« On se voit demain ! »
Au milieu du carrefour, nous nous séparâmes de Ruirui et de Tenka.
Et tous les trois, nous allâmes au dortoir du Sud.
« En tout cas, c’était une chance que nous sommes tous trois dans le dortoir du Sud. » (Kunisaki)
« C’est vrai. » (Maria)
« Effectivement. » (Raika)
Étant donné que les élèves fréquentaient souvent le District du Sud après l’école, le dortoir du Sud était le plus proche. Et le Nord était le moins convenable.
Parlant de cela, nous arrivâmes finalement dans notre dortoir.
Tous les dortoirs étudiants avaient essentiellement la même structure de quatre étages.
Les dortoirs des garçons et des filles se trouvaient dans un bâtiment unique plutôt que dans des bâtiments distincts, mais les chambres étaient complètement séparées entre les deux côtés de l’immeuble et aller de l’un à l’autre était impossible.
Bien sûr, l’entrée de la partie des garçons et des filles était séparée et le personnel du dortoir surveillait tous les étudiants aux entrées.
« Eh bien, Maria-chan, à demain ! » (Kunisaki)
« Rendez-vous demain. » (Maria)
« Oui. Rendez-vous demain. » (Raika)
Après que nous avons dit nos au revoir avec Maria à son entrée, je poussai Kunisaki qui avait continué à lui faire des signes de la main et nous entrâmes dans l’entrée des garçons.
« Eh bien, je vais monter dans ma chambre. » (Raika)
« OK. Ah, quand comptes-tu manger, Raika ? » (Kunisaki)
Kunisaki m’arrêta alors que j’essayais de monter les escaliers et me demanda cela.
La cafétéria du dortoir était ouverte entre 17 h et 20 h. Pendant ce temps-là, nous pouvions dîner n’importe quand.
« Il y a un livre que je veux lire le plus tôt possible. Je ne sais pas quand je vais finir de le lire. » (Raika)
« Quoi ? Alors, qu’est-ce qui est plus important pour toi, moi ou le livre ? » (Kunisaki)
Il me parla, mécontent.
Il semblait qu’il voulait aller au même moment que moi pour aller dîner.
Voyant ça, je me sentis mal de le laisser ainsi tomber.
« Désolé. » (Raika)
« Raika, tu es méchhhhh. » (Kunisaki)
« Cela semble dégoûtant, alors, arrête ça. » (Raika)
« Hahaha, alors à demain, Raika. » (Kunisaki)
Souriant, je lui fis un signe, puis je me retournai avant d’aller dans ma chambre.
En d’autres termes, vers la chambre la plus éloignée des portes avant.
Alors qu’il y avait un ascenseur, la coutume était que seulement les deuxièmes et les troisièmes années pouvaient l’utiliser.
Étant donné que l’affectation de la chambre avait été déterminée au hasard lors de l’inscription, j’étais vu comme un garçon malchanceux par Kunisaki, qui avait eu droit à une chambre au premier étage.
« Pffff... » (Raika)
En arrivant enfin devant ma chambre, je l’ouvris avec ma clé électronique.
Les lumières de la pièce s’allumèrent et je posai mon sac sur le sol.
Eh bien ! Tout comme Kunisaki l’avait dit, c’était la loterie qui avait décidé des chambres.
Mais en fait, j’avais réellement pensé avoir eu de la chance.
Non, c’était une bonne chance pour nous.
Vraiment ?
*
*Frappe* *Frappe* !!
*
C’est à ce moment-là que j’entendis quelqu’un frapper sur la véranda.
J’ouvris alors les rideaux pas particulièrement surpris.
Là, présente devant moi, était celle dont je venais de me séparer un peu plus tôt, Maria.
« Désolé de t’avoir fait attendre. » (Raika)
« Je n’ai pas vraiment attendu, donc tout va bien. J’entre. » (Maria)
Bien sûr, c’était contre les règles pour les filles d’entrer dans la chambre d’un garçon.
Mais je n’étais pas trop inquiet concernant cette entorse au règlement.
Je ne répondrai pas non plus sur la raison pour laquelle elle était apparue dans ma véranda.
Et je n’avais pas été surpris, car je savais déjà qu’elle viendrait dans ma chambre dès le départ.
Ce que j’avais mentionné plus tôt concernant le fait d’avoir de la chance était parce qu’il était facile de passer par le toit depuis le quatrième étage à l’aide d’une simple corde.
*
Pourquoi Maria se faufilait-elle comme ça pour nous rencontrer en secret ?
Parce que c’était lié au véritable but qui nous avait fait venir sur cette île.